Unilever se prépare à un "retour de la pauvreté" en Europe

Unilever se prépare à un "retour de la pauvreté" en Europe

Adaptation aux contraintes économiques nées de la crise ou coup marketing ? Le responsable pour l'Europe du géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a affirmé, lundi 27 août, voir "la pauvreté revenir" sur le continent, et veut adapter en conséquence sa stratégie.Dans un entretien au quotidien allemand Financial Times Deutschland, Jan Zijderveld explique en effet vouloir s'inspirer désormais en Europe des méthodes utilisées par Unilever dans les pays asiatiques en développement, en vendant pour des montants plus faibles car en plus petit conditionnement.

DES PAQUETS DE LESSIVE POUR CINQ MACHINES

"Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que 17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de lessive qui coûte la moitié de son budget", explique-t-il. "En Indonésie nous vendons des échantillons individuels de shampoing pour 2 à 3 centimes pièce et pourtant nous gagnons de l'argent", dit le responsable en Europe d'un groupe chapeautant des marques telles que Dove, Magnum, Knorr ou Cajoline.

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Un retour de la pauvreté en Europe ?

Quel visionnaire, ça fait quelques temps qu'elle est revenue la bougresse....

Le prix au kg ou litre au détail étant en général plus élevé que pour les gros conditionnements ...

Ca c'est certain, on ne doute pas une seconde qu'ils continueront à faire de l'argent.

Ouais, ben si je peux je continuerais à acheter en quantité normale car c'est moins cher au final.

Le prix au kg ou litre au détail étant en général plus élevé que pour les gros conditionnements ...

Ca c'est certain, on ne doute pas une seconde qu'ils continueront à faire de l'argent.

Pas toujours.

Il faut vérifier à chaque fois car on peut vendre des paquets de 2kg plus chers qu'un paquet de 1kg en profitant du fait que tu peux être persuadé que c'est automatiquement moins cher par gros conditionnements.

Il n'y a pas de relation automatique entre le prix de revient (moins cher pour le s gros conditionnements) et le prix de vente qui est un choix marketing.

Il y aura surtout beaucoup plus d'emballage et donc plus de déchets.

Merci l'austérité !

Merci l'Europe des banquiers!

Sinon il ne faut pas être un grand sage pour voir que les classes moyennes disparaissent et que le low-cost s'impose de plus en plus.

Tout ceci à cause d'une forte baisse de la part des salaires dans la plus-value depuis une trentaine d'années...

De plus en plus de profits mais de moins en moins pour les salariés...