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Surpopulation au Japon


Hamourabi

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Invité David Web
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Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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En réalité, tout le monde est conscient des problèmes de surpopulation, et personne de sérieux ne les nie vraiment. J'ai l'impression que certains viennent dans le sujet juste pour contredire..

Je te rappelle une nouvelle fois tes propos :

Toutes les personnes qui s'opposent à la baisse de la population de quelque façon que ce soit, y compris celles qui, dans les médias, tiennent des commentaires négatifs à ce sujet, devront un jour être poursuivis pour crime contre l'humanité, étant complices de la terrible catastrophe qui est entrain d'arriver qu'est la surpopulation.

Ne devrions nous pas interdire tous les livres religieux encourageant à "se multiplier" soient déclarés illégaux ?

Ce sont des livres nuisibles.

Contredire quoi ? qu'il faut tuer les gens ou les laisser crever sous prétexte qu'il peut y avoir surpopulation ? c'est se moquer de qui là ? c'est faire l'apologie de quoi là ?

Qu'on commence par exploiter de façon responsable notre agriculture et nos richesses et arrêter de faire du soit disant "bio-carburant" qui enrichissent les caisses des états et privent des millions de personnes de nourriture.

Qu'on arrête de spéculer sur les matières agricoles, pour faire flamber les prix, pour s'enrichir de quelques dollars la tonne de blé etc... sans se rendre compte que l'on enterre des millers de gens chaque mois avec ces pratiques...

Il y a de la place sur cette planète, mais apparemment pas assez pour certains...

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
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Posté(e)

En réalité, tout le monde est conscient des problèmes de surpopulation, et personne de sérieux ne les nie vraiment. J'ai l'impression que certains viennent dans le sujet juste pour contredire.

Dans la mesure où nul ne connaît le seuil de surpopulation de la planète, que ce seuil dépend aussi de niveaux technologiques, je ne vois pas sur quoi de "sérieux", comme tu dis, repose l'affirmation que nous sommes ou entrerons en surpopulation mondiale qui, ce me semble, survient lorsque les ressources disponibles pour un territoire donné sont insuffisantes pour la population qui y vit. Qu'il y ait des enjeux et des difficultés aux solutions pour nourrir 9 milliards d'individus d'ici 2050 : c'est évident. Mais non seulement ça ne signifie pas que des solutions n'existent pas, mais cela ne signifie pas non plus que l'on n'en trouvera pas de nouvelles. Tel est mon propos.

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Membre, 49ans Posté(e)
foreman0049 Membre 193 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

C'est pas parce que la terre pourrait supporte 9 mia d'habitants qu'il faut etre 9 mia. Ni qu'il faut commencer a envisager une regulation à 8.999 mia.

Et la terre c'est comme un bus, ca peut supporter un nombre élevé de personnes sans que les persdonnes meurent ou que le bus s'écroule mais le voyage est beaucoup plus désagréable que si chacun a sa place et un espace vital un peu plus large. J'au aucune envie de prendre un bus bondé.

Les japonais vivent dans de tout petit espace et ca sera bénéfique que la population diminue.

Et en france, on continue une politioque familiale qui fait que l'état prend de l'argent a ceux qui ont 0 ou 1 enfants pour le donner a ceux qui en ont 3,4,5 ou 12. Totalement irrésponsable, immoral et infondé. Pourquoi aujourd'hui faut il encourager les gens a fiare des enfants, pour reconstruire la france ou faire la guerre aux allemands? Non plutot parce que d'abord il faudrait du courage pour arreter cette politique nataliste, la gauche veut garder le vote des familes populaires, la droite celle des gens du btp et de l'immobilier, des entreprises qui ont besoind e croissance pour garder leur bénéfices.

Si on ne meure pas de faim, il y a d'autres conséquences.

Pourquoi l'immobilier a augmenté de 100% en 10 ans en france et pas bougé en allemagne. La population allemande stagne alors que la francaise augmente a cause des allocations familalles et de l'immigration, les 2 principaux problemes de la france selon moi. Pareil pour le chomage.

Et les politiques disent que maintenant il faut limiter l'étalement urbain (mais pas l'accroissement de la population ), ca veut dire que c'est cage a lapin pour tout le monde sauf les plus riches qui pourront continuer a avoir une maison avec jardin. C'est une bonne chose?

La population peut augmenter tant que la qualité de vie ne baisse pas, pas trant que personne ne meure de faim.

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Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Bonne lecture

Vous citez des livres, mais en quoi ces livres accréditeraient-ils votre point de vue ?

Vous citez par exemple "Le système alimentaire mondial : Concepts et méthodes, analyses et dynamiques". Mais lisez donc le livre. Les conclusions sont sans appel : pour faire face à la surpopulation, il faudra faire de nombreux sacrifices.

Ils parlent tous du constat que, la transition démographique opérante, la population mondiale est amenée à se stabiliser d'ici 40/50 ans. Ils pointent ensuite les enjeux liés à cet accroissement : notamment en matière de sécurité alimentaire. Ils analysent les expériences menées par certains PVD comme l'Inde qui, depuis les années 60, est confrontée à une explosion de sa population et a dû y répondre avec ce que l'on appelle maintenant la "révolution verte". Pointant, enfin, les réussites et les limites de cette agriculture productiviste, ces chercheurs explorent les nombreuses autres pistes pour garantir la sécurité alimentaire des populations (la polémique OGM, l'agriculture bio, les changements d'habitudes alimentaires, les progrès agronomiques en cours, l'enjeu de l'abandon de cultures comme celle sûr brûlis, etc. etc.) tout à fait possible, non sans difficulté (qui ne sont d'ailleurs que d'ordre, quasiment, politiques : guerres, non coopération de certains régimes autoritaires etc.).

Vous interprétez de manières subjectives ces livres.

Quand le livre liste les sacrifices à faire pour nourrir 9 milliards d'êtres humains (ce qui serait possible), vous comprenez "il n'y a pas de problème de surpopulation".

Mais vous omettez tous les sacrifices à faire pour nourrir ces 9 milliards d'êtres humains. Ce n'est pas parce que c'est possible que ce n'est pas problématique

Ce n'est pas parce qu'on pourrait nourrir tout le monde qu'il n'y a pas de problèmes de surpopulation. Vous réduisez un problème complexe à la seule quantité de nourriture. Vous ne vous souciez ni de la qualité de la nourriture, ni des gros autres problèmes :

  1. les problèmes épidémiologiques : lisez les rapports alarmants de l'OMS sur la surpopulation. La densité de population permet l'émergence de nouvelles maladies, notamment des maladies mortelles. Comparez le nombre de maladies du Moyen Âge avec le nombre de maladies des XX-XXIèmes siècles (Sida, Ebola, SRASS, etc.)
    Médicalement, la surpopulation est une catastrophe.
  2. la facilité de propagation des épidémies quand la densité de population est forte.
  3. le réchauffement climatique (là vos livres n'apportent aucune solution),
  4. la pollution,
  5. les problèmes médicaux, comme les résistances aux antibiotiques qui sont en partie dues au nombre de personnes prenant des antibiotiques, donc à la taille de la population

Bref, vous ne pouvez pas réduire le problème de la surpopulation à juste une dimension simpliste des choses.

Et ? C'est donc l'une des pistes de recherche : la diminution de notre consommation de viande vers d'autres sources de protéines... Donc on n'est pas là dans le catastrophisme.

On va plus pouvoir manger de viande à cause de la surpopulation et vous continuez à nier qu'il y a un réel problème de surpopulation ?

Vous avez des oeillères.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Pour en revenir à ton topic : :)

Le Japon compte 127 millions d'habitants en 2008 avec un des taux de natalité les plus bas du monde : 7,87 naissances pour 1 000 habitants

L'espérance de vie y est la plus élevée au monde puisqu'elle était estimée en 2008 à 85,59 ans pour les femmes et à 78,73 ans pour les hommes[

En juillet 2009, une estimation indique que 127 078 679 personnes habitent au Japon 66 % des habitants vivent en zone urbaine.

La densité de population est élevée avec 339,7 habitants/km² sur l'ensemble du Japon et de 1 523 habitants/km² en ne considérant que les zones habitables. Plus de 50 % de la population vit sur 2 % du pays (estimation juillet 1993).

Depuis 2005, la population japonaise a entamé sa décroissance. En 2009, la population a baissé de 183 000 personnes. Dans le même temps, la population vieillit : le nombre de Japonais de plus de soixante-cinq ans a augmenté de 789 000, atteignant 22,7 % de la population, alors que le nombre de jeunes de moins de quatorze ans a baissé de 165 000.

En 2009, le nombre de centenaires au Japon a dépassé les 40 000, dont 35 000 femmes, selon les données nationales. En 2010, il atteint les 44 449 ; il ne cesse d'augmenter depuis 1963.

Selon une étude du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales de janvier 2012, la population japonaise devrait passer sous la barre des 100 millions d'habitants d'ici 2048, et approcher les 86 millions en 2060.

Faut arrêter de dire des conneries....:o°

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Membre, Zero Point Energy, 46ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
46ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

sans te dire inverse , ni même vice et versa ... écoute .

Qu'en étons nous

du présent <,

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Membre, Posté(e)
kevinklein Membre 827 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

renseignes toi mon pote,c'est juste qu'il y a plus de vieux que de jeunes...et pourquoi ,parce que là bas il y a eu le plein emploi,donc pas le temps de copuler contrairement à la france,par conséquent ,démographie et tout ce qui s'en suit.L'emploi est un lien de cause a effet .

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Membre, 74ans Posté(e)
Delarbre41 Membre 8 693 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

Je me pause une question , vous parlez du Japon , il ont eu une catastrophe , personne et venue les aidées .

Vous devriez avoir honte .

Mais ne vous inquiétez pas ils vont ce relevez tous seul .

Au lieu de toujours dirent des conneries , occupez vous de vôtre pays .

Je crois savoir que vôtre pays s'appelle France ; encore pour combien de temps ??..^^00^^..

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Membre, 74ans Posté(e)
Delarbre41 Membre 8 693 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

Tu peu me mettre ce que tu veux comme images , tout cela c'est bidon .

Et tu le sais bien ..^^00^^..

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Ok... je vais te laisser dans ton trip ^^"

Pour alimenter le sujet, le point de vue d'Hervé Le Bras, démographe à l'EHESS et directeur de l'INED :

[...]L’explosion démographique suscite depuis longtemps toutes sortes d’inquiétudes. Or, ces craintes ne se sont pas vérifiées jusqu’ici. L’une des alertes les plus célèbres, celles que le Club de Rome a lancées en 1970 à travers le fameux rapport «Halte à la croissance?», se fondait sur le caractère limité des ressources à disposition de l’humanité. Mais il a confondu les ressources existantes sur Terre et les ressources exploitables à l’époque. Le progrès technique, qui démultiplie les possibilités, est le grand oublié de ce genre de prévisions.[...]

Et qui permettra de répondre en partie à foreman :

[...]Une mise au point d’abord: ces migrations n’ont rien à voir, contrairement à ce que l’on peut penser, avec une quelconque pression démographique. Elles sont dues pour l’essentiel soit à des troubles politiques, soit à des inégalités sur le marché du travail. Dans le premier cas, il s’agit presque toujours de déplacements de proximité. Dans le second, il s’agit souvent de trajets plus longs, en direction des pays où existent de nombreuses places de travail de qualité. Il est intéressant à cet égard de constater que le solde migratoire, soit la différence entre le nombre d’immigrés et le nombre d’émigrés, suit fidèlement le taux de croissance.[...]

Source

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Bonne lecture

Vous citez des livres, mais en quoi ces livres accréditeraient-ils votre point de vue ?

Vous citez par exemple "Le système alimentaire mondial : Concepts et méthodes, analyses et dynamiques". Mais lisez donc le livre. Les conclusions sont sans appel : pour faire face à la surpopulation, il faudra faire de nombreux sacrifices.

Ils parlent tous du constat que, la transition démographique opérante, la population mondiale est amenée à se stabiliser d'ici 40/50 ans. Ils pointent ensuite les enjeux liés à cet accroissement : notamment en matière de sécurité alimentaire. Ils analysent les expériences menées par certains PVD comme l'Inde qui, depuis les années 60, est confrontée à une explosion de sa population et a dû y répondre avec ce que l'on appelle maintenant la "révolution verte". Pointant, enfin, les réussites et les limites de cette agriculture productiviste, ces chercheurs explorent les nombreuses autres pistes pour garantir la sécurité alimentaire des populations (la polémique OGM, l'agriculture bio, les changements d'habitudes alimentaires, les progrès agronomiques en cours, l'enjeu de l'abandon de cultures comme celle sûr brûlis, etc. etc.) tout à fait possible, non sans difficulté (qui ne sont d'ailleurs que d'ordre, quasiment, politiques : guerres, non coopération de certains régimes autoritaires etc.).

Vous interprétez de manières subjectives ces livres.

Quand le livre liste les sacrifices à faire pour nourrir 9 milliards d'êtres humains (ce qui serait possible), vous comprenez "il n'y a pas de problème de surpopulation".

Mais vous omettez tous les sacrifices à faire pour nourrir ces 9 milliards d'êtres humains. Ce n'est pas parce que c'est possible que ce n'est pas problématique

Ce n'est pas parce qu'on pourrait nourrir tout le monde qu'il n'y a pas de problèmes de surpopulation. Vous réduisez un problème complexe à la seule quantité de nourriture. Vous ne vous souciez ni de la qualité de la nourriture, ni des gros autres problèmes :

  1. les problèmes épidémiologiques : lisez les rapports alarmants de l'OMS sur la surpopulation. La densité de population permet l'émergence de nouvelles maladies, notamment des maladies mortelles. Comparez le nombre de maladies du Moyen Âge avec le nombre de maladies des XX-XXIèmes siècles (Sida, Ebola, SRASS, etc.)
    Médicalement, la surpopulation est une catastrophe.
  2. la facilité de propagation des épidémies quand la densité de population est forte.
  3. le réchauffement climatique (là vos livres n'apportent aucune solution),
  4. la pollution,
  5. les problèmes médicaux, comme les résistances aux antibiotiques qui sont en partie dues au nombre de personnes prenant des antibiotiques, donc à la taille de la population

Bref, vous ne pouvez pas réduire le problème de la surpopulation à juste une dimension simpliste des choses.

Et ? C'est donc l'une des pistes de recherche : la diminution de notre consommation de viande vers d'autres sources de protéines... Donc on n'est pas là dans le catastrophisme.

On va plus pouvoir manger de viande à cause de la surpopulation et vous continuez à nier qu'il y a un réel problème de surpopulation ?

Vous avez des oeillères.

Je suis parfaitement d'accord avec notre roi babylonien. Les difficultés engendrées par l'explosion de la population mondiale au XXe siècle ne sont aucunement anecdotiques et ne peuvent être balayées d'un revers de main en évoquant un "mythe" simplement parce que prôner le malthusianisme est de mauvais ton pour certains géographes.

Il est évident que l'alimentation de 9 milliards d'humains ne pourra aucunement s'opérer avec des normes permettant de préserver l'environnement. Non seulement l'agriculture non productiviste ne permet pas des rendements suffisants mais, en outre, ses capacités limitées sont à la merci du premier parasite venu. On oubli un peu vite que l'agriculture à grand renfort de pesticides est intervenue après une période de grande tension alimentaire (la Seconde Guerre), où le souvenir de récoltes inexistantes du fait de facteurs naturels était encore présent dans les mémoires (sans même à avoir à remonter jusqu'à la grande famine irlandaise des années 1840). Le risque d'effondrement en cas d'aléa climatique ne permettra pas, dans une situation de surpopulation, de passer à des méthodes moins intensives. Quelle serait la surface de la France qui devrait être consacrée à l'agriculture, ne serait-ce que pour le marché interne de près de 65 millions d'habitants, si l'agriculture productiviste disparaissait subitement ? En outre, il convient de ne pas comparer tous les pays dont les climats et les sols n'offrent pas les mêmes possibilités. Quand on lit que l'Australie devrait accueillir des millions de migrants, c'est en tablant sur quels terrains ? L'outback ? Et la Russie ? Doit-elle partir à l'assaut de la taïga sibérienne pour parquer des populations au milieu de sols d'une pauvreté redoutable ?

Est-il utile de préciser que cette quête de la nourriture pour une population qui aura décuplé en deux siècles (la perspective historique est ici effrayante) aura des conséquences catastrophiques sur la biodiversité et la préservation de la nature en général. Ne pas s'affoler du fait que l'Inde comptera bientôt 1,5 milliard d'habitants est se désintéresser totalement du devenir de la jungle dans le sous-continent et de la préservation de l'habitat de grands mammifères comme les tigres. C'est en fait implicitement postuler que les autres espèces ne doivent plus vivre à l'état sauvage.

Dès lors, éluder le problème en tablant sur d'hypothétiques découvertes futures, répéter, tel un mantra, qu'une solution scientiste résoudra tout par enchantement, en refusant même d'admettre l'aspect mortifère de la situation présente et à venir dans les 2-3 prochaines décennies me semble relever de l'aveuglement et de l'irresponsabilité.

Enfin, quel est le sens de cette surpopulation ? Quelle valeur est accordée à la personne lorsque cette dernière est noyée au sein d'une multitude croissante ? Est-ce un hasard si les guerres les plus meurtrières de l'Histoire (meurtrières par les combats et non, comme précédemment, par les épidémies succédant aux combats comme pour la guerre de Trente Ans) se sont produites à une époque où la multitude était si grande que les Etats étaient peu soucieux de réduire les pertes ? Imagine-t-on un Philippe le Bel, dans une France de quelques millions d'habitants, qui aurait développer l'idée d'assauts répétés avec des milliers de morts par jour comme le fit Nivelle en 1917 ?

Tomber dans la société des statistiques où l'individu constitue un chiffre participe-t-il du moindre progrès ?

Ok... je vais te laisser dans ton trip ^^"

Pour alimenter le sujet, le point de vue d'Hervé Le Bras, démographe à l'EHESS et directeur de l'INED :

[...]L’explosion démographique suscite depuis longtemps toutes sortes d’inquiétudes. Or, ces craintes ne se sont pas vérifiées jusqu’ici. L’une des alertes les plus célèbres, celles que le Club de Rome a lancées en 1970 à travers le fameux rapport «Halte à la croissance?», se fondait sur le caractère limité des ressources à disposition de l’humanité. Mais il a confondu les ressources existantes sur Terre et les ressources exploitables à l’époque. Le progrès technique, qui démultiplie les possibilités, est le grand oublié de ce genre de prévisions.[...]

Et qui permettra de répondre en partie à foreman :

[...]Une mise au point d’abord: ces migrations n’ont rien à voir, contrairement à ce que l’on peut penser, avec une quelconque pression démographique. Elles sont dues pour l’essentiel soit à des troubles politiques, soit à des inégalités sur le marché du travail. Dans le premier cas, il s’agit presque toujours de déplacements de proximité. Dans le second, il s’agit souvent de trajets plus longs, en direction des pays où existent de nombreuses places de travail de qualité. Il est intéressant à cet égard de constater que le solde migratoire, soit la différence entre le nombre d’immigrés et le nombre d’émigrés, suit fidèlement le taux de croissance.[...]

Source

Que sont ces fameux "progrès techniques" ? L'exploitation des sables bitumineux au Canada et la multiplication des mines à ciel ouvert extrêmement polluantes ? Le défrichement de la jungle brésilienne pour produire de l'éthanol ? Il est exact que ce fameux progrès depuis 1974 a donné de brillants résltats ! Il faut donc accélérer le processus pour permettre un accroissement toujours plus important ?

En outre, d'où vient cette fameuse inégalité sur le marché du travail si ce n'est d'un chômage structurel (tirant les salaires vers le bas) induit par une population trop importante au regard de la mécanisation et de l'informatisation qui a réduit les besoins en bras ?

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

L'Humanité devenue une fourmilière ? Même bien nourri, très peu pour moi !

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Il est évident que l'alimentation de 9 milliards d'humains ne pourra aucunement s'opérer avec des normes permettant de préserver l'environnement. Non seulement l'agriculture non productiviste ne permet pas des rendements suffisants mais, en outre, ses capacités limitées sont à la merci du premier parasite venu. On oubli un peu vite que l'agriculture à grand renfort de pesticides est intervenue après une période de grande tension alimentaire (la Seconde Guerre), où le souvenir de récoltes inexistantes du fait de facteurs naturels était encore présent dans les mémoires (sans même à avoir à remonter jusqu'à la grande famine irlandaise des années 1840). Le risque d'effondrement en cas d'aléa climatique ne permettra pas, dans une situation de surpopulation, de passer à des méthodes moins intensives. Quelle serait la surface de la France qui devrait être consacrée à l'agriculture, ne serait-ce que pour le marché interne de près de 65 millions d'habitants, si l'agriculture productiviste disparaissait subitement ? En outre, il convient de ne pas comparer tous les pays dont les climats et les sols n'offrent pas les mêmes possibilités. Quand on lit que l'Australie devrait accueillir des millions de migrants, c'est en tablant sur quels terrains ? L'outback ? Et la Russie ? Doit-elle partir à l'assaut de la taïga sibérienne pour parquer des populations au milieu de sols d'une pauvreté redoutable ?

Est-il utile de préciser que cette quête de la nourriture pour une population qui aura décuplé en deux siècles (la perspective historique est ici effrayante) aura des conséquences catastrophiques sur la biodiversité et la préservation de la nature en général. Ne pas s'affoler du fait que l'Inde comptera bientôt 1,5 milliard d'habitants est se désintéresser totalement du devenir de la jungle dans le sous-continent et de la préservation de l'habitat de grands mammifères comme les tigres. C'est en fait implicitement postuler que les autres espèces ne doivent plus vivre à l'état sauvage.

Dès lors, éluder le problème en tablant sur d'hypothétiques découvertes futures, répéter, tel un mantra, qu'une solution scientiste résoudra tout par enchantement, en refusant même d'admettre l'aspect mortifère de la situation présente et à venir dans les 2-3 prochaines décennies me semble relever de l'aveuglement et de l'irresponsabilité.

Enfin, quel est le sens de cette surpopulation ? Quelle valeur est accordée à la personne lorsque cette dernière est noyée au sein d'une multitude croissante ? Est-ce un hasard si les guerres les plus meurtrières de l'Histoire (meurtrières par les combats et non, comme précédemment, par les épidémies succédant aux combats comme pour la guerre de Trente Ans) se sont produites à une époque où la multitude était si grande que les Etats étaient peu soucieux de réduire les pertes ? Imagine-t-on un Philippe le Bel, dans une France de quelques millions d'habitants, qui aurait développer l'idée d'assauts répétés avec des milliers de morts par jour comme le fit Nivelle en 1917 ?

Tomber dans la société des statistiques où l'individu constitue un chiffre participe-t-il du moindre progrès ?

Que sont ces fameux "progrès techniques" ? L'exploitation des sables bitumineux au Canada et la multiplication des mines à ciel ouvert extrêmement polluantes ? Le défrichement de la jungle brésilienne pour produire de l'éthanol ? Il est exact que ce fameux progrès depuis 1974 a donné de brillants résltats ! Il faut donc accélérer le processus pour permettre un accroissement toujours plus important ?

En outre, d'où vient cette fameuse inégalité sur le marché du travail si ce n'est d'un chômage structurel (tirant les salaires vers le bas) induit par une population trop importante au regard de la mécanisation et de l'informatisation qui a réduit les besoins en bras ?

Si tu t'intéresses au cas indien seconde population mondiale, et bientôt la première, tu t’apercevras que le défi de l'autosuffisance relevé et franchi lors des années 60-90, ce qu'on a appelé la "Révolution Verte", a développé tous les secteurs de l'économie. L'Inde n'a pas attendu les années 2000 pour se soucier de son environnement. Depuis le XIXe des mesures sont prises et toute une armada d'act ont forgé une législation solide. Ce qui n'empêche pas braconnage et incivilités : c'est certain. Néanmoins, bien des parcs nationaux ont vu jour. La nécessité de produire mieux pour plus de monde a mobilisé l'éducation (former des agronomes, des ingénieurs par exemple), l'infrastructure (électrification, routes, ports...) et a donné de l'emploi à une population réputée jusque là pour ses famines. Le taux d'équipement y a beaucoup progressé en 30 ans. Aujourd'hui, les IDE français se tournent vers ce pays où l'on sous-traite, exemple de secteur de pointe, la fabrication de bien de nos besoins info-graphiques (ex : jeux vidéos, cinéma...). Sans parler de l'aérospatiale indienne, le pays a parié sur une descente de filière impulsé par ses progrès dans les sciences biologiques, faisant de son industrie pharmaceutique la première au monde aujourd'hui. Le tout s'est opéré dans un contexte de 350/380 habs/km², mais avec les 3/4 du territoires sous des densités comparables à la France, par exemple dans la région centrale des plateaux.

Le développement est la clef de la transition démographique. Si une politique de contrôle de la natalité est souhaitable, toute politique contraignante, plutôt qu'incitative, a eu des résultats dramatiques. La Chine est l'exemple éculé. Pour poursuivre sur l'Inde, l'effet conjugué d'une volonté (compréhensible et pertinente) de politique de contrôle de la natalité à la culture brahmanique (notamment la dot des femmes) ont créé un déséquilibre des genres avec des régions où il manque des femmes, conduisant par exemple à des rapts.

Il me paraît donc sage d'éviter contrainte et autoritarisme dans ce domaine.

Je ne verse pas dans le scientisme : j'ai parlé plus haut d'inquiétudes légitimes et surtout du rôle prégnant du politique, ce me semble. Tout progrès de développement se heurte à des aléas politiques comme les guerres. Si le climat change, je crois que cela devient bien intégré dans les esprits : il n'y a qu'à constater l'important fléchissement de la littoralisation ces dix dernières années, et les progrès dans la gestion du risque : une discipline de plus en plus à la mode. Une législation comme le classement en zone à risque (submersible, par exemple) peut influer sur l'aménagement du territoire (influer n'est pas nécessairement dicter). A l'inverse, je ne sombre pas dans l'autre excès dépressio-catastrophiste. Non seulement chaque année livre son lot de progrès (ne s'intéresse-t-on pas, par exemple cette année, au mécanisme de la photosynthèse pour améliorer nos cellules solaires ?), mais des pans entiers s'ouvrent. Si effectivement l'agriculture biologique semble inadaptée pour répondre à la demande alimentaire, les choses semblent différentes dans une discipline de plus en plus dynamique comme l'agroécologie. C'est d'ailleurs l'un des chevaux de bataille de l'ONU qui édita un rapport fort intéressant à ce propos.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Une récente étude publiée par le ministère japonais de la Santé annonce une diminution de la population japonaise d'environ 30% dans les 50 prochaines années.

Selon une étude du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales de janvier 2012, la population japonaise devrait passer sous la barre des 100 millions d'habitants d'ici 2048, et approcher les 86 millions en 2060.

Faut arrêter de dire des conneries....:o°

Je ne sais pas si vous en avez conscience, mais vous dites la même chose en vous fondant sur la même étude japonnaise. :D

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Membre, Posté(e)
Ernesto12 Membre 1 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rien qu'avec la population actuelle, on fait disparaître plein d'espèces. Qu'est-ce que ce sera quand on sera 10 milliards ?

C'est évident qu'il y a un problème.

La Terre n'est pas fairte pour supporter 5 milliards d'êtres humains.

Pour alimenter le sujet, le point de vue d'Hervé Le Bras, démographe à l'EHESS et directeur de l'INED :

[...]L’explosion démographique suscite depuis longtemps toutes sortes d’inquiétudes. Or, ces craintes ne se sont pas vérifiées jusqu’ici. L’une des alertes les plus célèbres, celles que le Club de Rome a lancées en 1970 à travers le fameux rapport «Halte à la croissance?», se fondait sur le caractère limité des ressources à disposition de l’humanité. Mais il a confondu les ressources existantes sur Terre et les ressources exploitables à l’époque. Le progrès technique, qui démultiplie les possibilités, est le grand oublié de ce genre de prévisions.[...]

Ce sont les mêmes arguments anti-écolos que d'habitude.

"Des écolos l'ont dit dans le passé, rien s'est réalisé, donc ça arrivera jamais".

J'ai entendu exactement la même chose sur le réchauffement climatique et le pic du pétrole. C'est toujours la même rhétorique.

Dès fois, faut arrêter d'être con : si depuis 50 ans ça génère des inquiétudes, c'est peut-être pas sans raison.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Hervé Le Bras anti-écolo ?! Et tu oses en plus le traiter (comme ça vole haut) de "con". L'ironie n'a donc pas de limite.

Ce qu'il faut entendre dans son propos, c'est que si on peut faire des modèles de projection, on ne peut pas prédire l'avenir. Cela me paraît assez compréhensible, comme réflexion. Dans son modèle de projection "mécanique", Malthus n'avait pas prévu la révolution industrielle, par exemple.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Je suis parfaitement d'accord avec notre roi babylonien. Les difficultés engendrées par l'explosion de la population mondiale au XXe siècle ne sont aucunement anecdotiques et ne peuvent être balayées d'un revers de main en évoquant un "mythe" simplement parce que prôner le malthusianisme est de mauvais ton pour certains géographes.

:plus:

Je vois, dans le rejet de Malthus, un retour du moralisme. Au lieu de juger selon la réalité, ils jugent selon des idéologies.

Que les idées de Malthus soient passées de mode ne veut pas dire qu'elles sont fausses.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Selon tout état de causes, les projections de Malthus (cf. ses tableaux) ne se sont exhaussées. En plus, y répondit l'analyse d'Ester Boserup, qui elle s'incarna dans la révolution industrielle, ou bien plus récemment dans la technologie cherchant la diminution de la consommation de nos voitures, de ce qu'il a appelé 'la pression créatrice'.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Selon tout état de causes, les projections de Malthus (cf. ses tableaux) ne se sont exhaussées.

Votre interprétation des chiffres est très subjective.

Malthus n'a pas prévu la révolution industrielle, qui a provoqué une hausse des ressources pour les hommes. Si nous corrigeons le calcul de Malthus en tenant compte de cette erreur, il a parfaitement raison.

Le problème est que vous vous focalisez sur un détail secondaire -- que Malthus n'a pas prévu l'imprévisible -- pour occulter l'essence du message malthusien.

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