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L'amour: de l'imagination à la réalité.


Atalio

Messages recommandés

Membre, 35ans Posté(e)
Atalio Membre 369 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Chers amis forumeurs, bonjour.

Un sujet me préoccupe depuis quelques temps, et parce que j'aimerais trouver une conclusion satisfaisante afin de ne plus être tourmenté, je fais appelle à ceux qui, peut-être, ont déjà été confrontés à la même réflexion et qui accepteraient de partager leur point de vue.

C'est en lisant "Du coté de chez Swann", de Proust, que je m'étonnai de cette idée que développe l'auteur à plusieurs reprises, et dans toute son œuvre d'ailleurs, idée que je vous présente en citant un passage:

"Je m'étais rendu compte qu'étant amoureux d'une femme, nous projetons simplement en elle un état de notre âme; que par conséquent, l'important n'est pas la valeur de la femme mais la profondeur de l'état; et que les émotions qu'une jeune fille médiocre nous donne peuvent nous permettre de faire monter à notre conscience des parties plus intimes de nous même, plus personnelles, plus lointaines, plus essentielles, que ne ferait le plaisir que nous donne la conversation d'un homme illustre, ou la contemplation admirative de ses œuvres".

La projection. C'est un thème qui revient souvent dans la littérature et dans bien d'autres domaines. Cette idée qu'on n'aime pas l'autre pour ses qualités propres mais pour celles qu'on lui imagine. Ce qu'on se plait à voir en l'autre, en perdant tout regard critique. L'amour aveuglant allié à une imagination fleurissante. Cet "état d'âme" appelle en fait une analyse psychologique. On sait que la littérature a vu naître nombre de personnages aux profils psychologiques fournissant des archétypes idéaux aux psychologues et psychanalystes. Pour quelles raisons, une personne en aime t-elle une autre? Quelles sont ces qualités qui font chavirer son cœur? Est-ce conscient ou inconscient? Montre moi la personne que tu aimes, je te dirai qui tu es.

Bref. Cette idée ne date bien sûr pas de Proust et déjà dans l'Antiquité des amoureux désabusés en ont voulu à cette "Vénus barbare", inspiratrice de comportements irraisonnés. Stendhal a parlé de cristallisation: cet ensemble de cristaux que l'on greffe petit à petit en pensée à l'image d'un simple bout de bois, au point que celui-ci prenne les qualités d'un objet précieux. C'est encore l'imagination qui est visée, car elle tente de compenser par les rêves et les fantasmes l'absence de l'être aimé. Sartre en a aussi parlé dans ses deux ouvrages "l'imagination" et "l'imaginaire". Enfin, pour donner un dernier exemple un peu plus pittoresque, dans le film "Dans la maison" avec Fabrice Luchini, sorti récemment au cinéma (il n'est pas raté, quoiqu'un doute persiste à la sortie du ciné) le professeur de français explique à son jeune élève qu'Ulysse parti pour l'aventure, part en fait à la découverte de lui-même ce qui est à comparer à la découverte de la passion amoureuse dans laquelle se plonge de façon quasiment malsaine le jeune adolescent. Le thème de ce film est, me semble-t-il, semblable à celui de "L'éducation sentimentale" de Flaubert qui fait le récit des errements d'un jeune premier, rêveur idéaliste, condamné à perdre ses illusions devant l'infranchissable mur des réalités.

Alors question. L'amour est-il toujours le produit de projections de désirs intérieurs, sans même parler des besoins physiques? Les auteurs dont j'ai parlé semblent tous décrire des personnages dépassés par le pouvoir de l'imagination. N'y a t-il pas dans ces récits initiatiques comme "L'éducation sentimentale" par exemple, ou même "Les liaisons dangereuses", l'expression d'une vengeance de la part d'un auteur victime en son temps de son imagination, ayant souffert de déconvenues amoureuses?

En fait, peut-il y avoir des raisons objectives d'aimer? Peut-on dire qu'une personne jeune et amoureuse (mais l'âge n'est sans doute pas un critère) a raison d'aimer profondément ou serait-elle bernée malgré elle par son envie d'aimer? On a l'impression qu'à aimer passionnément, flirtant parfois avec la démesure, on n'est plus soi-même, on ne se contrôle plus. Or aimer passionnément peut être un choix raisonné et souhaitable. Il s'agit en fait de faire la différence entre ses illusions et la réalité, c'est-à-dire les qualités fondamentales réelles, évidentes, de cette personne qui compte plus que les autres.

J'attends les remarques de ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout (bravo :D). Et si vous avez des idées de bouquins allant dans le sens de cette réflexion, n'hésitez pas à en parler :).

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 024 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

En fait, ce que tu développes me fait penser à ce qu'on m'a déjà dit : il y a une sorte d'idéalisation de l'autre, au départ.

Toi, ce que tu sembles demander, donc, c'est si au-delà de cette idéalisation, il peut y avoir de vraies raisons d'aimer cette personne, si au-delà de l'illusion, il y a une réalité.

Je te dirais que oui.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Chers amis forumeurs, bonjour.

Un sujet me préoccupe depuis quelques temps, et parce que j'aimerais trouver une conclusion satisfaisante afin de ne plus être tourmenté, je fais appelle à ceux qui, peut-être, ont déjà été confrontés à la même réflexion et qui accepteraient de partager leur point de vue.

C'est en lisant "Du coté de chez Swann", de Proust, que je m'étonnai de cette idée que développe l'auteur à plusieurs reprises, et dans toute son œuvre d'ailleurs, idée que je vous présente en citant un passage:

"Je m'étais rendu compte qu'étant amoureux d'une femme, nous projetons simplement en elle un état de notre âme; que par conséquent, l'important n'est pas la valeur de la femme mais la profondeur de l'état; et que les émotions qu'une jeune fille médiocre nous donne peuvent nous permettre de faire monter à notre conscience des parties plus intimes de nous même, plus personnelles, plus lointaines, plus essentielles, que ne ferait le plaisir que nous donne la conversation d'un homme illustre, ou la contemplation admirative de ses œuvres".

La projection. C'est un thème qui revient souvent dans la littérature et dans bien d'autres domaines. Cette idée qu'on n'aime pas l'autre pour ses qualités propres mais pour celles qu'on lui imagine. Ce qu'on se plait à voir en l'autre, en perdant tout regard critique. L'amour aveuglant allié à une imagination fleurissante. Cet "état d'âme" appelle en fait une analyse psychologique. On sait que la littérature a vu naître nombre de personnages aux profils psychologiques fournissant des archétypes idéaux aux psychologues et psychanalystes. Pour quelles raisons, une personne en aime t-elle une autre? Quelles sont ces qualités qui font chavirer son cœur? Est-ce conscient ou inconscient? Montre moi la personne que tu aimes, je te dirai qui tu es.

Bref. Cette idée ne date bien sûr pas de Proust et déjà dans l'Antiquité des amoureux désabusés en ont voulu à cette "Vénus barbare", inspiratrice de comportements irraisonnés. Stendhal a parlé de cristallisation: cet ensemble de cristaux que l'on greffe petit à petit en pensée à l'image d'un simple bout de bois, au point que celui-ci prenne les qualités d'un objet précieux. C'est encore l'imagination qui est visée, car elle tente de compenser par les rêves et les fantasmes l'absence de l'être aimé. Sartre en a aussi parlé dans ses deux ouvrages "l'imagination" et "l'imaginaire". Enfin, pour donner un dernier exemple un peu plus pittoresque, dans le film "Dans la maison" avec Fabrice Luchini, sorti récemment au cinéma (il n'est pas raté, quoiqu'un doute persiste à la sortie du ciné) le professeur de français explique à son jeune élève qu'Ulysse parti pour l'aventure, part en fait à la découverte de lui-même ce qui est à comparer à la découverte de la passion amoureuse dans laquelle se plonge de façon quasiment malsaine le jeune adolescent. Le thème de ce film est, me semble-t-il, semblable à celui de "L'éducation sentimentale" de Flaubert qui fait le récit des errements d'un jeune premier, rêveur idéaliste, condamné à perdre ses illusions devant l'infranchissable mur des réalités.

Alors question. L'amour est-il toujours le produit de projections de désirs intérieurs, sans même parler des besoins physiques? Les auteurs dont j'ai parlé semblent tous décrire des personnages dépassés par le pouvoir de l'imagination. N'y a t-il pas dans ces récits initiatiques comme "L'éducation sentimentale" par exemple, ou même "Les liaisons dangereuses", l'expression d'une vengeance de la part d'un auteur victime en son temps de son imagination, ayant souffert de déconvenues amoureuses?

En fait, peut-il y avoir des raisons objectives d'aimer? Peut-on dire qu'une personne jeune et amoureuse (mais l'âge n'est sans doute pas un critère) a raison d'aimer profondément ou serait-elle bernée malgré elle par son envie d'aimer? On a l'impression qu'à aimer passionnément, flirtant parfois avec la démesure, on n'est plus soi-même, on ne se contrôle plus. Or aimer passionnément peut être un choix raisonné et souhaitable. Il s'agit en fait de faire la différence entre ses illusions et la réalité, c'est-à-dire les qualités fondamentales réelles, évidentes, de cette personne qui compte plus que les autres.

J'attends les remarques de ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout (bravo :D). Et si vous avez des idées de bouquins allant dans le sens de cette réflexion, n'hésitez pas à en parler :).

bonjour

je pense qu'aimer fait partis d'un tout , sentiments , instinct , idéalisation et autres .

il est peut-ètre préférable de garder ses illusions car ,de trop analyser ou réflèchire

,égratigne l'image que l'on se fait de la personne et introduit un doute sur notre idéalisation .

aimer passionnément est un instant de bonheur qui ne souffre pas de la moindre critique .

enfin , c'est çe que je crois .

bonne journée

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Membre, 35ans Posté(e)
Osha Membre 376 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Il me semble qu'on idéalise forcément l'autre, tout particulièrement au début d'une relation (c'est pourquoi beaucoup de couples "cassent" au bout de 2-3 mois, une fois que les partenaires ont eu le temps de découvrir les défauts de l'autre).

On décide tous de se mettre en couple pour ne pas rester seul, parce qu'on espère que l'autre va nous compléter, et parce que le couple -et la famille- constituent l'un des piliers de notre société contemporaine. Il faut voir que beaucoup de personnes sont "amoureuses de l'amour": L'amour semble tellement beau dans les films, dans l'imaginaire collectif, qu'on veut absolument rencontrer notre prince charmant et vivre heureux avec une ribambelle de gosses jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et les attentes sont si grandes qu'on est forcément déçu.

Notre société actuelle a tellement horreur de la banalité, de l'ennui, du quotidien, de la routine, que la passion amoureuse est souvent décrite comme étant le nec plus ultra de la relation amoureuse. Personne ne veut d'une relation banale, sans relief.

Sauf que la "passion", ce n'est pas le véritable amour! D'ailleurs le mot vient du grec pathos (= souffrance), ça veut bien dire ce que ça veut dire. Un amour trop fort peut conduire à se fermer au monde extérieur (cf Belle du Seigneur d'Albert Cohen, ou Solal et Ariane sont tellement amoureux l'un de l'autre, pensent tellement que leur partenaire leur suffit, les comble totalement, que la seule solution pour eux est le suicide (Désolée pour ceux qui voulaient le lire, je viens de dire la fin^^)).

A force de trop idéaliser l'autre on peut penser qu'on n'a plus de valeur sans lui. Il nous permet d'exister, nous valorise. Et un couple trop fusionnel risque l'implosion.

Mais on peut évidemment avoir des raison objectives d'aimer, sinon il n'y aurait aucun couple durable! On peut très bien accepter l'autre tel qu'il est, avec ses défauts (oui, c'est gnan gnan ce que je dis), et ses qualités objectives: aimer quelqu'un pour ses qualités physiques, son esprit, ses idées, son style de vie,...

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Membre, 35ans Posté(e)
Atalio Membre 369 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Merci pour votre participation constructive !

C'est amusant le merle, ton avis illustre parfaitement ce que Melia décrit au sujet de la vision répandue de l'amour dans notre société. Sacrifier ce qui nous reste de raison pour conserver un semblant de passion.

Ta réponse, Melia, est frappée au coin du bon sens, cependant elle ne me satisfait pas entièrement.

D'abord, si nous sommes si sensibles à cette image idyllique de l'amour-passion partagé entre deux êtres heureux et merveilleusement niais, n'est-ce pas parce qu'elle revêt une réalité profonde qui nous touche particulièrement ? Qui a un jour été amoureux profondément cherche ou espère l'être à nouveau. D'où la dérive que tu soulignes : vouloir être amoureux à tout prix, ce qui s'apparente à une drogue destructrice d'identité. Au fond, cet amour là est une forme de renoncement. Renoncement à soi, retourner en enfance, ne vivre qu'à travers ce qu'on imagine de l'autre. Heureusement que la passion – en générale – ne dure pas, pourrait-on se dire. Le retour à la réalité permet de concevoir une vision pérenne de l'amour.

En fait, je n'aime pas cette idée que la passion n'est que passagère, irraisonnée et au fond, pour les gens « sérieux », non souhaitable. Je pense qu'on peut aimer une personne d'une passion profonde et durable, sans rien sacrifier de soi ou trop imaginer de l'autre. Après, ce n'est peut-être qu'un problème de vocabulaire. La définition de la passion est qu'elle est incontrôlable et relève entièrement du domaine des sentiments. Mais alors, j'ai l'impression qu'un amour plus raisonné serait moins intense. C'est ça qui ne me va pas. Ce qu'il faut dire, c'est qu'aimer sans se laisser emporter, sans perdre la raison, est plus beau, plus intense encore, plus créateur, plus enivrant que la passion incontrôlée.

La relation entre Ariane et Solal est une forme d'amour-passion qui ne repose pas sur des bases solides. Solal s'en veut de faire son manège. Il dit à Ariane qu'elle finira par l'aimer, une fois qu'il aura fini de lui parler. Et ceci le déprime, le dévore même. Il ne veut pas séduire (sa beauté est déjà un obstacle) et pourtant il le fait, c'est plus fort que lui. Pourquoi devrait-il séduire, quand il aime Ariane naturellement, d'une passion immense, pour elle-même et non pour ce qu'elle paraît être ? Pour moi, ce livre est génial jusqu'au moment où ils sont ensemble. Ariane n'aurait pas dû répondre favorablement à Solal. Pour qu'un amour sincère soit possible dans le futur, elle aurait dû le rejeter, avant de l'aimer pour ce qu'il est. Dans le livre, elle n'est tombée amoureuse que d'une construction, d'une volonté temporaire, d'un schéma. C'est là que le drame prend sa source. Ça ne peut que mal finir, les fondations de cette construction sont branlantes. Ariane est une enfant qui découvre l'amour tandis que Solal est un enfant qui n'assume par la nécessité d'être dans la vie.

D'où la puissance du coup de foudre. Ça paraît nian nian, mais c'est la seule forme d'amour qui aurait convenu à Solal, qui aurait duré. S'il ne peut dépasser le stade de la passion, c'est qu'il n'en a, en fait, jamais été rassasié, il ne l'a jamais connue sous sa forme la plus belle.

Pour moi donc, puisqu'on ne peut tous vivre le coup de foudre, il faut accepter de se travestir, de se montrer. L'intelligence doit guider la passion. La passion idéale est celle que l'on maitrise, une passion qu'on laisse exploser aux moments opportuns. L'amour idéal est ce mélange savant entre raison et passion. C'est en ce sens qu'il faut s'efforcer d'aimer. Qu'importe alors d'idéaliser une personne, de projeter en elle nos pensées les plus agréables ! L'intelligence est là pour veiller. Et je pense qu'alors, on finit par aimer une personne qui le mérite vraiment, dont les qualités sont irréfutables et reconnues par tous.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 024 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Atalio, ton dernier paragraphe, comme quoi l'intelligence doit maitriser la passion, ça me fait largement penser à ce que disait ma prof' en philo' à propos du désir et de la raison...

Me semble d'ailleurs que c'était Kant qui avançait cet argument. Mais je n'en suis plus certain.

Ceci dit, je suis plutôt d'accord avec ça. Quoi que tu sembles restreindre le problème à une situation "idéale", justement, où les deux personnes s'aiment. De fait, même si l'intelligence peut "maitriser" la passion, la passion est incontrôlable aussi, comme tu le dis, d'une certaine façon, dans le sens où on ne s'arrête pas d'aimer comme ça.

C'est donc, oui, une sorte de mélange entre le désir de l'autre, la représentation qu'on s'en fait, et l'intelligence, comme tu l'appelles, qui permet de ne pas trop s'éloigner de la réalité des choses, et de faire les bons choix.

Quoi que là, on reste encore pas mal dans un cas que j'aime appeler "idéal", c'est-à-dire où la personne est capable de contrôle. Pas toujours le cas. Il n'est pas rare que nous soyons dominés par la passion (pas forcément amoureuse, d'ailleurs). Parfois avec intelligence, parfois sans.

Néanmoins, je dois admettre que j'ai une très basse estime de la réelle force de l'intelligence ou de la raison, puisque mon point de vue tend à voir le corps, donc la passion en quelque sorte, comme bien plus fort que l'esprit, ou l'intelligence. En ceci, le contrôle ne se peut que si la passion "souhaite" être encadrée. Or, la passion est, chez certain, une folie. Il me semble, en tout cas.

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

La passion est souvent égoïste car elle fait fait voir l'autre à travers un filtre déformant.

Il faut aimer l'autre pour son côté sublime dhumanité et pour sa fragilité et ses faiblesses d'être humain.

Dire des mots d'amour en forniquant.

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  • 2 semaines après...
Membre, 35ans Posté(e)
Atalio Membre 369 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Tu as raison Jedino, la passion semble pour certains incontrôlable. Mais je pense qu'une bonne éducation peut aider n'importe qui à se maitriser. La discipline alliée à l'intelligence peut faire de grandes choses. Cependant, des frères et sœurs n'auront pas la même personnalité en ayant profité de la même éducation. Nous sommes loin d'être égaux, c'est une richesse en même temps qu'un handicap.

Je pense néanmoins qu'une discipline peut convenir à chaque personne. Que chaque personne peut s'apaiser, par des moyens et des réflexions différentes. Et si l'enseignement n'est pas suffisant, il reste l'expérience. Certains auront sans doute plus de mal à contrôler leurs émotions, il faut l'accepter. Mais je ne pense pas que l'on soit condamné à être ce à quoi notre nature semble nous destiner.

Comme tu dis Bran ruz, "il faut aimer l'autre pour..." c'est une discipline. Une fois acquise, on peut aimer passionnément, sans s'aveugler.

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