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Existence


Fabcan

Messages recommandés

Membre, 35ans Posté(e)
Fabcan Membre 1 380 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Bonsoir,

Ce soir, ca ne va pas. Depuis la semaine dernière, ca ne va pas. Qu'est-ce qui ne va pas? Je n'en sais rien. J'en perds même le sommeil, c'est une première dans mon existence. Pourquoi suis-je une personne torturée? Pourquoi est-ce que je ne me comprends pas? Pourquoi est-ce que je souffre? Pourquoi mes putains de questions métaphysiques me pourrissent la vie? Toute ma vie, j'ai été un homme blessé et qui n'a jamais réussi à cicatriser les entailles profondes de son cœur. On dit qu'une bête blessée trouve toujours la force de se transcender pour survivre, étant dans l'obligation de réagir pour simplement avoir le droit de continuer a gouter la joie de l'existence. Et qu'une fois qu'elle a survécu, elle est plus forte. Oui mais voila, qu'advient-il d'une bête déjà profondément marqué par des coups de lames les plus abyssales possibles, et qui, juste quand elle retrouve la force de se surpasser pour vivre, se reprend un coup de poignard qu'elle n'avait point vu venir? Cette bête là se met à agoniser. Elle se meurt. Que lui reste-t-il à faire? Se battre ne servirait à rien vu qu'elle ne survivra pas et un dernier sursaut d'orgueil ne serait que le point d'orgue pour prouver que cette bête là est "bravo". Ou bien elle peut se laisser mourir. Mais nous avons la une bête, elle est instinctive. L'homme est en parti rationnel, et le seul choix qui s'offre a lui est : la mort. Cette issue est inéluctable et inaliénable, et dont  on ne peut biaiser le sort. A quoi bon continuer à souffrir pour en arriver a la même conclusion qu'en étant "manso"? Je ne sais pas, je ne sais rien. « On ne souffre qu'une fois, on vainc pour l'éternité » disait Kierkegaard, alors la bête se voit contrainte de ne jamais vaincre alors qu'elle était si prête a y arriver! Mais que peut-on faire quand le sort s'acharne? Il reste un homme face à son destin.

 

Le rouge et le noir sied si bien a cette bête, rouge comme le sang qui s'échappe d'elle part toutes les pores de sa peau et de ses organes, noir comme la haine qui l'habite. Haine de l'injustice du monde, haine de la méchanceté de la nature, haine de soi même, haine de ses congénères. Inconstance, Oh inconstance qui me caractérise tellement! Pourquoi les hommes sont-ils capables d'être à la fois si grand et si nain, si fort et si faible, si bon et si méchant, si intelligent et si stupide. Pourquoi être en mesure de réaliser les plus grandes actions, si c'est pour aussi fabriquer les plus grandes bassesses? Aujourd'hui, je n'ai plus envie de me battre. J'ai envie de me refermer totalement sur moi, c'est ce que je sais faire de mieux. La solitude, la froideur de l’hiver, la Sibérie, les ours polaires, l'antarctique, je ne rêve que d'un paysage de désolation et un océan de solitude avec rien d'autre que la nature autour de moi; et sans l'anthropocentrisme caractéristique des hommes d’aujourd'hui qui se croit supérieur a la nature et ne sont donc plus nature. J'ai envie de me laisser déchoir et de verser vers ma mort métaphysique et sociale, et non pas ma mort physique, car l'homme le plus lâche a encore et aura toujours la force de vivre. 

D'après toujours le même Kierkegaard, comme un vent de nostalgie, je reviens au premier philosophe que j'ai lu dans ma prime  jeunesse "Plus on pense de façon objective, moins on existe", et bien je suis bel et bien condamné a la mort car je ne suis pas foutu de voir le monde avec un optimisme Leibnizien. Et je me chante en boucle "Sometimes I wish someone out there will find me, till then I walk alone". Hélas cette personne ne viendra jamais. Comme disait Alexander Supertremp  dans Into the Wild "J'ai appris que l'essentiel dans la vie, ce n'est non pas d'être fort, mais de se sentir fort". Et bien je me sens fort, mais à la fois très faible; et si "le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé", je suis ainsi condamné à être malheureux car je ne peux rien partager.

On me dira que tout ce que j'ai écris est du verbiage et qu'il faut être léger, esthétique et que sais-je. Et bien, je dis non, le stade de l'esthétique, je l'ai déjà dépassé et je n'ai pas l'intention d'y redescendre. Prendre tout avec légèreté, cynisme, ironie et humour, oui j'en suis capable. Je suis capable de tout, sauf que je ne le veux pas; car vivre de cette façon serait renier la réalité, et ca je ne le veux. Il y a des choses dont on ne peut pas prendre à la légère comme la souffrance d'autrui qui est au sommet de la pyramide des choses à prendre avec sérieux. Alors oui être léger permet d'avoir une vision moins biaisé du réel. Mais n'être que léger, ne permet pas de penser l'univers en entier. Il ne permet que de vivre dans l'instant sans penser au lendemain, de se contenter d'être superficiel et d’appartenir a la chimère éphémère qu'est l'apparence, ca je ne veux pas non plus. C'est réduire la vie à ce qu'elle n'est pas, et c'est s'enferrer dans un schéma répétitif et vain à long terme.

Aujourd'hui, j'ai envie de mourir à défaut de murir. Car faut-il encore croire que je puisse murir. Or comment peut-on murir quand on n'a jamais été un minot, un marmot et un môme? Quand on n'a jamais été adolescent ni eu jamais la dites crise? Je suis né dans le monde adulte, et rebrousser chemin n'est point possible. Je suis donc condamné à avancer sans pouvoir reprendre de zéro. Pour réciter le fameux Søren "Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin.". J'ai toujours été engagé dans le chemin de la difficulté ; jamais dans celui de la suffisance et de la facilité. J'aime ce qui est complexe, insaisissable et intouchable. Sauf que cette voie est condamnée au désespoir. Suis-je désespéré? Je ne sais pas, mais je sais que je suis fataliste et que m'évertuer à chercher des solutions a des problèmes qui n'ont pas de solutions me condamne a une vie d'errance et de pénitence "I walk this empty street, On the Boulevard of broken dreams". Voici les méandres de mon âme et les tourments de mon cœur. Je doute et pourtant je suis sur d’une chose : je m’en sortirai car je suis fort  et je coulerais car je suis faible. Voila tout le paradoxe insoluble que je suis.

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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viens là toi :sleep:

Gifle.gif

ça va mieux ? :sleep:

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Membre, 35ans Posté(e)
Fabcan Membre 1 380 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Tu sais la douleur physique, comparément a la douleur psychologique, ce n'est rien. Ce soir, tu pourrais me gifler cent fois que je tendrais encore l'autre joue :)

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

J'imagine oui, mais je ne fais que démontrer ce que j'ai sur le coeur ! Avance lemme, pousse et pousse encore !

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Invité JayGreen
Invités, Posté(e)
Invité JayGreen
Invité JayGreen Invités 0 message
Posté(e)

Je peux pas trop t'aider, en terme d'espoir dans la vie j'ai pas souvent été plus haut que le ras du sol :smile2: Je flotte sur la vie comme un bouchon au grès des courants et du vent. Je reste toujours pour mes parents, c'est leur pensé toujours qui m'arrête. Je vais pas en rajouter une couche, je vais laisser l'espace de parole à ceux qui aiment la vie :sleep:

(rectification, j'ai une profonde fascination et un respect pour la Vie en général, c'est juste avec la mienne que ça ne marche pas hein. )

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Membre, 35ans Posté(e)
Fabcan Membre 1 380 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

C'est bon de savoir qu'on ne navigue pas seul dans l'eau trouble des souffrances jaygreen donc tu peux parler, j'suis pas un dictateur lol (meme si j'ai la taille de napoléon). Je respecte tout ce que tout le monde dit, du plus pessimiste au plus optimiste (quoi que ma tendance innée soit a la premiere^^). Je souhaite aussi aux gens d'etre heureux et je pense que la vie est une chose qui mérite d'etre vécu, aprés comme tu dis, avec ma vie non plus ca veut pas. Mais je m'en plainds pas, c'est comme ca.

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Membre, 40ans Posté(e)
MEDINE Membre 463 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
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salut , tu écrit bien mai un peu trop philosophique pour moi, sinon plus simplement c'est quoi le blèm

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Membre, Craposorus-Rex, 40ans Posté(e)
Crap Membre 2 264 messages
40ans‚ Craposorus-Rex,
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Crois tu qu'à ton âge il soit trop tard pour traverser une crise ? Elle ne prend peut être pas la forme que tu attendais, mais c'est peut être juste ça ... Et n'hésite pas à te faire aider par un psy, ça aide à poser un autre regard sur ce qu'on vit ...

En attendant, gros bisous et bon courage.

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Membre, la blonde chocolatée, 37ans Posté(e)
tihaa Membre 3 766 messages
37ans‚ la blonde chocolatée,
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je ne te dirai qu'une chose l'aime, et si pour une fois tu t'accordais de croire en un futur différent, plein de surprises potentiellement positives?

juste ca

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Membre, ROCKNROLLA, 29ans Posté(e)
RogueThisParty Membre 1 808 messages
29ans‚ ROCKNROLLA,
Posté(e)

La vie est une malade sexuellement transmissible cher ami.

Plutôt que de te morfondre, fais comme moi et ne te prends pas la tête. Ta mort viendra bien assez tôt et au lieu de l'attendre tristement, ressaisis-toi et profite de ce que certains donneraient tout pour avoir : la joie de respirer.

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Membre+, ~~Cuvée spéciale~~ Zala ♥, 34ans Posté(e)
Nounouille Membre+ 5 791 messages
34ans‚ ~~Cuvée spéciale~~ Zala ♥,
Posté(e)

Un coup de pied au cul, mon cher amis, pour te remettre sur le droit chemin.

Un cerveau fonctionnel, pour te rappeler des bons moments passés et tant pis si ils ont mal tourner, il faut l'accepter.

Les amis sont là, et tu sais que tu peux compter sur moi.

Le temps, qui aide à changer les choses.

Les souvenirs du Cap d'Agde, aller i²=-1, "Moi je dis patience", " Mais vous êtes en pijama ? ". Aller c'était trop bien ça aussi ! Les soirées pubs, les soirées dancefloor.

On n'a qu'une vie, alors ça sert à rien de la ressasser sans cesses sur nos nombreux echecs et deceptions, faut aller de l'avant.

Et moi je t'aime fort mon petit lemme, parce que t'es devenu un vrai amis. heart.gif

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Tu cherches des raisons qui justifie, explique, prouve, bref, t'aiderais à comprendre vraiment pourquoi, et pourquoi encore, est-ce ainsi plutôt qu'autrement, pourquoi toi plutôt qu'un autre, pourquoi cette douleur inextinguible plutôt qu'un bonheur comme les autres.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi.

On pourrait en faire une chanson. Tu sembles avoir des réponses, pourtant. Raisonner, ça ne t'es pas inconnu, et je crois que cela se voit.

Mais, je crois qu'une phrase que je me suis un beau jour adressé pourrait te correspondre aussi :

"Tu cherches une raison qui n'existe pas."

Oh, certes, tu as souffert, réellement, par la faute de personnes mauvaises, ou normales, puisque la normalité n'en est pas si éloignée. Oh, bien sûr, il est logique que tu en crèves intérieurement, à force d'essayer, d'essayer, d'essayer... Pour échouer, en partie.

Je crois comprendre. Je crois, oui. Et je crois aussi qu'il te faut laisser ton raisonnement pour donner sa place à la déraison : celle de la bêtise et du coeur. Oui, c'est de la foutaise. Oui, je ne le pense pas sincèrement. Mais, vois-tu, quand on cherche à être heureux, on ne peut pas réfléchir à comment le devenir : les manières d'y arriver sont si idiotes que tu les refuserais, comme un plat dégueulasse qu'on te proposerait.

A bon entendeur, ou non.

Bonne soirée, lemme.

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Membre, Fantôme, 34ans Posté(e)
Stéph_ou Membre 2 595 messages
34ans‚ Fantôme,
Posté(e)

"Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète." - L'agent smith dans Matrix.

Bon courage Lemme ! Baisse pas les bras et va de l'avant et fait pas chier, et vive les Vacances ! BORDEL !

:sleep: :sleep:

Allez, Optimistationne un peut quoi ! :p

Optimistationne toi sur une belle Place de parking.

des bisous et des fleurs allez hop ! :)

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Membre, Posté(e)
Petrok20 Membre 276 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai bien aimé discuter avec toi.

Courage Lemme wink1.gif

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Invité JayGreen
Invités, Posté(e)
Invité JayGreen
Invité JayGreen Invités 0 message
Posté(e)

ça va gamin?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonsoir,

Ce soir, ca ne va pas. Depuis la semaine dernière, ca ne va pas. Qu'est-ce qui ne va pas? Je n'en sais rien. J'en perds même le sommeil, c'est une première dans mon existence. Pourquoi suis-je une personne torturée? Pourquoi est-ce que je ne me comprends pas? Pourquoi est-ce que je souffre? Pourquoi mes putains de questions métaphysiques me pourrissent la vie? Toute ma vie, j'ai été un homme blessé et qui n'a jamais réussi à cicatriser les entailles profondes de son cœur. On dit qu'une bête blessée trouve toujours la force de se transcender pour survivre, étant dans l'obligation de réagir pour simplement avoir le droit de continuer a gouter la joie de l'existence. Et qu'une fois qu'elle a survécu, elle est plus forte. Oui mais voila, qu'advient-il d'une bête déjà profondément marqué par des coups de lames les plus abyssales possibles, et qui, juste quand elle retrouve la force de se surpasser pour vivre, se reprend un coup de poignard qu'elle n'avait point vu venir? Cette bête là se met à agoniser. Elle se meurt. Que lui reste-t-il à faire? Se battre ne servirait à rien vu qu'elle ne survivra pas et un dernier sursaut d'orgueil ne serait que le point d'orgue pour prouver que cette bête là est "bravo". Ou bien elle peut se laisser mourir. Mais nous avons la une bête, elle est instinctive. L'homme est en parti rationnel, et le seul choix qui s'offre a lui est : la mort. Cette issue est inéluctable et inaliénable, et dont  on ne peut biaiser le sort. A quoi bon continuer à souffrir pour en arriver a la même conclusion qu'en étant "manso"? Je ne sais pas, je ne sais rien. « On ne souffre qu'une fois, on vainc pour l'éternité » disait Kierkegaard, alors la bête se voit contrainte de ne jamais vaincre alors qu'elle était si prête a y arriver! Mais que peut-on faire quand le sort s'acharne? Il reste un homme face à son destin.

 

Le rouge et le noir sied si bien a cette bête, rouge comme le sang qui s'échappe d'elle part toutes les pores de sa peau et de ses organes, noir comme la haine qui l'habite. Haine de l'injustice du monde, haine de la méchanceté de la nature, haine de soi même, haine de ses congénères. Inconstance, Oh inconstance qui me caractérise tellement! Pourquoi les hommes sont-ils capables d'être à la fois si grand et si nain, si fort et si faible, si bon et si méchant, si intelligent et si stupide. Pourquoi être en mesure de réaliser les plus grandes actions, si c'est pour aussi fabriquer les plus grandes bassesses? Aujourd'hui, je n'ai plus envie de me battre. J'ai envie de me refermer totalement sur moi, c'est ce que je sais faire de mieux. La solitude, la froideur de l’hiver, la Sibérie, les ours polaires, l'antarctique, je ne rêve que d'un paysage de désolation et un océan de solitude avec rien d'autre que la nature autour de moi; et sans l'anthropocentrisme caractéristique des hommes d’aujourd'hui qui se croit supérieur a la nature et ne sont donc plus nature. J'ai envie de me laisser déchoir et de verser vers ma mort métaphysique et sociale, et non pas ma mort physique, car l'homme le plus lâche a encore et aura toujours la force de vivre. 

D'après toujours le même Kierkegaard, comme un vent de nostalgie, je reviens au premier philosophe que j'ai lu dans ma prime  jeunesse "Plus on pense de façon objective, moins on existe", et bien je suis bel et bien condamné a la mort car je ne suis pas foutu de voir le monde avec un optimisme Leibnizien. Et je me chante en boucle "Sometimes I wish someone out there will find me, till then I walk alone". Hélas cette personne ne viendra jamais. Comme disait Alexander Supertremp  dans Into the Wild "J'ai appris que l'essentiel dans la vie, ce n'est non pas d'être fort, mais de se sentir fort". Et bien je me sens fort, mais à la fois très faible; et si "le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé", je suis ainsi condamné à être malheureux car je ne peux rien partager.

On me dira que tout ce que j'ai écris est du verbiage et qu'il faut être léger, esthétique et que sais-je. Et bien, je dis non, le stade de l'esthétique, je l'ai déjà dépassé et je n'ai pas l'intention d'y redescendre. Prendre tout avec légèreté, cynisme, ironie et humour, oui j'en suis capable. Je suis capable de tout, sauf que je ne le veux pas; car vivre de cette façon serait renier la réalité, et ca je ne le veux. Il y a des choses dont on ne peut pas prendre à la légère comme la souffrance d'autrui qui est au sommet de la pyramide des choses à prendre avec sérieux. Alors oui être léger permet d'avoir une vision moins biaisé du réel. Mais n'être que léger, ne permet pas de penser l'univers en entier. Il ne permet que de vivre dans l'instant sans penser au lendemain, de se contenter d'être superficiel et d’appartenir a la chimère éphémère qu'est l'apparence, ca je ne veux pas non plus. C'est réduire la vie à ce qu'elle n'est pas, et c'est s'enferrer dans un schéma répétitif et vain à long terme.

Aujourd'hui, j'ai envie de mourir à défaut de murir. Car faut-il encore croire que je puisse murir. Or comment peut-on murir quand on n'a jamais été un minot, un marmot et un môme? Quand on n'a jamais été adolescent ni eu jamais la dites crise? Je suis né dans le monde adulte, et rebrousser chemin n'est point possible. Je suis donc condamné à avancer sans pouvoir reprendre de zéro. Pour réciter le fameux Søren "Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin.". J'ai toujours été engagé dans le chemin de la difficulté ; jamais dans celui de la suffisance et de la facilité. J'aime ce qui est complexe, insaisissable et intouchable. Sauf que cette voie est condamnée au désespoir. Suis-je désespéré? Je ne sais pas, mais je sais que je suis fataliste et que m'évertuer à chercher des solutions a des problèmes qui n'ont pas de solutions me condamne a une vie d'errance et de pénitence "I walk this empty street, On the Boulevard of broken dreams". Voici les méandres de mon âme et les tourments de mon cœur. Je doute et pourtant je suis sur d’une chose : je m’en sortirai car je suis fort  et je coulerais car je suis faible. Voila tout le paradoxe insoluble que je suis.

bonjour

il n'est un secret pour personne que la vie est un combat , souvant de haute lutte .

naitre peut-ètre façile , mais vivre peut-ètre trés diffiçile .

ayant vu deux guerres et bien d'autres choses peut reluisante ,je n'ai jamais baisé les bras devant l'adversitée .bien sur , c'est façile à dire ,chacun à ses problèmes .

dans des situations trés diffiçiles

et mème dangereuse , l'instinct de conservation m'à souvent sortis d 'un mauvais pas .

croire que tout est foutu d'avance par çe que nous somme prisonnier d'une prison spycologique aux murs invisibles semblant infranchissable ,c'est douter de nos possibilitées de réagire en prenant le taureau par les cornes .

aller , du courage , aprés la pluie le beau temps , aprés l'hiver le printemps et l'été .

bonne journée

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Invité JayGreen
Invités, Posté(e)
Invité JayGreen
Invité JayGreen Invités 0 message
Posté(e)

t'es où?

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Membre, Posté(e)
Gwegwe Membre 174 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne sais comment je fait moi non plus pour survivre. On ma blesser, on ma humilier, et je suis toujours là. Je souffre toujours. Il n'y a mm pas les mot pour d'ecrire ta souffrance seulement des exemples que tu peux nommer, mais le monde ne te comprends toujours pas. Je sais se que tu ressens. Mm si ses sentiments sont exprimés d'une autre manière je comprends. Sa dure depuis longtemps. Y a des moments ou j'ai envies de partir, de ne plus exister. Mais je ne peux. Pourquoi? Marge qu'il y a toujours cette étincelle d'espoir que te fait tenir a la vie sans que tu le saches. Elles de partir. L'espoir de quoi? Je n'en sais rien. Peut-être que un jour sera se jour. Mais je ne peut pas te dire quelle sera se jour. Il y a beaucoup de moment ou tu te dis "je m'en vais" alors que tu reste toujours là. N'abandonne pas. N'abandonne pas l'espoir que te fait ou qui te donne la volonté de resté là.

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Membre, 35ans Posté(e)
Fabcan Membre 1 380 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Désolé d'une réponse si tardive, j'avais besoin de reflechir et je n'avais pas la force de reparler de tout cela

Crois tu qu'à ton âge il soit trop tard pour traverser une crise ? Elle ne prend peut être pas la forme que tu attendais, mais c'est peut être juste ça ... Et n'hésite pas à te faire aider par un psy, ça aide à poser un autre regard sur ce qu'on vit ...

En attendant, gros bisous et bon courage.

Ninoche, ce n'est pas une question d'age. Ca fait 10 ans que je broies des idées pareilles, sauf que parfois elles se font plus pressentes quand je n'arrive pas a les contenir, les maitriser ou les fuir. Oui voir un psy, j'y avais songer. Mais a quoi bon? Il faut trouver un bon thérapeute et il faut trouver le temps pour aller le voir. Souvent voir un psy, c'est a double tranchant, et ca peut encore plus te couler. Je pense etre en mesure de reflechir sur ma vie d'un point de vu exterieur, apporter une solution? Je ne sais pas.

je ne te dirai qu'une chose l'aime, et si pour une fois tu t'accordais de croire en un futur différent, plein de surprises potentiellement positives?

juste ca

Croire, je veux bien y croire. Mais a force de reves brisées et de desillusions, je me demande s'il n'est pas preferable de viser l'espoir zero comme ca nous tendons vers le zero deception, vu que nous ne pouvons etres decu d'une chose imprévue qui n'arrive pas. Pour metaphoriser mathématique la chose, l'espoir nul n'est pas le neutre du groupe bonheur.  

La vie est une malade sexuellement transmissible cher ami.

Plutôt que de te morfondre, fais comme moi et ne te prends pas la tête. Ta mort viendra bien assez tôt et au lieu de l'attendre tristement, ressaisis-toi et profite de ce que certains donneraient tout pour avoir : la joie de respirer.

Ne pas se prendre la tete? Oui je suis tout a fait capable de faire ca. Je suis bien capable d'etre superficiel et tout miser sur les apparences. Sauf que non, je ne peux décidemment pas m'astreindre constamment a ce genre de vie. Parfois, il faut etre sérieux, parfois, il faut etre en mesure de reflechir longuement, parfois, il faut savoir se prendre la tete. Car on a beau dire qu'il faut apprecier les choses simples, je pense que les choses complexes qui ont necessités moults heures de reflexions sont plus belles que les choses simples.

Un coup de pied au cul, mon cher amis, pour te remettre sur le droit chemin.

Un cerveau fonctionnel, pour te rappeler des bons moments passés et tant pis si ils ont mal tourner, il faut l'accepter.

Les amis sont là, et tu sais que tu peux compter sur moi.

Le temps, qui aide à changer les choses.

Les souvenirs du Cap d'Agde, aller i²=-1, "Moi je dis patience", " Mais vous êtes en pijama ? ". Aller c'était trop bien ça aussi ! Les soirées pubs, les soirées dancefloor.

On n'a qu'une vie, alors ça sert à rien de la ressasser sans cesses sur nos nombreux echecs et deceptions, faut aller de l'avant.

Et moi je t'aime fort mon petit lemme, parce que t'es devenu un vrai amis. heart.gif

J'ai kiffé ton commentaire nouille. Moi aussi, je suis content de t'avoir rencontré. Et je n'oublie pas que tu es l'une des rares a m'avoir tendu la main dans toute mon existence   ;)

Tu cherches des raisons qui justifie, explique, prouve, bref, t'aiderais à comprendre vraiment pourquoi, et pourquoi encore, est-ce ainsi plutôt qu'autrement, pourquoi toi plutôt qu'un autre, pourquoi cette douleur inextinguible plutôt qu'un bonheur comme les autres.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi.

On pourrait en faire une chanson. Tu sembles avoir des réponses, pourtant. Raisonner, ça ne t'es pas inconnu, et je crois que cela se voit.

Mais, je crois qu'une phrase que je me suis un beau jour adressé pourrait te correspondre aussi :

"Tu cherches une raison qui n'existe pas."

Oh, certes, tu as souffert, réellement, par la faute de personnes mauvaises, ou normales, puisque la normalité n'en est pas si éloignée. Oh, bien sûr, il est logique que tu en crèves intérieurement, à force d'essayer, d'essayer, d'essayer... Pour échouer, en partie.

Je crois comprendre. Je crois, oui. Et je crois aussi qu'il te faut laisser ton raisonnement pour donner sa place à la déraison : celle de la bêtise et du coeur. Oui, c'est de la foutaise. Oui, je ne le pense pas sincèrement. Mais, vois-tu, quand on cherche à être heureux, on ne peut pas réfléchir à comment le devenir : les manières d'y arriver sont si idiotes que tu les refuserais, comme un plat dégueulasse qu'on te proposerait.

A bon entendeur, ou non.

Bonne soirée, lemme.

C'est le raisonnement que je me suis tenu, mot pour mot (ou presque). Oui mais voila, j'ai perdu le decodeur de mon coeur et de mes sentiments. Est-ce que je peux retrouver le fonctionnement d'un mecanisme aussi complexe sans aucunes instructions? Un peu comme essayer de monter une etagere sans mode d'emploi. J'ai beau essayé, il n'y a rien a faire y a toujours un boulon et une vis non utilisé, et l'ouvrage est instable. Et n'ayons pas peur des mots car comme m'a dit une personne que j'apprécie sur le tchat "tu es incapable d'aimer", oui c'est la vérité car je ne sais pas comment aimer et je n'y arrive tout simplement pas. Et la seule fois ou j'aurai été en mesure, je m'y suis pris comme une sous-merde prépubere incapable de maturité tout ca a cause de mon impulsivité et de ma bornatitude.

Oui je cherche des réponses a une question. Oui avant de chercher des solutions a un probleme, la premiere question a se poser est : y a t-il des solutions? Et la en l'occurence, il n'y a probablement pas de solutions comme tu le sugeres. Mais alors comment un esprit "cartésien" comme le mien peut-il se satisfaire du fait qu'il n'y ait probablement pas de solution? Comment démontrer qu'il n'y a effectivement pas de solution? Et sans vouloir faire de Gödelite aigüe, existe-t-il une démonstration? Et quand bien meme comment prouver l'inexistence de démonstration? Il ressort de tout ca qu'il ne me reste effectivement plus que deux choix possibles. Soit celui de la foi et croire. Etre optimiste, rever et me dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Soit celui plus primaire a me réduire a des sentiments et des émotions. Mais est-ce qu'un esprit comme le mien peut se contenter de pareilles solutions, quand on a l'horreur de l'inexatitude et du doute? Je ne sais pas.

"Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète." - L'agent smith dans Matrix.

Bon courage Lemme ! Baisse pas les bras et va de l'avant et fait pas chier, et vive les Vacances ! BORDEL !

:sleep: :sleep:

Allez, Optimistationne un peut quoi ! :p

Optimistationne toi sur une belle Place de parking.

des bisous et des fleurs allez hop ! :)

Tu me feras toujours bien delirer toi, jt'adddddddddddddddddore   :bo:

J'ai bien aimé discuter avec toi.

Courage Lemme wink1.gif

Moi aussi, j'aime bien discuter avec toi potok. Tu es jeune garcon rare et précieux, et je sais que tu le sais (nan c'est pas une phrase socratique :D). Tu es quelqun de réflechis pour ton age et cela est une chance. Et je sais que dans quelques mois, tu t'épanouiras plus dans une vie qui conviendra mieux a tes attentes   ;)

ça va gamin?

t'es où?

Ca va mieux. Mes questions sont toujours presentent, mais j'ai réussi a me recentrer sur les choses fondamentales de ma vie que sont le sport (décidement, il n'y a que ca qui me fera vibrer dans toute ma vie je crois), la lecture et les mathématiques. Pour l'instant, j'assure l'essentiel et j'espere bien revivre au printemps et en été en voyant les jolies demoiselles dénudées :D

Je comprends aussi ce que tu dis :) Je ressens les memes choses. Pourquoi tu ne peux pas partir? Car tout simplement, tu es forte, comme nous le sommes tous. 

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je suis apparemment très cartésien, et j'ai longtemps réfléchi comme toi, à quelques nuances prêts, forcément.

Si je suis parvenu à me défaire d'une telle logique, tu dois aussi en être capable.

Après, est-ce mieux? Comme je te l'ai dit déjà, je n'en suis pas certain.

Et, le doute et l'inexactitude ne sont pas des obstacles à l'équilibre.

En fait, je crois que Descartes (tiens, n'est-ce pas là l'origine du mot?) disait qu'il "valait mieux changer ses désirs que l'ordre du monde."

Libre à toi ;)

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