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Trop d'intelligence tue l'intelligence !


Yucca in Bloom

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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Titsta : Dire que le moteur d'une voiture est à 4 temps n'est en rien réducteur.

genesiis : Attendu que l'on peut mettre un moteur autre qu'à 4 temps (moteur 3 temps, électrique, turbine...) sur une voiture alors il faut préciser de quelle voiture il s'agit pour éviter le sofisme.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Si nous distinguons des personnalités masochistes et autres, c'est bien qu'il y a d'autres façons de considérer un humain, non?

C'est un courant vital. Ce qui serait réducteur serait de dire qu'il n'y a que ça.

Dire que le moteur d'une voiture est à 4 temps n'est en rien réducteur. ça serait dire qu'une voiture est un moteur qui le serait.

Dire untel est agressif est réducteur comparé à "untel est un vendeur hors pair, il est persévérant ne lâche jamais un objectif jusqu'à ce qu'il l'ai atteins..."

Selon le modèle psychologique que j'ai développé il y a quelques temps déjà, les courants vitaux sont au nombre de 4.

Les pulsions de vie : manger, boire, dormir, être en sécurité.

Les pulsions sexuelles : bahh freud a déjà pas mal développé ce que ça donnait.

Les pulsions d'égo : être important, aimé par nos proches, accepté dans un groupe, reconnu professionnellement, pouvoir être nous même.

Et la pulsion de mort : agressivité, ou masochisme. L'agressivité n'étant que du masochisme par identification ( il n'y a que très peu d'intérêt d'être agressif envers un objet par exemple. )

La plupart de nos actes en comblent 2, voir 3 en même temps.

Si on retrouve certaines chez les animaux, et même les plantes, c'est la pulsion de mort qui est la plus exacerbé chez les êtres humains.

Ne peut-on considérer qu'il existe également un besoin d'éternité, un besoin de se sentir dans un Tout cohérent, en somme un besoin spirituel? Ou peut-on réduire celui-ci en un produit des quatres autres pulsions?

C'est socialement plus accepté comme ça en tout cas ^^

Mais j'aurais plutôt dis les pulsions de morts sont au service de la vie. (et pas forcément de la vie "longue", mais de la vie vécu)

Comme toutes les autres pulsions.

( Bien qu'on devrait dire qu'elles sont au services de l'espèce surtout. )

Elles sont un besoin vital et une énergie, mais pas ce qu'on en fait.

Peut être qu'on agit par masochisme, mais il y a ceux le fond en tentant de se surpasser, ceux qui se donnent des défis surhumain, ceux qui se donnent corps et âme à une grande cause... ou ceux qui font chier leur voisin exprès, ceux qui se plaignent tout le temps et en permanence de tout ce qui leur arrive (et le revivent ainsi, et peuvent se voir comme pitoyable, et être pitoyable aux yeux des autres.)

L'intelligence intervient à ce niveau.

Après les besoins, et pour combler ces besoins, et pour en combler le plus possible et de la façon la plus simple possible.

Mais il faut accepter à la base que l'intelligence n'est qu'un outils qui nous sert à combler nos besoins, qu'elle n'est pas nos besoins, et qu'elle ne peut pas déterminer ce qui sera ou non nos besoins.

à la limite décider de la priorité de nos besoin. Et c'est là que le masochisme est super utile aux humains pour réguler leur émotions.

Plutôt que de sauter sur la jolie femme qui passe, on va se frustrer un coup et lui sourire pour être bien accepté. (deux pulsions comblées, pour une tempérées)

D'autres l'insultent, ou rêvent de la voir enfermée sous un grand voile noir. (uniquement la pulsion d'agressivité)

On pourrait dire que c'est la première solution la plus "intelligente", mais c'est confondre le besoin social avec le besoin personnel ^^

Et la société est très forte pour qualifier un comportement d'intelligent histoire que les gens le fassent, et se fassent encore mieux manipuler.

Intéressant. J'ai pourtant cru remarquer à quel points l'intelligence est valorisée socialement, contrairement au masochisme. Si il est en général toléré de trouver certaines personnes plus rapide ou plus fortes (p.ex. les athlètes), plus résistantes ou plus belles, se dire ou trouver qu'une personne est le/la plus intelligent(e) est d'emblée socialement rédhibitoire (prétention ou soupçon d'avoir un maître à penser). Cela signifie sûrement si j'en crois Freud que nous nous pensons tous les plus intelligents de façon plus ou moins inavouable et que nous rejetons chez celles-ci la prétention que nous refusons de voir en nous-même. En général, même ceux qui se disent bêtes n'attendent en réalité que le fait qu'on leur dise ou prouve le contraire, et nous pensons sûrement que nous qualifiant ainsi, qu'une part de nous est plus intelligente et condamne la partie ayant commis ladite bêtise.

Je pense que tous les phénomènes sociaux peuvent être étudiés avec cette unique variable : l'intelligence ; que ce soit l'intelligence réelle ou l'intelligence qu'on prête. En fait, c'est le cache-sexe du phénomène d'autorité. Nous avons tous été enfants, c'est à dire ignorants de toutes choses, et nous avons tous appris ce que nous avons appris de la bouche de nos professeurs, de livres empruntés ou achetés, de nos parents, etc... Tout me semble être dans les discussions être l'affaire d'une intelligence qu'on décide de reconnaître ou non, qu'on viendra saluer ou au contraire mépriser ou contredire.

Enfin tout cela est beaucoup plus vaste.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
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Ne peut-on considérer qu'il existe également un besoin d'éternité, un besoin de se sentir dans un Tout cohérent, en somme un besoin spirituel? Ou peut-on réduire celui-ci en un produit des quatres autres pulsions?

J'ai pendant longtemps hésité à ajouter une cinquième pulsion spirituelle.

Je ne sais pas trop.

Je pense que c'est quelque chose de trop construit et aboutis pour être une pulsion.

Je vois plutôt ça comme une arrivée, une solution (parmi éventuellement d'autres)

Les pulsions sont à la base, mais il y a ce qu'on en fait qui s'ajoute dessus. tout une construction qui aboutis à la personnalité, aux comportements, au sentiments.

Je vois le besoin spirituel comme une forme de synthèse, de chemin qui permet de combler à la foi l'importance (nous sentir différents des autres, et supérieur dans notre comportement, nous sentir faire partit d'un tout, donc trouver notre place dans ce monde, ou faire partit d'un groupe), comble la pulsion d'ego.

Les règles et contraintes qu'on s'impose, la pulsions de mort. qui se trouvé canalisé dans un sens "bénéfique". (pas toujours d'ailleurs)

Mais chacun, dans la forme que prend son chemin spirituel vise à combler plus un truc ou plus un autre.

Intéressant. J'ai pourtant cru remarquer à quel points l'intelligence est valorisée socialement, contrairement au masochisme. Si il est en général toléré de trouver certaines personnes plus rapide ou plus fortes (p.ex. les athlètes), plus résistantes ou plus belles, se dire ou trouver qu'une personne est le/la plus intelligent(e) est d'emblée socialement rédhibitoire (prétention ou soupçon d'avoir un maître à penser). Cela signifie sûrement si j'en crois Freud que nous nous pensons tous les plus intelligents de façon plus ou moins inavouable et que nous rejetons chez celles-ci la prétention que nous refusons de voir en nous-même. En général, même ceux qui se disent bêtes n'attendent en réalité que le fait qu'on leur dise ou prouve le contraire, et nous pensons sûrement que nous qualifiant ainsi, qu'une part de nous est plus intelligente et condamne la partie ayant commis ladite bêtise.

Oui, c'est bien vu pour l'intelligence.

Pour ce qui est de la valorisation par la société, c'est surtout le moyen de canaliser nos pulsions qu'elle cherche à valoriser. Car c'est sur le comportement (donc sur la manière dont on cherche à combler nos besoins) qu'elle cherche en général à agir.

J'aime bien le terme masochisme, parce que je suis un brin provocateur, et que j'aime pas trop les efforts continus qu'on se pose toujours dans nos modèles pour toujours nous décrire comme des êtres parfaits, à tout prix.

Mais pendant longtemps la société valorisait le sacrifice de sois.

Je pense que tous les phénomènes sociaux peuvent être étudiés avec cette unique variable : l'intelligence ; que ce soit l'intelligence réelle ou l'intelligence qu'on prête. En fait, c'est le cache-sexe du phénomène d'autorité. Nous avons tous été enfants, c'est à dire ignorants de toutes choses, et nous avons tous appris ce que nous avons appris de la bouche de nos professeurs, de livres empruntés ou achetés, de nos parents, etc... Tout me semble être dans les discussions être l'affaire d'une intelligence qu'on décide de reconnaître ou non, qu'on viendra saluer ou au contraire mépriser ou contredire.

Oui, c'est super bien vu !

L'intelligence, est-ce que c'est un état, ou une apparence ?

Je me demande aussi si la qualification "d'intelligence" (ou de "bêtise" plutôt), ça n'est pas le moyen de cacher que les objectifs de chacun sont différents.

Comme on disait plus tôt, on peux facilement dire que quelqu'un est bête, parce que son comportement ne remplis pas nos objectifs à nous, ce qui est super efficace quand on cherche à tout prix à fuir (ou dévaloriser) ses objectifs.

ça me semble un bon moyen d'accepter l'autre, finalement, (tout en le diminuant quand même) en niant la différence de ses objectifs et des nôtres.

Et agir ainsi un peu comme des autruches sur ce qui potentiellement pourrait être le plus dangereux.

Un peu comme le fait de dire "salut, ça va ?" qui permet seulement de tester si l'autre en face se plie bien aux règles de la société en répondant ce qu'il faut, (le contraire pouvant être dangereux) plutôt que de s'inquiéter vraiment de son état.

Au final, cette question de l'intelligence, (ou de la bêtise) c'est peut être un peu toujours pour se rassurer.

Comme tu le faisais remarquer.

ça permet de juger / classer facilement les gens, sans avoir à être confronté à leur objectif réels, donc sans avoir à prendre le risque de nous remettre en cause.

Et comme tout le monde le fait, on se retrouve en permanence confronté à cette "intelligence" qu'il faudrait avoir. Sauf que derrière chaque personne, il faudrait avoir des comportements différents pour être qualifié comme tel.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Ne peut-on considérer qu'il existe également un besoin d'éternité, un besoin de se sentir dans un Tout cohérent, en somme un besoin spirituel? Ou peut-on réduire celui-ci en un produit des quatre autres pulsions?

J'ai pendant longtemps hésité à ajouter une cinquième pulsion spirituelle.

Je ne sais pas trop.

Je pense que c'est quelque chose de trop construit et aboutis pour être une pulsion.

Je vois plutôt ça comme une arrivée, une solution (parmi éventuellement d'autres)

Les pulsions sont à la base, mais il y a ce qu'on en fait qui s'ajoute dessus. tout une construction qui aboutis à la personnalité, aux comportements, au sentiments.

Je vois le besoin spirituel comme une forme de synthèse, de chemin qui permet de combler à la foi l'importance (nous sentir différents des autres, et supérieur dans notre comportement, nous sentir faire partit d'un tout, donc trouver notre place dans ce monde, ou faire partit d'un groupe), comble la pulsion d'ego.

Les règles et contraintes qu'on s'impose, la pulsions de mort. qui se trouvé canalisé dans un sens "bénéfique". (pas toujours d'ailleurs)

Mais chacun, dans la forme que prend son chemin spirituel vise à combler plus un truc ou plus un autre.

Ou alors on pourrait dire que la spiritualité, ou en tous cas l'extase mystique de l'homme religieux, n'est qu'une sublimation de ses pulsions sexuelles. Face à la conscience de notre propre finitude, il nous reste tout de même comme une sorte de pulsion, c'est à dire un besoin de sens, sans quoi il n'y aurait plus de finalité et nous n'aurions plus qu'à mourir immédiatement. Il y a donc tout de même une sorte de manque inhérent à notre finitude. Comment pourrait-on aimer une vie faite de souffrances, une vie dont nous cherchons à éviter l'échéance mais qui nous rattrape toujours tôt ou tard? Je pense que nous nous sommes tous un jour demandés ce que nous faisons là.

L'athéisme est une philosophie pour beau temps. Mais après le soleil vient la pluie, toujours, même si nous refusons de le voir. Je citerai une phrase célèbre approximativement et de mémoire : Partout nous voyons qu'il n'y a pas de sens, mais partout nous voyons que nous avons besoin qu'il y aie un sens.

Oui, c'est bien vu pour l'intelligence.

Pour ce qui est de la valorisation par la société, c'est surtout le moyen de canaliser nos pulsions qu'elle cherche à valoriser. Car c'est sur le comportement (donc sur la manière dont on cherche à combler nos besoins) qu'elle cherche en général à agir.

J'aime bien le terme masochisme, parce que je suis un brin provocateur, et que j'aime pas trop les efforts continus qu'on se pose toujours dans nos modèles pour toujours nous décrire comme des êtres parfaits, à tout prix.

Mais pendant longtemps la société valorisait le sacrifice de sois.

Je pense que c'est toujours le cas actuellement, lorsque par exemple des soldats ou des pompiers meurent dans l'exercice de leur métier. Sinon concernant la psychologie, j'ai déjà eu la même sensation, comme si il y avait une perpétuelle recherche pour excuser l'humain et ses dérives.

Oui, c'est super bien vu !

L'intelligence, est-ce que c'est un état, ou une apparence ?

Tout à fait, c'est la question clef à laquelle sincèrement je n'arrive toujours pas à trouver de réponse. Il semble néanmoins que les IRM (Imagerie à Résonance Magnétique) témoignant de certaines singularités du fonctionnement cérébral. Mais les êtres extrêmement intelligents ont souvent du mal à trouver leur place et sont considérés comme des imbéciles par les autres. Ils peuvent facilement passer pour des faibles d'esprit, et nombre de génies ne furent pas reconnus comme intelligents (mais plutôt comme des parasites) de leur vivant.

Peut-être faudrait-il distinguer différentes formes d'intelligence dont l'intelligence sociale. Quand je dis que c'est une qualité valorisée socialement c'est en fait qu'elle me semble presque universellement enviée ou désirable. Il suffit parfois d'avoir un comportement blessant ou insultant pour être considéré comme un con ; chose que maintenant je comprends mieux, mais que je suis toujours incapable de pratiquer.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Ou alors on pourrait dire que la spiritualité, ou en tous cas l'extase mystique de l'homme religieux, n'est qu'une sublimation de ses pulsions sexuelles. Face à la conscience de notre propre finitude, il nous reste tout de même comme une sorte de pulsion, c'est à dire un besoin de sens, sans quoi il n'y aurait plus de finalité et nous n'aurions plus qu'à mourir immédiatement. Il y a donc tout de même une sorte de manque inhérent à notre finitude. Comment pourrait-on aimer une vie faite de souffrances, une vie dont nous cherchons à éviter l'échéance mais qui nous rattrape toujours tôt ou tard? Je pense que nous nous sommes tous un jour demandés ce que nous faisons là.

L'athéisme est une philosophie pour beau temps. Mais après le soleil vient la pluie, toujours, même si nous refusons de le voir. Je citerai une phrase célèbre approximativement et de mémoire : Partout nous voyons qu'il n'y a pas de sens, mais partout nous voyons que nous avons besoin qu'il y aie un sens.

Je tiens à préciser que je ne suis pas "athé" ^^

Et aussi que ce que j'ai dis ne cherchais en rien à "réduire" la spiritualité.

C'est vrai que je parles beaucoup des pulsions, mais il n'y a pas que ça, loin de là, qui participe à ce que nous sommes.

Il y a d'autres éléments qui entrent en jeux.

Et à mon avis, les pulsions sont des choses très physiques, très proches des sens et des neurotransmetteurs. De la physique/chimie du corps.

Le plaisir provoqué par la souffrance, donc l'origine du masochisme, provient d'un simple mécanisme de "défense" du corps qui, quand il souffre trop confond souffrance et plaisir. Ce "dérèglement" (si on doit vraiment ramener quelque chose de connoté négativement) dans le cerveau humain est à mon avis la raison première de son succès dans la sélection naturelle, en apportant quelque chose de plus riche et variés dans nos comportements, par la problématique nouvelle de devoir jongler avec plus de pulsions contradictoires, ce qui a permis de faire la différence.

(comme l'apparition de la pulsion sexuelle, qui chez les espèces qui la ressentent provoque des comportements beaucoup plus variés que ceux simplement soumis à la pulsion "manger/boir/dormir" )

Si je pointe beaucoup dessus, il n'y a pas qu'une pulsion masochiste. Il y a pleins d'autres pulsions, et c'est justement sa multitude qui permet d'être plus libre dans nos comportements.

Ce qu'on appelle "l'intelligence" humaine n'aurait à mon avis jamais pu se faire sentir, ni se développer, (si tant est qu'elle existe) s'il n'y avait eu des problématiques nouvelles inhérente à notre espèces avec lesquelles composer.

Je suis aussi assez opposé à la vision de la "sublimation" de Freud. S'il touche à un mécanisme important, à mon avis cette façon de voir les choses cherche un peu trop à "atteindre l'esprit pur" théorique. Même si à mon avis, c'était une étape nécessaire pour rendre ses théories acceptable (par lui même et par la population)

Pour ma part, je pense qu'on ne sort pas de nos "pulsions", tous nos actes les combles une ou plusieurs d'entre elle.

C'est la partie "terrestre/physique" de notre être. Et quoi qu'on tente ou fasse, on reste toujours "physique/terrestre", et on agit toujours pour notre plaisir.

( Ce qui ne veux pas dire qu'on ne fait pas de "bonnes" choses non plus ! Et qu'il n'y a que notre plaisir qui compte. Je dis juste qu'on ne peut pas en sortir. )

Et la "sublimation" n'est pour moi que la transposition partielle d'une pulsion dans une autre. Une manière de compenser un manque d'un côté par un comblement d'un autre.

C'est en quelque sorte la "liberté" dont je parlais, même si je pense qu'il est préférable pour l'épanouissement de trouver une manière constructive et positive de combler directement nos pulsions de base.

Je pense que c'est toujours le cas actuellement, lorsque par exemple des soldats ou des pompiers meurent dans l'exercice de leur métier. Sinon concernant la psychologie, j'ai déjà eu la même sensation, comme si il y avait une perpétuelle recherche pour excuser l'humain et ses dérives.

Je pense que le côté culpabilisateur de la pratique d'autrefois de la religion catholique joue pour beaucoup là dedans.

Peut être aussi la volonté de se dire que les "méchants" sont très différents de nous, et de se dissocier d'eux.

L'intelligence, est-ce que c'est un état, ou une apparence ?

Tout à fait, c'est la question clef à laquelle sincèrement je n'arrive toujours pas à trouver de réponse. Il semble néanmoins que les IRM (Imagerie à Résonance Magnétique) témoignant de certaines singularités du fonctionnement cérébral. Mais les êtres extrêmement intelligents ont souvent du mal à trouver leur place et sont considérés comme des imbéciles par les autres. Ils peuvent facilement passer pour des faibles d'esprit, et nombre de génies ne furent pas reconnus comme intelligents (mais plutôt comme des parasites) de leur vivant.

Je ne connais pas ces tests, tu aurais des liens ?

En ce qui concerne la "physique" du cerveau, je me demande toujours si c'est le fonctionnement différent qui provoque l'intelligence, ou l'intelligence qui provoque un développement différents (par une sorte d'"entrainement" plus poussée de certaines zones au cours de la vie et des réflexions.)

Peut-être faudrait-il distinguer différentes formes d'intelligence dont l'intelligence sociale. Quand je dis que c'est une qualité valorisée socialement c'est en fait qu'elle me semble presque universellement enviée ou désirable. Il suffit parfois d'avoir un comportement blessant ou insultant pour être considéré comme un con ; chose que maintenant je comprends mieux, mais que je suis toujours incapable de pratiquer.

D'être un con ? laugh.gif

C'est vrai, c'est super dur à pratiquer ^^

Mais je suis d'accord avec l'idée qu'il faudrait plutôt parler de différentes "intelligences". Je pense que c'est valorisé uniquement parce que c'est un mot valise.

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  • 4 semaines après...
Membre, Posté(e)
Wapidou Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Peut-on douter de tout?

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Oui, puisque vous posez la question. Mais tous ces doutes ne sont pas raisonnables.

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

rooh bah je suis triste d'avoir manquer le moment ou ce debat battait son plein.

tant pis je vais quand meme intervernir en retard sur un passage qui m'a interpelle:

vous (tista et quasi-modo) avez parle d'intelligence (et donc de betise) comme d'une difference d'objectifs entre individus.

je ne suis pas tout a fait d'accord avec cela. et pour m'expliquer je pose un exemple concret simple:

Face a une epreuve de mathematiques (un objectif donne donc) il ya deux candidats ayant des performances differentes(le critere intelligence) .

j'estime que le candidat le plus lent ou carrement incapable de resoudre ce probleme mathematique est factuellement plus bete/moins intelligent que l'autre.

dire que ce candidat n'est pas "interresse" par l'objectif donne est juste une facon de botter en touche et de ne pas vouloir admettre la realite de ce constat.

Mon idee generale etant donc de souligner qu'entre humains nous avons des potentiels differents et qu'il serait faux d'affirmer pour se rassurer/reconforter que tous les individus se valent.

la difference est un concept qui gene et derange car elle est souvent exploiter a tort et a travers (competition au lieu de collaboration), mais il n'empeche qu'on ne peut et ne doit nier son existence au sein de notre espece.

d'ailleurs contrairement a ce qui a ete dit plus haut ca me permets aussi de souligner qu'une difference d'intelligence peut etre tres bien acceptee entre un groupe d'individu si celui qui se demarque n'abuse pas de sa position:

_un "maitre a penser" est quelque chose de negatif (il impose sa vision dominante).

_alors que un professeur est quelque chose de positif (il partge son savoir superieur).

vous voyez ce que je veux dire?

:hu:

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

On n'impose une manière de penser qu'en forçant l'élève à suivre la doctrine.

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  • 1 mois après...
Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Selon le modèle psychologique que j'ai développé il y a quelques temps déjà, les courants vitaux sont au nombre de 4.

Les pulsions de vie : manger, boire, dormir, être en sécurité.

Les pulsions sexuelles : bahh freud a déjà pas mal développé ce que ça donnait.

Les pulsions d'égo : être important, aimé par nos proches, accepté dans un groupe, reconnu professionnellement, pouvoir être nous même.

Et la pulsion de mort : agressivité, ou masochisme. L'agressivité n'étant que du masochisme par identification ( il n'y a que très peu d'intérêt d'être agressif envers un objet par exemple. )

La plupart de nos actes en comblent 2, voir 3 en même temps.

Avez vous essayé de confronter votre théories à celles de la psychologie moderne ?

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Non, malheureusement.

Je voulais à l'origine établir ce modèle en étant libre de "toutes“ influences de penseur en psychologie.

Me baser uniquement sur ce que je voyais et ressentais.

De manière à poser une nouvelle façon de concevoir les choses.

Puis dans un deuxième temps, d'observer ce que les autres en ont dis (de la psychologie) et de travailler sur les nuances entre les modèles.

Voir comment les autres modèles correspondent/ne correspondent pas.

Et tenter d'ajouter/modifier ce qui ne va pas dans mon modèle pour intégrer les autres conceptions.

Mais je me suis arrêté au milieu de la première étape ^^

Je n'ai modélisé que les pulsions, et j'arrivais à peine aux différentes névroses et aux sentiments.

Juste une amorce de la personnalité.

Je devrais le reprendre un jour.

vous (tista et quasi-modo) avez parle d'intelligence (et donc de betise) comme d'une difference d'objectifs entre individus.

je ne suis pas tout a fait d'accord avec cela. et pour m'expliquer je pose un exemple concret simple:

Face a une epreuve de mathematiques (un objectif donne donc) il ya deux candidats ayant des performances differentes(le critere intelligence) .

j'estime que le candidat le plus lent ou carrement incapable de resoudre ce probleme mathematique est factuellement plus bete/moins intelligent que l'autre.

Les mathématiques ne sont pas tout dans la vie laugh.gif

L'intelligence me semble clairement avoir un champs d'action bien plus large que les mathématiques.

Imagine les deux gugus dont tu parles, largués en pleine jungle (vi, je suis méchant dev.gif), je pense qu'il est parfaitement possible que le mauvais en math se révèle avoir un comportement vachement plus intelligent que l'autre, sans que ça ai à voir le moins du monde avec sa capacité de faire des maths ^^

Qui plus est, ça me semble un meilleur test comparatif si aucun des deux n'a suivit de cours de survie (vi, très méchant dev.gif).

Car je ne pense pas qu'avoir eu la chance d'avoir eu accès à des cours sur les domaines soient un facteur d'intelligence.

(après, ça se discute... On a tendance à dire que l'intelligence est innée et pas acquise, et serait une nature de l'individus... c'est vrai qu'on pourrait avoir une autre conception des choses. Peut être qu'elle s'apprend. )

Je suis assez d'accord avec le fait qu'il y a un lien entre la "réussite" dans un domaine (math, survie...) et l'intelligence.

Mais il y a différents domaines.

On pourrait voir l'intelligence comme une sorte de "moyenne" très générale entre ces domaines.

Mais il y a tellement de domaines différents... je me demande si cette moyenne aurait un vrai sens.

Qui plus est, quand on parle de comparaisons entre des "objets" ayant plusieurs caractéristiques, plus ils possèdent de caractéristiques, plus la "moyenne" est une perte d'information.

Tu as des gens qui sont ultra spécialisé dans un domaine, et nul dans d'autre, qui peuvent se retrouver avoir la même moyenne que d'autre qui sont moyen partout.

Les premiers pouvant trouver une place facilement dans notre société, où ils pourront briller et faire jouer leur qualité de façon utile, les autres ne brilleront jamais, et où qu'ils se trouvent, seront toujours "terne" comparé à la "brillance" des autres.

(je précise cependant que je ne parles pas des compétences scolaires. L'école se contente des matières du programme, les relations humaines, l'organisation personnelle, la faculté à trouver des idées nouvelles, à trouver des "plans" rentables etc... ne sont jamais pris en compte. Qui plus est, même dans ces domaines, l'école a un système de "notification" considérablement contestable. Il n'y a que les maths qui sont vraiment "notable". Je connais de très bon scientifiques, qui comprennent vraiment les lois et leur fonctionnement, qui se retrouvent avoir de moins bonnes notes que des "mathématiciens" capable d'appliquer par cœur les formules sans jamais avoir compris les lois qui se trouvaient derrière...

Ayant des bonnes notes, ces derniers ne seront pourtant jamais de bon chercheur.

Bref, je pense qu'il y a plein de matières, que les comparaisons entre les gens ne peuvent se faire que sur une ou deux compétences "visible", celles qui nous intéresses. Et cette "moyenne" donnant l'intelligence est seulement effectuée sur les deux trois compétences qui nous semblent pertinente dans l'instant.

C'est à dire quelque chose de très relatif d'une personne à l'autre.

Voir d'un instant à l'autre. (exemple, si on se retrouve tous dans la jungle, je suis sûr que nos jugements d'intelligence sur notre entourage changerai radicalement ^^). Et de retours dans la civilisation, on retrouverai peut être assez vite, la "connerie" de certains.

Mon idee generale etant donc de souligner qu'entre humains nous avons des potentiels differents et qu'il serait faux d'affirmer pour se rassurer/reconforter que tous les individus se valent.

la difference est un concept qui gene et derange car elle est souvent exploiter a tort et a travers (competition au lieu de collaboration), mais il n'empeche qu'on ne peut et ne doit nier son existence au sein de notre espèce.

Je suis d'accord pour accepter la différence entre les gens ^^

Mais il me semble qu'il y a tellement de domaines humains que ça nuance clairement la capacité de comparaisons.

Outre des caractéristiques non ordonnées (rouge / vert ... lequel est "meilleur que l'autre ? ), des caractéristiques ordonnée qui peuvent avoir chacune leur avantage et inconvénient (par exemple, la grosseur d'une voiture peut être un avantage si on veux placer plus de courses dedans, mais être un inconvénient si on souhaite se garer)

Et surtout, le fait même qu'il y ai plusieurs caractéristiques rend de fait absurde la comparaison de supériorité. ex : un véhicule rapide mais pas confortable contre un véhicule lent, mais confortable comment tu compares "dans l'absolu" ?

Et les humains ont un très très grands nombre de caractéristiques. (c'est pour ces raison d'ailleurs que, pour les nana, et les relations, je compare jamais ;) Je préfère prendre conscience et profiter clairement des caractéristiques nombreuses et variées de chacune whistling1.gif )

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