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Qui est l'actionnaire le plus gourmand ?


slanny

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L’État actionnaire est plus gourmand que les actionnaires du CAC 40

L'État actionnaire demande une part plus importante des profits que les actionnaires du CAC 40. Une nouvelle confirmation du fait que l'horizon politique est bien plus court que l'horizon capitaliste.

Article publié en collaboration avec le Cri du Contribuable.

Rapport de l'Agence des Participations de l’État

L’État actionnaire est plus gourmand que les actionnaires du CAC 40 relate la Cour des Comptes.

Alors que les entreprises de l’indice phare de la Bourse se contentent d’un taux de distribution moyen de 50% (part des bénéfices redistribués aux actionnaires), les entreprises relevant de l’Agence des participations de l’État se voient réclamer 55,7% en 2010. Cette gourmandise de l’État actionnaire aurait même conduit certaines entreprises à s’endetter pour « satisfaire ses exigences élevées ».

La juste répartition des bénéfices entre capital et travail est loin d’être effective quand l’État est actionnaire. Faites ce que je dis, pas ce que fais !

Source : Cour des comptes

---

http://www.contrepoints.org/2012/07/14/90239-letat-actionnaire-est-plus-gourmand-que-les-actionnaires-du-cac-40

Alors qui est le plus Méchant Tyran envers les Gentils Petits Salariés ? :o°

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

L'état est aussi le plus généreux, en pleine collusion avec ces entreprises du Cac 40.

C'est qui qui se fait brader son service public, ses infrastructures et ressources, et qui subventionne ceux qui délocalisent ? :o°

Comment ces grandes sociétés sont-elles arrivées à croître ? De quels privilèges ont-elles bénéficié ? Quelles distorsions à la concurrence les pouvoirs publics ont-ils provoqués ? Nous allons répondre à ces questions en passant en revue les mécanismes plus ou moins légaux qui le permettent.

- Croissance initiale avec des concessions d’État. Le gouvernement accorde des permis d'exploitation de ressources rares, ou prétendues telles, à un nombre défini d'entreprises. C'est le cas de l'oligopole des télécommunications, des sociétés minières, des concessions autoroutières ou ferroviaires. De nombreuses entreprises importantes ont pu croître grâce à ce type de concession.

- Entreprises résultant de la privatisation de monopoles publics et héritant de ce fait d'une position dominante sur le marché intérieur : ces sociétés sont des purs produits de l'étatisme.

- Attribution directe de marchés. Tous ceux qui connaissent et ont pratiqué les différentes formes d'appels d'offres des marchés publics savent que la neutralité voulue par le code des marchés publics n'existe pas et qu'elle ne peut pas exister. Ce sont les plus influents et ceux qui ont déjà des références qui gagnent la plupart des nouveaux marchés.

- Intervention directe de l'État ou des collectivités publiques dans la création de monopoles ou d'oligopoles nationaux : cas récent du monopole national de GDF-Suez ; regroupements imposés par l'État dans la sidérurgie ou dans l'armement ; à échelle plus réduite, création de monopoles locaux comme le Veli'b (le mal nommé).

- Financement des partis politiques. Croissance par obtention de marchés publics avec surfacturation et versement de commissions. Les quelques affaires qui ont été traitées par la justice laissent entrevoir l'ampleur du phénomène passé. On a aujourd'hui recours à des financements plus complexes via des associations amies ou alliées des partis politiques. Les secteurs les plus concernés par ces pratiques sont les travaux publics et la gestion de l'eau.

- Responsabilité limitée. Mécanique de la faillite et défauts de paiement supportés par les entreprises saines. La responsabilité limitée est un vaste sujet, que nous avons déjà abordé. Il est évident qu'elle est un artefact juridique imposé par l'État et qu'elle n'a rien à voir avec la liberté du commerce et de l'entreprise. Si la gauche libérale s'est prononcée pour cette ingénierie sociale qu'elle considère, dans certaines limites, comme compatible avec la Nature Humaine, elle pense que sa généralisation aux grandes entreprises pose de sérieux problèmes. Outre les obstacles à l'indemnisation des dégâts que nous avons étudiés pour le cas de la centrale nucléaire de Fukushima, se pose le problème des reprises d'entreprises défaillantes, parfois pour un euro symbolique. C'est bien l'État qui permet à une entreprise d'en absorber une autre défaillante en faisant payer une partie de ses dettes par "les autres", c'est-à-dire par ses fournisseurs, banques, et même ses salariés. Cette mécanique étatiste de prime à l'irresponsabilité est absolument contraire aux préceptes libéraux.

- Croissance externe avec suppression de la concurrence. C'est une mécanique privée, l’État n'est pas directement responsable des concentrations d'entreprises, force est toutefois de constater, en France, sa totale passivité pour briser les monopoles. C'est l'administration européenne qui intervient à sa place. À noter d'ailleurs que, si l'Europe intervient pour limiter les monopoles nationaux, elle est beaucoup moins active en ce qui concerne les monopoles européens qui eux sont largement tolérés du moment qu'ils peuvent rivaliser avec leurs homologues américains ou asiatiques.

- Lobbying politique pour favoriser le développement d'une activité, généralement sectorielle. Cette pratique, internationalement répandue, est mal vue en France. En revanche, l’État français se pose souvent en sauveur des industries et services qui périclitent (cinémas, presse, théâtre) avec des résultats souvent exactement contraires aux buts poursuivis, par exemple dans le domaine de la grande distribution. Certaines activités naissent de législations absurdes. L'interdiction de publicité télévisée qui frappait la presse a ainsi fait naître le marché des figurines et objets "accompagnées de leur fascicule" qui permettait de contourner la loi. Le lobbying à la française aboutit également à de multiples normes de qualité ou de sécurité ainsi qu'aux appellations d'origines contrôlées. Ces législations, parfois justifiées, parfois discutables, érigent ce qu'on appelle des "barrières non douanières", forme de protectionnisme discret, très efficace pour éliminer ou retarder l'entrée de produits étrangers. La promotion du carburant diesel est probablement la plus importante barrière non douanière concédée par les autorités pour protéger l'industrie automobile européenne, au détriment direct de la santé de ses habitants.

- Subventions directes aux entreprises. Très largement répandue, cette pratique profite surtout aux grandes entreprises qui bénéficient des services juridiques et administratifs nécessaires pour les obtenir.

Les collectivités locales financent des implantations d'entreprises dans leur région et s'indignent lorsque les entreprises ferment ou délocalisent. Il y a donc bien un accord tacite, les collectivités publiques "achètent" l'implantation d'une entreprise à vocation nationale ou internationale avec de l'argent public, donc au détriment du commerce et de l'artisanat local qui sont condamnés à supporter cette charge.

On ne peut clore cette rubrique sans un mot sur la Politique Agricole Commune de l'Europe (PAC) qui subventionne massivement l'agriculture européenne, France en tête. Ces subventions sont financées par le reste de l'économie qui en plus de devoir payer cette charge, doit également financer l'administration tentaculaire qui l'accompagne.

- Exemptions fiscales négociées avec le ministère des finances ou les collectivités locales. À noter que dans le domaine des fusions-acquisitions, la loi est tellement complexe que, à un certain niveau, les sociétés négocient avec le ministère des finances pour convenir d'une "enveloppe fiscale". Ces procédures sont ignorées des petites entreprises ou leur sont inaccessibles.

De nombreuses officines prospèrent en proposant aux entreprises plus modestes de bénéficier par exemple de la formule du "crédit impôt recherche" en s'occupant intégralement du dossier. Les petites entreprises qui font appel à de tels services encourent un fort risque de se faire redresser plusieurs années après l'obtention de "l'aide".

ETC (...)

Suite et source (la même) : http://www.contrepoi...sation-liberale

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Alors qui est le plus Méchant Tyran envers les Gentils Petits Salariés ?

La bonne question, en l’occurence, n’est pas celle du taux de distribution (50% ou 55%, waou quelle différence), ni même du partage salaire / profit (mesure qui serait déjà plus intéressante) ; elle est celle de l’affectation sociale réelle des ces dividendes.

Les dividendes que l’État se fait verser sont rendus immédiatement aux salariés, à hauteur de 30%, sous forme d’écoles, d’hopitaux etc.

Les recettes publiques ne sont pas consommées par l’État pour son confort personnel ; l’État ne mange pas ; les recettes publiques financent à hauteur de 30% l’emploi public, et à 70% sont redistribuées à des acteurs privés (surtout les entreprises)

A contrario, les dividendes pris par les actionnaires privés vont aux actionnaires privés, et à personne d’autre. Ils augmentent les revenus, le confort personnel, et le patrimoine de ces actionnaires privés.

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je voulait juste partager ces chiffres avec les étatistes de tout bord qui passent leur temps a fustiger les actionnaires en les accusant de causer les différentes vague de licenciement. L'état fait exactement la même chose, pire, il est encore plus rapace.

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 63ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
63ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

Je voulait juste partager ces chiffres avec les étatistes de tout bord qui passent leur temps a fustiger les actionnaires en les accusant de causer les différentes vague de licenciement. L'état fait exactement la même chose, pire, il est encore plus rapace.

1) L'état paie le chômage, le RSA, les allocations familiales, les écoles, etc...Les autres actionnaires ne paient rien.

2) Défendre un état fort ne veut pas dire défendre n'importe quel état, et surement pas celui ci.

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

oui l'état est le plus rapace des patrons !!!!

Attention à la tyrannie médiatique, l’illusion, le déni de réalité de l’idéologie dominante.

C’est autour de ce concept qu’ont été conduites bien des politiques publiques nationales ou locales : politique de la ville, du logement, de l’école, de lutte contre les exclusions, de développement économique et social des quartiers ;

Des centaines de rapports ont été accumulés, des dizaines de milliers d’associations ont été subventionnées, des centaines de milliards d’euros ont été dépensés.

Pour quels résultats ?

Il suffit d’observer la société française contemporaine pour constater des comportements et des choix qui les éloignent chaque jour davantage du bon sens !!!.

Qui a parlé de cohérence et de clarté dans la politique sociale, économique, ……

Personne ne veut payer le vrai prix deserreurs passées. Tout ceci fera que l’ardoise finale risque d’être terrible.

le résultat de 40 ans d' ump-ps démagogue et irresponsable :

Mensonges socialistes sur la dette publique :

- Déficit structurel cumulé sur 40 ans de pouvoir alterné et constant dans les régions,etc.

- Le déficit imputable à la crise est de 212Mds (chutes des recettes de la TVA)

- Le déficit cumulé dû à la réduction des recettes (2007) est de 17,6 Mds, compensé par une augmentation de recettes en fin de mandat de 40 Mds soit solde positifde 22,4 Mds

- Les socialistes OUBLIENT et passent sous silence que la politique débridée de redistribution mise en place par eux REPRESENTE 58 % de l’AUGMENTATION DE LA DETTE OR LA PART DUE A LA CRISE REPRESENTE 42 %.

- Etc.

En France, le peuple, croit trop souvent les sornettes politiciennes et autres organismes,notre déclin est la rançon de notre évolution et du bien être acquis, le déclin culturel et l'assistanat font le lit a un renouvellement de population.

Le progrès a engendré de nouveaux maux tandis que le progrès social n'a pas rendu l'individu meilleur.

Théorie de Cicéron(106 Av JC-43 Av JC)

La société est ainsi faite :

01 - Le pauvre : il travaille

02 - Le riche : il exploite le 1

03 - Le soldat : il défend les deux

04 - Le contribuable : il paye pour les trois

05 - Le vagabond : il se repose pour les quatre

06 - Le poivrot : il boit pour les cinq

07 - Le banquier : il escroque les six

08 - L'avocat : il trompe les sept

09 - Le médecin : il tue les huit

10 - Le croquemort : il enterre les neuf

11 - Et le politique : il vit des dix .

Depuis deux mille ans, le monde n'a pas changé !

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dire que l’état paie tous est un déni des réalités économiques élémentaires.

- Que produit l’état ?

RIEN QUE DES TAXES

QUI PRODUIT POUR LA COLLECTIVITE ?

L'ensemble des travailleurs qui paient les impôts .....

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 63ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
63ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

Dire que l’état paie tous est un déni des réalités économiques élémentaires

non, c'est la réalité. l'erreur, c'est de considérer l'état comme une entité différente du peuple. Quel est le rôle de l'état ? Le rôle de l'état n'est pas de produire (ça, c'est une vision purement libérale de l'état), mais de collecter et de répartir. Que voudriez vous que l'état produise ? la vision libérale de l'état est complètement irréaliste: l'état ne doit rien produire, c'est le rôle du privé, mais ce qui ne produit rien est inutile.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

En tout cas, je préfère que l'Etat palpe ces bénéfices plutôt que d'autres actionnaires privés.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Je voulait juste partager ces chiffres avec les étatistes de tout bord qui passent leur temps a fustiger les actionnaires en les accusant de causer les différentes vague de licenciement.

Les licenciements boursiers - les licenciements « économiques » visant à faire monter toujours plus haut la rentabilité et le cours de l’action - existent bien ; il ne s’agit pas que d’une affabulation des « étatistes ».

L'état fait exactement la même chose, pire, il est encore plus rapace.

J’ai déjà entendu beaucoup d’antiétatistes dire au contraire que l’État est beaucoup trop tendre avec les salariés des entreprises d’État, que ceux-ci ont beaucoup trop de privilèges et sont beaucoup trop nombreux, et qu’il faudrait dégraisser tout cela.

Les antiétatistes devraient accorder leurs violons, pour commencer.

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La comédie humaine (Balzac, 1799-1850) définit toujours deux vérités presque éternelles : la religion et la politique. Les classes sociales changent au gré des civilisations …. économique ou politique.

En 1840 , Edgar Quinet écrivait : la France n’est ni une aristocratie ni une démocratie .

Aujourd’hui le conservatisme politique (bourgeoisie de la nomenklatura qui détient pratiquement seule le pouvoir) a réalisé la scission,elle est pratiquement consommée avec le peuple des travailleurs-contribuables (droite comme gauche les politiques veulent améliorer leurs avantages !!!) ils ont mis l'état a leurs service !.

Habituellement, on considère les catastrophes : écologiques,économiques, financières et autres comme l'effet de comportementsirresponsables : industriels qui continuent à polluer, politiques obnubilés par le court terme, banquiersobsédés par le profit. L'insouciance vis-à-vis des conséquences de nosconduites produit un monde invivable pour les générations à venir : climat altéré, dette écrasante,chômage généralisé.

Face à ces conséquences prévisibles, la seule façon d'échapper à la culpabilité est d'abolir les victimes potentielles. S'il n'y a plus de générations futures, alors on n'est plus coupable de rien.......

Cette abolition des victimes, c'est précisément la catastrophe qui la produit. Un monde catastrophique est un monde qui s'arrête brusquement, cesse de se perpétuer, et par conséquent n'exige plus de solidarité entre la génération présente et celles à venir.

La catastrophe est donc à la fois l'effet des comportements irresponsables et l'unique façon, sinon de les légitimer, du moins de les décriminaliser.

ETAT = HYPOCRISIE = l’exemple le plus frappant est bien les dividendes encaissées ……

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Les licenciements boursiers - les licenciements « économiques » visant à faire monter toujours plus haut la rentabilité et le cours de l’action - existent bien ; il ne s’agit pas que d’une affabulation des « étatistes ».

J'ai pas dit le contraire il me semble.

J’ai déjà entendu beaucoup d’antiétatistes dire au contraire que l’État est beaucoup trop tendre avec les salariés des entreprises d’État, que ceux-ci ont beaucoup trop de privilèges et sont beaucoup trop nombreux, et qu’il faudrait dégraisser tout cela.

Les antiétatistes devraient accorder leurs violons, pour commencer.

A part dans la SNCF et le port de Marseille, je n'ai pas souvenir d'entreprises qui donnent énormément de privilèges aux salariés. Et au final je m'en fou, vu que ce n'est pas moi qui les paies, les patrons décident bien ce qu'ils veulent. J'ai par contre beaucoup plus de mal avec certains fonctionnaires.

Après, je suis minarchiste, alors me dire antiétatiste ^^ Je suis pas forcement contre l’état, je veut qu'ils se contente de ses fonctions régaliennes, je suis contre l’état tout puissant et omniprésent.

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