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Pour ou contre le libre accès des mineures à la pilule ?


Zarathoustra2

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Pourquoi vouloir griller les étapes...

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La question n'est pas de savoir à quel age une jeune fille peut avoir des relations sexuelles, mais comment les protéger le mieux d'une éventuelle grossesse avec la prise de pilule et surtout est-ce que cette décision leur appartient ou appartient à leur parent.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Pour moi, c'est une décision qui leur appartient, mais pourquoi vouloir absolument griller les étapes...

Car une ado de 13 ans qui prend la pilule m'interpelle plus qu'une ado de 16 ans, car on n'a pas la même maturité à 13 qu'à 16.

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Alors la pilule est donnée par une infirmière, qui va demander le nom du médecin traitant, notamment pour l'informer.

D'autre part, si la jeune fille prend un traitement elle est au courant et donc lorsque l'infirmière va pratiquer un entretien où elle va lui demander si elle prend un traitement et lequel, bref puis elle va l'encourager à aller voir un gynéco au planning familial par exemple, bref, il s'agit de donner la pilule et ça ne se fait pas comme ça, il y a un protocole.

Et sauf erreur (mais ça reste à vérifier auprès d'eux) les plannings peuvent recevoir des jeunes filles de -15 ans en consultation sans l'accord des parents et leur prescrire la pilule.

Merci pour ta réponse.

Si le médecin traitant est informé, en effet, c'est moins problématique dans la majorité des cas.

Mais si la jeune fille n'a pas de médecin traitant ?

Sinon, en pensant à une interaction médicamenteuse, je ne pensais pas à un traitement antérieur à la prise de pilule, mais à un traitement donné après, par un médecin pas nécessairement informé (si la demoiselle n'a pas donné de nom de médecin ou si ce n'est pas son médecin habituel).

Au passage, la majorité sexuelle ne fait référence qu'à la possibilité entre un mineur, de coucher avec un majeur. En deçà (exemple: 13ans) les mineurs peuvent coucher ensembles (même si l'écart d'âge peut influer sur la légalité bien sur) donc il y a largement intérêt.

Après, mettre le médecin de famille au courant, pas forcément une mauvaise chose, mais les parents... pas une bonne idée.

Merci aussi pou ta réponse. En revanche, dire que ce n'est "pas une bonne idée" de mettre les parents au courant, pourquoi ? Après tout, ça dépend des parents. Pour ma part, encore une fois, je serais très déçue que mes enfants aient des relations sexuelles alors qu'ils n'ont pas encore fini de se construire, parce que ce n'est pas les valeurs que je souhaite leur transmettre, mais pour autant, je prendrais encore plus mal que ma fille essaie de se cacher de moi pour prendre la pilule, je prendrais ça comme un manque de confiance (surtout que, bon, des raisons de prendre la pilule, y'en a plusieurs).

Bref, je m'égare un peu, disons que ta réponse fait naître une autre question (davantage adressée à Fuel4Life, parce qu'elle semble connaître les protocoles) : est-ce qu'on incite la jeune fille à s'ouvrir à ses parents, est-ce qu'on essaie de comprendre pourquoi elle ne veut pas leur parler ? Parce que bon, au final, ce genre d'initiative revient à se passer de l'autorité parentale : est-ce que la situation nécessite vraiment de la saper ?

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Tu ne crois pas à quoi ?

- à ce que je dis ?

- au fait que les infirmières font leur travail avec professionnalisme ?

Je ne crois pas à ce que vous dites.

Vous prétendez que l'infirmière doit contacter le médecin traitant, je pense que vous inventez.

Primo, une mineure n'est pas obligée d'avoir un médecin traitant.

Secondo, les règles de contraception des mineurs furent fixées avant la réforme du médecin traitant.

Tercio, une infirmière n'a pas le droit de divulguer une donnée médicale, même à un autre médecin, sans l'accord de la patiente. On ne plaisante pas avec le secret médical.

Vous n'êtes pas crédible.

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Ce n'est pas ce qu'elle prétend !

Ce que j'ai compris (qui n'était pas explicite, certes, mais ça me semblait évident) c'est qu'en demandant le nom du médecin qui la suit, l'infirmière demande à la jeune fille l'autorisation de l'informer, ou lui explique qu'elle va informer son médecin si elle est d'accord, afin qu'elle puisse être suivie correctement, et donc lui demande le nom du médecin qu'elle voit habituellement...

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Je trouve que c'est très différent de ce qu'a pu dire Fuel4Life. La notion de consentement de la mineure -- qui est centrale dans ce débat -- y est absente.

Et, in fine, la mineure peut bien prendre la pilule sans que le médecin traitant en soit informé.

Alors la pilule est donnée par une infirmière, qui va demander le nom du médecin traitant, notamment pour l'informer.

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Bin... moi je ne trouve pas ça différent. L'infirmière va "demander", ça sous-entend au minimum que la réponse est consentie, que l'ado peut ne pas répondre. Et j'imagine que l'infirmière explique pourquoi elle demande cela. Bref, Fuel4Life a fait dans la concision, c'est tout.

Mais in fine, oui, c'est ce qui peut se produire... après, à quelle fréquence ?

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu ne crois pas à quoi ?

- à ce que je dis ?

- au fait que les infirmières font leur travail avec professionnalisme ?

Je ne crois pas à ce que vous dites.

Vous prétendez que l'infirmière doit contacter le médecin traitant, je pense que vous inventez.

Primo, une mineure n'est pas obligée d'avoir un médecin traitant.

Secondo, les règles de contraception des mineurs furent fixées avant la réforme du médecin traitant.

Tercio, une infirmière n'a pas le droit de divulguer une donnée médicale, même à un autre médecin, sans l'accord de la patiente. On ne plaisante pas avec le secret médical.

Vous n'êtes pas crédible.

Où ai-je dit que c'était sans l'accord de la patiente ?

Avant que le médecin référent existe, il y avait le médecin famille, en général, tous le monde a un médecin pour les traitements, les vaccins....

Tu es insultant et comme d'habitude j'en m'en fous. Ton cinéma sur ce forum, ne prends pas avec moi.

(google est notre ami ;) )

Ce n'est pas ce qu'elle prétend !

Ce que j'ai compris (qui n'était pas explicite, certes, mais ça me semblait évident) c'est qu'en demandant le nom du médecin qui la suit, l'infirmière demande à la jeune fille l'autorisation de l'informer, ou lui explique qu'elle va informer son médecin si elle est d'accord, afin qu'elle puisse être suivie correctement, et donc lui demande le nom du médecin qu'elle voit habituellement...

Effectivement Feuille, tu as compris ce que j'ai voulu expliquer. Les infirmières n'essayent pas de se substituer aux médecins qu'il s'agisse du médecin de famille ou du médecin du planning familial. Prendre une contraception n'est pas anodin, les infirmières encourageront les jeunes filles à consulter pour avoir un suivi correct et des informations sur la sexualité, les IST.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 315 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

De toute façon une infirmière ne peut pas faire de prescriptions pour la pilule (enfin pas à ma connaissance), donc il faudra forcément passer par un médecin et/ou un gyneco.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 315 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Il faut tout de même que la 1ère prescription ait été faite par un médecin généraliste, donc faudra forcément que la jeune fille en passe par là ;)

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, j'ai été étonnée, je croyais que dans les plannings, les infirmières étaient habilitées à la donner. Mon erreur vient de la pilule du lendemain que l'on peut avoir sans ordonnance. Donc effectivement, elles ne peuvent que la represcrire.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)
Merci aussi pou ta réponse. En revanche, dire que ce n'est "pas une bonne idée" de mettre les parents au courant, pourquoi ? Après tout, ça dépend des parents. Pour ma part, encore une fois, je serais très déçue que mes enfants aient des relations sexuelles alors qu'ils n'ont pas encore fini de se construire, parce que ce n'est pas les valeurs que je souhaite leur transmettre, mais pour autant, je prendrais encore plus mal que ma fille essaie de se cacher de moi pour prendre la pilule, je prendrais ça comme un manque de confiance (surtout que, bon, des raisons de prendre la pilule, y'en a plusieurs).

Bref, je m'égare un peu, disons que ta réponse fait naître une autre question (davantage adressée à Fuel4Life, parce qu'elle semble connaître les protocoles) : est-ce qu'on incite la jeune fille à s'ouvrir à ses parents, est-ce qu'on essaie de comprendre pourquoi elle ne veut pas leur parler ? Parce que bon, au final, ce genre d'initiative revient à se passer de l'autorité parentale : est-ce que la situation nécessite vraiment de la saper ?

Pourquoi pas une bonne idée: parce que c'est à l'enfant de choisir à mon sens.

Vouloir forcer, c'est, banalement, prendre le risque que l'enfant ne fasse pas, par peur. Et... j'avoue que je me préoccupe mille fois moins de petits tracas parentaux que des risques de grossesse adolescente, ou de MST. (parce que oui, si une nana va demander ça, la personne va très vraisemblablement lui proposer également un dépistage).

Pour ma part, je dirais simplement qu'on peut inciter la jeune fille à s'ouvrir à ses parents, on peut essayer de comprendre pourquoi elle ne veut pas, mais la décision lui revient.

C'est un peu comme ça que fonctionne la confiance, et ce, dans tous les domaines. C'est la raison pour laquelle les "méchants" dans les films, ne sont pas souvent crédible. Ils tuent les traîtres / les informateurs etc... Connerie. En réalité, ces gars-là ne tueront jamais. Parce qu'en tuant un, ça veut dire que le prochain ne viendra pas les voir.

De la même manière, si une fille apprend qu'en allant se faire dépister pour des MST elle risque de voir ses parents avertis... elle va potentiellement décider de ne pas y aller.

Et c'est donc en amont que la réflexion se constitue: vaut-il mieux une fille sans MST / sans grossesse, ou une fille avec ? Pour ma part, le choix est fait. Ça n'empêche pas, comme tu le dis, d'inciter, d'aider, etc... mais il y a des domaines où il vaut mieux essayer d'aider au maximum, et de forcer au minimum. La sexualité en fait partie.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Sauf que beaucoup de parents ne sont pas prêts à entendre que leur chère petite tête blonde a une vie sexuelle bien a elle.

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