Oups ! L'austérité était une erreur selon le FMI !

Bonjour à tous,

C'est quand même la nouvelle la plus importante de la semaine à mes yeux.

Le cercle vicieux est malheureusement déjà en marche car les traités budgétaires imposent noir sur blanc aux Etats de réduire leurs déficits et ils ne laissent aucune marge pour investir ...

Mais ce n'est pas le pire : l'Etat français est maintenant pieds et mains liés aux diktats des institutions européennes ( qui peuvent rejeter les budgets des Etats-membres et imposer des amendes en cas de non-respect du pacte) qui elles sont encore plus aveuglées et bornées que les gouvernements nationaux.

Je pense qu'une politique courageuse de relance économique ne peut qu'aller de pair avec une plus grande souveraineté nationale et donc avec le fait de ne pas respecter les traités européens.

Hollande ne l'oserait jamais.

"

Le FMI: 'Nous nous sommes trompés dans nos calculs de modélisations économiques'

• Mon business > Economie
• 08 janv. 2013
• par Audrey Duperron

« Les prévisionnistes ont sous-estimé de façon significative l’augmentation du chômage et le déclin de la demande intérieure associée avec la consolidation fiscale », a déclaré Olivier Blanchard, conseiller économique et directeur de recherche du Fonds Monétaire Internationale (FMI), dont les propos ont été rapportés par le Washington Post.

En clair, il reconnait que les économistes de l’Institution se sont trompés sur les multiplicateurs fiscaux, c'est-à-dire l’impact qu’une augmentation ou une baisse des dépenses publiques et/ou de la collecte des impôts peut avoir sur le niveau de croissance d’un pays, et son PIB, et donc, partant, sur les effets des politiques d'austérité qui ont été menées dans différents pays européens.

Lorsque ces multiplicateurs fiscaux sont faibles, l’impact d’une baisse des dépenses publiques ou d’une augmentation des impôts a un impact faible sur la croissance. Mais lorsqu’ils sont élevés, de telles mesures peuvent devenir non seulement contre-productives, mais dangereuses, puisque le PIB se réduit.

C’est ce à quoi l’on assiste en Grèce, où les économistes du FMI avaient estimé que le pays pouvait se permettre de mener une politique d'austérité avec des réductions de dépenses publiques drastiques, parce qu’il retournerait rapidement à la croissance économique et au plein emploi. Mais deux ans plus tard, l’économie grecque est toujours plongée dans une grave récession et le taux de chômage s’établit maintenant à 25%.

Le FMI a notamment été accusé de sous-estimer les effets de la politique d’austérité menée en Grèce pour rendre acceptables les clauses des contrats des prêts d’urgence qui prévoyaient de sévères coupes budgétaires. Mais de leur côté, les officiels de l’Institution expliquent que ce sont les pays membres de la zone euro, l’Allemagne en tête, qui ont fait pression pour que la Grèce adopte plus rapidement des mesures d’austérité plus drastiques.

Pire, dans son analyse, Blanchard, qui est pourtant un des hauts responsables du FMI, indique qu’il n’était même pas capable de dire quels étaient les multiplicateurs fiscaux que les économistes avaient pris pour calculer leurs prévisions, et qu’il semble qu’au lieu de recalculer cette variable périodiquement pour lui faire tenir compte des nouvelles conditions économiques, ils l’aient considérée comme une hypothèse de base invariante. Autrement dit, au beau milieu d’une crise économique, ces économistes n’ont pas eu la présence d’esprit de réévaluer leurs hypothèses de départ pour leurs modélisations.

Or, en cas de baisse des taux d’intérêt, de chute de la production nationale et de faiblesse du système financier, qui aboutissent à une contraction de la demande intérieure, les multiplicateurs fiscaux peuvent augmenter. Blanchard et le co-auteur de son papier, un économiste du FMI, Daniel Leigh, ont indiqué que les économistes avaient maintenu le multiplicateur fiscal à 0,5, alors que dans certaines circonstances, il avait pu grimper à 1,5 (signifiant qu’une baisse de 1 euro des dépenses du gouvernement aboutissait à une baisse de 1,5 euro du PIB).

Un spectaculaire mea culpa qui n’engage, selon la formule consacrée, que son auteur, mais qui prend toute sa valeur compte tenu de l’importance de cette personnalité au sein de l’Institution, à l'heure où les débats entre les partisans de l'austérité et leurs opposants font rage.."

Qu'ils se soient trompé ou pas, on sera toujours des vaches à lait quand même..:smile2:

Le problème des économistes, c'est qu'ils ont oublié d'apprendre à compter.

"Un grand économiste, c'est quelqu'un qui saura très bien expliquer demain pourquoi ce qu'il a prévu hier ne s'est pas produit aujourd'hui." - Jacques Attali

Desproges...pas Attali

moi aussi sa m'arrive de faire exprès de me tromper , a ce niveau c'est pas une erreur , et sa ne les dérange pas de bien montré qui ce foute de notre gueule .

ils peuvent tous crever , le monde sans porteras que mieux .

Bonjour à tous,

C'est quand même la nouvelle la plus importante de la semaine à mes yeux.

Le cercle vicieux est malheureusement déjà en marche car les traités budgétaires imposent noir sur blanc aux Etats de réduire leurs déficits et ils ne laissent aucune marge pour investir ...

Mais ce n'est pas le pire : l'Etat français est maintenant pieds et mains liés aux diktats des institutions européennes ( qui peuvent rejeter les budgets des Etats-membres et imposer des amendes en cas de non-respect du pacte) qui elles sont encore plus aveuglées et bornées que les gouvernements nationaux.

Je pense qu'une politique courageuse de relance économique ne peut qu'aller de pair avec une plus grande souveraineté nationale et donc avec le fait de ne pas respecter les traités européens.

Hollande ne l'oserait jamais.

"

Le FMI: 'Nous nous sommes trompés dans nos calculs de modélisations économiques'

• Mon business > Economie
• 08 janv. 2013
• par Audrey Duperron

« Les prévisionnistes ont sous-estimé de façon significative l’augmentation du chômage et le déclin de la demande intérieure associée avec la consolidation fiscale », a déclaré Olivier Blanchard, conseiller économique et directeur de recherche du Fonds Monétaire Internationale (FMI), dont les propos ont été rapportés par le Washington Post.

En clair, il reconnait que les économistes de l’Institution se sont trompés sur les multiplicateurs fiscaux, c'est-à-dire l’impact qu’une augmentation ou une baisse des dépenses publiques et/ou de la collecte des impôts peut avoir sur le niveau de croissance d’un pays, et son PIB, et donc, partant, sur les effets des politiques d'austérité qui ont été menées dans différents pays européens.

Lorsque ces multiplicateurs fiscaux sont faibles, l’impact d’une baisse des dépenses publiques ou d’une augmentation des impôts a un impact faible sur la croissance. Mais lorsqu’ils sont élevés, de telles mesures peuvent devenir non seulement contre-productives, mais dangereuses, puisque le PIB se réduit.

C’est ce à quoi l’on assiste en Grèce, où les économistes du FMI avaient estimé que le pays pouvait se permettre de mener une politique d'austérité avec des réductions de dépenses publiques drastiques, parce qu’il retournerait rapidement à la croissance économique et au plein emploi. Mais deux ans plus tard, l’économie grecque est toujours plongée dans une grave récession et le taux de chômage s’établit maintenant à 25%.

Le FMI a notamment été accusé de sous-estimer les effets de la politique d’austérité menée en Grèce pour rendre acceptables les clauses des contrats des prêts d’urgence qui prévoyaient de sévères coupes budgétaires. Mais de leur côté, les officiels de l’Institution expliquent que ce sont les pays membres de la zone euro, l’Allemagne en tête, qui ont fait pression pour que la Grèce adopte plus rapidement des mesures d’austérité plus drastiques.

Pire, dans son analyse, Blanchard, qui est pourtant un des hauts responsables du FMI, indique qu’il n’était même pas capable de dire quels étaient les multiplicateurs fiscaux que les économistes avaient pris pour calculer leurs prévisions, et qu’il semble qu’au lieu de recalculer cette variable périodiquement pour lui faire tenir compte des nouvelles conditions économiques, ils l’aient considérée comme une hypothèse de base invariante. Autrement dit, au beau milieu d’une crise économique, ces économistes n’ont pas eu la présence d’esprit de réévaluer leurs hypothèses de départ pour leurs modélisations.

Or, en cas de baisse des taux d’intérêt, de chute de la production nationale et de faiblesse du système financier, qui aboutissent à une contraction de la demande intérieure, les multiplicateurs fiscaux peuvent augmenter. Blanchard et le co-auteur de son papier, un économiste du FMI, Daniel Leigh, ont indiqué que les économistes avaient maintenu le multiplicateur fiscal à 0,5, alors que dans certaines circonstances, il avait pu grimper à 1,5 (signifiant qu’une baisse de 1 euro des dépenses du gouvernement aboutissait à une baisse de 1,5 euro du PIB).

Un spectaculaire mea culpa qui n’engage, selon la formule consacrée, que son auteur, mais qui prend toute sa valeur compte tenu de l’importance de cette personnalité au sein de l’Institution, à l'heure où les débats entre les partisans de l'austérité et leurs opposants font rage.."

bonsoir

des gens de çe niveau et de responsablitées capital , çe tromper à çe point est tout de mème incroyable .

le moindre pékin était capable de comprendre que leurs èlucubrations économiques allaient nous conduire dans le mur et agraver la crise .

dans une situation pareille , celle que nous vivont actuellement , il faut assouplire les réglementations pour redonner de l'oxygène aux entreprises et particuliers sous peine d'étouffer l'économie et la laisser moribonde .

bonne soirée

Le cercle vicieux est malheureusement déjà en marche car les traités budgétaires imposent noir sur blanc aux Etats de réduire leurs déficits et ils ne laissent aucune marge pour investir ...

Ce que des traités ont fait, un traité peut le défaire, non ?

Est-ce que Hollande est au courant ? Combien de temps lui faudra-t-il pour changer de cap ?

bonsoir

des gens de çe niveau et de responsablitées capital , çe tromper à çe point est tout de mème incroyable .

le moindre pékin était capable de comprendre que leurs èlucubrations économiques allaient nous conduire dans le mur et agraver la crise .

dans une situation pareille , celle que nous vivont actuellement , il faut assouplire les réglementations pour redonner de l'oxygène aux entreprises et particuliers sous peine d'étouffer l'économie et la laisser moribonde .

bonne soirée

Bien sur il suffit d'un peu de bon sens "paysan"

L'économie est la production et l'échange de richesses .L'austérité c'est le contraire c'est moins de production moins d'echange.

Ce qui est étonnant c'est que certains s'étonnent du résultat :)

L'austérité ,en général, s'applique quand il y a pénurie :eau, alimentation,energie ect

Manquons nous de main d'oeuvre de besoins de technologie de capitaux?Non donc l'austérité ne se justifie pas

Mais ils sont invirables ces crevards d'incompétents?

Aucune obligation de résultat vu les salaires et privilèges exorbitants qu'ils se prennent? Ils mettent des pays entiers dans la merde, et quand l'erreur est patente, la seule réponse est "oops, on s'est trompé"...

A pendre

Ils sont droles eux

Mais ils sont invirables ces crevards d'incompétents?

Aucune obligation de résultat vu les salaires et privilèges exorbitants qu'ils se prennent? Ils mettent des pays entiers dans la merde, et quand l'erreur est patente, la seule réponse est "oops, on s'est trompé"...

A pendre

non mais aprés on dit que les salaires exorbitant des chefs d'entreprises ou des grands analystes sont justifiés par leurs compétences

cherchez l'erreur!!

Quand même cette prise de conscience du FMI est encourageante. Peut-être que dans dix ans, quand toute l'Europe du Sud (y compris la France) aura été totalement ruinée, les gens de la BCE et de la Commission de Bruxelles réaliseront-ils aussi que l'austérité était une erreur. Bon d'accord, ça sera un peu tard...

On va mourir guéri.

L’illusion des économistes est de croire ou penser que le résultat de leur modélisation mathématique est l’initiatrice du comportement de l’économie.

Or, toutes ces études économiques, indispensables et utiles par ailleurs, incitent a posteriori, d’influer et de conseiller les décideurs sur les causes des crises qui surviennent périodiquement et les moyens d’en atténuer les effets.

Afin de ne pas aggraver ou d’amplifier les conséquences désastreuses,de mauvaises manœuvres dans ces moments-là.

Un économiste, c’est un conseilleur auprès du capitaine de navire.

L’économie, c’est la mer.

Or, la tempête n’est pas le fait du conseilleur ni du capitaine de navire.

Prétendre qu’ils se sont trompés, c’est faire croire qu’ils sont les initiateurs de la tempête.

Un économiste, c’est un conseilleur auprès du capitaine de navire.

L’économie, c’est la mer.

Or, la tempête n’est pas le fait du conseilleur ni du capitaine de navire.

Prétendre qu’ils se sont trompés, c’est faire croire qu’ils sont les initiateurs de la tempête.

°Pas du tout d'accord avec cette vision

Il n'y a pas de tempêtes économiques déclenchées par des causes qui échapperaient à la volonté des acteurs humains.

Disons plutôt que , jusqu'à maintenant, les économistes ont été incapables de s'y retrouver dans la complexité des interactions humaines.

Rasibus,

Ce que j’aime bien c’est que vous n’êtes pas d’accord avec ma métaphore, mais que votre conclusion confirme mes propos, lorsque vous écrivez :

Disons plutôt que, jusqu'à maintenant, les économistes ont été incapables de s'y retrouver dans la complexité des interactions humaines.

La complexité des interactions humaines, c’est comme la météorologie, c'est-à-dire que toute prévision est postérieure au comportement climatique qu’il fera pendant quelques jours.

Dans le domaine de l'économie, la prévision est de l'ordre de quelques mois, au delà s'adresser à une cartomancienne genre madame soleil.

Rasibus,

Ce que j’aime bien c’est que vous n’êtes pas d’accord avec ma métaphore, mais que votre conclusion confirme mes propos, lorsque vous écrivez :

Disons plutôt que, jusqu'à maintenant, les économistes ont été incapables de s'y retrouver dans la complexité des interactions humaines.

La complexité des interactions humaines, c’est comme la météorologie, c'est-à-dire que toute prévision est postérieure au comportement climatique qu’il fera pendant quelques jours.

Dans le domaine de l'économie, la prévision est de l'ordre de quelques mois, au delà s'adresser à une cartomancienne genre madame soleil.

sauf quand la pluie est provoqué par la pollution de l'usine d'a coté qui pollue à mort dans ce cas la solution est simple sauf si y a des interets financier en jeu

Yakiba,

Aucune usine au monde n’est à l’origine du déclenchement de la pluie.

Par contre, lorsqu'une usine évacue dans l'atmosphère des produits acides, les pluies ramènent au sol les éléments qui étaient précédemment en suspension dans l'air.

C’est cela que vous vouliez nous préciser sans doute

Yakiba,

Aucune usine au monde n’est à l’origine du déclenchement de la pluie.

Par contre, lorsqu'une usine évacue dans l'atmosphère des produits acides, les pluies ramènent au sol les éléments qui étaient précédemment en suspension dans l'air.

C’est cela que vous vouliez nous préciser sans doute

oui mais surtout que les grands décideurs décident rien du tout!

ceux qui sont à l'origine de la crise devraient la payer,pas nous!mais ces grands spécialistes qui n'ont pas vu arriver cette crise défilent dans les médias pour nous dire qu'il faut encore se serrer la ceinture et en touchant certainement des pots de vin au passage