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Sondage : Monarchie ou République


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Monarchie ou République ?   

32 membres ont voté

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 32ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
32ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

La République démocratique n'a jamais été une uniformité d'expression, mais un consensus. Tout au contraire de ta conception, une démocratie se sait divisée et s'attache à l'expression de ses divisions.

Ainsi le philosophe et historien Paul Ricoeur écrivit :

"Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage".

Je n'ai pas dis uniformité. J'ai dis unité.

L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

La République démocratique n'a jamais été une uniformité d'expression, mais un consensus.

Citons par exemple le célèbre consensus vendéen, avec les colonnes infernales comme partenaires sociaux. :D

Tout au contraire de ta conception, une démocratie se sait divisée et s'attache à l'expression de ses divisions.

Ainsi le philosophe et historien Paul Ricoeur écrivit :

"Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage".

Je ne suis pas d'accord. La République a dû massacrer bon nombre de Bretons et autres Vendéens pour unifier la France autour d'une nation républicaine, une et indivisible. Pour que la démocratie soit possible, pour qu'une minorité se soumette au choix de la majorité, il faut être un peuple et non des peuples. Il a fallu réduire les identités régionales le plus possible, interdire les Bretons de parler breton dans les écoles jusqu'à la quasi disparition de leur langue, j'en passe et des meilleurs. La République française est jacobine, elle est fondamentalement en opposition avec le régionalisme historiquement associé à la féodalité.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

En effet, la France monarchiste était unie autour du Roi et la France républicaine l'était autour de la Nation. Le nationalisme est né avec la République ; mais aujourd'hui le nationalisme étant vilipendé, ne reste plus que l’État républicain préleveur d’impôts.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

La République démocratique n'a jamais été une uniformité d'expression, mais un consensus.

Citons par exemple le célèbre consensus vendéen, avec les colonnes infernales comme partenaires sociaux. :D

Tout au contraire de ta conception, une démocratie se sait divisée et s'attache à l'expression de ses divisions.

Ainsi le philosophe et historien Paul Ricoeur écrivit :

"Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage".

Je ne suis pas d'accord. La République a dû massacrer bon nombre de Bretons et autres Vendéens pour unifier la France autour d'une nation républicaine, une et indivisible.

On ne fait pas d'omelette... :p

Pour que la démocratie soit possible, pour qu'une minorité se soumette au choix de la majorité, il faut être un peuple et non des peuples. Il a fallu réduire les identités régionales le plus possible, interdire les Bretons de parler breton dans les écoles jusqu'à la quasi disparition de leur langue, j'en passe et des meilleurs. La République française est jacobine, elle est fondamentalement en opposition avec le régionalisme historiquement associé à la féodalité.

Plus sérieusement, un petit tour du côté du Nord de l'Europe viendra contrevenir à ton analyse. La démocratie n'est pas incompatible avec des différences entre population tant que ces populations adhèrent à une unité territoriale, étatique et de valeurs. C'est tout simplement les USA, par exemple.

L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

En effet, la France monarchiste était unie autour du Roi et la France républicaine l'était autour de la Nation. Le nationalisme est né avec la République ; mais aujourd'hui le nationalisme étant vilipendé, ne reste plus que l’État républicain préleveur d’impôts.

C'est vrai que la monarchie n'en prélevait pas... lol...

La République démocratique n'a jamais été une uniformité d'expression, mais un consensus. Tout au contraire de ta conception, une démocratie se sait divisée et s'attache à l'expression de ses divisions.

Ainsi le philosophe et historien Paul Ricoeur écrivit :

"Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage".

Je n'ai pas dis uniformité. J'ai dis unité.

L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

Tu dévies vers les présidentielles... Les français sont attachés à leur lieu de vie, à leur cadre démocrate républicain, à leur culture, plus particulièrement à leur langue, à leur modèle social. Voila des idéaux communs ;-) Et je ne fais point là ventriloque du peuple, moi : http://www.la-croix.com/content/download/583488/18324409/2009_11_23_identite-sondage.pdf

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La République démocratique n'a jamais été une uniformité d'expression, mais un consensus. Tout au contraire de ta conception, une démocratie se sait divisée et s'attache à l'expression de ses divisions.

Ainsi le philosophe et historien Paul Ricoeur écrivit :

"Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage".

Je n'ai pas dis uniformité. J'ai dis unité.

L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

Intervention trés pertinente dans lquelle je me retrouve complètement...

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Bien plus que la division des français, le fait de ne pas avoir le droit de vote pour la moitié des pouvoirs souverains ne nous permet pas de discuter de république démocratique. Ce n'en est plus une.<div><br></div><div>Pour répondre à la question, à choisir entre monarchie et république, je choisirais la république. Mais ça n'a rien à voir avec ce que nous vivons. Peut-être même qu'une véritable république réglerait ce problème de divisions, vu que quoi qu'élisent les français, les élus n'ont aucun pouvoir de changer les choses.

</div>

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 32ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
32ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)
L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

En effet, la France monarchiste était unie autour du Roi et la France républicaine l'était autour de la Nation. Le nationalisme est né avec la République ; mais aujourd'hui le nationalisme étant vilipendé, ne reste plus que l’État républicain préleveur d’impôts.

C'est vrai que la monarchie n'en prélevait pas... lol...

Largement moins que la Ière République n'en a levé. Et bien moins qu'aujourd'hui.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
Plus sérieusement, un petit tour du côté du Nord de l'Europe viendra contrevenir à ton analyse. La démocratie n'est pas incompatible avec des différences entre population tant que ces populations adhèrent à une unité territoriale, étatique et de valeurs. C'est tout simplement les USA, par exemple.

On adhère à une unité territoriale et étatique lorsqu'on adhère aux mêmes valeurs par commune culture ou lorsqu'on a été forcé d'y adhérer par assimilation.

Les États-Unis ont eu leur lot de guerres sécessionnistes avant de devenir une nation donc un peuple. Le génocide par substitution des amérindiens ; la guerre d'indépendance contre le Royaume Uni, rien de tel qu'un ennemi aussi commun pour poser les bases unifiantes d'une nation ; mais surtout enfin la guerre de sécession où le nord s'est imposé au sud à coups de canon, et sans laquelle il n'y aurait jamais eu la nation des États-Unis et son peuple. Que dire également du Royaume-Uni, la Grande Bretagne avec son Écosse et son Irlande du nord ; le plus fort impose sa paix, sa prépondérance, ses valeurs dominantes, après avoir soumis tant bien que mal tout le monde par la force. Le consensus quand il existe, l'est après la victoire des uns et la défaite des autres.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)
L'Ancien Régime ou même certaines périodes de la République n'ont jamais connu d'uniformité d'expression. Mais les français savaient s'unir autour de quelque chose. Dans le cadre de la monarchie, autour du roi. Ou autour de l'idée de la France pour d'autres périodes.

Aujourd'hui, les français sont complétement divisés. Je ne me reconnais pas dans la "France" que François Hollande déclare incarner. Et beaucoup de français sont dans mon cas.

La gauche disait ne pas se reconnaître dans la "France de Sarkozy". Et ont déclarés qu'ils allaient revenir sur quasiment tout ce qu'il avait fait.

Où voyez-vous là-dedans une quelconque unité autour d'un idéal commun? La gauche a abandonné l'idée même de France, crache sans cesse sur le passé. La droite ne vaut pas forcément mieux.

Vous dites "consensus"? Il n'y en a même plus!

En effet, la France monarchiste était unie autour du Roi et la France républicaine l'était autour de la Nation. Le nationalisme est né avec la République ; mais aujourd'hui le nationalisme étant vilipendé, ne reste plus que l’État républicain préleveur d’impôts.

C'est vrai que la monarchie n'en prélevait pas... lol...

Largement moins que la Ière République n'en a levé. Et bien moins qu'aujourd'hui.

Bon courage pour justifier ton propos de sources et d'exemples.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

La République avec son État providence ne prélève pas davantage de taxes en tout genre que la Monarchie en son temps ? soyons sérieux.

La démocratie est un alibi génial pour la République, elle lui permet une emprise sur les gens que même la monarchie la plus absolue n'avait pas. La conscription en est l'exemple le plus démonstratif. La Monarchie faisait la guerre avec des mercenaires, la République la fait avec des peuples entiers ; c'est comme Maurras voyait le partage des temps prochains : une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, et selon le mot d'Oscar Wilde sur la démocratie : oppression du peuple par le peuple pour le peuple.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

C'est mignon, mais il n'y a toujours pas de justification sérieuse à l'assertion. Je ne doute pas que cela va venir =) En tous cas ce serait intéressant.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Je peux le faire en trois lettres : consonne - consonne - voyelle.

T - V - A

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