14 octobre 1962. Crise des missiles de Cuba.

14 octobre 1962. Crise des missiles de Cuba.

Il y a exactement un demi-siècle le monde a évité in extremis la guerre nucléaire qu’aurait pu être déclenchée par une série d’évènements appelée la crise des missiles de Cuba.

Selon la version officielle soviétique, les causes de la crise des missiles de Cuba sont à chercher dans la décision des Américains de déployer leurs missiles Jupiter de portée intermédiaire en 1961 en Turquie. Moscou y a vu une menace directe à sa sécurité. Avec l’accord de Fidel Castro, l’URSS a donc déployé à Cuba ses missiles R-12 de portée intermédiaire.

Le 14 octobre 1962 est considérée comme la date du début de la crise. Ce jour-à un avion américain qui survolait l’île de Cuba, a pris les photos des missiles soviétiques déployés sur le territoire cubain. Le 22 octobre le président Kennedy a annoncé au peuple américain que Cuba avait des « armes offensives » soviétiques. L’île de la Liberté a donc fait l’objet de blocus.

Les Soviétiques ont d’abord nié les faits pour ensuite assurer les Américains que la présence des missiles à Cuba portait un caractère exclusivement dissuasif. Le 25 octobre les photographies aériennes des missiles ont été présentées à une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les dirigeants américains envisageaient très sérieusement de lancer une attaque aérienne contre Cuba mais il s’est avéré qu’une partie des missiles soviétiques déployés sur l’île étaient prêts à la mise à feu. Si Kennedy avait ordonné à bombarder Cuba, l’URSS aurait riposté en déclenchant ainsi une guerre entre deux superpuissances.

La situation est restée très tendue pendant treize jours. Finalement, Kennedy et Khrouchtchev ont réussi à trouver un accord en réglant le conflit par les moyens pacifiques.

C’est à juste titre qu’on dit que la crise des missiles de Cuba a sensiblement modifié l’équilibre du monde en devenant ainsi un épisode le plus « chaud » de l’époque de la « guerre froide ».

Cinquante ans après, comment est perçue la crise des missiles de Cuba ? Quels enseignements peut-on en tirer aujourd’hui ? L’opinion du lieutenant général Nikolaï Léonov, ex-officier des services de renseignements soviétiques qui, en tant qu’interprète, a assisté à plusieurs entretiens entre Fidel Castro et Nikita Khrouchtchev :

« Il n’y a pratiquement plus de divergences de points de vues concernant ces événements-là. Force est de reconnaître que la politique de Kennedy et Khrouchtchev était très pondérée et raisonnable parce qu’ils ont réussi au bout du compte d’arriver à un compromis en évitant la guerre nucléaire. On ne peut que rendre hommage à ces deux hommes pour l’avoir fait. C’est qu’ils ont payé un fort prix : une vie pour l’un et une carrière politique pour l’autre. Et ce alors que les élites politiques américaines et soviétiques ont jugé que la décision de ces deux dirigeants était extrêmement contradictoire.

Cependant, un demi-siècle plus tard, on peut dire avec certitude que Khrouchtchev avait raison. Il avait raison parce que Cuba a survécu, Cuba vit, Cuba se développe. C’est cela qui est le plus important parce que c’est le sort de l’île qui se décidait alors à la table de négociations (entre l’URSS et les Etats-Unis) ».

Source : La Voix de la Russie.

a il on oublier de parler du sous marin nucleaire russe pri en chasse par l'armé americaine sa aussi sa aurai pu déclanché la guerre car le sou marin étai équiper de tropille nucleaire de quoi faire d'énorme dégat dans la flote americaine

Maintenant que tu le dis, David, ce n'est pas faux, effectivement. :D

(C'est bien, je révise avec tout ça)

un avion américain qui survolait l’île de Cuba, a pris les photos des missiles soviétiques déployés sur le territoire cubain.

ça me laisse quand même perplexe : Comment des photos, même de haute définition, peuvent établir que des objets qui ressemblent à des fusées sont effectivement des missiles nucléaires avec leur charge ? Sans compter qu'il faut savoir en quel endroit orienter l'objectif de la caméra ? Et une simple bâche pouvait tout dissimuler...! Alors ? . Peut-être les USA disposaient d'autres sources d'information ?