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50 à 80 quartiers en situation d'insécurité grave

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Invité David Web

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Membre, 64ans Posté(e)
Yann Begervil Membre 1 056 messages
Mentor‚ 64ans‚
Posté(e)

La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

c'est quoi "recadrer " ?

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
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²

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

Mais alors pourquoi certains se cachent derrière l'incognito totale que pour foutre la merde?c'est quoi ça?

Modifié par papy75
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Invité Mad_World
Invités, Posté(e)
Invité Mad_World
Invité Mad_World Invités 0 message
Posté(e)

La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

une théorie... mais je ne pense pas : en pointant du doigts ces gens, qui pour beaucoup ne ressentent pas de culpabilité, vous donnerez l'impression de chercher de bons braves à accuser. Cela renforcera et l'isolement, et la fracture qui existe déjà, cela donnera l'image d'une société réactionnaire et violente qui cherche à les éliminer. La réaction naturelle sera le conflit. Et donc, ça ne résoudra rien je pense. Au contraire.

Quant au respect, ils respectent des choses si : ils se respectent eux même, pour commencer et ils s'estiment, comme nous tous. Ils estiment (et à mon avis ils ont raison) qu'ils méritent mieux que le paysage qui est autour d'eux. Alors, pour chercher mieux, ils se tournent vers ceux qui leur proposent mieux... vers ceux qui ne pensent pas qu'ils sont juste bon à jeter en prison ou dans un avion, parachutés à une frontière qu'ils n'ont jamais vu...

Les flux migratoire ne sont que la conséquence l'inégalité qui subsiste entre les pays du monde. Encore une fois, il s'agit d'un combat plus grand et plus large que la simple carte d'identité française. Fermer quelconque frontière ne résoudra rien. Il faut cesser je pense de vouloir tout résoudre par la force, et y mettre un peu de bon sens. Il ne faut pas s'attaquer aux symtômes, il faut s'attaquer aux problèmes en quelques sortes.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

c'est quoi "recadrer " ?

regarde le dictionnaire ?faignant

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Invité Mad_World
Invités, Posté(e)
Invité Mad_World
Invité Mad_World Invités 0 message
Posté(e)

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

rêvé-je ou serait ce bien ... ? shrunkface.gif

Oui... une lueur d'espoir...

La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

c'est quoi "recadrer " ?

regarde le dictionnaire ?faignant

Reposons la question : qu'elle est ton interprétation personnelle du mot "recadrer" dans le contexte spécifique de cette discussion, afin de pouvoir réagir de la manière la plus pertinente par rapport à l'idée exacte développée par l'auteur ?

D'ailleurs, j'ai regardé le dictionnaire :sleep:

recadrer : puce.gifeffectuer un nouveau cadragepuce.gifsituer un projet, une action dans le contexte présent

Serait ce trop demander que de développer ? :)

²

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

Mais alors pourquoi certains se cachent derrière l'incognito totale que pour foutre la merde?c'est quoi ça?

je ne sais pas, mais ce n'est pas le sujet en tout cas...

Modifié par Mad_World
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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

une théorie... mais je ne pense pas : en pointant du doigts ces gens, qui pour beaucoup ne ressentent pas de culpabilité, vous donnerez l'impression de chercher de bons braves à accuser. Cela renforcera et l'isolement, et la fracture qui existe déjà, cela donnera l'image d'une société réactionnaire et violente qui cherche à les éliminer. La réaction naturelle sera le conflit. Et donc, ça ne résoudra rien je pense. Au contraire.

Quant au respect, ils respectent des choses si : ils se respectent eux même, pour commencer et ils s'estiment, comme nous tous. Ils estiment (et à mon avis ils ont raison) qu'ils méritent mieux que le paysage qui est autour d'eux. Alors, pour chercher mieux, ils se tournent vers ceux qui leur proposent mieux... vers ceux qui ne pensent pas qu'ils sont juste bon à jeter en prison ou dans un avion, parachutés à une frontière qu'ils n'ont jamais vu...

Les flux migratoire ne sont que la conséquence l'inégalité qui subsiste entre les pays du monde. Encore une fois, il s'agit d'un combat plus grand et plus large que la simple carte d'identité française. Fermer quelconque frontière ne résoudra rien. Il faut cesser je pense de vouloir tout résoudre par la force, et y mettre un peu de bon sens. Il ne faut pas s'attaquer aux symtômes, il faut s'attaquer aux problèmes en quelques sortes.

Excellente analyse, ça fait plaisir de voir des gens qui réfléchissent.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Les petits racistes oublient qu'il y avait des quartiers infréquentables avant les immigrés.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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²

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

Mais alors pourquoi certains se cachent derrière l'incognito totale que pour foutre la merde?c'est quoi ça?

Tu te trompes, il est virulent, cinglant mais pas fouteur de merde. Tu confonds, et puis il a le droit de s'exprimer autant que les autres. Je pense pas que tu sois un modèle de parfait comportement ici. Donc avant de critiquer, on regarde ce qui se passe chez soi.

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Invité Grenadine33
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Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Pigalle, c'est pas d'hier. :smile2:

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
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Ah ok ! Je ne savais pas qu'on ne pouvait pas y mettre les pieds sans se faire caillasser , insulter ....etc

La solution serait de recadrer tout ce petit monde , les jeunes et les parents qui ne respectent rien , de ne plus accueillir personne , afin que l'on puisse mieux gérer nos banlieues, quartiers , .... etc

La solution serait que les associations qui ont fait beaucoup de mal à la France , arrête de défendre l'indéfendable

c'est quoi "recadrer " ?

D'après toi ?

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

²

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

Mais alors pourquoi certains se cachent derrière l'incognito totale que pour foutre la merde?c'est quoi ça?

Tu te trompes, il est virulent, cinglant mais pas fouteur de merde. Tu confonds, et puis il a le droit de s'exprimer autant que les autres. Je pense pas que tu sois un modèle de parfait comportement ici. Donc avant de critiquer, on regarde ce qui se passe chez soi.

moi j'ai l'honnêteté d'être franc et pas être un tireur embusqué ( un sniper) derrière son ordinateur

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Quartiers sensibles : quel état des lieux ?

le 13 septembre 2011

L’image des quartiers défavorisés le plus souvent véhiculée, est celle de territoires qui vont mal et où la situation n’a de cesse de se dégrader. La réalité est plus complexe et, dans certains cas, différente des discours entendus. Le tour de la question par l’Observatoire des inégalités.

Un taux de chômage deux fois plus important dans les Zones urbaines sensibles (Zus) que dans le reste du territoire (respectivement 18,6 % et 9,2 % en 2009) ; 1 814 euros de revenu mensuel moyen pour les ménages habitant ces quartiers contre 2 795 euros en moyenne en France ; un taux de pauvreté de 28,8 % (au seuil de 60 % du revenu médian) contre 12 % au niveau national... Autant de critères qui caractérisent ces territoires définis par les pouvoirs publics en 1996 par la loi « pacte de relance pour la ville » en raison des difficultés économiques et sociales que connaissent les habitants de ces quartiers. Cette loi définit des dispositifs fiscaux et sociaux spécifiques à ces territoires pour y développer l’économie et l’emploi.

Au-delà de l’état des lieux, l’image des quartiers dits sensibles le plus souvent véhiculée est celle de territoires à la dérive, où la situation n’a de cesse de se dégrader. Quand on y regarde de plus près, la réalité est plus complexe et, dans certains cas, différente des discours entendus.

Qui vit dans les quartiers sensibles ?

Les Zones urbaines sensibles sont au nombre de 751, regroupant 2 200 quartiers. 7 % de la population française, soit 4,4 millions de personnes, vit dans une Zus (Insee, données 2006). Ce nombre est globalement stable depuis les années 1990. Les quartiers défavorisés sont de tailles très diverses : une quarantaine compte moins de 1 000 habitants tandis que les deux plus grands, « Centre Nord » à Marseille et « Roubaix Nord », comptent chacune autour de 50 000 habitants. L’Île-de-France concentre 11 des 21 Zus de plus de 20 000 habitants de France métropolitaine. Dans les Dom, la plus grande Zone urbaine sensible est à Saint-Denis à la Réunion : près de 40 000 habitants y résident.

La population de ces quartiers d’habitat social est logiquement le reflet des bas revenus dans notre société. On y compte plus de jeunes, plus de familles nombreuses et monoparentales, plus de personnes étrangères et peu diplômées.

Faibles niveaux d’études, taux de chômage élevés, bas revenus… la faute aux origines sociales.

Dans ces quartiers sensibles, le taux d’admis au brevet des collèges est inférieur de 11,4 points à celui des autres quartiers. 16 % des hommes sont diplômés à bac + 2 ou plus en 2006 contre 31 % hors de ces quartiers, des chiffres à peu près équivalents pour les femmes. Si les jeunes des quartiers sensibles réussissent moins bien en moyenne, ce n’est pas du fait de vivre dans ces quartiers eux-mêmes, mais la conséquence de leurs origines sociales et d’être le plus souvent regroupés entre élèves défavorisés, conséquence de la ségrégation sociale du territoire. En 2008-2009, 63,2 % des élèves en 6e sont issus des catégories défavorisées contre 41,2 % hors Zus. 15,9 % ont des parents de catégories favorisées contre 32,1 % ailleurs.

Sur le marché de l’emploi, les écarts sont énormes entre les jeunes des cités et les autres. Pas moins de 38 % des jeunes issus des Zus, sortis du système scolaire en 1998, occupaient un emploi d’ouvrier trois ans plus tard, contre 23,7 % des autres jeunes. Les premiers n’étaient que 7,8 % à exercer un emploi de cadre, contre 20 % des seconds, plus de deux fois plus. Au bout du compte - et on le comprend par les statuts des emplois occupés - le salaire moyen des jeunes issus des quartiers sensibles était inférieur de 13 % à celui des autres jeunes.

Source.

Modifié par lobotomie_
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Membre, 111ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 111ans‚
Posté(e)

Il y a je pense aussi un certain problème de conditionnement, quand un jeune de cité dit larmoyeusement qu'il ne peut pas se payer une paire de nike a 120 euros il a été conditionner a dramatiser sa situation, quand un jeune de 13 ans arrête l'école en disant '' la france nous ouvres aucune porte de toute façon'' il a été conditionner et souvent ceux qui essaye de maintenir un maximum ce genre de conditionnement sont les dominants actuel. Donc je pense qu'ils sont conditionner a être des soumis. ( le conditionnement n'opère pas sur tous )

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

²

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

La je dis stop

Je n'ai pas de sympathie pour Aaltar, mais ce genre d'attaque n'est pas acceptable.

Mais alors pourquoi certains se cachent derrière l'incognito totale que pour foutre la merde?c'est quoi ça?

Tu te trompes, il est virulent, cinglant mais pas fouteur de merde. Tu confonds, et puis il a le droit de s'exprimer autant que les autres. Je pense pas que tu sois un modèle de parfait comportement ici. Donc avant de critiquer, on regarde ce qui se passe chez soi.

moi j'ai l'honnêteté d'être franc et pas être un tireur embusqué ( un sniper) derrière son ordinateur

T'as rien compris à internet toi ! On est anonyme, c'est le but des pseudos, sinon tu mets ton nom, ton adresse et puis voilà. Tain entre ici et le tchat, y'en a qui comprennent rien au fonctionnement des lieux qui fréquentent couramment.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

Quartiers sensibles : quel état des lieux ?

le 13 septembre 2011

L’image des quartiers défavorisés le plus souvent véhiculée, est celle de territoires qui vont mal et où la situation n’a de cesse de se dégrader. La réalité est plus complexe et, dans certains cas, différente des discours entendus. Le tour de la question par l’Observatoire des inégalités.

Un taux de chômage deux fois plus important dans les Zones urbaines sensibles (Zus) que dans le reste du territoire (respectivement 18,6 % et 9,2 % en 2009) ; 1 814 euros de revenu mensuel moyen pour les ménages habitant ces quartiers contre 2 795 euros en moyenne en France ; un taux de pauvreté de 28,8 % (au seuil de 60 % du revenu médian) contre 12 % au niveau national... Autant de critères qui caractérisent ces territoires définis par les pouvoirs publics en 1996 par la loi « pacte de relance pour la ville » en raison des difficultés économiques et sociales que connaissent les habitants de ces quartiers. Cette loi définit des dispositifs fiscaux et sociaux spécifiques à ces territoires pour y développer l’économie et l’emploi.

Au-delà de l’état des lieux, l’image des quartiers dits sensibles le plus souvent véhiculée est celle de territoires à la dérive, où la situation n’a de cesse de se dégrader. Quand on y regarde de plus près, la réalité est plus complexe et, dans certains cas, différente des discours entendus.

Qui vit dans les quartiers sensibles ?

Les Zones urbaines sensibles sont au nombre de 751, regroupant 2 200 quartiers. 7 % de la population française, soit 4,4 millions de personnes, vit dans une Zus (Insee, données 2006). Ce nombre est globalement stable depuis les années 1990. Les quartiers défavorisés sont de tailles très diverses : une quarantaine compte moins de 1 000 habitants tandis que les deux plus grands, « Centre Nord » à Marseille et « Roubaix Nord », comptent chacune autour de 50 000 habitants. L’Île-de-France concentre 11 des 21 Zus de plus de 20 000 habitants de France métropolitaine. Dans les Dom, la plus grande Zone urbaine sensible est à Saint-Denis à la Réunion : près de 40 000 habitants y résident.

La population de ces quartiers d’habitat social est logiquement le reflet des bas revenus dans notre société. On y compte plus de jeunes, plus de familles nombreuses et monoparentales, plus de personnes étrangères et peu diplômées.

Faibles niveaux d’études, taux de chômage élevés, bas revenus… la faute aux origines sociales.

Dans ces quartiers sensibles, le taux d’admis au brevet des collèges est inférieur de 11,4 points à celui des autres quartiers. 16 % des hommes sont diplômés à bac + 2 ou plus en 2006 contre 31 % hors de ces quartiers, des chiffres à peu près équivalents pour les femmes. Si les jeunes des quartiers sensibles réussissent moins bien en moyenne, ce n’est pas du fait de vivre dans ces quartiers eux-mêmes, mais la conséquence de leurs origines sociales et d’être le plus souvent regroupés entre élèves défavorisés, conséquence de la ségrégation sociale du territoire. En 2008-2009, 63,2 % des élèves en 6e sont issus des catégories défavorisées contre 41,2 % hors Zus. 15,9 % ont des parents de catégories favorisées contre 32,1 % ailleurs.

Sur le marché de l’emploi, les écarts sont énormes entre les jeunes des cités et les autres. Pas moins de 38 % des jeunes issus des Zus, sortis du système scolaire en 1998, occupaient un emploi d’ouvrier trois ans plus tard, contre 23,7 % des autres jeunes. Les premiers n’étaient que 7,8 % à exercer un emploi de cadre, contre 20 % des seconds, plus de deux fois plus. Au bout du compte - et on le comprend par les statuts des emplois occupés - le salaire moyen des jeunes issus des quartiers sensibles était inférieur de 13 % à celui des autres jeunes.

Source.

Donc voilà, un point très important souvent occulté. Le taux de chômage est affolant dans les cités. On peut pas dire que ce soit parce qu'ils sont tous feignants ou voleurs. Ils arrivent un moment, où il faut savoir regarder les choses en face. Ils sont discriminés à cause de leur origine. A partir du moment où l'on rejette une partie de la population, il ne faut pas s'étonner que celle-ci rejette la société qu'on lui propose. Cela n'excuse pas les comportements violents et de dégradation, mais explique en partie le pourquoi.

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Aaltar lui n'a évidement aucune solution que de polémiquer stérilement c'est normal quand on n'est pas français au faite de quel pays vient-il

Je suis aussi français que toi figure toi :smile2:

C'est quoi le but de ta remarque hormis t'afficher encore comme un bon vieux raciste ?

Alors, question simple : que semble t il faisable selon toi pour améliorer les choses dans ton environnement proche ? (hormis de soustraire la problématique par l'élimination j'entends...)

Il me semble que la question ne s'adresse pas à moi, mais je pense que les réponses de chacun peuvent contribuer au débat.

Les possibilités de chacun sont limitées. Limitées au faisable et au possible j'entends. Selon ma théorie (il n'y a qu'une seule personne qui semble lui avoir accordé un intérêt suffisant pour en discuter...) les marges de manoeuvres de autorités elles même sont très limitées, et donc elles le sont d'autant plus pour nous. Toutefois, comme je l'ai dit, ce qui permet selon moi de transformer ces quartiers à mine d'or pour les résau mafieux, c'est qu'il est très simple de balancer l'illusion d'une vie bien meilleure sous le nez de ces jeunes. Illusion en partie (je dis bien en partie) alimentée par le véritable faussé sociale et économique qui les séparent de plus en plus la société. Chirac d'ailleurs a été élu sur l'idée de la fracture sociale. Dans le fond, je pense qu'il n'avait pas tord de lancer cette idée. Si nous réconcilions un peu ces quartiers avec ce qui les entoure ? ... Notemment en lissant les différences sociales et économiques (ce que les association se tuent à essayer de faire) les chose prendraient je pense une autre route. La preuve en est que certains jeunes s'en sorte grâce à ça.

Il y a un certain temps, j'ai vu un reportage intéressant justement sur les HLM, et deux informations m'ont marquées. La première est qu'à l'origine, les HLM, les cités ont été pensés pour être indépendant... Indépendant, avec leur école leur picsine, leur parc, leur commerces, ... . Grave erreur, car indépendant ici signifie du coup isolement, d'où le sentiment élevé d'abandons et de démission de la société !! ... Quand la société "officielle" démissione, vers qui d'autre se tourner que les sociétés officieuses ? Comprendre, le grand banditisme...

La seconde information était ce groupe de deux jeunes qui se battaient corps et âmes pour monter leur boite dans la cité dont ils étaient issus et dans laquelle ils vivaient. Ces jeunes voulaient rouvrir un gymnase qui avait été fermé et proposer des activité sportive à proximité. En plus des diverses démarches bancaires qui n'aboutissaient pas, fautes de la confiance des banques, ils étaient confronté à des actes de vendalismes dans les locaux... Evidemment, la première réaction est de se dire "mais quelle ban de cons de faire ça !!! c'est dans leur intérêt que ce gymanse ouvre !! comment peuvent ils être aussi débiles !" ... Puis, à tête plus reposer, je me suis dit qu'il n'était peut être pas une bonne idée de partir du postulat que ces vendales sont débiles... S'ils ne le sont pas, c'est que quelque part ils ont une raison de le faire, si ils ont une raison de le faire c'est que ce n'est pas dans leur intérêt de le faire, et enfin, si ce n'est pas dans leur intérêt, c'est qu'il s'agit nécessairement de ceux qui profitent de la situations, et donc, l'économie souterraine... Je pense que tout est lié à ça...

Combattre cette économie souterraine doit être la solution. Et ce n'est pas à l'échelle des cités que ça se fait, c'est à l'échelle internationale. Ce symtôme n'est pas exclusif à la France loin de là, et dans certains pays du monde (je pense aux pays en voie de dév. ou non dev. ) les conséquences s'avèrent bien plus inquiétantes car il n'existent même pas là bas de cadre social assez fort pour protéger.

A notre échelle, ce que nous pouvons faire c'est alimenter le cadre social et le réseau d'association qui ouvre une autre porte que la délinquence. De fait, il faut aussi arrêter d'isoler plus ces quartiers, il faut créer des pont avec la société, ponts qui n'existent pas... ou plus... Cela va être compliqué, et l'économie souterraine qui s'y est développé est si puissante qu'elle va violemment riposter et résister. D'où la tâche très ardue des associations, et les différents actes, menaces, violence qu'elles subissent. La première étape consisterai peut être à apporter un soutien, au moins morale à ces gens qui se battent pour aider les autres.

J'ouvre ici une parenthèse... vous parlez de débat ( oui je sais : "mais quel débat ?! " ).. on entend des "moi je préfère agir !!!!" ... Clap clap... Branvo, vous venez de gagner le césar de l'arrogance... Nous sommes ici en train de discuter, de parler, aucun d'entre nous n'est un spécialiste du sujet, aucun d'entre nous n'a la science infuse, et aucun d'entre nous n'est meilleur que les autres.... La discussion ou le débat appelez ça comme vous voudrez consiste à proposer des idées. Ces idées seront nécessairement discutées, contre argumenter, ... c'est ce qu'on appelle la réflexion.

Il est naturel que chacun d'entre nous estime avoir raison. Il est naturel que chacun estime que celui qui ne pense pas pareil a tort. Maintenant grandissez, et si vous pensez que j'ai tort, dites le tout simplement sans vous cracher à la figure comme des gosses, et admettez trois faits indiscutable :

1 - vous avez PEUT ETRE raison

2 - vous avez PEUT ETRE tort

3 - C'est uniquement à l'épreuve de la contradiction qu'une théorie se renforce... on se détruit.

Moi, je suis prêt à admettre que j'ai tort... et vous ?

(question rhétorique, ne demandant donc pas de réponse...)

fin de la parenthèse

A+

Mad_

Merci d'avoir pris le temps de relever le niveau et d'enfin donner le status de débat à ce sujet.

Modifié par Aaltar
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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

tu est vraiment gonflé !qui ce matin est venu me gonfler avec cela a 8h 57 je cite;

Constructif... essaye d'avoir un truc constructif à dire, on s'en tape que tu sois pas content que ça pue la pisse dans ta cage d'escalier. C'est pas l'office HLM de là où tu vis ici que je sache, écrit leur si t'es pas content au lieu de nous prendre en otage inutilement> ²qui me traite de raciste et souligne une faute sur fainéant mais qui est phonétique dans ce cas là! faignant (sic)°et qu'a tu de constructiflaugh.gif

Modifié par papy75
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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Un texte intéressant dans le fond Mad-world.

Juste quelques points à soulever :

- la démission de l'Etat et isolement : les quartiers disposent aujourd'hui de leur mairie annexe qui est également la mairie annexe, bien souvent, des zones pavillonnaires proches. Il en va de même pour certains clubs sportifs. Ils ne sont pas la propriété d'un quartier, mais d'une partie de grande ville. Démission de l'Etat et isolement. Cet état de fait se retrouve également dans certaines campagnes, loin des "centres de commandement névralgiques" véritables. Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais dans le sud, les "vieux centres" ont le même concentré de population que dans les quartiers périphériques HLM. Pour les mêmes problèmes (si un nîmois ou marseillais passe par là, il confirmera). Il y a des conseils de quartier, qui sont représentés dans les conseils municipaux. Le facteur isolement je n'y crois pas trop.

- Sur la "fracture sociale" : on s'est vite rendu compte qu'il y avait une fracture à l'intérieur même de certains quartiers. Entre le retraité au quartier depuis 30 ou 40 ans (avec des sources de revenus ma foi assez stable) et les générations "nouvelles". Sans dire que c'est la panacée la retraite... mais on trouve encore dans ces quartiers ceux pour qui ces logements étaient conçus à la base (rapatriés d'Algérie, ex-cheminots, etc...).

Ces gens là restent attachés à leur quartier, à ce qu'il fut, mais pas à ce qu'il est devenu. C'est un peu une classe à part dans le quartier (je l'ai remarqué à Nimes...leur terrain de boules, leur garage renforcé archi-blindé de sécurité, ils se rejoignent à des heures et des endroits ou ils ne croiseront pas la "racaille", font leur course ailleurs pour être tranquille).

La fracture n'est pas si évidente avec des jeunes de zones "pavillonaires" avoisinantes de classe moyenne voire un peu en dessous qui se plaignent de ne pas avoir les avantages des "crameurs de voitures", pour pas un rond en poche non plus... La paupérisation de ces classes leur rend insupportable "l'excuse permanente" de leurs voisins de ville. Eux n'ont même pas ces structures sociales (CAJ, vacances, locaux, concerts, transports gratuits, ordinateurs à disposition, etc...).

Pour le grand banditisme il y a encore une marge entre le caïd de quartier et le "milieu". Ici, dès qu'un caïd essaie d'être calife à la place du calife, il ne fait généralement pas long feu.

Je me souviens qu'il y a 20 ans, dans certains quartiers, les dealers étaient chassés par les jeunes. Et là j'en arrive à la conclusion de Tricéphale.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Les petits racistes oublient qu'il y avait des quartiers infréquentables avant les immigrés.

Où ?

C'est affligeant de méconnaître à se point l'histoire de son pays.

Dans sa période médiévale, Paris était composé de quatre parties administrative, dites "quartier". Le mot est resté. l’île de la Cité, Saint-Jacques-de-la-Boucherie, la Verrerie et la Grève

C'est suite à la Fronde de 1648 que des divisions plus importantes ont lieu pour un meilleur contrôle de la police. C'était de vrai coupe gorge. Et pas de musulman à l'époque pour accuser les étrangers.

Comme si les immigrés avaient inventé la délinquance... :smile2:

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