Marina.

Prison.

Ils auront le temps de penser au mal qu'ils ont fait.

Pour 20 ans, dans 10 ils sont dehors

L'horreur mise à nue.

Eric Sabatier était un bourreau.

Et une victime.

Il y a de quoi faire réfléchir. Car si jamais le fait d'être victime n'excuse d'être bourreau, le fait d'avoir été victime montre bien encore les défaillances de notre système. Les schémas, malheureusement se reproduisent, encore et encore.

Il serait, sans doute, facile de médire sur la tante, mais on peut voir ici que la situation est complexe. Je n'oserai pas la blâmer de n'avoir averti personne, même si c'est regrettable. En revanche, je pense qu'un procureur doit avoir du mal à dormir à l'heure actuelle.

On retrouve le même schéma de violence. C'est un cycle, qui se reproduit. Papa me tapait, alors je tape, c'est normal, c'est l'éducation. Nous sommes des dures. Pas des couilles molles.

Et puis on oublie ce qu'est un enfant, un bébé. On laisse la haine prendre le dessus sur l'amour.

C'est aussi pour ça qu'il est important d'alerter les services compétents quand on est témoin de maltraitance. Pour briser la "chaîne". Tous ces enfants pour lesquels la fin ne sera pas celle de Marina, ces enfants là continueront leur chemin et reproduiront (ou non) ce qui leur est arrivé et cela aurait peut être pu évité, si quelqu'un avait parlé.

Pour 20 ans, dans 10 ils sont dehors

Même devant tant d'horreur les hystero-sécuritaires sont incapables d'arrêter de mentir.

Au moins 30 ans de prison requis contre les parents de Marina

le 25 juin 2012 à 11h08 , mis à jour le 25 juin 2012 à 11h20

Les parents de Marina comparaissent depuis le 11 juin devant la cour d'assises de la Sarthe pour avoir torturé à mort leur fillette, décédée à l'âge de huit ans à l'été 2009.

Marina est décédée à l'âge de 8 ans à l'été 2009Marina est décédée à l'âge de 8 ans à l'été 2009 © DR

"Les faits sont horribles, d'une horreur tout à fait exceptionnelle". L'avocat général Hervé Drevard a requis lundi au moins 30 ans de réclusion à l'encontre des parents de Marina. Ces derniers comparaissent depuis le 11 juin devant la cour d'assises de la Sarthe pour avoir torturé à mort leur fillette. Elle est décédée à l'été 2009 à l'âge de huit ans.

http://lci.tf1.fr/france/justice/30-ans-au-moins-requis-contre-les-parents-de-marina-7383397.html

La petite aurait pu être sauver, si les pouvoirs publics avaient plus de moyen pour suivre ce genre de problème de près.

Il faudrait arrêter de dire tout le temps , que les moyens manquent.

Les moyens etaient là , mais beaucoup trop lents

Tout le monde sait , et personne n'agit !! Où quand une personne agit ,

elle n'est pas écoutée et/ou la personne qui suit ne donne pas le message !!

ça fait tout un fouillis !!

8 ans !! rendez-vous compte !! La pauvre enfant.

La petite aurait pu être sauver, si les pouvoirs publics avaient plus de moyen pour suivre ce genre de problème de près.

Il faudrait arrêter de dire tout le temps , que les moyens manquent.

Pourquoi ? Si c'est vrai ? Non remplacer "par principe" les fonctionnaires qui partent en retraite donne ce genre de brillant résultat.

Les moyens etaient là , mais beaucoup trop lents

Qu'en sais-tu ?

8 ans !! rendez-vous compte !!

Les signalements n'ont pas duré huit ans.

Les moyens etaient là , mais beaucoup trop lents

Qu'en sais-tu ?

8 ans d'attente , tu trouves pas ça lent ?

8 ans !! rendez-vous compte !!

Les signalements n'ont pas duré huit ans.

Les signalements ont été étalés sur 8 ans.

Il faudrait arrêter de dire tout le temps , que les moyens manquent.

Pourquoi ? Si c'est vrai ? Non remplacer "par principe" les fonctionnaires qui partent en retraite donne ce genre de brillant résultat.

Les lenteurs de l'administration ont toujours été , c'est pas d'aujourd'hui.

Et des dossiers "urgent" d'enfants en danger qui trainent , c'est pas d'aujourd'hui non plus.

Donc , les retraités non remplacés qui partent aujourd'hui , ne changent rien.

Le 15 août 2008, inquiétée par le signalement d’un enseignant au procureur de la République, la famille déménage à Coulans-sur-Gée.

Entendus par les gendarmes, les parents livrent encore la version des disputes et des accidents.

Le 10 octobre, le procureur de la République classe l’affaire sans suite.

Le nœud du problème est là.

Il y a eu clairement une carence de la justice.

Mais contrairement aux yaka/fokon j'aimerai savoir combien de dossier le procureur traitait à l'époque.

La quantité va contre la qualité et les budgets de la justice "Sarkozy régnant" nous situaient dans le peloton de queue des pays industrialisés.

Mais cela n'exclue pas une faute individuelle.

L'avocat général a laissé le choix aux jurés entre 30 ans de prison et la perpétuité.

Il s'est dit plus favorable à une peine de 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 15 ans, mais a donné aussi la possibilité de la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 18 ans à l'encontre des parents, qui sont jugés pour des actes de torture et barbarie ayant entraîné la mort de Marina à l'été 2009.

Il a aussi requis 5 à 10 ans de suivi socio-judiciaire.

Je ne comprends pas , le maximum en France c'est perpetuité avec 22 ans de sûreté.

Pourquoi n'est-ce pas cette peine qui a été demandée ?

Que peut-on faire de pire de ce qui a été fait à Marina ?

Les réquisitions du procureur n'engagent pas la cour d'assise.

La cour peut parfaitement prononcer 22 ans.

Quant au pire, je n'ose pas dire "rassure toi", on peut toujours trouver...hélas.

Verdict 30 ans, 20 ans de sûreté.

CQFD

Oui.

Pas d'accord. Il est rarissime que quelqu'un accusé de faits aussi graves le reconnaisse.

C'est justement le travail de la police et de la justice de détecter ces mensonges.

D'ailleurs "l'innocence en danger" entame une action contre l'état.

Lors du procès, près d’une cinquantaine de témoins ont été entendus : entourage familial, gendarmes, corps éducatif, enseignants… Mais alors, pourquoi nombre d’entre eux n’ont-ils rien dit à l’époque ? Comment l’affaire a-t-elle pu être classée sans suite ? Quels ont été les silencieux complices de ce drame ?Dès 2008, les enseignants sonnent l’alerte. Pendant l’année scolaire, deux institutrices hors pair recueillent méticuleusement, en dépit des vêtements particulièrement couvrants imposés à Marina, les innombrables blessures qui marquent son corps de petite fille. Grâce à cela et malgré un énième déménagement de la famille, la directrice de l’école de Saint-Denis d’Orques effectue un premier signalement auprès du procureur de la République.

Marina est alors examinée par un médecin-expert, lequel constate un nombre préoccupant de cicatrices. Entendue par la gendarmerie, Marina se réfugie sans cesse derrière un rire métallique et se protège derrière les mensonges dictés par ses bourreaux.

L’espace d’une fraction de seconde, elle insinuera que ses parents la battent, avant de se rétracter immédiatement. Sans plus d’investigations, l’affaire est classée sans suite par le parquet.

En 2009, à nouveau grâce au corps éducatif, Marina est hospitalisée pour de très graves blessures aux pieds. Elle passe cinq semaines en pédiatrie. À sa sortie, ses parents ont à nouveau déménagé, et seul un signalement auprès du conseil général est effectué.

Mais pour les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), le dossier ne présente aucune urgence. Lors de leur seconde visite au domicile familial, Eric Sabatier et Virginie Darras prétendent que Marina passe la journée dans un parc d’attraction. En réalité, la fillette est déjà morte.

Personne n’a osé parler et pourtant le devoir de signalement est inscrit dans la loi. En France, ceux qui dénoncent de tels actes ne sont pas suffisamment protégés. La France a d’ailleurs été pointée du doigt par le comité des droits de l’enfant des Nations Unies à ce sujet.

Aujourd’hui, l’association "Innocence en danger", représentée par Me Pierre-Olivier Sur et Me Clémence Witt, a décidé d’engager une action en responsabilité contre l'État pour faute lourde en raison du fonctionnement défectueux du service public de la justice. Et notamment à cause de ce classement sans suite, dix mois avant la mort de Marina.

L’association souhaite également interpeller les élus, que l’Assemblée nationale réagisse. Nous espérons avoir le soutien du plus grand nombre pour qu’une réflexion se mette en place. Il faut que les parlementaires tirent les leçons politiques, juridiques, et sociales de cette affaire, qui n’est rien d’autre qu’un fiasco judiciaire.

le-tortue, tu trouveras beaucoup d'infos sur ce lien http://www.justice.g...ts_victimes.pdf

au sujet du signalement, de son "parcours" et des peines pour "non dénonciation" par contre.

(il date, mais bien fait, ensuite tu peux aller sur légifrance et te reporter aux art. cités)

J'ai vu que je n'ai pas mis de lien sur les propos que j'ai rapporté de l'association et je m'en excuse. Je poste ici la fin de l'article :

6,7 milliards d’euros consacrés à l’aide à l’enfance, mais que fait-on ?Les enfants n’intéressent personne. À aucun moment, les candidats à la présidentielle n’ont abordé le thème de la maltraitance. Et pourtant 6,7 milliards d’euros sont consacrés à l’Aide sociale à l’enfance. Mais que fait-on de cet argent ?

Sur le papier, il y a beaucoup de choses. Les lois existent et sont rappelées lors d’un procès, mais elles ne sont pas appliquées comme elles devraient l’être. Personne n’est là pour s’en assurer.

Je suis outrée par le manque de conscience professionnelle de ceux qui ont croisé la route de Marina et qui n’ont rien dit. Sa mémoire et son histoire resteront toujours dans nos esprits.

Marina, Enzo, Lorenzo, et toutes les victimes de maltraitances, prouvent que les choses doivent changer, notamment par une formation accrue des assistantes sociales. Le problème vient surtout d’un manque de coordination entre les services.

De toute évidence, le principe de précaution ne s’applique pas aux enfants.

Le silence de cette enfant martyrisée et le calvaire qu’elle a vécu doivent nous permettre de tirer des leçons sur les dysfonctionnements du système de protection de l’enfance. Au nom de sa mémoire, il faut qu’il y ait un "avant" et un "après" Marina.

http://leplus.nouvel...silencieux.html

Voilà qui est réparé.

Pour le comité des droits de l'enfant (ONU), tu peux aller ici http://www2.ohchr.or...s/crc/index.htm

Sur le rapport que tu souhaiterais et les questions analogues, je tente de me renseigner.

Il m'apparaît que les gens ont peur de dénoncer car s'ils ne sont pas suivis par les autorités par exemple, et bien ils peuvent à leur tour être poursuivis pour dénonciation calomnieuse.

Tu mentionnes l'affaire d'Outreau, quel est pour toi le véritable scandale dans cette affaire ? Je ne nie pas du tout qu'il y ait eu un problème sévère, mais souvent, je ne le vois pas de la même façon que d'autres, c'est pour ça que je demande.

Connais-tu les "suites" de certains des accusés à tort, qui faisaient la une des journaux il y a quelques mois ?

L'inexpérience, la partialité et le sur-battage médiatique ont conduit l'affaire d'Outreau au fiasco. La présomption d'innocence a été complètement bafouée dans le recours à la détention provisoire systématique. Mais comment en aurait-il été autrement quand la place du juge d'instruction au sein de la justice ne le mettait pas en position d'instruire à décharge ? Il a fallu Outreau pour qu'on réforme, ça, c'est un scandale (il y en a d'autres).

Les enfants Lavier (Le couple Lavier fait partie des acquittés d'Outreau) ont porté des accusations sur leurs parents l'année dernière. Le couple a été condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis en Février dernier pour des faits de maltraitance physique et psychologique.

Il existe des manquements dans l'affaire de Marina dus à l'inexpérience (ou la crainte?) des intervenants. Il y a lieu notamment il me semble, de revoir sérieusement la formation des assistantes sociales.

Quant au battage médiatique, je suis d'accord, attention aux dérives, aux contre-vérités, au sensationnel qui plaît au public.

(pour avoir accompagné des victimes en procès d'assises, je peux dire que certaines personnes qui font la queue devant le tribunal pour assister aux audiences viennent ici comme elles iraient au cinéma). C'est un autre sujet mais je me demande souvent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire de ce côté là.

Et quant aux associations qui pour la plupart d'entre elles font quand même un boulot incroyable, on ne peut nier qu'il existe au sein de ces structures des gens avec beaucoup moins de discernement que d'autres.

Proposition de loi (02-2012) quant au suivi des enfants en danger et la transmission des informations (dysfonctionnement relevé dans la procédure Marina) :

http://www.senat.fr/rap/l11-370/l11-370.html

Ce drame est horrible pour deux choses : la souffrance de cette petite fille qui devait se sentir bien seule devant cette violence , et la deuxième chose l'indifférence de tous ces adultes . Je ne peux pas croire que personne ne ce soit rendu compte de quelque chose , impossible, ne serait-ce dans le regard de cet enfant. On a pas besoin d'entendre les mots quelquefois ... mais pour cela il faut arrêter de ce regarder le bout de ses chaussures un peu ....

Il n'y a pas que deux coupables , mais beaucoup de coupables ... qu'on les punisse aussi