Narcissiques-pervers

Savez vous pourquoi je ne mets pas ce sujet dans "psychologie", mais dans "société" ?

Peut être parce que le nombre de pervers narcissiques (je n'avais jamais entendu dans l'autre sens) est en augmentation ou du moins, on en parle de plus en plus.

Je pense que , comme pour beaucoup de maladies, on confond les personnes présentant des traits d'une maladie grave avec les personnes réellement atteintes d'une maladie grave.

J'ai beaucoup côtoyé de malades mentaux dans ma vie mais je serais bien incapable de diagnostiquer précisemment leur maladie ( sauf quand celle ci l'était ) ... les troubles mentaux sont nombreux et présentent une graduation. Ce serait un peu comme dire que tous les meurtriers sont des psychopathes.

Bref, des manipulateurs, oui il y en a beaucoup...des personnes qui mentent de façon pathologiques, qui ne supportent pas la confrontation au réel ou à l'impuissance, des personnes hypersensibles qui sont aussi hyper violentes avec les autres...bref, des gens déséquilibrés, y'en a plein partout. Je ne sais pas si il y en a plus qu'avant ou si on en parle plus qu'avant ... et donc tout le monde diagnostique à tout va.

J'ai un peu cherché des définitions de pervers narcissiques mais il n'y a rien de bien clair...c'est un peu comme les dicos santé, quand on se trouve toutes les maladies en le lisant...là, tu trouveras forcément des traits similaires qui correspondent à des personnes connues mais ça ne signifie pas qu'elles avaient cette maladie là.

Je crois que la meilleure protection du monde dans ce domaine c'est de garder la tête froide autant que possible et surtout se faire confiance. Les psychotiques ont le don de nous faire perdre le fil de notre pensée. Ce qu'ils disent a l'air sensé et à la fin d'un échange tu ne sais plus du tout comment tu pensais toi même...si bien que tu penses souvent avoir eu tort. En réalité, la conversation dévie tellement que la logique devient complétement distordue et ça fait perdre pied avec le réel ...alors même quand on a pas forcément les mots, quand on ne sait pas quoi rétorquer, parfois il faut savoir instinctivement se faire confiance.

Quand une relation est blessante et nous tire vers le bas...alors cette relation est toxique et il faut tourner les talons.

A partir de quand une relation devient elle toxique?

Quand on se querelle constement?

Quand l'autre tente de nous humilier?

Quand on en viens a de petites attaques mesquines au moindre faits et geste

de l'autre?

Quan on evite la discussion de la colère de l'autre?

Quand peut on dire que l'autre est un pervers narcissique?

Et si c'etais simplement une mésentente?

Bref, ces questions sont legitime je pense...

Bien entendu l'autre sera très rarement un pervers narcissique, même si cela nous est plaisant à croire... Pour ma part, au pire, j'ai vécu avec une fille qui avait des troubles bipolaires. Une petite névrose pas facile à vivre mais au moins, on a pas le temps de s'ennuyer! Bref, pas d'hallucination, pas de petites voix qui nous parle dans notre tête, pas de pensée délirante du genre "je mange mon bras parce que ton chien dégouline" ou "y a un ours qui habite dans ton ventre et il faut que je t'opère pour que tu m'aimes"... Dans ce sens, la plupart d'entre nous fréquentons des gens comme nous... on a tous nos petits travers que ce soit faire chier l'autre à nettoyer toujours tout derrière lui ou à vérifier 5 fois que la porte est bien fermée... Mais ça reste gérable..

La situation devient toxique lorsque ce n'est plus gérable... En une heure mon ex a balancé ma guitare par la fenêtre, m'a fait lui donner mes codes pour lire ma messagerie, s'est mise à hurler et a voulu partir avec sa fille de 5 ans dans les bras, à 4 heures du matin, sous une lourde pluie d'été, pour trouver un hotel... En général je suis assez souple mais là ça commençais à puer. Sinon ta situation devient toxique quand tu réalises que quoique tu fasses ça ne changera pas et que tu vas continuer d'en chier... Sortir avec une alcoolique, une toxico par exemple t'offre très peu de chance de leur faire arrêter... On est loin des disputes à la con...

Pour ce qui est des querelles... on a tendance à vouloir blesser l'autre parce qu'il ou elle nous a blessé... donc l'humiliation on peut s'en prendre une de temps en temps (petite bite!) et renvoyer la pareille (salope!) mais ça devra s'arrêter là. Si c'est tout les jours, si c'est fait uniquement pour le plaisir de faire mal alors là mieux vaut virer l'autre asap.

eh bien, mon pauvre Crabe, après toute cette histoire, tu as dû refermer tes pinces à tout jamais!

C'est tres fin Cosette!

Oui il y a quand meme une différence entre celui qui verifie 3 fois si

sa porte est fermer (la je me reconnais bien!) et celui qui t'ouvre en deux pour

verifier si tu n'est pas un aliens!

Personne ne vas se considerer comme pervers narssicique c'est sur!

Je suis bien content qu'on en parle de ces fumiers que je connais bien, et je constate que tout le monde sait à quoi ça ressemble, mais alors faudra qu'on m'explique un truc, pourquoi sont-ils toujours si bien entourés ? La peur ? ou les sales cons ont-ils vraiment du succès ?

Triangle de Karpman...?

Savez vous ce qu'est un narcissique-pervers ?...

Toute société, toute doctrine a besoin de désigner certains hommes comme étant l'ennemi, comme incarnant le mal dans sa forme absolue.

Le "pervers-narcissique" est l'équivalent, dans la doctrine psychiatrique, du suppot de Satan dans la doctrine chrétienne. Il est l'ennemi, il est le mal, il est le sous-homme, l'être inférieur qui permet au croyant psy de se penser supérieur.

Qui te dit que le suppôt de Satan n'existe pas et qu'il ne faille pas le débusquer pour l'empêcher de contaminer les hommes ?

Bien entendu l'autre sera très rarement un pervers narcissique, même si cela nous est plaisant à croire... Pour ma part, au pire, j'ai vécu avec une fille qui avait des troubles bipolaires. Une petite névrose pas facile à vivre mais au moins, on a pas le temps de s'ennuyer! Bref, pas d'hallucination, pas de petites voix qui nous parle dans notre tête, pas de pensée délirante du genre "je mange mon bras parce que ton chien dégouline" ou "y a un ours qui habite dans ton ventre et il faut que je t'opère pour que tu m'aimes"... Dans ce sens, la plupart d'entre nous fréquentons des gens comme nous... on a tous nos petits travers que ce soit faire chier l'autre à nettoyer toujours tout derrière lui ou à vérifier 5 fois que la porte est bien fermée... Mais ça reste gérable..

La situation devient toxique lorsque ce n'est plus gérable... En une heure mon ex a balancé ma guitare par la fenêtre, m'a fait lui donner mes codes pour lire ma messagerie, s'est mise à hurler et a voulu partir avec sa fille de 5 ans dans les bras, à 4 heures du matin, sous une lourde pluie d'été, pour trouver un hotel... En général je suis assez souple mais là ça commençais à puer. Sinon ta situation devient toxique quand tu réalises que quoique tu fasses ça ne changera pas et que tu vas continuer d'en chier... Sortir avec une alcoolique, une toxico par exemple t'offre très peu de chance de leur faire arrêter... On est loin des disputes à la con...

Pour ce qui est des querelles... on a tendance à vouloir blesser l'autre parce qu'il ou elle nous a blessé... donc l'humiliation on peut s'en prendre une de temps en temps (petite bite!) et renvoyer la pareille (salope!) mais ça devra s'arrêter là. Si c'est tout les jours, si c'est fait uniquement pour le plaisir de faire mal alors là mieux vaut virer l'autre asap.

Une seule question : s'est-elle muée en quelques minutes d'une personne douce et aimante en une hystérique complète ?

Il est rare que les personnes changent du tout au tout. Il n'est pas à oublier que beaucoup de personnes savent parfaitement à qui ils ont à faire mais se précipitent quand même dans la relation, pour des motifs plus ou moins nobles. Certains qui accusent l'autre de folie ou d'instabilité recherchent justement quelqu'un de fragile sur lequel la domination sera plus facile. D'autres, les plus naïfs, perpétuent pour l'éternité le mythe de Pygmalion, s'imaginant qu'ils feront "changer" l'autre, qu'ils le sauveront en l'améliorant. Inutile de préciser que le sauvetage n'intervient jamais.

Toutes ces personnes ne sont-elles pas responsables de leur sort ?

ça fait 2 questions, je répondrais seulement à la première.

Elle passait d'une fille adorable à une fille déplorable de plus en plus souvent, avec des crises de plus en plus profondes...

Oui, c'est vrai, des fois il faut supporter des pervers-narcissiques au boulot, et comme en général ils ont des postes de supérieurs ! Je vous raconte pas...

Les considérer comme des pervers narcissiques, n'est-ce pas une manière détournée de vous proclamer suppérieur à eux sur le plan moral ?

Ce qui prouve, dans un cas comme dans l'autre, pervers narcissique ou faux accusateur, une pitoyable obsession à quémander l'opinion des autres et à se soucier de leur avis.

Être supérieur est un état, non une opinion. On manifeste sa supériorité, on ne la prouve pas. Chercher à prouver serait commencer à douter.

Un exemple concret : si quelqu'un porte un jugement critique sur une de mes oeuvres, ma réponse est de lui faire livrer des chocolats en lui souhaitant prompte guérison et bon rétablissement pour l'état de confusion mentale dans lequel il se trouve.

J'en connais un : Burt il s'appelle... Burt le super flic :

Il est là pour faire respecter la loi, mais en même temps il en a rien à foutre de la loi...

Ce que vous appelez la mort, il appelle ça : la sieste.

Ce que vous appelez une brûlure au troisième degré, il appelle ça de l'acné...

Ce que vous appelez s'faire encu..., il appelle ça prendre la température...

Modifié le 18 mars 2012 par David Web

...

Moi ici la seul définition clair que je pourrait en tirer c'est la définition du bouc émissaire on le charge de tout les malheur du monde et on le sacrifie.

Moi j'ai toujours pas compris ce que c'était un PN

Si j'ai bien compris c'est un mec qui nuit au autre pour se faire mousser...

ça fait 2 questions, je répondrais seulement à la première.

Elle passait d'une fille adorable à une fille déplorable de plus en plus souvent, avec des crises de plus en plus profondes...

Cette cyclothymie était-elle complètement absente au début de la relation ? Est-ce que, telle une actrice de génie, elle a pu constamment jouer la comédie pour un temps suffisamment long avant de révéler sa vraie nature ?

...

Moi ici la seul définition clair que je pourrait en tirer c'est la définition du bouc émissaire on le charge de tout les malheur du monde et on le sacrifie.

Moi j'ai toujours pas compris ce que c'était un PN

Si j'ai bien compris c'est un mec qui nuit au autre pour se faire mousser...

Il nuit à un autre, non pour se faire mousser, mais parce qu'il est drogué de ça, il a besoin de ça pour EXISTER, comme un vampire.

CRABE, j'ai eu des proches PN et elles se comportaient comme la tienne.

Nous en avons viré deux, ...la troisième , tombant amoureuse (le sexe est important à ce niveau)de quelqu'un d'autre qui était loin géographiquement, on s'en est débarrassé.

Je ne vous dis pas comment sont non-élevés les enfants des PN : tirés par les cheveux, la tête enfoncée sous la douche pour laver les cheveux, etc... Ces gens là sont aigris et jaloux, jaloux malidivement....

Au début, pour répondre à une question du forum, on ne s'en aperçoit pas car ils sont tout sourire (côté narcissique), mais les critères de détection, pourrait on dire c'est qu'ils ne supportent pas les obstacles (puisqu'ils ont TOUJOURS RAISON) alors ils CRIENT et disputent très longtemps cherchant tous les arguments pour enfoncer psychologiquement l'autre ( comme "un gars une fille", mais mille fois plus violent et plus long, des heures jusqu'à ce qu'on quitte la maison en courant, et elle continue derrière), ils n'oublient rien, INJURIENT, RABAISSENT, ils FRAPPENT..

Cet état ne s'améliore pas, au contraire..Voila.....

Ouhhhh, si vous saviez comme je suis bien maintenant, avec des gens qui m'aiment et qui m'entourent de douceurs et de câlins.

alors des PN célèbres ? Vous les connaissez, ils sont beaux parleurs et ils ont fait beaucoup de mal, surtout un....Mais ils s'arrangent toujours pour ne pas tuer eux mêmes (manipulation)

Modifié le 18 mars 2012 par denis76

Je crois qu'ce post part en sucettes.....

J'en connais un qui devrait se regarder dans sa glace et aller se faire soigner, même à 59 ans.... Denis il s'appelle...:)

Je ne vous dis pas comment sont non-élevés les enfants des PN : tirés par les cheveux, la tête enfoncée sous la douche pour laver les cheveux, etc... Ces gens là sont aigris et jaloux, jaloux malidivement....

Jaloux des cheveux de leurs enfants ? Ces "pervers narcissiques" seraient-ils tous atteints de calvitie ? Est-ce que, à l'instar des pieds fourchus pour les démoniaques, il s'agit là d'un signe de reconnaissance ?

eh bien, mon pauvre Crabe, après toute cette histoire, tu as dû refermer tes pinces à tout jamais!

Joli ^^ Mais en fait elles se sont refermé un peu plus tard... le jour où mon amie de l'époque a épousé quelqu'un d'autre parce que je ne voulais pas me marier... Mais ouvertes ou fermées les pinces ne font pas le bonheur, depuis je me suis posé la question de l'amour, je l'ai étudié sous des aspects physiologiques au niveau du cerveau ainsi qu'au niveau philosophique, de Platon à nos jours.

ça fait 2 questions, je répondrais seulement à la première.

Elle passait d'une fille adorable à une fille déplorable de plus en plus souvent, avec des crises de plus en plus profondes...

Cette cyclothymie était-elle complètement absente au début de la relation ? Est-ce que, telle une actrice de génie, elle a pu constamment jouer la comédie pour un temps suffisamment long avant de révéler sa vraie nature ?

En fait nous avons commencé cette relation à distance... une rencontre sur un tchat anodine, un bon feeling, des sentiments, de l'attachement... des échanges de photos qui de toutes manières n'auraient pas pu changer l'affection que nous nous étions mutuellement échangée. Mais il est arrivé un moment où elle allait bloqué sur une petite maladresse de ma part. Le processus commence ainsi: je deviens responsable de ses humeurs parce qu'il lui faut un coupable. Une fois qu'elle m'a placé dans cette position de celui qui fait mal, de celui qui doit payer alors elle peut se poser en victime et imposer sa façon de voir, m'imposer des choses parce que je lui suis redevable. Par exemple, si je lui disais que je devais quitter mon pc parce que j'avais du monde qui venait d'arriver, il fallait que je justifie mon départ. Si c'était de la famille ça allait, si c'était des amis, ce n'était pas des amis parce qu'ils brisaient notre communication, alors je devenais faible, j'étais manipulé par mes amis et elle voulait me protéger d'eux... Bien entendu elle voulait m'éloigner de mes amis pour avoir un contrôle total sur moi, mais comme c'était elle la victime, je ne pouvais pas penser à ça. Bref, une crise de 2 jours commençait... S'en suivait des négociations des "je t'aime mais regarde ce que tu me fais faire, regarde ce que je deviens à cause de toi" et elle consolidait ainsi son rôle de victime et mon rôle de bourreau. Une fois les négociations acceptées, elle devenait parfaite... Belle, attentive, bonne conseillère, maitresse voluptueuse... Une semaine de rêve s'écoulait entre découverte culinaire, sexe, tendresse, échange... et puis... et puis... le cycle recommençait. Un mot, un geste, un silence... tout était bon pour nous entrainer au fond du gouffre...

J'ai kiffé cette relation... jusqu'à ce que ça aille trop loin... la guitare par la fenêtre... je devais vendre ma moto parce que c'est dangereux (je devais l'appeler quand je prenais ma moto pour aller en ville, l'appeler quand j'arrivais, l'appeler quand je rentrais et l'appeler quand j'étais rentré pour éviter une crise)... il était prévu qu'on déménage au Texas, que je m'occupe de sa fille (je devais dire "notre" fille au bout de quelques mois de relation pour éviter une crise)... Bref, si elle s'en était tenu à des crises gérables, je l'aurais sans doute suivie... Là c'est ma mère super inquiète qui m'a apporté un bouquin sur les différentes formes de violence quotidienne qui m'a aidé à ouvrir les yeux et à prendre la décision de couper les ponts.

Bon je balance ce témoignage surtout pour aider ceux qui sont dans une relation pas gérable à reprendre possession de leur vie. Et accessoirement pour économiser 60 euro d'un psy: je me ferais un bon resto en pensant à vous :smile2:

Ceci dit, elle n'était pas pervers narcissique... un peu bipolaire, un peu cyclotomique... mais si elle m'a giflé à l'occasion, elle avait quand même les pieds sur terre... elle n'a jamais essayé de me tuer et je n'étais pas que là pour l'amuser.

Modifié le 18 mars 2012 par Crabe_fantome