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8 août 1888. Jack l'Éventreur à Whitechapel


Invité David Web

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8 août 1888. Jack l'Éventreur à Whitechapel

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Dans la nuit du 8 août 1888, la police découvre dans une rue de Whitechapel, l'un des quartiers pauvres de l'East End de Londres, le corps affreusement mutilé d'une prostituée d'une quarantaine d'années.Quatre autres victimes, tuées dans les mêmes circonstances, sont découvertes dans les semaines qui suivent.

La sinistre série se clôt mystérieusement le 9 novembre sur le meurtre de Mary Kelly, une pauvre fille irlandaise de vingt ans dont on retrouve les restes dispersés dans sa chambre. Ses voisins de misère font état de la visite nocturne d'un homme élégant, de toute évidence un riche bourgeois.

Mobilisation nationale

Les journaux, inondés de missives plus ou moins authentiques, se mobilisent. La reine Victoria elle-même, de sa résidence écossaise de Balmoral, somme le Premier ministre Lord Salisbury d'agir au plus vite.

Faute de mieux, Sir Charles Warren, chef de Scotland Yard, a remis sa démission dès avant le meurtre de Mary Kelly.

Ses hommes poursuivent activement la recherche du mystérieux assassin, surnommé Jack L'Éventreur (en anglais Jack the Ripper). À en juger par l'art morbide avec lequel le tueur éviscère ses victimes, ils lui prêtent des talents de chirurgien.

Mais l'enquête n'aboutit pas malgré de nombreuses pistes plus ou moins fumeuses, dont un commerçant de 50 ans, James Maybrick, un chirurgien réputé, Sir William Witley Gull, et même un membre de la famille royale, le duc de Clarence, fils aîné du Prince de Galles et héritier de la couronne !

La piste la plus sérieuse, en apparence, serait celle de John Druitt, un avocat sans cause de 30 ans, qui s'est jeté dans la Tamise peu après le meurtre de Mary Kelly. Après cela, il n'y aura plus de victime à déplorer.

En 1894, Sir Melville Macnaghten, qui a remplacé Warren à la tête de Scotland Yard, clôt l'affaire par un mémorandum qui conclut à la culpabilité probable de Druitt ou de Maybrick. Notons qu'une enseignante française, Sophie Herfort, avance l'hypothèse que le policier lui-même aurait pu commettre les crimes pour se venger de son supérieur Warren (Jack l'Eventreur démasqué, Tallandier, 2007).

Un scandale politique derrière le fait divers

Ce fait divers relativement anodin mais très médiatisé fait prendre conscience à l'opinion britannique de la situation misérable des faubourgs de la cité la plus puissante de l'époque, en plein apogée de l'ère victorienne.

La classe politique et les organisations humanitaires s'émeuvent de ce scandale et prennent des engagements pour améliorer les conditions de vie de l'East End et en premier lieu l'éclairage public.

Jack l'Éventreur nourrit aussi l'intérêt du public pour les faits divers mystérieux. Un an plus tôt est apparu le détective Sherlock Holmes mais il n'a été d'aucun secours dans la résolution de l'énigme de Whitechapel...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 029 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Et voilà! Maintenant j'ai envie de savoir qui c'est, moi :sleep:

(Comment ça, Holmes n'a pas été une aide précieuse pour résoudre les enquêtes?!)

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Invité O_O
Invités, Posté(e)
Invité O_O
Invité O_O Invités 0 message
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Des hommes de science criminels ont précédé la police scientifique.

Voila pourquoi le crime proprement dit n'a jamais été éradiqué.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 358 messages
Maitre des forums‚
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Le fils de la reine Victoria, et même son médecin... Et même Lewis Caroll (l'auteur d'Alice au pays des merveilles) ont été soupçonnés des meurtres, ainsi que beaucoup d'autres. On a même pensé que ces crimes étaient perpétrés par une femme à un moment donné (peut-être que ça a inspiré l'auteur de Black Butler...). Perso, après avoir suivi un doc. sur la question, je pencherai plutôt pour l'employé de la morgue de Eagle Place de l'époque, qui connaissait bien le labyrinthe des rues et ruelles du quartier puisqu'il y vivait. Des spécialistes s'étaient sérieusement penchés sur son cas, et wikipédia y consacre un résumé :

C’est en 1988, à l’occasion du « centenaire » des meurtres que le FBI s’était penché sur l’affaire. Les policiers américains avaient conclu que Jack l’Éventreur venait d’un milieu défavorisé, d’une famille désunie, et avait travaillé dans une boucherie, chez un médecin ou dans une morgue. D’après le « profilage géographique », ils avaient aussi établi qu’il vivait dans le quartier des meurtres. Après deux ans de recherches, l’historien gallois a découvert un des témoins qui correspondait à ce profil : Robert Mann, employé à la morgue de ce qui s’appelait alors Eagle Place, où avaient été transportées les victimes. C’était un enfant de l’assistance publique qui avait été élevé dans un hospice.[réf. nécessaire]

Selon ce même historien, il y aurait, en plus des cinq victimes habituellement attribuées à Jack l’Éventreur, deux autres supplémentaires : l'une précédent Annie Chapman, l'autre succédant à Mary Jane Kelly. La dernière victime n'aurait pas été mutilée comme les autres, en dépit des marques trouvées sur son abdomen. D'après Trow, Robert Mann aurait pu avoir des problèmes de santé qui l'auraient empêché de procéder aux mutilations, ce qui si trouve confirmé car, en 1896, Robert Mann mourra de la tuberculose. Cette maladie, qui affecte le système nerveux, aurait pu l'empêcher de mutiler sa dernière victime, ainsi que de continuer à tuer. [réf. nécessaire]

D'autres éléments mettent Robert Mann en cause. Premièrement, l'arme du crime, selon certains experts, pourrait être un couteau servant à effectuer les autopsie, ce à quoi Robert Mann avait accès. Deuxièmement, la célèbre lettre envoyé à la police, ainsi que la moitié de rein qui l'accompagnait. Ce rein était bien celui d'un humain, et la maladie dont il était atteint affectait aussi l'une des victimes confirmées de Jack l’Éventreur. Le rein était cependant extrêmement bien conservé, comme s'il était resté dans une solution alcoolisée, comme on en trouve dans les morgues.[réf

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