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Le bien et le mal


l'arme fatale

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Membre, Posté(e)
Aria_1 Membre 15 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le Bien et le Mal n' existe pas ou du moins ils sont subjectifs.Une chose peut être bonne pour un et mauvaise pour l' autre.Cette distinction coupe la réalité en deux,c est ce qu on nomme dualisme ou plus précisément dans le cadre morale manichéisme.Ce sont des valeurs morales que l' homme à inventé,elles n'existent donc pas en soi mais pour soi.Mais alors sans bien ni mal quand est t' il de tuer,voler?!Sans ces valeurs tout est permis?Un animal tue un autre pour se nourrir sans avoir de notion de bien ou de mal.Attention si l'homme ne le fait pas c' est parce que il est un animal évoluée qui a justement inventé ces valeurs pour éviter ça.En conclusion inventer des valeur nous permet de limiter ses actions.Par exemple nous évitons de polluer la planète parce que nous savons que si nous le faisons elle s 'éteindra et nous catégorisons ses actions comme "Mal" et ne les faisons donc pas.L homme ne doit juste pas oublié que c'est lui qui à inventé ces valeurs.

Le bien et le mal sont des notions intrinsèques à la nature humaine... Dire qu'une notion n'existe pas et dire qu'une notion est subjective sont deux raisonnements différents... Par exemple... On peut dire que Dieu est une notion subjective, car il y a autant de religion (sinon même de personnes) que de significations correspondant à cette entité... Pour autant peut-on dire que Dieu, l'incarnation même du Bien, n'existe pas? Pas du tout... (je ne veux pas m'étaler dessus, car je m'éloignerai du point de départ

J'ai l'impression qu'une déduction ressort de la première phrase de ton raisonnement: le bien et le mal puisque ce sont des concepts qui n'existent pas sont subjectifs... Le bien est le mal n'existent-ils vraiment? Est-ce ce ne sont que les choses qui n'existent pas qui sont subjectifs ?Jusqu'où peut-on définir la notion de l'existence (où est la limite entre existence et inexistence)?

En tout cas je pense que ton raisonnement se tient en apparence, mais de nombreuses questions me submergent.

De plus la notion de conscience et d'inconscience devrait être abordée, car on a pas évolué comme ça en claquant des doigts.. On a évolué parce qu'on avait quelque chose de plus que les autres animaux... quelque chose que eux ils n'ont pas... La conscience de nos actes, la possibilité de choisir... à mon avis.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Le bien et le mal sont des notions intrinsèques à la nature humaine... Dire qu'une notion n'existe pas et dire qu'une notion est subjective sont deux raisonnements différents... Par exemple... On peut dire que Dieu est une notion subjective, car il y a autant de religion (sinon même de personnes) que de significations correspondant à cette entité... Pour autant peut-on dire que Dieu, l'incarnation même du Bien, n'existe pas? Pas du tout... (je ne veux pas m'étaler dessus, car je m'éloignerai du point de départ

Je pense qu'on est dans le sujet dans le sens où le bien et le mal sont des interprétations humaines.

Comme dit plus haut, à l'échelle de l'univers, qu'un fou fasse exploser la planète et ça ne changera pas grand chose dans l'univers.

Pourtant, ce serait le mal absolu à l'échelle de l'humanité.

Pourquoi si concepteur il y a n'aurait il pas ses 'défauts' relativement à nos perceptions du bien ou du mal.

D'ailleurs, un argument mainte foi relevé jamais effacé est que, si dieu existe, qu'il est infiniment bon et infiniment puissant, alors, pourquoi le mal existe t'il sur Terre ?

Ok, le mal place peut être l'homme en face de ses choix pour son élévation spirituelle, son humilité, sa foi voire le paiement de ses erreurs passées (cher la pomme !).

Mais si son enfant est gravement malade et décède dans la douleur ou si on éradique en génocide une communauté, il faut sacrément avoir la foi pour penser que les derniers seront les premiers dans l'autre réalité et remercier son créateur pour ses bienfaits.

Toujours est il que Dieu se donne du mal pour que le mal garde une place sur Terre lui aussi à moins qu'il ne fasse rien

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Membre, Posté(e)
Aria_1 Membre 15 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi si concepteur il y a n'aurait il pas ses 'défauts' relativement à nos perceptions du bien ou du mal.

Ben, Le mal que l'on fait, on le fait pour un bien, peut-être parfois égoïste et moins souverain que le bien lui-même, mais pour un bien quand même... Par exemple: La personne une personne qui tue quelqu'un pour se protéger d'une menace quelconque... L'acte de tuer c'est mal, toutefois, se protéger en soi n'est pas mal, c'est le moyen que l'humain à utiliser pour se protéger qui est mal... Dieu permet le mal, c'est vrai... Mais à quoi servirait notre libre arbitre alors si Dieu intervenait dans chacune des mauvaises situations... Qu'est-ce qu'on apprendrait alors de la vie... (on ne penserait que par Dieu, Dieu me sauvera de mon malheur, Dieu fera ci pour moi, Dieu fera ça pour moi) ... Nous ne sommes pas des pantins , des marionnettes qu'il dirige comme bon lui semble.. Il nous laisse le soin de faire nos propres expériences, selon moi... Nous avons la liberté de choisir, d'apprendre, de juger de ce qui est bien ou mal...Je ne pense pas qu'il s'en foute (Je suis croyante)... Je pense plus qu'il veut que nous réalisions certaines choses par nous-même... Ce n'est que l'expérience qui peut nous enseigner qui nous sommes vraiment et notre vraie nature... Je pense que cette expérience terrestre que nous faisons nous servira à quelque chose, (je ne peux dire quoi) peut-être plus sage en quelque sorte...

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Membre, Posté(e)
narine_2 Membre 489 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le bien et le mal sont la carotte et le bâton brandis par l'autorité afin que le petit peuple traverse bien dans les clous. Il ne s'agit en aucun cas de valeurs, encore moins une manière réaliste de penser ce qui est, mais d'un instrument de répression destiné à étouffer tout ce qui fait de nous des êtres singuliers, uniques.

La morale découlant de la dichotomie bien-mal, totalitaire par nature, qu'elle soit de religieuse ou séculaire, est la principale source de notre aliénation collective. Partant du constat que chaque être ne sait que persévérer dans ce qu'il est, Spinoza a été le premier à l'avoir si bien compris ; il lui a habilement substitué une alternative en concevant un système ontologique et éthique totalement immanent et ô combien émancipateur.

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