Allons-nous vers une nouvelle "crise de 29"?

Allons-nous vers une nouvelle "crise de 29"?

Jean-Yves Lefevre est chargé de cours à l'Université de Paris Dauphine et dirigeant du Cabinet Lefevre & Associés.

Ce n'est pas ce que nous disent les marchés financiers. Cet été, ils viennent même de connaître une envolée spectaculaire (+ 15 % en Europe en moyenne). Cet épisode haussier a été une nouvelle occasion de vérifier que la confiance joue un rôle prédominant. C'est toujours étonnant de constater l'impact qu'ont de simples paroles, dès lors qu'elles sont formulées par un orateur considéré comme crédible : ici Mario Draghi, le président de la BCE. Après sa dernière intervention, on a même pu lire que « l'Europe était sauvée ! » ou encore que « les marché européens avaient désormais un boulevard devant eux, car ils devraient rattraper l'avance prise par les marchés américains qui sont revenus à leur niveau d'avant 2008 alors que le CAC est encore à - 40 % ».

Pourtant, si l'on examine plus en détail les vraies possibilités d'intervention de la BCE, on est en droit de penser que l'optimisme des marchés est largement exagéré. Si l'on s'arrête sur les fondamentaux économiques, c'est encore plus inquiétant, car on a toutes les raisons de craindre un retournement des marchés dans les semaines ou les mois à venir, tant la confiance devrait se retourner sous le poids du principe de réalité. Certains prix Nobel d'économie comparent même la situation actuelle à celle du début de «la grande dépression» de 1929.

Lire la suite (La Tribune).

La crise de 2008 (qui continue) est déjà équivalente voire pire que la crise de 29. Mais il faut bien distinguer ce qui est bon pour les marchés, et ce qui est bon pour l'économie réelle. Les pseudo-spécialistes qui hantent les médias veulent nous faire croire que c'est la même chose... mais pas du tout. L'économie financière, ou économie virtuelle (car elle ne produit rien) se porte plutôt bien, merci pour elle. On aimerait en dire autant de l'économie réelle, celle dont dépend la survie de milliards d'individus sur cette planète. Celle-là se porte mal, normal tous les efforts sont faits pour favoriser l'économie financière... qui fait vivre grassement 1% de la population : banquiers, traders, dirigeants d'entreprises, hommes politiques, mafieux, trafiquants de drogue ou d'armes. Non seulement les leçons des années 30 semblent avoir été oubliées, mais il existe aujourd'hui des facteurs aggravants (comme l'informatique) qui n'existaient pas à cette époque.

Allons-nous vers une nouvelle "crise de 29"?

Jean-Yves Lefevre est chargé de cours à l'Université de Paris Dauphine et dirigeant du Cabinet Lefevre & Associés.

Ce n'est pas ce que nous disent les marchés financiers. Cet été, ils viennent même de connaître une envolée spectaculaire (+ 15 % en Europe en moyenne). Cet épisode haussier a été une nouvelle occasion de vérifier que la confiance joue un rôle prédominant. C'est toujours étonnant de constater l'impact qu'ont de simples paroles, dès lors qu'elles sont formulées par un orateur considéré comme crédible : ici Mario Draghi, le président de la BCE. Après sa dernière intervention, on a même pu lire que « l'Europe était sauvée ! » ou encore que « les marché européens avaient désormais un boulevard devant eux, car ils devraient rattraper l'avance prise par les marchés américains qui sont revenus à leur niveau d'avant 2008 alors que le CAC est encore à - 40 % ».

Pourtant, si l'on examine plus en détail les vraies possibilités d'intervention de la BCE, on est en droit de penser que l'optimisme des marchés est largement exagéré. Si l'on s'arrête sur les fondamentaux économiques, c'est encore plus inquiétant, car on a toutes les raisons de craindre un retournement des marchés dans les semaines ou les mois à venir, tant la confiance devrait se retourner sous le poids du principe de réalité. Certains prix Nobel d'économie comparent même la situation actuelle à celle du début de «la grande dépression» de 1929.

Lire la suite (La Tribune).

bonjour

si l'on va vers une crise , genre 1929 , espéront qu'elle aura son new deal.

les marchés exagère toujours ,peut- ètre qu'une europe fédéral naitra et permettra une gestion efficaçe et logique ?

bonne soirée

Si c'est la crise de 29 au moins on saura comment en sortir

Pas sûr... On refait les mêmes conneries qu'au début des années trente. Sauf qu'on ne voit pas de Roosevelt et de New Deal à l'horizon.

ce qui va se produire c'est un conflit majeur, sauf que cette fois, pas d'homme fort, que des petits chefs