L'impératrice Sissi et le vrai féminisme

Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach

Aujourd’hui, parlons d’une espèce en voie d’extinction : les féministes crédibles. Babeth de Wittelsbach, plus connue sous le blaz stylé Impératrice Sissi, est née en 1837 en Germanie. Issue d’une famille de sang bleu, tout semblait prédisposé pour que Sissi devienne une de ces affreuses greluches bourgeoises, passant son temps à la broderie et à l’éducation des enfants. Rappelons qu’à l’époque, une femme devait se taire, être courtoise et aimante malgré les déboires du mari viril et autoritaire, chef autoproclamé de la famille.

A 17 ans, à la suite d’un mariage arrangé comme au Cambodge, elle épouse son cousin François-Joseph 1^er, comodor de la 3^ème puissance allemande. De ce mélange dégueulasse consanguin naquirent 4 enfants. Cependant, le souverain n’arrivera jamais à maîtriser son épouse, chose rare dans le gratin de la noblesse. FJ the First, habitué aux pétasses faciles et décérébrées, est sûrement l’un des premiers boss à ne pas assoir son autorité sur sa dame. Le mérite en revient néanmoins à notre belle impératrice, fougueuse et aventurière, ne supportant pas les prisons aux barreaux dorés.

Sissi est pionnière d’un principe courant aujourd’hui : la dispute avec la belle-mère. Refusant l’étiquette classique de la souveraine soumise, Sissi n’a pas peur d’envoyer chier une archiduchesse ce qui constitue en soi un acte couillu même pour une femme. Niant ses obligations, Babeth est trop intelligente et cultivée pour baisser la tête devant son époux aussi charismatique qu’une huitre. Elle lui fit même perdre ses couilles, dilapidant sa fortune en cosmétiques, voyages et chevaux sans jamais rendre de compte. Elle comprit que sa beauté constituait le pouvoir ultime sur les hommes, leur faisant ravaler leur virilité et leur soi-disant prédisposition à être le mâle dominant.

Pendant que François-Joseph et Napoléon III se tapent sur la gueule, elle ouvre des hôpitaux et s’y investit pleinement, preuve de sa force et de son sens de l’entreprenariat. Si les journaux avaient existé, Sissi aurait très certainement été élue femme de l’année. Défiant l’autorité, Babeth se met à fumer ce qui scandalise la bourgeoisie. De nombreuses femmes l’imitent et elle devient un modèle générationnelle de liberté. Sissi voyage abandonnant devoirs, enfants et époux. Aventurière aguerrie, elle ne trouve plus aucun intérêt à Vienne et s’émancipe du carcan noble malgré des problèmes de santé.

Son influence politique auprès de son mari est incontestable et elle devient une star dans son pays de cœur, la Hongrie, adulée par les groopies et les prolos. C’est en 1898 que sa vie s’arrête brusquement, poignardée par un crétin rital voulant se faire un nom.

L’impératrice Sissi est donc une femme accomplie et incontestablement une des figures du 19^ème siècle. Son tempérament et ses actes ont entraînés un changement des mentalités évident, une évolution de la condition féminine et elle incarne le combat contre le pouvoir des hommes. Où est donc passée cette fougue du féminisme ? Pourquoi a-t-on abandonné les grandes femmes comme Sissi, Olympe de Gouges ou Simone de Beauvoir ? Pourquoi aujourd’hui les féministes sont Caroline Fourest et un groupe de débiles manifestant les nichons à l’air (il paraît que c’est un nouveau procédé de contestation…) ? L’abandon du terme mademoiselle est-il le seul combat important aux yeux de ces gens-là ? On entend sans cesse les mots discrimination et égalité des sexes pour des broutilles prisées par les médias. Et pendant ce temps-là, des femmes se font violées en Inde, fouettées en Iran et vendues en Chine. Le féminisme n’est pas une mode mais un combat alors soutenons les vraies victimes et acclamons les futures Aung San Suu Kyi.

Je crois même qu'elle etait lesbienne

notre sissi

et ça c'est moins connu ? helas.

Mais y avait pas tout ça dans le téléfilm

Aujourd'hui, Caroline Fourest, les femens & co ne représentent absolument pas les femmes, leurs combats. Ce ne sont que des hystériques, des guignoles (au mieux)