La volonté qui lâche...

Justement, elle ne mérite pas ton sacrifice.

As tu déjà essayer d’écrire ta vie en faire un livre, pour ma part, quand mes angoisses deviennent trop étouffantes, j'écris des poèmes ou des histoires et ça me permets de vider mon sacs de me sentir un peu mieux et pendants le temps que j'écris, je suis concentré sur un but et je ne penses plus à mes angoisses. Ou si tu n'aimes pas écrire, trouve un autre passe temps, la peinture ou du bricolage genre creer une cabane a oiseau ou des maquettes... et surtout, ne reste pas seul, trouve quelqu'un qui puisse de redonner le sourire quand tu te sens déprimé.

mais courage tes angoisses ne doivent pas gagner, mets leurs une branler mémorable :smile2:

Je vis mes angoisses en ce moment, et depuis un petit bout de temps, manue 111283. Ce n'est pas comme si elles refaisaient surface de temps en temps (ça, je pouvais encore gérer).

As-tu un médecin qui t'aide ou pas ?

Pour ne pas être prise au sérieux, j'ai assez donné pendant des années.

C'est pire qu'un coup de cafard cette histoire...

Toi, t'as besoin de manger des crêpes... et pas toute seule. Faut faire quelque chose ! Sort ta poêle et fait une pile de crêpes, puis va les partager avec le premier glandu dont tu trouvera le numéro sur ton portable !

En ce moment, personne ne répond au téléphone et je déteste laisser des messages sur une boîte vocale. Et pour les crêpes c'est un peu mort, je suis à découvert à la banque.

Mais merci pour l'idée, Miq.

Grosse fatigue... Et personne personne à qui parler..?

Malgré ce que tu ressens, il y a bien des ressources en chacun de nous que nous ignorons, même en toi.

As-tu une idée de ce qui pourrait te soulager, à défaut de crêpes (c'était une bonne idée.. )

Le délire des crêpes est une longue histoire entre miq et moi.

Et ce n'est pas non plus un coup de fatigue, bien que j'aurais aimé.

A part remonter le temps de 28 ans, je ne vois pas trop.

Pour moi la "grosse fatigue" c'est le découragement, la désorientation, le "je lâche l'affaire", le "ça sert à rien" etc...

Quelque chose qui soulagerait ça...?

.. Pour ma part j'ai du me battre si je puis dire depuis mes 21 jours ( j'ai passé les 8 premiers mois de ma vie à l'hosto) ensuite j'ai du me battre pour rester debout face aux coups physique et moraux de ma mère, j'ai du me battre pour rester debout malgré ce que m'a fait mon frere (et à l'époque on en parlait pas de ces choses là), j'ai du me battre pour rester en vie apres la perte de mon premier enfant, j'ai du me battre pour elever mon fils seule,. J'ai bientôt 49 ans et si je peux vous dire une chose c'est que cela vaut le coup de se battre car sans toute ses batailles si je puis dire je ne serais plus là à profiter de mon fils.. Un jour une personne m'a dit ceci, la vie est une grande tartine de merde (excusez du terme) mais cela vaut le coup de tenir car parfois on arrive à remplacer la merde par du caviar et rien que pour ces moments là, et bien cela vaut le coup de se battre.. Mais comme dans toute bataille, rien empêche de faire des trêves et de fait repartir au mieux après . Battez vous pour vous, pas pour ou contre les autres, en clair ne tenez compte que de vos désirs et pas de ce que les autres pensent ou veulent.. Quand aux demons, on en a tous en nous, et on a le choix soit d'en fait une force soit d'en faire une faiblesse..

Pendant des années, c'est contre les autres que j'ai dû me battre et je me bats toujours contre les autres. Mais en plus de batailler contre les autres, je dois me battre contre mes démons mais je n'ai plus la force de me battre contre les uns et les autres, j'ai juste envie de tout lâcher car je me demande pourquoi je dois encore lutter...

La dimension absurde de la vie n'est pas qu'une chimère. Je ne te déclarerai donc pas que tu n'auras pas de temps en temps, de manière quelque peu cyclique, une lassitude qui reviendra. Durant ces moments là, n'oublie pas que la grisaille environnante finit toujours par voir percer un petit rayon de soleil. Celui-ci peut prendre des formes diverses. Le regard d'un être aimé, une conversation à bâtons rompus, quelques notes de musique, le parfum d'un bouquet, une ballade où la brise caresse le visage, une lettre reçue d'un ami qu'on croyait oublié, une rencontre impromptue, une confidence, un plat qui vous damnerait, la chaleur d'un baiser...

Aie également présent à l'esprit que l'humour est la meilleure arme contre la déprime. N'est-il pas la politesse des désespérés ? Tu ne changeras pas le monde. Alors joues-en. Amuse toi de ses travers et de ses ridicules et reste admirative de ses beautés.

Et lorsqu'un matin tu te sentiras plus fatiguée qu'un autre, enclenche ton CD préféré, de la musique la plus enthousiasmante qui soit, puis use et abuse de ce qui doit absolument rester lorsqu'on n'a rien d'autre : le panache !

Amicalement,

Simplicius.

Oh non Noisettes, les études c'est tellement important. J'aurais tellement aimé pouvoir en faire.... Accroche-toi encore un peu, please.

Je vais te donner la meilleure raison de ne pas abandonner la Fac. En partant, tu ne reverrais plus le personnage cocasse de l'amphi, celui ou celle dont tu adores te moquer mais dont l'absence te serait intolérable. Celui ou celle dont les bizarreries amènent un parfum de mystère et d'imprévu dans la vie.

En ne revenant pas, tu ne rencontrerais pas, l'an prochain, celui ou celle qui deviendra très important pour toi.

Ad augusta per angusta !

Bises

ouaip, pas facile.

je croix qu'il faut se trouver une bonne raison de ne pas compter les jours.aimer les gens, la vie, les oiseaux et les crêpes.

moi j'ai un truc. à chaque fois que ça va pas fort, je fait une BA, du coup , je me dit qu'au moins y à quelqu'un pour qui ça va mieux. ça vaux ce que ça vaux.

Dites, ma porte est ouverte, faut juste que je fasse 2/3 courses.

C'est repartie pour un tour, et à deux semaines des partiels, génial...

Tu te prends trop la tête...

C'est repartie pour un tour, et à deux semaines des partiels, génial...

Bonsoir, normal c'est l'angoisse des partiels...

Pourquoi manque de volonté, je me rappelle avoir lu un topic sur toi ou malgré plusieurs embûches,tu avais réussi à obtenir ce que tu voulais au niveau des études. Ce n'était pas gagné et pourtant tu t'en ai sorti. Quand on s'en sort d' un combat difficile, il n'y a pas de raison que l'on arrive pas à réussir dans d'autres domaines. Mais par moment, il nous arrive d'être fatigué, le repos est parfois nécessaire pour reprendre le combat.

Ce n'est pas l'angoisse des partiels, surtout que je n'ai que deux épreuves a passer pour se semestre, Samira, c'est juste cette idée de tout plaquer car j'ai juste l'impression de lutter contre des moulins à vents.

Par contre, effectivement, je vis sous pression depuis plus d'un an, sans compter sur ses fichus nerfs qui peuvent lâcher d'un moment à l'autre, car j'ai de moins en moins de prise sur eux.

Nos démons sont nos salissures ; les combattre nous purifie ; le sommeil et la réflexion purifient. Il peut même être utile de se faire gratter le dos.