Disparus de la Garonne : la peur s'empare des étudiants

Six disparus, dont déjà cinq noyés en moins d'un an : une inquiétude grandissante plane dans les rues de la Belle endormie.

La disparition dans la nuit de jeudi 21 à 22 juin à Bordeaux d’un homme d’une trentaine d’années aux alentours de la Garonne soulève l’inquiétude : c’est la sixième depuis le mois de juillet. Tandis que cinq corps ont déjà été repêchés dans la Garonne, l’opinion publique s’interroge sur les causes de ces drames. Et les étudiants se sentent menacés. Accident lié à l'abus d'alcool ? Crime commis par un "serial pousseur" ? Les rumeurs vont bon train.

L’atmosphère n’est plus tout à fait la même chez les 70.000 étudiants. On parle même de "psychose". À l'Inseec par exemple, école de commerce dans laquelle étudiait le jeune Maxime le Bot, dont le corps a été repêché en avril 2012, l'inquiétude est à son comble. "C'était quelqu'un de vivant, joyeux, normal", raconte Marie*, qui l'a rencontré au cours d'une soirée. Elle n'était pas proche du disparu mais sa mort, ajoutée aux autres noyades en série, a été un "vrai choc". Depuis, elle a changé ses habitudes. Sort beaucoup moins, a adopté en soirée des réflexes nouveaux, comme rentrer plus tôt. Elle se préoccupe aussi davantage des fins de soirées de son compagnon.

La piste de l'alcool privilégiée

Officiellement, les disparus ont été victimes d'accidents liés à leur état d'ébriété. C'est en tout cas ce que veut croire la mairie. À Bordeaux, les quais de la Garonne sont très prisés des fêtards et souvent bondés le weekend, surtout l’été. Un "second centre-ville", dit-on. Réaménagés au cours des dernières années, ils comptent un mini centre commercial, des bars, et accueillent de nombreux événements festifs, comme la Fête du vin, maintenue cette année malgré l'actualité.

Dans ces conditions, tomber à l'eau peut arriver. Il y a bien des barrières, mais pas partout, et elles ne dépassent pas 1,30 m : "Seulement la rive gauche du fleuve est équipée", explique-t-on à la mairie. Seules mesure de prévention, la Ville a pris un arrêté pour en interdire le franchissement alors que les patrouilles étaient renforcées autour des quais. Depuis mai, un arrêté préfectoral oblige les épiceries de nuit à fermer dès 22 heures afin d’éviter la vente d'alcool à emporter.

Trop de morts pour de simples coïncidences

Suffisant ? "Les quais la nuit, ça craint", commente Camille. Face à la multiplication des "accidents", les étudiants ne peuvent s'empêcher d'évoquer la piste criminelle : "Bordeaux n’est pas la seule ville que traverse la Garonne. Pourquoi les gens y tomberaient plus facilement qu’à Toulouse ?", se demande-t-elle. "Pousseur fou", couple mystérieux abusant des jeunes gens en état d’ébriété, bande d’agresseurs... tout y passe. Même le trafic d’organes, qui tient le haut du pavé.

Des rumeurs jugées "normales" par Camille, qui a le sentiment d'être insuffisamment informée. Les principales informations sur les disparus passent par le bouche-à-oreille et par les nombreuses affiches d’appel à témoins qui tapissent depuis un an les murs de la ville. Le corps de l’homme disparu cette nuit n’a pas encore été retrouvé. Mais des badauds ont dit avoir vu un homme qui se débattait dans les eaux du fleuve à 2 heures du matin. La macabre série des "noyés de Bordeaux" n’est peut-être pas encore finie. Et le mystère plane toujours.

Gabrielle Rocca - Le Nouvel Observateur

Si c'est un tueur, ça serait bien de l’attraper rapidement ... (Et qu'il en chie...)

Ah mais nous les bordelais sommes des cons de première. On a peur de notre propre ombre et on tombe dans la paranoïa collective au moindre problème.

L'histoire de la coïncidence ne tient plus la route depuis déjà un moment. Mais bon, Bordeaux étant touristique à mort, faut pas faire peur aux chinois.

Faut surtout pas dire qu'on a un tueur en série sur le bras dans notre ville classée, ça fait mauvais genre. Faudra m'expliquer comment des types ivres morts ont réussi à escalader la rambarde qui longe tous les quais, haute et difficile d'accès. D'autant qu'il y a encore un mètre de trottoir après celle-ci.

Pi pour pisser, y'a pas besoin de s'emmerder à la franchir, ils peuvent aller partout.

Le dernier a s'être fait dézinguer, a été filmé à un endroit, et sa carte a été utilisé à un autre en même temps, super doué le type...

Bref comme d'hab, on prends les gens pour des abrutis de première.

un criminelle c'est pas rentable pour la justice , une longue enquête avec de grosse mobilisation des force de l'ordre pour un gas , sa fait pas de chiffre , le plus urgent pour faire du chiffre sont les petits délit excès de vitesse alcool , petit vendeur de shit etc . sa c'est rentable .

après bien sur il y a beaucoup de truque qui ne ce disent pas , faut surtout pas faire peur au gens , c'est pas bon pour le tourisme .

Il faut attendre combien de morts pour se dire que ces morts ne sont pas liées essensiellement à l'alcool , à des suicides !!!

Il y a un fou qui rôde , un fou dangereux qui reproduit à chaque fois le même scénario . Oui les étudiants doivent être inquiets ... et je tremblerais de peur aussi.

Qu'ils cessent de boire et qu'ils ne restent pas seuls.

Arrêter de boire à Bordeaux ?

C'est juste l'économie principa

Officiellement, les disparus ont été victimes d'accidents liés à leur état d'ébriété.

Si y'avait d'autres villes en France ayant un fleuve et des gens qui sortent bourrés des soirées , y'aurait logiquement sensiblement autant d'"accidents" , même cause même conséquence

Donc , Bordeaux doit être la seule grande ville possédant un fleuve en son sein

Les cartes de géographie vont bientôt être réactualisées pour que seul Bordeaux ait un fleuve traversant une ville

Je ne vois que cette solution si on veut que la thèse des accidents reste crédible

Je ne crois absolument pas à cette hypothèse.

Les habitants devraient descendre dans la rue pour foutre le bordel afin qu'on revoit cela et vite !

Les autorités prennent les gens pour des cons! car avant 2012 pas de noyés ?et subitement en 2012 en peu de temps 6 noyés,? Bizarre non! il y a matière à réflexion,mais la réflexion est un peu longuet . combien de morts leurs faut-ils ?

Une vague de ce genre a eu lieu à Lille. La psychose fut vive!

Une même personne qui aurait eu chaud aux fesses et opté pour un changement de ville?

Mon lien

Je ne comprends pas les familles qui ne trouvent pas ça étrange.

Ce qui leurs faut, c'est surtout connaitre l'origine du pourquoi des personnes sont mortes de cette façon là.

Tant qu'ils ne connaîtront pas l'origine, ils pourront dire ce qu'ils voudront.

J'ai vu à la télé qu'une proche d'une des victimes a fait appel à des detectives privés ,tellement il était manifeste que la police ne se décarcassait pas .

Je ne comprends pas les familles qui ne trouvent pas ça étrange.

Les parents du 5ème jeune homme tué, militent activement pour que la police oriente les recherches sur un tueur en série. Faut être un blaireau de première pour ne pas comprendre qu'il y a un gros soucis. 6 jeunes hommes noyés dans le même secteur (réduit) dans les mêmes conditions et en peu de temps, il y a pas besoin de faire une thèse en criminologie pour voir que la situation n'est pas due au hasard. Bref ça fera pareil que pour Paulin ou Georges, il faut un gros tas de cadavres avant qu'ils acceptent de reconnaitre les faits. En attendant, les gens meurent...

Une vague de ce genre a eu lieu à Lille. La psychose fut vive!

Une même personne qui aurait eu chaud aux fesses et opté pour un changement de ville?

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Tiens troublante coïncidence ! Apparemment le tueur a changé de ville. Et ça la police, ça les perturbe pas ? :gurp:

Peut-être que le commissaire de bordeaux est un paresseux ,ou en vacance avec le maire?

six jeunes morts noyés,dans la Garonne, ça fait trés gros,perso je ne crois pas du tout aux accidents a répétition,c,est énorme,je pense plutôt au pousseur (s) ,qui profite (ent) que le gars ai un peu trop bu et le balance a la flotte, ah si c,était un fils de député ou de ministre, la lumiere aurait déjà été faite depuis bien longtemps.

Ou simplement un touriste...

Oui, ce serait tellement mieux que l'alcool ne soit pas responsable de ces morts

L'alcool a bon dos là.

C'est pourtant le lien entre ces affaires.

La même chose est arrivé à Lille, les mêmes rumeurs ont circulées, pour, au final, n'aboutir à rien.