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François Hollande : "Exercer le pouvoir, c'est très dur"

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Invité David Web

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1352129164[/url]' post='7699798']

Si on souhaite une nation forte, la force doit venir de l'intérieur, elle doit être mobilisation et non faiblesse et division.

Mais personne ne veut de nation forte, ils veulent des nations faibles pour que les corporations soient fortes. Ils veulent "harmoniser" au niveau supra-national.

Et "ils ", Hollande n'est pas un de ceux là, lui c'est un exécutant de basses œuvres, un subalterne qui va comme Sarkozy, prétendre parler d'égal à égal avec Poutine, ce qui fera bien rire toute la Russie.

Non seulement la nation doit être forte de l'intérieur, mais doit également savoir s'entourer d'alliés de taille afin d'avoir encore davantage de poids.

Attendons qu'il se mette à parler en russe, ça ne fera pas rire que la Russie.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1352131358[/url]' post='7699926']

Je vois que tu es d'accord avec moi alors !

C'est de la bonne ?

C'est pas en quelques mois qu'on règle un problème.

Parce que vous pensez réellement qu'Hollande va solutionner quelconque problème ? Merci pour le fou rire du soir.

Donc ceux qui changent d'avis en moins de 3 mois, c'est des cons.

Non, ceux qui ont changé d'avis en trois mois, sont de pauvres bougres qui se sont laissés prendre au jeu des promesses électorales tout simplement, et qui commencent à s'apercevoir de la réalité des choses. Finalement son prédecesseur n'était peut-être pas responsable de tous les maux de la Terre comme le laissait entendre Moi je 1er.

Au demeurant, ce sont les éléments apporté par le socialisme qui ont permis à la France d'être un des pays qui a le mieux supporté la crise.

Les éléments apportés sous Mitterrand donc... Et la marmotte dans tout ça ?

Mais admettons.

Le capitalisme aussi de toute manière aussi utopie qui ne fonctionne pas et n'a jamais fonctionné.

Donc, on fait quoi maintenant ?

Le capitalisme tel qu'on le connaît, présente des limites certes, ce qui ne veut pas dire que tout est à jeter non plus. Un capitalisme plus raisonné, où les actionnaires, le patronat seraient quelques peu moins gourmands, où les salariés plus valorisés, semblerait viable.

Si tu veux rester objectif, il n'y a guère que le communisme qui semble fonctionner véritablement.

Il a amené un pays sous développé (la Russie) au niveau de grande puissance mondiale.

Et maintenant, il amène la chine pays ultra-sous développé au rang de grande puissance mondiale.

Et même objective.

Le communisme ne "semble fonctionner" qu'avec un despote aux manettes, ce qui n'est ni souhaitable, ni enviable.

Donc acte ?

Tu va prôner le communisme maintenant ?

(J'aimerai bien te voir dans un rôle de communiste tiens ! :D ça serait marrant ^^ )

Continuez à creuser, vous allez sans doute finir par trouver du pétrole.

Tu te trompe ;)

Je suis plus libéral que toi, jeune fille ;)

Elle est là la vérité.

Mais j'aime pas les gens qui se plaignent pour se plaindre.

Et qui contamine les réflexions politiques réelles avec des débat à la con sur la personnalité du gus 1er dont on a rien à faire puisqu'elle n'a que peu d'importance dans les choses en cours.

Je n'ai cure de votre vérité, comme de mes premières diarrhées.

Au contraire, la personnalité d'un chef de l'Etat a grande importance, d'autant comme ici, quand il est fidèle à lui-même et représente ainsi très mal la France.

Il est bien plus illusoire ou bien plus hypocrite -c'est selon- de clamer que tous votent avec leur porte-monnaie.

;)

Je ne faisais qu'essayer de te ramener à la raison. (ce qui semble chose faite)

Je pensais pas que tu irais aussi vite dans mon sens, j'avais opté pour une position intermédiaire plus facile à "obtenir" ^^

:D

*soupir*

Non, pour le coup, on peut juger qu'ils se trompent à gauche c'est une chose qui se discute.

Mais la plupart des gens de droite affirmé que j'ai rencontré pensent plus avec leur porte monnaies. (et je pense très fortement qu'ils se trompent.)

Les gens de gauche sont en général plus porté sur les notions de solidarités et d'aide aux plus démunis.

La bisounourserie me semble autant répandue à gauche, que l'égoïsme à droite.

C'est cela, moi-même chaque jour, je rencontre des personnes qui affirment vouloir travailler pour donner aux autres, au détriment de leur propre bien-être et de celui de leur famille...ou absolument pas. La réalité c'est qu'ils sont généreux...avec l'argent des autres.

Moi qui suis plutôt neutre dans l'histoire, c'est en tout cas ce que je constate assez clairement.

ça fait un moment dans notre pays que ce sont les riches qui sont de gauches et les pauvres de droites.

Et la plupart de ces "pauvres de droites" sont persuadés que leurs salaires augmentera ou qu'ils trouveront un travail si on soutiens une politique de droite, si on baisses les charges sociales, défiscalise les heures sup etc...

J'ai constaté l'inverse, bizarrement. Peut-être est-ce régional, à moins que tout ceci ne se passe dans votre tête. Un truc paranormal, assurément.

Bon stratège je le crois toujours, la ligne de conduite que j'ai "hypothétisé" semble toujours tenue.

Ah ça, il est cohérent avec lui-même...dans l'amateurisme, la prise de (fausses) bonnes décisions. Bon stratège ?! Ah non toujours pas.

Et pour le ministre (de droite, j'ai pas dis UMP), j'ai aussi affirmé que je n'étais pas très sûr de mon coup.

Et admis que je m'étais peut être trompé.

De toute façon, ça ne remettait pas en cause mon raisonnement, puisqu'il n'a que faire du peuple en ce moment.

Il serait de bonne augure que vous ne vous informiez à l'avenir, au lieu de nous faire partager vos divagations.

Moué alors pour en arriver à nier qu'il y avait un anti-sarkosisme acharné ...

Je t'ai connus moins illuminée quand même.

Où ai-je nié qu'antisarkozysme il n'y a pas ? C'est au contraire ce que je défends. Je vous suggère d'apprendre à lire.

Admet que s'il y avait eu un autre président à droite que Sarko, ça aurait pas mal changé la donne quand même !

Je ne le pense pas non, il n'était pas pire que son prédecesseur, au contraire, sa vitrine commerciale était par contre beaucoup moins bonne certes.

Je vois pas trop pourquoi, et je croyais que la ligne était plutôt de se plaindre qu'il ne faisait pas assez et qu'il était mou.

Ça pour être mou... ce n'est même pas qu'il ne fait pas assez -si encore il faisait peu mais bien, on pourrait sauver les meubles- c'est qu'il ne fait pas bien.

Depuis quelques temps, il s'applique (avec son équipe) à pondre davantage de lois et taxes rivalisant de toujours plus d'absurdités, visant à matraquer toujours un peu plus les classes moyennes. Si encore on était assuré que les fonds seront utilisés à bon escient...

En ce qui concerne l'international, je pense que nous n'avons jamais été si mal représentés, qu'il s'agisse de bourdes auprès des anglais, des allemands ou encore des chinois ou bien encore, de s'immiscer dans une guerre qui ne nous regarde pas.

Finalement il est plus "supportable" dans l'inaction. Qu'il ne fasse rien surtout pendant encore...4 ans et demi. Quelle mauvaise blague.

J'ai pas encore vu beaucoup de critiques de choses qu'ils faisait vraiment mal.

Enlevez donc vos petites lunettes roses.

Je sais, comme tu es prompte au sarcasme tu me dira : encore faudrait-il qu'il fasse quelque chose.

Toutefois, je trouve qu'on ne peut pas défendre en même temps ces deux positions contradictoires.

C'est principalement parce que vous pensez me connaître, que vous vous ramassez lamentablement à chaque fois.

De toute manière, dans les deux cas, je maintiens ce que j'ai dis, le temps n'est plus de débattre sur la personnalité du candidat. Il serait temps de se rendre compte que la campagne est terminée, et d'arrêter avec les arguments démago à la con, pour se pencher sur la politique réelle.

Vous vous penchez sur la politique réelle, vous, quand vous faites un parallèle avec Machiavel pour justifier d'une qualité qu'il n'a pas ?! Allons, allons.

Et j'étais là pour dire que c'était sur ses actes qu'il faudrait le juger.

J'ai même pensé un temps qu'il pouvait vraiment arranger les choses en France, avant de me rendre compte qu'il ne faisait que la vendre et s'arranger pour voir le retours de l'époque des 100 familles. (La caste de la haute bourgeoisie qui contrôlait entièrement la France sans avoir à travailler, qui ont perdu tout pouvoir pendant les deux guerres mondiales, et qui n'ont jamais pu se reconstituer grâce à l'ISF. )

Bullshit.

En l'occurrence, même si j'étais contre sa position politique, il n'a perdu sa légitimité de président à mes yeux que le jour où il a déclaré qu'il faudrait peut être envisager de remettre en cause l'article premier de la constitution : "les Français sont libres et égaux en droit"... >_<

À partir de là, j'ai cessé de le défendre, et commencé à considérer qu'on devait le destituer.

Je regrette que ça n'ai pas été fait.

S'il s'agit bien de supprimer le mot "race" de la Constitution comme le suggérait Hollande, je suis en effet de l'avis de Sarko : quelle absurdité, ce n'est absolument pas en le supprimant que l'on éradiquera le problème. C'est illusoire et inutile.

Je veux dire que même si 80% de personnes étaient contre un programme sur des points totalement différents, ce programme pourrait tout de même très bien être la meilleurs synthèse du lot.

Un compromis est en général insatisfaisant de tous les côtés. C'est pas pour autant que les compromis sont de mauvaises choses.

Ce qui me conforte dans l'idée que peu ont finalement lu le torchon le programme en question : il est loin d'être une synthèse, la solution à tous les maux. Il s'agit plutôt d'un brouillon, d'ajout d'idées à peine développées, de collection d'effets d'annonce en vue d'appâter tout bon désillusionné qui se respecte.

Personnellement, je suis contre un système en programme, mais c'est notre système, on n'y peut pas grand chose pour l'instant. Si ce n'est bâtir le prochain.

Je suis aussi relativement contre le programme du gus en place, mais c'est le gus en place.

Donc la question est pas de débattre, la question est qu'on a besoin d'un président qui agisse,

Vous pensez réellement qu'il va oeuvrer dans le bon sens ? Vous croyez aussi à la petite souris ?

donc il est de bon ton de pas lui coller des bâtons dans les roues.

Il est et sera toujours de bon ton que le peuple s'exprime, même si il n'est pas toujours écouté.

Sinon, se plaindre de son inaction n'est qu'une hypocrisie monumentale.

Personnellement je me plains de ses cafouillages, à répétition. Chacun voit midi à sa porte aussi.

Je préfère avoir des gens qui tiennent des positions politiques sérieuses sur des débats sérieux, même s'ils sont d'un avis contraire au miens, que des hypocrites qui attaquent bêtement sans avoir en réalité quoi que ce soit de réel derrière comme position que "j'aime pas hollande"...

>_<

Y a des sujets de discussions plus palpitant, et plus urgents.

Personne ne vous force à participer ici, il existe bien des sujets, bien des intervenants sur ce forum. De plus, et pour la énième fois, il devient relativement urgent que vous me lâchiez la jambe. Il va falloir imprimer, et assez rapidement. Ceci n'appelle évidemment pas à une réponse de votre part.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Il va falloir imprimer, et assez rapidement

S'pèce de moralisatrice :dev:

Mais fantasme pas. Je ne te tiens rien du tout, je te répond. Parce que j'ai envie de te répondre, c'est tout.

Et c'est pas toi qui décide :D ( ça serait demandé poliment encore... ^^ mais la galanterie m'incline à te passer l'outrage ;) )

On vit dans un monde virtuel je te rappelle, et je ne t'oblige même pas à me lire.

Encore moins à me répondre.

C'est de la bonne ?

Tu as bien confirmé pourtant mon propos.

Je disais qu'on ne change pas les choses en 3 mois... et tu me dis grosso modo qu'on a toujours pas comblé les connerie de Mitterand... on est donc d'accord.

Moi c'est le débat d'idée pas l'affrontement que je recherche. ça ne me dérange pas qu'on tombe d'accord sur certains trucs.

Non, ceux qui ont changé d'avis en trois mois, sont de pauvres bougres qui se sont laissés prendre au jeu des promesses électorales tout simplement, et qui commencent à s'apercevoir de la réalité des choses. Finalement son prédecesseur n'était peut-être pas responsable de tous les maux de la Terre comme le laissait entendre Moi je 1er.

C'tune autre façon plus politiquement correcte de dire que c'est des cons, non ?

On est donc d'accord, si ce n'est sur la forme du moins sur le fond.

:)

Au demeurant, ce sont les éléments apporté par le socialisme qui ont permis à la France d'être un des pays qui a le mieux supporté la crise.

Les éléments apportés sous Mitterrand donc... Et la marmotte dans tout ça ?

Ho ça remonte à plus loin que Mitterrand. Mais je cherchais pas un "responsable".

La résistance exceptionnelle de la France à la crise est dû à son système exceptionnel de chômage et autres solidarités en tout genre.

Ainsi qu'à une multitude d'autres actions obligatoire (du style l'obligation d'effectuer des réserves d'argent)

Ainsi qu'un certain nombre de Coopératives, qui ont toutes extraordinairement bien résisté à la crise.

etc... etc...

Qui sont tous issue du principe socialiste.

Ceci dis, on est d'accord que ça fait un moment que les socialiste racontent n'importe quoi et ont totalement perdu de vu le socialisme.

Là n'est pas la question.

Et même objective.

Le communisme ne "semble fonctionner" qu'avec un despote aux manettes, ce qui n'est ni souhaitable, ni enviable.

Pardon, d'avoir oublié ton genre. :)

Et pardon pour mon fantasme de toi en communiste :D ^^

Le capitalisme tel qu'on le connaît, présente des limites certes, ce qui ne veut pas dire que tout est à jeter non plus. Un capitalisme plus raisonné, où les actionnaires, le patronat seraient quelques peu moins gourmands, où les salariés plus valorisés, semblerait viable.

Oui, je suis d'accord, le capitalisme est à conserver pour une bonne part.

Ceci dis, comment rends-tu les actionnaires et patronats moins gourmand, et les salariés plus valorisés ?

Le PS est évidement incapable de mettre ça en place (surtout parce qu'ils sont incapable de virer tous leurs incapables...), et l'UMP, vendu aux grandes industries et aux "marchés financiers" (qui n'en est pas un d'ailleurs) n'agiront jamais vraiment dans ce sens non plus.

Les deux pourraient faire des "fausses actions" dans ce sens. Mais je ne crois pas que la solution puisse provenir du système politique actuel.

C'est cela, moi-même chaque jour, je rencontre des personnes qui affirment vouloir travailler pour donner aux autres, au détriment de leur propre bien-être et de celui de leur famille...ou absolument pas. La réalité c'est qu'ils sont généreux...avec l'argent des autres.

La solidarité, c'est l'argent commun. Pas l'argent des autres.

Mais j'ai l'impression que tu n'aimes pas ça, la solidarité.

Ou alors, tu ne comprends pas très bien le principe et le confond avec une "rente" ou un "placement", qu'on devrait récupérer à hauteur de ce qu'on a mis... ça arrive souvent malheureusement à notre époque. >_<

Ceci dis, considérer que l'argent qui a été donné appartient toujours à celui qui en est à l'origine, j'ai jamais vu faire...

C'est peut être une nouvelle idée économique intéressante, ceci dit.

J'ai souvent pensé à changer certains principes de propriétés et d'échanges de l'argent. J'avais jamais pensé à une sorte de propriétés conservée sur de l'argent qu'on donne. Une sorte de propriété à tiroir en quelque sorte.

Je conserve quelque part. Je suis sûr qu'il y a quelque chose de pas mal du tout à en tirer.

Depuis quelques temps, il s'applique (avec son équipe) à pondre davantage de lois et taxes rivalisant de toujours plus d'absurdités, visant à matraquer toujours un peu plus les classes moyennes. Si encore on était assuré que les fonds seront utilisés à bon escient...

En ce qui concerne l'international, je pense que nous n'avons jamais été si mal représentés, qu'il s'agisse de bourdes auprès des anglais, des allemands ou encore des chinois ou bien encore, de s'immiscer dans une guerre qui ne nous regarde pas.

Finalement il est plus "supportable" dans l'inaction. Qu'il ne fasse rien surtout pendant encore...4 ans et demi. Quelle mauvaise blague.

Perso, je n'ai rien contre une hausse des impôts. (oui, je fais partit des gens qui ne pensent pas avec leur porte-monaie)

C'est vrai que je partage tes craintes sur l'utilisation adéquoit des fond ainsi récupéré... mais bon.

On a rien sans rien non plus.

Pour ce qui est de la politique étrangère, j'attend de voir.

D'une part, humainement il est difficile d'entrer dans ce jeu là quand on débute à peine. Sarko avaient fait pas mal de grosses boulettes aussi, et a surtout réussi à braquer tous le monde contre lui.

D'autre part, je continue de penser que c'est une stratégie.

On verra si dans un ou deux ans l'Allemagne ou les anglais se sont rapproché.

Les chinois n'ont jamais été proches, il ne faut pas se leurer, si ce n'est quand on leur offre nos technologies gratis ou presque. Et on a été très con de le leur filer sans contreparties dans leur politique sociales quand on en avait encore les moyens. Si c'est pour se faire bouffer contre un peu de fric, j'ai pas trop envie qu'on soit "proche", vois tu.

Oui je sais, le capitalisme conquérant fait que si ça avait pas été nous, ça aurait été les autres...

Je vois pas comment se sortir de ce système qui nous conduit droit à notre perte >_<

S'il s'agit bien de supprimer le mot "race" de la Constitution comme le suggérait Hollande, je suis en effet de l'avis de Sarko : quelle absurdité, ce n'est absolument pas en le supprimant que l'on éradiquera le problème. C'est illusoire et inutile.

Naaan parce qu'il a osé dire ça ce con :D

Il est terrible ce zigoto quand même ^^

Faut dire, il est plus marrant depuis qu'il n'est plus au pouvoir. :D

C'est sûr que ratiboiser l'égalité de droit entre les Français, c'aurait été moins illusoire et inutile ^^

:D

Ce qui me conforte dans l'idée que peu ont finalement lu le torchon le programme en question : il est loin d'être une synthèse, la solution à tous les maux. Il s'agit plutôt d'un brouillon, d'ajout d'idées à peine développées, de collection d'effets d'annonce en vue d'appâter tout bon désillusionné qui se respecte.

C'est un programme à la con, on est d'accord, je vais pas le défendre. ^^

Mais c'est bien une forme de compromis ce que tu décris là.

Vous pensez réellement qu'il va oeuvrer dans le bon sens ? Vous croyez aussi à la petite souris ?

Je pense qu'il serait sage qu'il n'œuvre pas dans le bons sens avant un an de mandat minimum.

Et que pendant ce temps, il renforce ses positions, s'installe, prenne ses marques. Fasse de petites boulettes à droite à gauche pour tâter le terrain. (et passer pour un con, c'est toujours utile)

Fasse quelques mesures pas risquées du style mariage gais etc... aussi pour tâter le terrain et mettre en œuvre ses équipes, qui elles aussi ont à s'implanter.

Pas besoin d'aborder des sujets important pour s'entrainer et mettre les choses en place.

Et après un an/un an et demi, voir deux si l'entrainement est pas suffisant, commencer à lâcher un ou deux gros trucs à modifier, mais en douceur. Commencer à tisser des alliances sérieuses avec les pays étranger dans ce sens.

Pour atteindre une vitesse de croisière dans 3 ans, et là lancer de grosses réformes plus en profondeur.

C'est sûr, c'est pas le genre de stratégie qui pourrait être pondu par les acro aux pseudo-superman qui en deux ou trois mois ont déjà réglés les problèmes. (et foutu tout le monde dans la merde)

C'est ce que conseillerai Makiavel je pense, et c'est ce que conseille la majorité des manuels de managements sur le changement en entreprise. Commencer par se mettre en place se se poser, faire deux trois petites modifs sans grande importance pour tâter le terrain et trouver les vrais allier et vrais ennemis, et déceler les vraies embuches en place.

Comme je l'avais déjà annoncé sur l'autre sujet, je ne sais pas si Hollande agira ainsi.

Pour l'instant, il ne sort pas du scénario de ce qu'il faudrait faire pour vraiment changer les choses sans se vautrer lamentablement.

Ni de celui qui n'en foutra pas une pendant 4 ans.

On verra bien, de toute façon, c'est pas comme si on pouvait en changer.

Moi, je crois qu'humainement il souhaite sincèrement changer les choses.

Et ça c'est quelque chose que je respecte.

Suffisamment pour prendre sa défense, même si je ne crois pas en son programme.

(mais de toute façon, c'est pas son programme qu'il appliquera, donc c'est pas si important)

Il est et sera toujours de bon ton que le peuple s'exprime, même si il n'est pas toujours écouté.

Je préfèrerai et de beaucoup que le peuple s'exprime sur les vrais problèmes qui le préoccupe.

Et un peu moins geignent et se plaignent de choses insignifiantes, sans aborder un seul instant les réels problèmes politiques de fond.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Le capitalisme tel qu'on le connaît, présente des limites certes, ce qui ne veut pas dire que tout est à jeter non plus. Un capitalisme plus raisonné, où les actionnaires, le patronat seraient quelques peu moins gourmands, où les salariés plus valorisés, semblerait viable.

Oui, toutefois on a eu un système comme ça et on l'a détruit au nom de la liberté, signé des accords disant qu'on ne cherchera jamais à récupérer ce qu'on a perdu, qu'il s'agisse de bien social ou de liberté d'action, mais que seules les grandes banques d'affaires avaient le droit de décider de notre avenir.

Et on a décidé de placer ces accords au dessus de notre constitution.

Donc que l'on soutienne mou-du-genou ou qu'on l'enfonce ça ne change pas grand chose au schmilblick dans la mesure ou lui et les autres dirigeants de l'UE sont des marionnettes. Sauf l'Allemand(e) qui a quand même eu l'idée ingénieuse de ne pas subordonner officiellement son pays à l'étranger, et l'Anglais qui a fermement envisagé de quitter le navire.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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1352194855[/url]' post='7701344']

Oui, toutefois on a eu un système comme ça et on l'a détruit au nom de la liberté, signé des accords disant qu'on ne cherchera jamais à récupérer ce qu'on a perdu, qu'il s'agisse de bien social ou de liberté d'action, mais que seules les grandes banques d'affaires avaient le droit de décider de notre avenir.

Et on a décidé de placer ces accords au dessus de notre constitution.

Donc que l'on soutienne mou-du-genou ou qu'on l'enfonce ça ne change pas grand chose au schmilblick dans la mesure ou lui et les autres dirigeants de l'UE sont des marionnettes. Sauf l'Allemand(e) qui a quand même eu l'idée ingénieuse de ne pas subordonner officiellement son pays à l'étranger, et l'Anglais qui a fermement envisagé de quitter le navire.

Nous n'avons pas vraiment eu un système "comme ça", là il est davantage question de juste mesure, de trouver le juste équilibre entre ce qui devrait être perçu par les actionnaires, le patronat et les salariés. Motiver les actionnaires à toujours investir, motiver les entrepreneurs à entreprendre et motiver les salariés à travailler.

Je reste convaincue que l'ennemi n'est pas la finance, contrairement à ce que l'on veut nous faire avaler.

Vous oubliez en ce qui concerne l'Allemagne, les mini-jobs, le traité européen en collaboration avec N.Sarkozy, et en ce qui concerne l'Angleterre le plan d'austérité.

Un président, normalement, n'est pas là pour faire de la figuration.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Nous n'avons pas vraiment eu un système "comme ça", là il est davantage question de juste mesure, de trouver le juste équilibre entre ce qui devrait être perçu par les actionnaires, le patronat et les salariés. Motiver les actionnaires à toujours investir, motiver les entrepreneurs à entreprendre et motiver les salariés à travailler.

Je reste convaincue que l'ennemi n'est pas la finance, contrairement à ce que l'on veut nous faire avaler.

Vous oubliez en ce qui concerne l'Allemagne, les mini-jobs, le traité européen en collaboration avec N.Sarkozy, et en ce qui concerne l'Angleterre le plan d'austérité.

Un président, normalement, n'est pas là pour faire de la figuration.

Bien sur que si nous avons eu, il n'y a pas si longtemps un système ou la politique servait à quelque chose. Le démantèlement à commencé dans les années 80. Au nom du libéralisme l'état a privatisé tous ses instruments de pouvoir, et une fois dépossédé de tout au nom de l'idéologie, bien évidemment il n'avait plus de pouvoir de décision stratégique.

Aujourd'hui l'état anglais est si pitoyablement en dessous de tout qu'il délègue des activités de sécurité publique à des compagnies privées. Si le privé prend le contrôle de la sécurité publique, ça veut dire que la sécurité devient privée, et plus publique. Autant dire que c'est la fin du concept de citoyen.

Ce qui permet au privé d'être performant, c'est la concurrence face à un service public, sans cet engagement public, les ententes illicites se mettent en place, et le secteur concurrentiel se retrouve privé de ce qui fait sa force, il ne devient plus que corruption.

Aujourd'hui, il possède tout, est complètement corrompu et sa branche principale, la plus pourrie est évidemment celle de la finance, qui est par essence l'économie du rien.

Comment pourrait-il revenir à de bonnes considérations vis à vis de l'employé, devenir raisonné sans aucun évènement ? De lui-même ? Autant prier le grand spaghettos.

La seule volonté qui puisse le changer est celle des peuple, donc des états, donc des politiques. Seule la politique impulsée par des dirigeants responsables de manière à canaliser la force privée peut déboucher sur un progrès social, et cette politique est aujourd'hui interdite par nos traités.

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Membre, 57ans Posté(e)
stank Membre 1 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Et ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord...

La hausse des taux de TVA rapportera près de 6 milliards d'euros par an

Par Elsa Conesa | 06/11 | 18:00 | mis à jour à 18:40

Le relèvement du taux intermédiaire à 10 % représente plus de la moitié de la recette attendue sur l'ensemble des taux en 2014. Mais la mesure est contestée.

507824_0202368141300_web.jpgLe taux de 10 % devrait s'appliquer à la restauration. - DR« L'évidence, c'est que la TVA sociale, c'est nous qui l'avons supprimée car nous la jugeons injuste et inefficace dans un moment où il fallait soutenir le pouvoir d'achat et la consommation, avait prévenu Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie fin septembre. Dès lors que nous l'avons supprimée, nous n'allons pas la rétablir ». Les mesures annoncées mardi y ressemblent toutefois un peu.

Pour financer les 20 milliards d'allégements d'impôts sur les entreprises, l'exécutif va ainsi relever début 2014 deux des trois taux de TVA, qui passeront de 7 % à 10 %, et de 19,6 % à 20 %. Et va abaisser la TVA réduite à 5,5 % de 0,5 point. Ces trois mesures combinées doivent rapporter en tout cas un montant proche de 6 milliards d'euros, selon des calculs basés sur des chiffres 2012. C'est le relèvement du taux intermédiaire qui est le plus rentable. La hausse de trois points rapportera environ 3,8 milliards d'euros, contre 2,6 à 3 milliards pour la TVA normale passant à 20 %. La baisse du taux réduit à 5 % génère pour sa part un manque à gagner proche de 800 millions.

La restauration et le bâtiment en première ligne

Le gouvernement n'a pas fait dans la nuance : l'ensemble des secteurs bénéficiant actuellement du taux intermédiaire à 7 % devraient se voir appliquer la hausse, à commencer par la restauration et le bâtiment. Selon les chiffrages de Bercy, la TVA à 7 % pour les travaux de rénovation génère un manque à gagner de 5,3 milliards d'euros pour l'Etat en 2013 (par rapport à un taux à 19,6 %). C'est la niche fiscale la plus coûteuse. La restauration coûte un peu plus de 3 milliards par an. Dans ces deux secteurs, les réactions sont vives.

La hausse de la TVA intermédiaire risque aussi de faire des vagues dans d'autres domaines : transports collectifs, construction de logements HLM, etc. « Nous souhaitons notamment travailler à dessiner le périmètre des taux d'application », a prévenu le président des députés PS, Bruno Le Roux.Quelques secteurs aujourd'hui à 7 % pourraient ainsi éviter d'être davantage taxés, et même être ramenés à 5 %, comme ceux ayant une dimension sociale ou culturelle. « Mais l'impact sur les recettes attendues sera anecdotique », assure Bercy.

http://www.lesechos....tors_picks=true

Après avoir désossé l'industrie, nos joyeux énarques mettent un clou de plus sur le cercueil du batiment et de la restauration.

C'est bien ils trouvent de l'argent. Le citron donne encore un peu de jus. Mais quid des économies? Quid du mille-feuilles de gestion territorial: communes/communautés de communes/ conseils généraux/ conseils régionaux)

(principalement aux mains du PS il est vrai, et réservoir de jobs pour placer les amis et les amis des amis)

L'ami Hollande, fidèle à lui-même, n'a rien décidé, rien arrêté, rien entrepris. encore une mesurette.

Ce mec doit mettre 3 plombes pour choisir une cravatte.

Modifié par stank
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1352208824[/url]' post='7701761']

Bien sur que si nous avons eu, il n'y a pas si longtemps un système ou la politique servait à quelque chose. Le démantèlement à commencé dans les années 80. Au nom du libéralisme l'état a privatisé tous ses instruments de pouvoir, et une fois dépossédé de tout au nom de l'idéologie, bien évidemment il n'avait plus de pouvoir de décision stratégique.

Mais la politique sert toujours à quelque chose, même si nous avons en ce moment à la tête de l'Etat, une girouette présidentielle plus propice aux bourdes, qu'au bon sens.

Ce qui m'interpelle tout de même dans ce gouvernement, c'est qu'ils réfléchissent, mal, évidemment mais ils réfléchissent...c'est inquiétant tout de même.

Avant le capitalisme, la privatisation -si je suis bien- la politique était viable, valable ? Vous parlez de quelle politique ? Quelle période ? Contexte ?

La privatisation a en effet commencé sous Mitterand. Bizarre ceci dit pour un socialiste.

Aujourd'hui l'état anglais est si pitoyablement en dessous de tout qu'il délègue des activités de sécurité publique à des compagnies privées. Si le privé prend le contrôle de la sécurité publique, ça veut dire que la sécurité devient privée, et plus publique. Autant dire que c'est la fin du concept de citoyen.

En quoi la sécurité influerait-elle sur le "concept" du citoyen ?

Ce qui permet au privé d'être performant, c'est la concurrence face à un service public, sans cet engagement public, les ententes illicites se mettent en place, et le secteur concurrentiel se retrouve privé de ce qui fait sa force, il ne devient plus que corruption.

Ce qui permet au privé d'être performant c'est la concurrence face au privé, tout simplement.

Pendant la crise, certains pays ont nationalisé les banques. Mais on part loin là...

Aujourd'hui, il possède tout, est complètement corrompu et sa branche principale, la plus pourrie est évidemment celle de la finance, qui est par essence l'économie du rien.

Vous diabolisez énormément. Il se trouve que quoi qu'on en dise, la finance, les marchés financiers, nous en avons besoin.

Comment pourrait-il revenir à de bonnes considérations vis à vis de l'employé, devenir raisonné sans aucun évènement ? De lui-même ? Autant prier le grand spaghettos.

That's the question. Au bout d'un moment, que cela soit un capitalisme raisonné ou bien autre chose, il va falloir agir...croisons les doigts pour que cela ne se fasse pas sous Hollande.

La seule volonté qui puisse le changer est celle des peuple, donc des états, donc des politiques.

D'où l'intérêt que le peuple s'exprime, s'il n'est pas écouté là, il n'est pas dit qu'il ne finira pas par être écouté un jour.

Seule la politique impulsée par des dirigeants responsables de manière à canaliser la force privée peut déboucher sur un progrès social, et cette politique est aujourd'hui interdite par nos traités.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Je reste convaincue que l'ennemi n'est pas la finance, contrairement à ce que l'on veut nous faire avaler.

Ennemi me semble un mot trop fort aussi, effectivement. ça sous-entends une organisation et deux "camps" qui n'existent pas en réalité.

C'est notre système complet qui s'auto-détruit, et qui dans son fonctionnement financier bouffe plus de ressources et de richesses qu'il n'en apporte.

D'ailleurs, on a souvent critiqué la "spéculation" comme mortifère. (ce que je pense aussi) Or l'immense majorité de la spéculation n'est pas exercée par "la finance". Mais par la moindre entreprise qui "espère vendre" un produit un certain prix, et se base sur le prix psychologique, plutôt que sur le coup de production, fait de la spéculation. Ce qui est le fonctionnement basique de l'immense majorité des entreprises aujourd'hui.

D'ailleurs, si on prend le terme à sa base, il y a de la "finance" dans chaque entreprise.

ça montre bien que le problème vient du système lui même, et non d'un "camps".

( Alors après, pour le "réguler" ... c'est pas encore gagné ^^ )

Il me semble d'ailleurs qu'il y a quelques années, on parlait plus justement de spéculation... et qu'il y a eu un glissement sémantique sur "la finance".

En passant sur le système bancaire, ou la bourse...

Je crois qu'à un moment, faudrait préciser un peu de quoi on parles quand on parle de "la finance".

(

PS : J'ai hésité, mais je te réponds car à la réflexion, j'interviens ici depuis plus longtemps que toi, j'ai toujours été respectueux dans mes réponses, et je vois pas pourquoi je devrais "quitter le débat" et me taire sur ce que je pense, simplement parce que tu débarques avec tes gros sabots et me demande sans raison "de te lâcher la jambe" ??? :gurp: ...

Si c'est une technique pour faire taire les opposants, en misant sur leur galanterie, je retiens ^^

Je l'avais encore jamais croisé celle là, à vrai dire :D

)

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Mais la politique sert toujours à quelque chose, même si nous avons en ce moment à la tête de l'Etat, une girouette présidentielle plus propice aux bourdes, qu'au bon sens.

Ce qui m'interpelle tout de même dans ce gouvernement, c'est qu'ils réfléchissent, mal, évidemment mais ils réfléchissent...c'est inquiétant tout de même.

Avant le capitalisme, la privatisation -si je suis bien- la politique était viable, valable ? Vous parlez de quelle politique ? Quelle période ? Contexte ?

La privatisation a en effet commencé sous Mitterand. Bizarre ceci dit pour un socialiste.

Le débat public actuel, depuis au moins 2007 n'est que cosmétique et poudre aux yeux, c'est 100% de communication et une obéissance aveugle aux "puissances" du marché, ou d'ailleurs. Donc 0% de politique puisque celle-ci est discrétionnaire et laissée à l'appréciation de ceux qui choisissent nos élus.

Le système qui va de l'après guerre jusqu'à la privatisation systématique de tous les outils de pouvoir, était par essence un modèle qui donnait au peuple par représentation, certes, le pouvoir. C'est à dire un système ou l'état désigné par le peuple dispose effectivement des outils du pouvoir. Sauf la monnaie, qu'il aurait du garder mais que Giscard-Pompidou ont préféré donner aux Rotschild qu'au peuple. Autrement dit, on est en présence d'un système intitulé la "démocratie représentative". Certes c'est un leurre, mais pas autant que le système actuel qui a renoncé à tous les moyens de son pouvoir, et dans lequel le peuple désigne des types qui de toutes façons n'ont pas de moyens d'actions, condamnés à s'agiter devant les caméras pour faire croire qu'ils servent à quelque chose.

Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple, ça te dit quelque chose ?

Si on confie le pouvoir au privé, ça signifie que le peuple ne l'a pas. C'est donc le gouvernement du peuple pour une poignée de milliardaires et par leurs larbins. Voila ce qu'est un état privatisé.

En quoi la sécurité influerait-elle sur le "concept" du citoyen ?

Quelle est ta citoyenneté si le privé te tient à sa merci ? Privée de liberté de mouvement, d'expression sans l'autorisation d'une compagnie privée qui a tout pouvoir pour t'emprisonner, te faire disparaitre. Pourquoi la sécurité doit-elle être publique ? Parce que c'est un engagement de l'état vis à vis de toi. Tu n'as pas de contrat avec les mercenaires déployés dans la rue et même si tu en avais un, les morts ne font pas de procès.

Ce qui permet au privé d'être performant c'est la concurrence face au privé, tout simplement.

Pendant la crise, certains pays ont nationalisé les banques. Mais on part loin là...

Ce qui permet au privé d'être performant, c'est la concurrence, or s'il n'existe aucun ordre légal pour la garantir, alors il n'y a pas de concurrence, ou à la marge.

Vous diabolisez énormément. Il se trouve que quoi qu'on en dise, la finance, les marchés financiers, nous en avons besoin.

Nous avons besoin que l'économie du rien ? Oui, je diabolise énormément, mais sans doute pas assez.

Si nous avons besoin de la finance, pourquoi elle a créé la crise de 1929 et qu'elle recommence ? Nous avons besoin d'une finance raisonnée, et la raison ne vient qu'avec la contrainte. Et la contrainte ne vient pas avec la dérégulation et la privatisation y compris des lois.

Donc afin de rétablir un équilibre, et une raison, et une économie productive et non une économie du rien, nous devons nationaliser les moyens stratégiques.

D'où l'intérêt que le peuple s'exprime, s'il n'est pas écouté là, il n'est pas dit qu'il ne finira pas par être écouté un jour.

A mon grand regret, Nicolas Sarkozy nous a fait basculer dans le virtualisme complet de ce point de vue. C'est sous sa présidence que la France a renoncé au réel au profit du-tout communication. "En France maintenant quand il y a une grève plus personne ne s'en rend compte". Certes les médias aux ordres ont bâillonné le peuple. Et le problème dans ces cas là, c'est que la seule option qui reste c'est de tout brûler. C'est moche mais ce n'est pas ma décision.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple, ça te dit quelque chose ?

Si on confie le pouvoir au privé, ça signifie que le peuple ne l'a pas. C'est donc le gouvernement du peuple pour une poignée de milliardaires et par leurs larbins. Voila ce qu'est un état privatisé.

ça fait un moment que le privé n'appartiens plus à des riches individus solitaires, ou à de riches familles.

Le système est plus complexe et il faudrait actualiser les clichés pour ne pas tomber dans l'aveuglement sur la réalité de la situation.

Ce qui permet au privé d'être performant, c'est la concurrence, or s'il n'existe aucun ordre légal pour la garantir, alors il n'y a pas de concurrence, ou à la marge.

J'ajoute qu'on a tendance à oublier qu'une entreprise "puissante", ça signifie une entreprise performante et efficace pour entuber ses clients :dev:

C'est un peu le problème de la privatisation, elle a été désirés par des imbéciles qui ne comprenaient pas très bien ce que voulais dire "efficacité" et "performance" :D

( Et surtout que ça n'a aucun intéret si on oubli le sens de la mesure, et donc le but de l'efficacité ou de la performance. )

[/b]Nous avons besoin que l'économie du rien ? Oui, je diabolise énormément, mais sans doute pas assez.

Si nous avons besoin de la finance, pourquoi elle a créé la crise de 1929 et qu'elle recommence ? Nous avons besoin d'une finance raisonnée, et la raison ne vient qu'avec la contrainte. Et la contrainte ne vient pas avec la dérégulation et la privatisation y compris des lois.

Donc afin de rétablir un équilibre, et une raison, et une économie productive et non une économie du rien, nous devons nationaliser les moyens stratégiques.

Les banques n'ont pas provoqué les crises, elles en profitent seulement. Il ne faut pas tomber dans les pièges des vidéos propagandistes complotistes. ^^

C'est vrai que les banques coûtent aujourd'hui plus à la société qu'elle ne lui apporte.

Elles sont les erstats dépassé d'un système où on était persuadé que plus l'argent était fluide, mieux l'économie se portait.

Mais elles disparaîtraient du jour au lendemain si on cessait de leur trouver une utilité, ça n'est pas comme si elles créaient de la richesse.

Ceci dit, se plaindre des banques, c'est un peu râler la bouche pleine. Les gens aiment vivre à crédit, si on veux changer la société, faudrait commencer par ça.

Il est vrai que ne s'acheter un truc que quand on a les moyens de se l'offrir, c'est tout un concept novateur...

Il me semble un peu hypocrite de demander à des organismes d'être plus sérieux si à la base, nous, on ne l'est pas.

A mon grand regret, Nicolas Sarkozy nous a fait basculer dans le virtualisme complet de ce point de vue. C'est sous sa présidence que la France a renoncé au réel au profit du-tout communication. "En France maintenant quand il y a une grève plus personne ne s'en rend compte". Certes les médias aux ordres ont bâillonné le peuple. Et le problème dans ces cas là, c'est que la seule option qui reste c'est de tout brûler. C'est moche mais ce n'est pas ma décision.

Mouaif... Quand même à la base, une grève, c'est pas fait pour alerter l'opinion publique.

Si le patron est au courant, ça suffit.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

ça fait un moment que le privé n'appartiens plus à des riches individus solitaires, ou à de riches familles.

Le système est plus complexe et il faudrait actualiser les clichés pour ne pas tomber dans l'aveuglement sur la réalité de la situation.

Bien évidemment que si, derrière tous les groupes, derrière toutes les holdings, derrière les multinationales, il y a des gens pour ramasser l'argent. Et leur but est de dépenser cet argent pour en faire plus, d'avoir un jet et une tour plus grosse que celle du voisin, et de se taper plus de putes en une seule séance que lui.

A quoi tu crois que sert le capitalisme ?

J'ajoute qu'on a tendance à oublier qu'une entreprise "puissante", ça signifie une entreprise performante et efficace pour entuber ses clients :dev:

C'est un peu le problème de la privatisation, elle a été désirés par des imbéciles qui ne comprenaient pas très bien ce que voulais dire "efficacité" et "performance" :D

( Et surtout que ça n'a aucun intéret si on oubli le sens de la mesure, et donc le but de l'efficacité ou de la performance. )

J'en doute, ceux qui ont voulu la privatisation savaient très bien que c'était plus d'argent pour eux, pas davantage de bien public. C'est le public qui a été trompé, pas les décideurs.

Les banques n'ont pas provoqué les crises, elles en profitent seulement. Il ne faut pas tomber dans les pièges des vidéos propagandistes complotistes. ^^

C'est vrai que les banques coûtent aujourd'hui plus à la société qu'elle ne lui apporte.

Elles sont les erstats dépassé d'un système où on était persuadé que plus l'argent était fluide, mieux l'économie se portait.

Mais elles disparaîtraient du jour au lendemain si on cessait de leur trouver une utilité, ça n'est pas comme si elles créaient de la richesse.

Bien évidemment que si, tous les acteurs de la finance internationale ont provoqué les crises, car rien ne les a empêché et surtout pas leur raison. La "crise systémique majeure" il y avait déjà des alertes en 2004 sur internet, et tout le monde a persisté jusqu'à l'effondrement. Dédouaner de toute responsabilité ceux qui l'ont créé alors qu'aujourd'hui même, ils impriment des milliards par centaines pour sauver leur cul, et que c'est sur la population que va s'abattre l'inflation, je ne l'accepte pas.

Nous allons bouffer des patates et rouler en lada pour qu'eux puissent continuer de se taper des putes et sniffer de la coke. C'est ça le marché.

Ceci dit, se plaindre des banques, c'est un peu râler la bouche pleine. Les gens aiment vivre à crédit, si on veux changer la société, faudrait commencer par ça.

Il est vrai que ne s'acheter un truc que quand on a les moyens de se l'offrir, c'est tout un concept novateur...

Il me semble un peu hypocrite de demander à des organismes d'être plus sérieux si à la base, nous, on ne l'est pas.

Il me semble particulièrement hypocrite de prétendre que la population fait les règles alors même que les gouvernements déjà aucunement représentatifs n'ont pas accès non plus à ces règles. Les gouvernements obéissent aux banques, et les gens obéissent aux gouvernements et à la pub.

L'église nous disait emprunter c'est mal, et jusque là personne n'empruntait. Puis on nous a dit à la radio l'église c'est des cons, empruntez. On a emprunté. Et les industriels ont commercialisé des produits a obsolescence programmée. La machine à laver de mon grand père a marché 40 ans, jusqu'à ce qu'on la jette à son décès, et elle marchait toujours. Qui a besoin de changer de machine à laver tous les 5 ans ?

Mouaif... Quand même à la base, une grève, c'est pas fait pour alerter l'opinion publique.

Si le patron est au courant, ça suffit.

Il faut toujours s'attacher à la réalité. Eux font de la com, quitte à tromper, c'est pour ça que je ne valide pas.

Je le dis en plaisantant, mais je suis sérieux.

ça change énormément de chose en réalité.

La vie est une continuité, avoir le respect de la vie comme par exemple dans l’hindouisme, n'a rien à voir avec honnir un acte ponctuel de mort.

Lorsqu'il y a une grève plus personne ne s'en aperçoit parce qu'on nous le cache. En fait j'ai regardé le 20h l'autre jour, et c'est une émission de divertissement comme une autre. Le concept, c'est de raconter un truc pour occuper les gens, pas de dire ce qui se passe. Et c'est ça que je reproche à Sarkozy, d'avoir transformé un système qui annonce une vérité même orienté, en un jeu télé avec Nagui.

Les pro-vie ou anti-mort, ils ne font qu'inverser la proposition, les "informations" non seulement inversent les propositions, mais ils te parlent de défilés de mode ou d'un artisan coutelier de Thiers pendant que le commandant de l'AFRICOM est viré pour avoir voulu protéger l'ambassadeur US en Libye.

Ce qui nous indique que l'affaire de l'ambassadeur de Libye a été entérinée jusqu'au plus haut niveau de l'état major des états unis d'amérique. Bref, le Pentagone a collaboré au lynchage d'un ambassadeur de son propre pays. Si ça te met la puce à l'oreille. L'info est publique et les "journalistes" te parlent de la reproduction des limaces dans le Périgord.

Enfin c'est un exemple, lorsque les agriculteurs du 49 bloquent les hypermarchés du département on n'en parle pas non plus, la première fois c'était un mouvement national qui a été passé à l'as, des centaines d'hypermarchés bloqués par des détritus et du fumier répandu dans les caddies partout en France, pas un mot. Et il y a 3-4 semaines je pense que c'était juste local, mais pas un mot non plus, nulle part.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Bien évidemment que si, derrière tous les groupes, derrière toutes les holdings, derrière les multinationales, il y a des gens pour ramasser l'argent. Et leur but est de dépenser cet argent pour en faire plus, d'avoir un jet et une tour plus grosse que celle du voisin, et de se taper plus de putes en une seule séance que lui.

A quoi tu crois que sert le capitalisme ?

Des gens comme toi ? ;)

Tu apprendra que dans un monde capitaliste, être un goulot d'étranglement du marché, c'est un gros avantage.

Le marché normal et concurrentiel, c'est beaucoup d'acheteur, beaucoup de vendeur.

En s'intercalant, la grande distribution a l'avantage du monopole d'achat : un seul acheteur / plusieurs fournisseurs. Donc elle a le monopole et en tire du fric.

Et de l'autre côté le monopole de la vente : beaucoup d'acheteur/un seul vendeur. Donc elle a le monopole et en tire du fric.

Dans les deux cas, la loi du marché disparaît.

Et bien je vais t'en apprendre une bonne. C'est la même chose pour tous les marché, et on voit pululer ce genre de goulot d'étranglement un peu partout.

Marché de l'emplois : les agences d'interim (ou les SSII pour les informaticiens)

Marché des actions : headge fonts, banque d'affaire, banque "normale" (puisque pas de distinction) etc...

Partout où le marché existait il est détruit.

On est entrain de vivre une destruction systématique et permanente de l'économie de marché depuis une cinquantaine d'année, et le plus marrant, c'est qu'on appelle après ces absence de marché "la loi du marché".

Il existe encore quelques très rares riches qui détiennent 10 ou 20 % d'une grande entreprise, mais ils sont minoritaires (et très rare)

La majorité du temps, ce sont les entreprises elle même qui ont le pouvoir. ET elles-mêmes sont possédées par une multitude.

C'est notre système qui est à revoir, et non quelques individus "mauvais" à détester parce qu'ils sont "méchant" et que s'ils était gentil tout irait mieux.

Même s'il y a quelques bénéficiaires individuels ayant gagné au loto, il n'y a pas de "coupable" de l'existence et du fonctionnement de ce "loto".

Chacun y joue, chacun y trouve son bénéfice.

Si on veux y changer quelque chose, c'est aussi (si ce n'est d'abords) nos comportements et bénéfices à nous qu'il faut revoir.

NOUS aimons acheter à crédit les choses.

NOUS aimons ne pas nous prendre la tête sur comment fait notre banque pour nous verser nos intérêt.

NOUS choisissons nos banque seulement sur le critère du % d'intérêt sur le compte, (ou dans l'autre sens du % d'intérêt de nos emprunts) et nous en avons rien à foutre du reste ou de comment elle se le fourni ou fonctionne pour nous le donner.

Quand on commencera à accepter de changer ces comportements et de perdre ces avantages pour d'autres, on pourra commencer à accepter de changer le système.

Tant qu'on voudra continuer de fonctionner uniquement sur ces avantages et comportements, le changement du système sera bloqué.

C'est pas plus compliqué que ça.

Bien évidemment que si, tous les acteurs de la finance internationale ont provoqué les crises, car rien ne les a empêché et surtout pas leur raison. La "crise systémique majeure" il y avait déjà des alertes en 2004 sur internet, et tout le monde a persisté jusqu'à l'effondrement. Dédouaner de toute responsabilité ceux qui l'ont créé alors qu'aujourd'hui même, ils impriment des milliards par centaines pour sauver leur cul, et que c'est sur la population que va s'abattre l'inflation, je ne l'accepte pas.

Encore une fois, ce ne sont pas des personnes mais un système qui décide.

Un banquier qui poserait ses sentiments humains sur le choix de tel ou tel investissement, il sera viré. Tout chef d'entreprise qu'il soit.

ET il sera sanctionné par les clients, qui ne réfléchirait pas une seconde devant la diminution du % d'intérêt de leur compte que ça impliquera -> ils iront ailleurs.

Donc il ne le fait pas. C'est tout.

Il me semble particulièrement hypocrite de prétendre que la population fait les règles alors même que les gouvernements déjà aucunement représentatifs n'ont pas accès non plus à ces règles. Les gouvernements obéissent aux banques, et les gens obéissent aux gouvernements et à la pub.

La population fait toujours ses règles.

On tente par tous les moyens d'occulter ce fait, mais c'est ça la réalité.

Les peuples ont les dirigeants qu'ils méritent.

Nous, on préfère notre petit confort pépère, sans trop bouger, et on a des dirigeant qui se préoccupent de notre petit confort pépère sans trop bouger.

Logique.

L'église nous disait emprunter c'est mal, et jusque là personne n'empruntait. Puis on nous a dit à la radio l'église c'est des cons, empruntez. On a emprunté. Et les industriels ont commercialisé des produits a obsolescence programmée. La machine à laver de mon grand père a marché 40 ans, jusqu'à ce qu'on la jette à son décès, et elle marchait toujours. Qui a besoin de changer de machine à laver tous les 5 ans ?

Et qui préfère investir dans une petite entreprise pour acheter sa machine à laver, plutôt que dans une grande bien reconnue ?

Et considère que ces grandes marques sont des synonymes de qualité ?

Alors que point de vu qualité, c'est surtout de grands amateurs. ( Vi, les grandes entreprises sont de grands amateurs point de vu qualité la majorité du temps. Ex : microsoft fourni des logiciels buggé... :gurp: réflexion... qui d'autre le fait à ce point ?? Ce sont des amateurs en développement, et pas une grande entreprise sérieuse. de pro en commercial, mais de gros gros amateurs en développement. )

Lorsqu'il y a une grève plus personne ne s'en aperçoit parce qu'on nous le cache. En fait j'ai regardé le 20h l'autre jour, et c'est une émission de divertissement comme une autre. Le concept, c'est de raconter un truc pour occuper les gens, pas de dire ce qui se passe. Et c'est ça que je reproche à Sarkozy, d'avoir transformé un système qui annonce une vérité même orienté, en un jeu télé avec Nagui.

Je maintiens ce que je disais.

On ne fait pas une grève pour être connu du monde extérieur. On fait une grève pour se faire entendre du patron.

J'en ai rien à foutre que les grèves passent pas à la télé.

C'est une histoire entre les employé et les employeur. Je vois pas ce que ça changera dans l'histoire que je sois au courant.

Les pro-vie ou anti-mort, ils ne font qu'inverser la proposition, les "informations" non seulement inversent les propositions, mais ils te parlent de défilés de mode ou d'un artisan coutelier de Thiers pendant que le commandant de l'AFRICOM est viré pour avoir voulu protéger l'ambassadeur US en Libye.

Ce qui nous indique que l'affaire de l'ambassadeur de Libye a été entérinée jusqu'au plus haut niveau de l'état major des états unis d'amérique. Bref, le Pentagone a collaboré au lynchage d'un ambassadeur de son propre pays. Si ça te met la puce à l'oreille. L'info est publique et les "journalistes" te parlent de la reproduction des limaces dans le Périgord.

Tu m'as pourtant l'air bien informé.

Prend note : les gens ne regardent plus les infos à la télé, mais sur le net.

Modifié par Titsta
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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

La majorité du temps, ce sont les entreprises elle même qui ont le pouvoir. ET elles-mêmes sont possédées par une multitude.

Bien sur et personne n'en profite, car ils sont tous actionnaires à 0,0005%, aucun actionnaire majoritaire n'exige 15% de rendement annuel, car en fait personne ne décide.

C'est notre système qui est à revoir, et non quelques individus "mauvais" à détester parce qu'ils sont "méchant" et que s'ils était gentil tout irait mieux.

Je n'ai pas prétendu qu'il y avait des gens mauvais ou méchants, et effectivement je valide l'idée que c'est un "système", mais derrière ce système si personne ne tire les ficelles, il y a quelqu'un qui prend l'argent car il ne s'évapore pas, et que c'est un comportement-système que de garder l'argent pour soi. La théorie de la redistribution est incompatible avec le système, et avec le simple mot de "capitalisme".

NOUS aimons acheter à crédit les choses.

NOUS aimons ne pas nous prendre la tête sur comment fait notre banque pour nous verser nos intérêt.

NOUS choisissons nos banque seulement sur le critère du % d'intérêt sur le compte, (ou dans l'autre sens du % d'intérêt de nos emprunts) et nous en avons rien à foutre du reste ou de comment elle se le fourni ou fonctionne pour nous le donner.

C'est le corollaire d'avoir des salaires de merde.

Encore une fois, ce ne sont pas des personnes mais un système qui décide.

Un banquier qui poserait ses sentiments humains sur le choix de tel ou tel investissement, il sera viré. Tout chef d'entreprise qu'il soit.

ET il sera sanctionné par les clients, qui ne réfléchirait pas une seconde devant la diminution du % d'intérêt de leur compte que ça impliquera -> ils iront ailleurs.

Donc il ne le fait pas. C'est tout.

Ca c'est le blabla libéral ordinaire, "les gens sont des monstres, ils n'ont aucun sentiment car les sentiments sont de l'incompétence ". Tu valide la base du comportement antisocial comme une fatalité.

Alors afin de te faire changer d'avis, je te conseille de regarder des films comme " la grande illusion " ou il y avait cette semaine " les enfants du paradis ". Si tu prenais le temps de voir ces films, tu verrais que dans les années 30 être une sous-merde d'enculé de sa race qui tuerait père et mère pour 1$ n'était pas le comportement standard, que les gens avaient de la moralité.

La population fait toujours ses règles.

On tente par tous les moyens d'occulter ce fait, mais c'est ça la réalité.

Les peuples ont les dirigeants qu'ils méritent.

Nous, on préfère notre petit confort pépère, sans trop bouger, et on a des dirigeant qui se préoccupent de notre petit confort pépère sans trop bouger.

Logique.

Les gens reproduisent les comportements qu'ils connaissent, ils n'ont donc pas les cartes en main pour décider quoi que ce soit. Ils font ce à quoi on les incite, par la publicité. Les gens sont simples, ils n'aiment pas se casser la tête. Si on leur dit, tu viens à la banque tu souscris un truc et on te donne de l'argent ils le font mais n'ont aucune idée de ce que ça engendre.

Si on leur expliquait que pour chaque assurance vie signée 20 enfants seront violés et saignés, tu ne vendra plus une seule assurance vie, même à 10%.

Seul celui qui a la connaissance peut décider, ce n'est donc jamais le peuple.

Et qui préfère investir dans une petite entreprise pour acheter sa machine à laver, plutôt que dans une grande bien reconnue ?

Et considère que ces grandes marques sont des synonymes de qualité ?

La pub. La télé dt que les grandes marques c'est mieux. Les réseaux de distribution "gouleau d'étranglement" les choisissent. Les gens n'ont d'autre interlocuteur que le vendeur qui est rémunéré à la commission. La petite entreprise n'existe pas dans son esprit, comment la choisirait-il alors qu'il ignore son existence ?

Tu m'as pourtant l'air bien informé.

Prend note : les gens ne regardent plus les infos à la télé, mais sur le net.

En ce qui concerne les paysans, je l'ai vu par ma fenêtre, j'en ai parlé avec les gens du cru, aucun média n'a couvert l'évènement. C'est la non-existence virtuelle, tout comme pour la machine à laver d'une petite entreprise qui fait de la qualité, l'info n'existe pas.

Il y a juste eu tous les clients de tous les supermarchés de la région qui n'ont pas pu aller faire leurs courses pendant 2 jours, pas de quoi avertir la population. Par contre M. Michu fabricant de clubs de golf artisanaux dans le Jura, ça les intéresse.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Bien sur et personne n'en profite, car ils sont tous actionnaires à 0,0005%, aucun actionnaire majoritaire n'exige 15% de rendement annuel, car en fait personne ne décide.

Justement, les actionnaires (personnes physique) avec de gros pourcentages se soucient beaucoup moins que les autres des gros rendements.

Parce qu'ils ont beaucoup investit dans une boîte réelle, parce qu'ils y croient, et non pas pour tirer des bénéfices.

Ce sont ceux qui n'ont que 0,0005 % qui exigent des rendements annuels à 15%, sinon ils achètent d'autres actions, et comme ils sont majoritaires, c'est eux qui comptent.

Et pour ce qui est des entreprises, ou des banques, qui spéculent sur les actions, c'est aussi parce qu'elles ont un très grand nombre de client qui se fichent d'où et comment elles investissent du moment qu'ils touchent le plus possible à la fin.

Je n'ai pas prétendu qu'il y avait des gens mauvais ou méchants, et effectivement je valide l'idée que c'est un "système", mais derrière ce système si personne ne tire les ficelles, il y a quelqu'un qui prend l'argent car il ne s'évapore pas, et que c'est un comportement-système que de garder l'argent pour soi. La théorie de la redistribution est incompatible avec le système, et avec le simple mot de "capitalisme".

La "redistribution" n'est pas juste, ça tu as raison. Mais ça n'est pas ceux qui en tire le plus de bénéfices qui "tirent les ficelles". Les ficelles sont tirées par tous.

Ceux qui en tirent le plus de bénéfices ne tirent pas plus que les autres, voir pourraient même tirer moins car les petits s'imaginent souvent qu'ils ont moins d'impact et donc tirent sans aucun scrupules... Et les petits, ils sont vachement plus nombreux.

Ce que je veux dire, c'est surtout que si notre objectif est de changer les choses, il me semble important de ne pas se leurrer sur les mécanismes réels en jeux.

Les puissants sont puissant parce qu'ils suivent le système, parce qu'ils suivent le courant et en tire le max possible pour leur intérêts personnels. Pas parce qu'ils le commandent.

Dans cet ordre d'idée, à mon avis, il y a de fortes chances pour que les bénéficiaires d'un systèmes se retrouvent aussi devenir les bénéficiaires du suivants, même si le suivant est plus juste.

C'est difficile, mais il me semble qu'il faut choisir notre priorité : changer le système pour un système plus juste et plus durable, ou punir les bénéficiaires.

Et à ce jeux là, à trop chercher à punir les bénéficiaires, on risque d'abandonner le changement du système.

Donc personnellement je préfère ne pas trop m'en occuper, pour réfléchir au système lui même.

C'est le corollaire d'avoir des salaires de merde.

Non, c'est le corollaire de la culture de la consommation.

J'ai un "salaire" minuscule, (en fait pas de salaire, je crèe une entreprise, j'ai pas les moyens de me salarier ^^)

Je n'ai pas pour autant envie de prendre un crédit pour m'acheter une voiture.

Si j'ai pas les sous, j'achète pas, c'est tout.

Je n'ai pas de carte à débit différée, ( comme ça, le budget est super simple à gérer : je consulte si j'ai l'argent, et si j'ai je peux acheter. )

Ca c'est le blabla libéral ordinaire, "les gens sont des monstres, ils n'ont aucun sentiment car les sentiments sont de l'incompétence ". Tu valide la base du comportement antisocial comme une fatalité.

Je ne valide pas le comportement "anti-social" comme une fatalité.

Je regarde en face la réalité, et je sais que si on veux changer les choses c'est pas en comptant sur les "bons sentiments" que ça marchera, parce que le système actuel provoque l'élimination des "bons sentiments" si jamais ils se pointent.

Si on veux changer un système, ou le faire évoluer, il faut commencer par jouer avec son fonctionnement actuel, pas avec le fonctionnement qu'on aimerai qu'il ai.

C'est pas en rêvant d'un système à pédale qu'on changera la direction d'une voiture, mais en tournant le volant.

Le système actuel, c'est par le volant qu'il se dirige.

Si on veux changer un truc, il faut commencer par accepter de se plier à son fonctionnement actuel.

Les gens reproduisent les comportements qu'ils connaissent, ils n'ont donc pas les cartes en main pour décider quoi que ce soit.

Personne ne les a, et c'est pour ça que parfois l'humanité fait des erreurs.

Le système actuel est une erreur.

La raison, c'est simplement parce qu'on s'est trompé. Et qu'on a oublié de prendre en compte certaines choses importantes.

Ils font ce à quoi on les incite, par la publicité. Les gens sont simples, ils n'aiment pas se casser la tête. Si on leur dit, tu viens à la banque tu souscris un truc et on te donne de l'argent ils le font mais n'ont aucune idée de ce que ça engendre.

Si on leur expliquait que pour chaque assurance vie signée 20 enfants seront violés et saignés, tu ne vendra plus une seule assurance vie, même à 10%.

Seul celui qui a la connaissance peut décider, ce n'est donc jamais le peuple.

Personne ne l'a, la connaissance.

Les dirigeants aiment bien s'imaginer qu'ils l'ont, mais ils savent pas vraiment pourquoi leur entreprise marche. (donc ils s'imaginent que c'est grâce à eux), et tout les conseillers qui planent autours s'évertuent à le leur faire penser pour lui plaire.

Idem pour les politiques, ils n'ont pas la connaissance.

Et le peuple aujourd'hui n'est pas un peuple du moyen âge.

Mais il ne faut pas croire dans les blabla qui te pousse à apprendre.

Dans le système actuel, ça n'est pas celui qui a la connaissance qui dirige.

Les profs de fac, les chercheurs, les universitaires, c'est pas eux qui possèdent le pouvoir.

Un système où celui qui a la connaissance a le pouvoir, c'est une utopie dont on est très loin.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Justement, les actionnaires (personnes physique) avec de gros pourcentages se soucient beaucoup moins que les autres des gros rendements.

Parce qu'ils ont beaucoup investit dans une boîte réelle, parce qu'ils y croient, et non pas pour tirer des bénéfices.

Ce sont ceux qui n'ont que 0,0005 % qui exigent des rendements annuels à 15%, sinon ils achètent d'autres actions, et comme ils sont majoritaires, c'est eux qui comptent.

Et pour ce qui est des entreprises, ou des banques, qui spéculent sur les actions, c'est aussi parce qu'elles ont un très grand nombre de client qui se fichent d'où et comment elles investissent du moment qu'ils touchent le plus possible à la fin.

C'est une théorie qui pourrait être valide, mais qui ne l'est pas. Car tout le monde se fout de l'avis des petits porteurs, on leur fait une AG dans une salle ou personne n'a réellement le loisir de s'exprimer sinon la direction exécutive de l'entreprise, on les fait voter des choses déjà actées dans les faits, ils n'ont aucune idée de ce qui se passe réellement dans la boîte en supposant qu'ils ont effectivement le loisir de venir à l'AG.

La direction exécutive fait de la merde en pensant contenter ses actionnaires qui ne voient que l'argent mais elle ne craint que ceux qui peuvent les démettre et ne cire les pompe que de ceux qui peuvent les nommer.

Ce que je veux dire, c'est surtout que si notre objectif est de changer les choses, il me semble important de ne pas se leurrer sur les mécanismes réels en jeux.

Les puissants sont puissant parce qu'ils suivent le système, parce qu'ils suivent le courant et en tire le max possible pour leur intérêts personnels. Pas parce qu'ils le commandent.

Dans cet ordre d'idée, à mon avis, il y a de fortes chances pour que les bénéficiaires d'un systèmes se retrouvent aussi devenir les bénéficiaires du suivants, même si le suivant est plus juste.

C'est difficile, mais il me semble qu'il faut choisir notre priorité : changer le système pour un système plus juste et plus durable, ou punir les bénéficiaires.

Et à ce jeux là, à trop chercher à punir les bénéficiaires, on risque d'abandonner le changement du système.

Donc personnellement je préfère ne pas trop m'en occuper, pour réfléchir au système lui même.

C'est une méthode d'analyse des problèmes que de demander "pourquoi". Si on refuse de poser la question, on ne risque pas d'y apporter une solution.

Non, c'est le corollaire de la culture de la consommation.

J'ai un "salaire" minuscule, (en fait pas de salaire, je crèe une entreprise, j'ai pas les moyens de me salarier ^^)

Je n'ai pas pour autant envie de prendre un crédit pour m'acheter une voiture.

Si j'ai pas les sous, j'achète pas, c'est tout.

Je n'ai pas de carte à débit différée, ( comme ça, le budget est super simple à gérer : je consulte si j'ai l'argent, et si j'ai je peux acheter. )

C'est le deux, on a créé la culture de la consommation parce que les gens avaient les moyens, on a créé le crédit pour étendre la consommation, puis on a supprimé les bons salaires et conservé uniquement le crédit. Enfin j'exagère, mais on sait très bien que pour un très bon salaire il y a 40 smic, et plus du tout une répartition équitable.

Je ne valide pas le comportement "anti-social" comme une fatalité.

Je regarde en face la réalité, et je sais que si on veux changer les choses c'est pas en comptant sur les "bons sentiments" que ça marchera, parce que le système actuel provoque l'élimination des "bons sentiments" si jamais ils se pointent.

Si on veux changer un système, ou le faire évoluer, il faut commencer par jouer avec son fonctionnement actuel, pas avec le fonctionnement qu'on aimerai qu'il ai.

C'est pas en rêvant d'un système à pédale qu'on changera la direction d'une voiture, mais en tournant le volant.

Le système actuel, c'est par le volant qu'il se dirige.

Si on veux changer un truc, il faut commencer par accepter de se plier à son fonctionnement actuel.

Non seulement tu le valide, mais tu t'y soumet pour pouvoir le dévalider plus tard. Quand tu sera devenu un vrai psychopathe, c'est là que tu changera les choses en faveur de plus de moralité. Démarche peu crédible.

Aujourd'hui nous le savons la seule méthode pour défaire ce système est la même méthode qui a tué l'URSS. A l'époque c'est le marché noir, qui l'a tuée, c'est à dire des réseaux de distribution ne tombant pas sous l'emprise de l'état omnipotant. C'est à dire en fait, davantage d'individualisme.

Dans notre société ultra-individuelle ce qui peut tuer le système, c'est d'agir en dehors de lui de la même façon. Si le système est trop rigide, il faut passer outre.

Personne ne les a, et c'est pour ça que parfois l'humanité fait des erreurs.

Le système actuel est une erreur.

La raison, c'est simplement parce qu'on s'est trompé. Et qu'on a oublié de prendre en compte certaines choses importantes.

Ca fait 40 ans qu'on se trompe et au moins 30 qu'on le sait.

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Personne ne l'a, la connaissance.

Les dirigeants aiment bien s'imaginer qu'ils l'ont, mais ils savent pas vraiment pourquoi leur entreprise marche. (donc ils s'imaginent que c'est grâce à eux), et tout les conseillers qui planent autours s'évertuent à le leur faire penser pour lui plaire.

Idem pour les politiques, ils n'ont pas la connaissance.

Plus ils sont abrutis, plus ils se croient géniaux, rien de neuf là dessous.

Et le peuple aujourd'hui n'est pas un peuple du moyen âge.

Mais il ne faut pas croire dans les blabla qui te pousse à apprendre.

Dans le système actuel, ça n'est pas celui qui a la connaissance qui dirige.

Les profs de fac, les chercheurs, les universitaires, c'est pas eux qui possèdent le pouvoir.

Un système où celui qui a la connaissance a le pouvoir, c'est une utopie dont on est très loin.

Le véritable pouvoir est une combinaison de force militaire, de capacité d'échange (argent) et de connaissance exclusive, c'est à dire que l'autre n'a pas.

Mais lorsqu'on a beaucoup d'argent, et pas besoin de forces propres, la connaissance fait la différence.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

C'est une théorie qui pourrait être valide, mais qui ne l'est pas. Car tout le monde se fout de l'avis des petits porteurs, on leur fait une AG dans une salle ou personne n'a réellement le loisir de s'exprimer sinon la direction exécutive de l'entreprise, on les fait voter des choses déjà actées dans les faits, ils n'ont aucune idée de ce qui se passe réellement dans la boîte en supposant qu'ils ont effectivement le loisir de venir à l'AG.

La direction exécutive fait de la merde en pensant contenter ses actionnaires qui ne voient que l'argent mais elle ne craint que ceux qui peuvent les démettre et ne cire les pompe que de ceux qui peuvent les nommer.

Il ne faut pas confondre deux choses. Le pouvoir de décision et le pouvoir d'influence.

Les petits porteurs n'ont pas de pouvoir de décision...

Sauf s'ils sont fédérés d'ailleurs, ou s'ils sont contenus dans un headge fonds, ou "représenté" par une entreprise d'investissement comme une banque d'affaire qui ne se soucie que d'offrir à ses multiples tout petits clients des comptes à hauts %.

Mais si le petit porteur non fédéré n'a pas de pouvoir de décision, ils ont par contre un très gros pouvoir d'influence

Car le prix des actions compte beaucoup, et le prix des actions est influencé directement par les achat/vente de la multitude des petits porteurs.

Si aujourd'hui la direction est presque "prise en otage" de la demande des actionnaires de rendement destructeurs à 15%, c'est à cause de ces influences et de ces groupements qui font que les actionnaires ne sont plus ceux qui la dirigent.

C'est une méthode d'analyse des problèmes que de demander "pourquoi". Si on refuse de poser la question, on ne risque pas d'y apporter une solution.

Le pourquoi de ce système ne s'explique pas par l'existence de "salaud" immoraux.

C'est le système lui même qui les génère et les filtres.

Non seulement tu le valide, mais tu t'y soumet pour pouvoir le dévalider plus tard. Quand tu sera devenu un vrai psychopathe, c'est là que tu changera les choses en faveur de plus de moralité. Démarche peu crédible.

ça n'est pas grave.

Je n'ai pas besoin de passer pour "crédible" aux yeux de ceux qui veulent changer le système, pour contribuer à le changer ^^

J'ai par contre un gros besoin de paraître crédible aux yeux des jugements actuels du système, pour pouvoir jouer sur certains levier.

Puis se plier au système et en faire l'expérience, c'est aussi comprendre certains mécanismes importants en jeu qui n'apparaissent pas forcément au premier abords.

Les gens ont une tendance naturelle à voir très bien les mécanismes qui les oppressent, mais à oublier très vite les mécanismes qui leur apportent.

On voit plus facilement ce qu'on n'a pas que ce qu'on a.

Et je me méfie beaucoup de ces aveuglement.

Après, oui, je n'ai pas une démarche morale.

"à l'origine de la loi, il n'y a ni crime ni délit."

Pour instaurer un nouveau système, il ne faut pas y être soumis.

C'est la différence entre une démarche de changement, et une démarche de jugement.

Je ne crois pas à la capacité de perversion de l'argent sur mes valeurs non plus.

Non parce que je néglige la capacité de perversion de l'argent, mais parce que je pense être une forme de "psychopathe" dans ce domaine.

L'argent n'est pour moi qu'un outils, pas même un moyen. Je me vois mal m'aveugler au point d'en voir une fin en sois.

Mon désir est profondément égoïste, je cherche à jouer un rôle, si possible important, dans l'implantation d'un meilleure système, apte à épanouir durablement et profondément le plus de monde possible, et l'humanité entière.

Si j'avais de l'argent, il me servirait à remplir cet objectif profondément égoïste.

Aujourd'hui nous le savons la seule méthode pour défaire ce système est la même méthode qui a tué l'URSS. A l'époque c'est le marché noir, qui l'a tuée, c'est à dire des réseaux de distribution ne tombant pas sous l'emprise de l'état omnipotant. C'est à dire en fait, davantage d'individualisme.

Dans notre société ultra-individuelle ce qui peut tuer le système, c'est d'agir en dehors de lui de la même façon. Si le système est trop rigide, il faut passer outre.

Ce qui tue un système qui se met en place, c'est son incapacité à interagir avec ce qui lui est extérieur.

Auquel cas, l'extérieur devient très vite un ennemi.

C'est ce qui a tué l'URSS.

C'est ce qui a sauvé la Chine.

Un système différents, sois tu t'y oppose, et tu perds ton énergie pour rien, sois tu t'en sert, et il te fournis son énergie.

La difficulté réelle étant d'arriver à le faire sans en devenir dépendant.

Pour ma part, je te l'ai dis, je cherche à poser les bases d'un nouveau système, je me fiche que le précédent soit détruit.

Il sera détruit s'il est moins efficace, s'il comble moins les attentes. ( Et si ça n'est pas le cas, mieux vaux qu'il ne le soit pas. )

"sauvons nos âmes d'abords, la révolution attendra".

Un système, un fonctionnement différent, peut avoir une base légale parfaitement autorisée.

Qui plus est, le système actuel, ultra-libéral, offre beaucoup de possibilités pour faire un peu ce qu'on veux, avec assez peu de contraintes finalement.

Modifié par Titsta
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Ennemi me semble un mot trop fort aussi, effectivement. ça sous-entends une organisation et deux "camps" qui n'existent pas en réalité.

C'est pourtant le terme employé par votre président, c'est aussi un des points sur lequel il a bâti sa campagne, pour aujourd'hui courber l'échine. Même chose, en ce qui concerne la TVA sociale, pour rester dans le vif de l'actualité. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il soit le président le plus impopulaire de la Vème République.

C'est notre système complet qui s'auto-détruit, et qui dans son fonctionnement financier bouffe plus de ressources et de richesses qu'il n'en apporte.

D'ailleurs, on a souvent critiqué la "spéculation" comme mortifère. (ce que je pense aussi) Or l'immense majorité de la spéculation n'est pas exercée par "la finance". Mais par la moindre entreprise qui "espère vendre" un produit un certain prix, et se base sur le prix psychologique, plutôt que sur le coup de production, fait de la spéculation. Ce qui est le fonctionnement basique de l'immense majorité des entreprises aujourd'hui.

D'ailleurs, si on prend le terme à sa base, il y a de la "finance" dans chaque entreprise.

ça montre bien que le problème vient du système lui même, et non d'un "camps".

( Alors après, pour le "réguler" ... c'est pas encore gagné ^^ )

Il me semble d'ailleurs qu'il y a quelques années, on parlait plus justement de spéculation... et qu'il y a eu un glissement sémantique sur "la finance".

En passant sur le système bancaire, ou la bourse...

Je crois qu'à un moment, faudrait préciser un peu de quoi on parles quand on parle de "la finance".

Je crois qu'à un moment, il faudrait arrêter de parler pour ne rien dire, et surtout éviter de me citer...votre bêtise n'a d'égale que votre lourdeur.

(

PS : J'ai hésité, mais je te réponds car à la réflexion, j'interviens ici depuis plus longtemps que toi, j'ai toujours été respectueux dans mes réponses, et je vois pas pourquoi je devrais "quitter le débat" et me taire sur ce que je pense, simplement parce que tu débarques avec tes gros sabots et me demande sans raison "de te lâcher la jambe" ??? :gurp: ...

Ma réponse ne laissait aucune place au doute pourtant. Si je n'avais crainte que vous ne preniez les propos suivants à la lettre, je vous aurais volontiers "proposer" de vous inviter à "dîner un mercredi soir".

Vous êtes d'une malhonnêteté confondante, en plus du reste à moins que vous ne souffriez de personnalités multiples ?

Vous savez très bien pourquoi vous êtes "accueilli" si froidement. Ceci dit je peux faire encore bien pire, et ce n'est pas faute de vous avoir averti.

Si c'est une technique pour faire taire les opposants, en misant sur leur galanterie, je retiens ^^

Je l'avais encore jamais croisé celle là, à vrai dire :D

)

Quant au reste, cultivez vous, je n'en appelle absolument pas à votre galanterie, celle-ci semblant vous faire cruellement défaut. En effet, un gentleman sait être agréable, prévenant sans être lourd.

.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 006 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

[/b]Le débat public actuel, depuis au moins 2007 n'est que cosmétique et poudre aux yeux, c'est 100% de communication et une obéissance aveugle aux "puissances" du marché, ou d'ailleurs. Donc 0% de politique puisque celle-ci est discrétionnaire et laissée à l'appréciation de ceux qui choisissent nos élus.

Le système qui va de l'après guerre jusqu'à la privatisation systématique de tous les outils de pouvoir, était par essence un modèle qui donnait au peuple par représentation, certes, le pouvoir. C'est à dire un système ou l'état désigné par le peuple dispose effectivement des outils du pouvoir. Sauf la monnaie, qu'il aurait du garder mais que Giscard-Pompidou ont préféré donner aux Rotschild qu'au peuple. Autrement dit, on est en présence d'un système intitulé la "démocratie représentative". Certes c'est un leurre, mais pas autant que le système actuel qui a renoncé à tous les moyens de son pouvoir, et dans lequel le peuple désigne des types qui de toutes façons n'ont pas de moyens d'actions, condamnés à s'agiter devant les caméras pour faire croire qu'ils servent à quelque chose.

Puisque la privatisation est le "mal absolu", vous conviendrez tout de même aussi que c'est Miterrand qui a commencé à privatiser, et non Sarkozy wink1.gif

Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple, ça te dit quelque chose ?

Si on confie le pouvoir au privé, ça signifie que le peuple ne l'a pas. C'est donc le gouvernement du peuple pour une poignée de milliardaires et par leurs larbins. Voila ce qu'est un état privatisé.

Quelle est ta citoyenneté si le privé te tient à sa merci ? Privée de liberté de mouvement, d'expression sans l'autorisation d'une compagnie privée qui a tout pouvoir pour t'emprisonner, te faire disparaitre. Pourquoi la sécurité doit-elle être publique ? Parce que c'est un engagement de l'état vis à vis de toi. Tu n'as pas de contrat avec les mercenaires déployés dans la rue et même si tu en avais un, les morts ne font pas de procès.

Encore un coup des illuminati manifestement sleep8ge.gif

Ce qui permet au privé d'être performant, c'est la concurrence, or s'il n'existe aucun ordre légal pour la garantir, alors il n'y a pas de concurrence, ou à la marge.

Nous avons besoin que l'économie du rien ? Oui, je diabolise énormément, mais sans doute pas assez.

Si nous avons besoin de la finance, pourquoi elle a créé la crise de 1929 et qu'elle recommence ? Nous avons besoin d'une finance raisonnée, et la raison ne vient qu'avec la contrainte. Et la contrainte ne vient pas avec la dérégulation et la privatisation y compris des lois.

Donc afin de rétablir un équilibre, et une raison, et une économie productive et non une économie du rien, nous devons nationaliser les moyens stratégiques.

Avec quels moyens ? L'Etat n'a absolument pas les moyens de se porter actionnaire majoritaire, surtout en la période actuelle.

A mon grand regret, Nicolas Sarkozy nous a fait basculer dans le virtualisme complet de ce point de vue. C'est sous sa présidence que la France a renoncé au réel au profit du-tout communication. "En France maintenant quand il y a une grève plus personne ne s'en rend compte". Certes les médias aux ordres ont bâillonné le peuple. Et le problème dans ces cas là, c'est que la seule option qui reste c'est de tout brûler. C'est moche mais ce n'est pas ma décision.

Absolument pas, les grèves vous semblent avoir moins de portée puisqu'il n'a 1/ jamais cédé 2/ instauré le service minimum, qui permet au citoyen lambda de ne pas être pris en otage, ce qui est plutôt très bien pour les gens qui se lèvent le matin pour aller travailler. On peut exprimer son mécontentement de bien des façons, ces sondages montrant que moins d'un tiers des français font confiance à Hollande, en est une wink1.gif

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)
A mon grand regret, Nicolas Sarkozy nous a fait basculer dans le virtualisme complet de ce point de vue. C'est sous sa présidence que la France a renoncé au réel au profit du-tout communication. "En France maintenant quand il y a une grève plus personne ne s'en rend compte". Certes les médias aux ordres ont bâillonné le peuple. Et le problème dans ces cas là, c'est que la seule option qui reste c'est de tout brûler. C'est moche mais ce n'est pas ma décision.

Il y a un truc que manifestement je suis le seul à comprendre lorsque je parle : il n'est pas question que des grèves, il est question du fait que Sarkozy a annulé la vérité, il a annulé les faits, il a annulé l'histoire. C'est grâce à lui que Caroline Fourest peut nous informer de la nouvelle structure de la réalité : les français ont exterminé 6 millions de juifs. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Tout n'est plus qu'un immense spot publicitaire. Ca c'est un fait.

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