Chômage: Les chiffres d'octobre «ne seront pas bons», avertit Xavier Bertrand

Chômage: Les chiffres d'octobre «ne seront pas bons», avertit Xavier Bertrand

Emploi : Le ministre met ces chiffres sur le compte de la crise économique actuelle...

Le ministre de l'Emploi Xavier Bertrand a déclaré dimanche que les chiffres du chômage du mois octobre ne seraient «pas bons», interrogé au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Les chiffres, qui doivent être publiés lundi, «ne seront pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie», a déclaré le ministre. «Le chômage va progresser au mois d'octobre», a-t-il insisté.

L'objectif de 9% ne sera pas atteint, admet Bertrand

Interrogé pour la suite, il a fait part de son pessimisme: «Tant que la situation économique ne s'ameliorera pas, je ne vois pas comment les chiffres de l'emploi pourront réellement s'améliorer.» A la question de savoir si la France pourrait atteindre l'objectif de 9% de chômage à la fin de l'année, la ministre a répondu: «On ne les tiendra pas maintenant.»

Après trois mois de hausse (mai-juin-juillet) et une stabilisation en août, le nombre des demandeurs d'emploi sans activité a progressé en septembre de 0,9%, à 2,780 millions de personnes, le plus haut niveau depuis janvier 2000.

AFP.

mais en fait le chomâge c'est comme le mauvais temps.

on s'est que ca doit arriver mais on sait pas vraiment pourquoi ni pour combien de temps.

:gurp:

France : 34.400 chômeurs supplémentaires en octobre

Les mois se suivent et malheureusement se ressemblent. Fin octobre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 2.814.900 en France métropolitaine. Un nombre en hausse de 1,2% par rapport à fin septembre, soit 34.400 demandeurs d'emploi supplémentaires. Sur un an, il croît de 4,9%. En ajoutant les demandeurs d'emploi en catégories B et C (qui exercent une activité réduite), le nombre de chômeurs s'établissait à 4.193.000 en métropole, 4.459.400 en incluant les DOM.

Hausse des licenciements économiques

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans est en hausse de 0,6%, tandis que le nombre de demandeurs d'emploi âgés de 25 à 49 ans est en hausse de 1% au mois d'octobre et celui des demandeurs d'emploi de 50 ans et plus s'accroît de 2,4%. En octobre, si les entrées pour fin de contrat à durée déterminée diminuent (-1,4%), tout comme les fins de missions d'intérim (-6,4 %), les autres licenciements (-6,7%), les entrées pour licenciements économiques augmentent de 7,7%.

Baisse des offres d'emploi collectées par Pôle emploi

Sans surprise dans le contexte de crise, le nombre des offres d'emploi collectées par Pôle emploi diminue de 1,3% au mois d'octobre 2011 en France métropolitaine. Ainsi, toujours sur un mois, les offres collectées d'emplois durables (plus de six mois) et d'emplois temporaires (entre un et six mois) sont en baisse de respectivement 4,9% et 3,8%. Quant aux offres d'emplois occasionnels (moins d'un mois), elles augmentent de 20,1%.

La Tribune.

Bon ben c'est une bonne récession des familles.

Faut dire que Sarko n'a rien fait pour la politique de l'emploi non plus.

Les chiffres, qui doivent être publiés lundi, «ne seront pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie», a déclaré le ministre.

Comme si la crise était une réalité totalement étrangère à la politique d’un gouvernement au pouvoir depuis 5 ans.

Il y a des tas de pays dans le monde qui ne sont pas en récession économique, et qui font, 3%, 5%, 8% de croissance.

Faut-il prier la déesse croissance pour qu’elle innonde la France de ses bienfaits ?

Ou plus simplement, la politique économique actuelle de la droite est juste une catastrophe ?

En sus, il existe aussi des solutions pour abolir le chômage sans croissance économique, crise ou pas crise, par exemple cesser d’exonérer de cotisations patronales les heures supp, par exemple avancer l’âge de la retraite, etc. Ils font tout le contraire ? C’est bien la preuve qu’ils sont vraiment très préoccupé par le problème du chômage.

Pourtant avec toutes les aides publiques aux entreprises, il ne devrait plus en avoir ou au moins beaucoup moins.

Rappel: les aides s'évaluaient à 172 milliards d'euros en 2009 soit 9 % du PIB selon la Cour des Comptes.

Et en 2005, ce n'était que 5% du PIB.

En toute logique, il faut changer cette politique.

Supprimer les aides et réduire l'impôt sur les entreprises d'autant qu'est l'aide (en quantité), voilà une mesure plus égalitaire (les aides favorisent certaines entreprises). Sinon on supprime juste les aides et on continue à augmenter joyeusement la pression fiscale.

Trente ans d'aides ou de subventions tandis que les pays de l'Asie du Sud-Est inondaient la France de produits.

La croissance n'est pas là, ne cherchez pas. Effectivement, les aides devraient être supprimées, surtout là où on paie au SMIC.

De toutes façon l'aide crée une distorsion et divertit les agents économique de ce qui crée réellement de la valeur, la pression fiscale quand à elle réduit la valeur que l'entreprise tire de sa production, l'association des deux engendre une difficulté au niveau de la création et de la gestion des entreprises doublée d'une efficacité réduite des agents économiques.

Le chômage allemand recule encore

Le taux de chômage brut allemand s'est établi à 6,4% au mois de novembre, selon les chiffres publiés ce mercredi par l'Agence pour l'emploi, poursuivant son recul sur un marché du travail toujours très solide.

Le nombre de chômeurs a fortement baissé en données corrigées des variations saisonnières (CVS), plus suivies par les économistes, de 20.000 sur un mois, là où les analystes interrogés par Dow Jones Newswires n'attendaient qu'un recul de 5.000. Le taux de chômage CVS a légèrement diminué, à 6,9% contre 7% en octobre.

En données brutes, les plus commentées en Allemagne, le nombre de demandeurs d'emploi a diminué à 2,713 millions contre 2,737 millions en octobre, soit un taux de chômage de 6,4%.

"Le marché du travail profite de l'évolution jusqu'à maintenant bonne de l'économie", a commenté le président de l'Agence pour l'emploi, Frank-Jürgen Weise. "En novembre aucun assombrissement n'est perceptible", a-t-il poursuivi.

L'Agence se félicite notamment de la hausse des emplois soumis à cotisations sociales, en opposition aux petits boulots ou emplois précaires qui ont par le passé souvent alimenté le recul du chômage.

La baisse du chômage, quasi-continue depuis mi-2009 et qui a amené celui-ci à son niveau le plus bas depuis plus de vingt ans, est un facteur essentiel de résistance de l'économie allemande aux turbulences causées notamment par la crise de la dette en zone euro. Elle nourrit un relatif optimisme des ménages, et une hausse de leurs revenus, qui eux-mêmes profitent à la consommation et soutiennent la conjoncture.

La Tribune.

Net recul du taux de chômage américain en novembre

Le taux de chômage aux Etats-Unis a chuté en novembre de 0,4 point par rapport au mois précédent pour s'établir à 8,6%, son niveau le plus bas depuis mars 2009, selon des chiffres officiels publiés vendredi à Washington.

Les analystes tablaient sur un taux de chômage stable à 9%. Selon le département du Travail, l'économie américaine a créé en novembre 120.000 emplois de plus qu'elle n'en détruisait, ce qui est conforme à la prévision des analystes. Le solde des embauches apparaît ainsi en hausse de 20% sur octobre.

Lci.

Supprimer les aides et réduire l'impôt sur les entreprises d'autant qu'est l'aide (en quantité), voilà une mesure plus égalitaire (les aides favorisent certaines entreprises).

Réduire l’impôt sur les sociétés de 170 milliards ne sera pas possible : il ne s’élève qu’à environ 50 milliards.

Par ailleurs, il est plus que légitime que les entreprises payent un peu d’impôt en proportion de leur bénéfice pour financer les dépenses publiques légitimes dont elles profitent également (réseau routier, etc.)

Sinon on supprime juste les aides et on continue à augmenter joyeusement la pression fiscale.

La pression fiscale globale n'augmente pas en France, elle stagne autour de 20% du PIB depuis 35 ans.

Ce qui a changé n’est pas le niveau de la pression fiscale, mais le poids relatif de chaque impôt : les impôts progressifs sur les sociétés, sur le revenu, et sur les successions ont été réduits, tandis que les taxes sur la consommation et les impôts locaux ont été augmentés.

http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=3&nivgeo=0&type=2

Dans les finances publiques, les recettes sont de 49,5 % du PIB.

Les recettes publiques viennent massivement de la fiscalité sous toutes ses formes alors prétendre que la pression fiscale est de 20% du PIB me parait au mieux abusif.

Et pour moi ce chiffre de 49,5% du PIB me parait disproportionné surtout que la fonction publique emploie que 33% des employés de France.