Voter blanc?

Mélanchon a le mérite de soulever la bonne question: quelle France choisir pour demain.

Si je ne suis pas partisan de sa vision du monde et plus particulièrement de la France, sa volonté de créer une 6ième République est je trouve judicieuse pour tourner une page.

Maintenant quelle page?

La France politique mais aussi sociale est dans une transition je trouve et ce depuis plusieurs décénnies. Forte de son héritage sociale, la France ne cesse d'osciller entre libéralisme et conservatisme social. Si les deux sont conciliables à de nombreux égards, en France cela aboutit à des rixes politiques. Syndicalismes très conservateur du droit salarial - mis en avant par Poutoux ou Artaut, contre une politique de désengagement de l'Etat, y compris dans le PS. La question en 2012, c'est que choisir? Le système aujourd"hui tente de passer de l'égalitarisme au libéralisme (américain j'entends). Je m'explique: en France c'est la notion d'égalité qui prime (droit de l'homme oblige, égalité des chances). Pourtant, les individus réclament davantage la liberté: c'est le droit à la différence, à l'individualisme, à la liberté, à la parole. Autrement dit, le modèle politique français basé sur une égalité de droit se traduit aujourd'hui par une multiplicité. Et voilà que le bas blesse. On rénove, sans cesse. On ne change rien: strates administratives sur-ajoutés, jamais réformées, jamais abolies, à l'image de Paris, une ville musée, la France est un musée. Regardons la Télé: audi, siemens, boss. Toshiba, Sony, Apple. Où sont les produits phares français, outre le camembert et quelques rares secteurs tels que le luxe? Il est évident que misé sur Cassegrain est un mauvais choix. L'agriculture est un secteur éculé, en recul. Il ne crée pas d'emploi, il en détruit. Pourquoi alors nier le reste? Quand j'ai regardé le ballet des candidats défilé au pid de la vache normande Porte de Versailles je me suis vraiment posé la question de savoir de quelle France on parlait? Une France ancienne, éculée, au passé prestigieux certes, mais qui peine à trouver sa voix. Elle existe pourtant cette voix, mais étouffé derrière nos vieux politiques. La France ne croit pas en ses jeunes... La moyenne d'age des maires, des élus est alarmante. Il y a deux France, la France de leur enfance qu'ils pensent encore et la notre, la mienne. Cette France crée, produit mais on ne l'entend pas. D'ailleurs peu de candidats parlent de la jeunesse. Autrement dit, aucun ne parle d'avenir.

J'aimerais comme Hubert Bonnisseur de la Bate dans OSS 117 m'écrier: "c'est la Fr ance, monsieur, et pas n'importe laquelle..." Mais en réalité je suis perdu dans une France qui est elle-même perdue. Faible de cette tension entre deux monde, la France est à l'image de l'Europe: éculée et à renouveller. On ne peut trouver ce modèle dans le passé car tout le pays change et bouge, les vieux restent. Mais les vieux vont partir et demain ce sera moi le grand-père. Mes petits enfants se reconnaitront-ils dans la France de ma génération? C'est une question essentielle. La preuve en est le système d'impôt: veux-t-on produire ou consommer? Deux modèles, il faut choisir. Quel politique le fera ce choix? Suivrons-nous la route Allemande? Suivrons-nous en une autre? Mais nous ne pouvons continuer à subir l'écart entre deux monde. La France, je crois intimement, ne s'est pas remise de la chute du mur de Berlin. Le sien n'est pas encore totalement effondré, ou rasé. On l'a colmaté depuis des décennies, à gauche comme à droite. La preuve est que le jeu politique est lui aussi mort. La gauche et la droite ne veulent plus rien dire, ne signifient plus rien, car ce sont des idéologies. Je crois que l'idéologie est finie depuis L'URSS mais on voudrait y croire. On peut cependant avoir des idéaux et des valeurs.

Je ne sais pas pour qui voter. Le constat alarmant d'une politique du vide, des pots-cassées m'oblige comme citoyen non pas à m'abstenir car je ne peux me permettre de me taire mais à voter blanc pour dire non.

Laissez la parole aux jeunes, l'agriculture et l'industrie sont de vieilles lunes. Vous continuerez de rallumer les espérances de ces mondes qui disparaissent - on peut le déplorer- parce que le vieux paysan picard vous donnera sa voix, souvent élus du petit village. Je suis fier de mes racines, de ma culture et mes campagnes. Mais la France ce n'est pas ça. Combien de temps à flaner à manger du camembert et combien de temps passer dans les banlieus difficiles? Vous pouvez sauver l'ouvrier pour le droit à l'emploi, l'égalité salariale. Mais pour combien de temps? Le réalisme s'impose. A bas les calculs de voix, les petits élus.. Quelqu'un sait-il qui dirige son canton et à quoi sert-il? Moi non plus, la preuve qu'il y a une inutilité démocratique au canton et une perte d'argent! Si vous en avez assez de faire 15 000 paperasses inutiles pour toucher une minuscule prime. Si vous en avez assez d'entendre parler de la lutte des classes, des méchants patrons, des grévistes opprimés, du béret français, des vaches normandes, d'un conservatisme faux, mixé au capitalisme indécent, alors vous êtes d'accord avec moi.

Mélanchon a le mérite de soulever la bonne question: quelle France choisir pour demain.

Si je ne suis pas partisan de sa vision du monde et plus particulièrement de la France, sa volonté de créer une 6ième République est je trouve judicieuse pour tourner une page.

Maintenant quelle page?

La France politique mais aussi sociale est dans une transition je trouve et ce depuis plusieurs décénnies. Forte de son héritage sociale, la France ne cesse d'osciller entre libéralisme et conservatisme social. Si les deux sont conciliables à de nombreux égards, en France cela aboutit à des rixes politiques. Syndicalismes très conservateur du droit salarial - mis en avant par Poutoux ou Artaut, contre une politique de désengagement de l'Etat, y compris dans le PS. La question en 2012, c'est que choisir? Le système aujourd"hui tente de passer de l'égalitarisme au libéralisme (américain j'entends). Je m'explique: en France c'est la notion d'égalité qui prime (droit de l'homme oblige, égalité des chances). Pourtant, les individus réclament davantage la liberté: c'est le droit à la différence, à l'individualisme, à la liberté, à la parole. Autrement dit, le modèle politique français basé sur une égalité de droit se traduit aujourd'hui par une multiplicité. Et voilà que le bas blesse. On rénove, sans cesse. On ne change rien: strates administratives sur-ajoutés, jamais réformées, jamais abolies, à l'image de Paris, une ville musée, la France est un musée. Regardons la Télé: audi, siemens, boss. Toshiba, Sony, Apple. Où sont les produits phares français, outre le camembert et quelques rares secteurs tels que le luxe? Il est évident que misé sur Cassegrain est un mauvais choix. L'agriculture est un secteur éculé, en recul. Il ne crée pas d'emploi, il en détruit. Pourquoi alors nier le reste? Quand j'ai regardé le ballet des candidats défilé au pid de la vache normande Porte de Versailles je me suis vraiment posé la question de savoir de quelle France on parlait? Une France ancienne, éculée, au passé prestigieux certes, mais qui peine à trouver sa voix. Elle existe pourtant cette voix, mais étouffé derrière nos vieux politiques. La France ne croit pas en ses jeunes... La moyenne d'age des maires, des élus est alarmante. Il y a deux France, la France de leur enfance qu'ils pensent encore et la notre, la mienne. Cette France crée, produit mais on ne l'entend pas. D'ailleurs peu de candidats parlent de la jeunesse. Autrement dit, aucun ne parle d'avenir.

J'aimerais comme Hubert Bonnisseur de la Bate dans OSS 117 m'écrier: "c'est la Fr ance, monsieur, et pas n'importe laquelle..." Mais en réalité je suis perdu dans une France qui est elle-même perdue. Faible de cette tension entre deux monde, la France est à l'image de l'Europe: éculée et à renouveller. On ne peut trouver ce modèle dans le passé car tout le pays change et bouge, les vieux restent. Mais les vieux vont partir et demain ce sera moi le grand-père. Mes petits enfants se reconnaitront-ils dans la France de ma génération? C'est une question essentielle. La preuve en est le système d'impôt: veux-t-on produire ou consommer? Deux modèles, il faut choisir. Quel politique le fera ce choix? Suivrons-nous la route Allemande? Suivrons-nous en une autre? Mais nous ne pouvons continuer à subir l'écart entre deux monde. La France, je crois intimement, ne s'est pas remise de la chute du mur de Berlin. Le sien n'est pas encore totalement effondré, ou rasé. On l'a colmaté depuis des décennies, à gauche comme à droite. La preuve est que le jeu politique est lui aussi mort. La gauche et la droite ne veulent plus rien dire, ne signifient plus rien, car ce sont des idéologies. Je crois que l'idéologie est finie depuis L'URSS mais on voudrait y croire. On peut cependant avoir des idéaux et des valeurs.

Je ne sais pas pour qui voter. Le constat alarmant d'une politique du vide, des pots-cassées m'oblige comme citoyen non pas à m'abstenir car je ne peux me permettre de me taire mais à voter blanc pour dire non.

Laissez la parole aux jeunes, l'agriculture et l'industrie sont de vieilles lunes. Vous continuerez de rallumer les espérances de ces mondes qui disparaissent - on peut le déplorer- parce que le vieux paysan picard vous donnera sa voix, souvent élus du petit village. Je suis fier de mes racines, de ma culture et mes campagnes. Mais la France ce n'est pas ça. Combien de temps à flaner à manger du camembert et combien de temps passer dans les banlieus difficiles? Vous pouvez sauver l'ouvrier pour le droit à l'emploi, l'égalité salariale. Mais pour combien de temps? Le réalisme s'impose. A bas les calculs de voix, les petits élus.. Quelqu'un sait-il qui dirige son canton et à quoi sert-il? Moi non plus, la preuve qu'il y a une inutilité démocratique au canton et une perte d'argent! Si vous en avez assez de faire 15 000 paperasses inutiles pour toucher une minuscule prime. Si vous en avez assez d'entendre parler de la lutte des classes, des méchants patrons, des grévistes opprimés, du béret français, des vaches normandes, d'un conservatisme faux, mixé au capitalisme indécent, alors vous êtes d'accord avec moi.

Pas la sienne en tous les cas! :)

Un peu long...Qu'est-ce tu proposes ?

S'agit pas de tourner une page. Faut pas être inflencé par le slogan du changement que tous les prétendants au pouvoir mettent en avant.

S'agit d'instituer une assemblée constituante permanente qui proposera des améliorations à nos institutions afin de les adapter à l'évolution des esprits et des techniques.

Faut demander à Mathilde Seigner.

mais à voter blanc pour dire non.

Le vote blanc n'a jamais symbolisé une négation, c'est juste le symbole d'un citoyen perdu dans ses idées ...

Voter blanc ne sert à rien, c'est de l'abstention déguisée !!