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Le lobby nucléaire réécrit l'accord PS-écologistes, paragraphe finalement réapparu


eklipse

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
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Cela semble trop gros pour être vrai. C'est Gérard Collomb qui a vendu la mèche, en sortant du bureau national (BN) du PS de ce mardi soir. Irrité par les concessions électorales faites aux écolos, il lâche: «Je ne suis pas sûr qu'à l'heure actuelle, il y ait un vrai accord programmatique.» S'il est sorti le premier et une heure avant les autres membres du BN, certains des camarades du maire de Lyon évoqueront ensuite vaguement «un problème sur La Hague».

Intrigué par quelques autres silences gênés, bottages en touche et maladresses sur le sujet, Mediapart s'est rendu compte, en marge du BN ayant acté l'accord parlementaire avec Europe-Ecologie/Les Verts (lire notre article ici), de la disparition d'un paragraphe hautement sensible. Il concerne la reconversion de la filière MOX, ce combustible de centrale nucléaire fabriqué à l'usine de retraitement de La Hague et jugé particulièrement dangereux par de nombreux experts et écologistes.

Contrairement à l'habitude, le texte voté par le BN n'a pas été envoyé par mail ni publié sur le site internet du parti à l'issue du vote, mais seulement distribué sous format papier aux journalistes présents, barré du terme "Projet".

Or Mediapart s'est procuré le texte original de l'accord (ici en PDF), tel qu'il a été bouclé par Cécile Duflot et Martine Aubry à 15h30 dans un hôtel parisien du VIIe arrondissement. Et, par comparaison avec la version communiquée par le PS, dont on ne sait plus du coup si elle est officielle, il apparaît que le paragraphe suivant, au début de la page 12, a bel et bien disparu:

Deux sources socialistes ayant participé aux négociations nous ont confirmé que le texte a été volontairement «trappé» durant le BN socialiste. Et d'expliquer qu'il s'agirait d'une intervention forte téléguidée par Henri Proglio, président d'EDF, et acteur de pointe du lobby nucléaire. «Nous avons tous reçu des textos en plein BN, nous demandant de retirer le texte. On n'a pas réussi à se mettre d'accord, donc on a retiré le paragraphe à la hussarde, après le vote…», nous confirme même un secrétaire national, pour qui «il est bien d'être ferme avec les partenaires, mais il serait bien aussi de l'être avec les lobbies».

Contacté par Mediapart, Henri Proglio affirme n'être «absolument pas intervenu de quelque manière que ce soit dans la rédaction du programme EELV/PS». Une autre source à EDF explique: «On n'en a rien à foutre du MOX, c'est le problème d'Areva…»

A la mi-journée, mercredi, une dépêche AFP indique qu'Areva reconnaît «avoir appelé le responsable socialiste Bernard Cazeneuve pour lui faire part "des conséquences économiques, sociales, industrielles, environnementales très graves, qui conduiraient aussi à la disparition du leadership de la France dans le nucléaire civil"».

Le même député Cazeneuve, nommé ce mercredi matin porte-parole de François Hollande, explique dans le quotidien La Presse de la Manche (article non disponible en ligne) qu'on lui avait donné «l'assurance qu'il n'y a pas d'engagement concernant le retraitement dans cet accord».

Proglio avait toutefois déjà alerté, via son prédécesseur François Roussely (ainsi que Le Monde l'a écrit), François Hollande des inquiétudes des industriels du nucléaire. Mardi, il a été joint par un député proche de François Hollande juste après la conclusion de l'accord. Le président d'EDF et Areva ont alors organisé l'offensive pour faire retirer cet engagement qui concerne l'avenir de l'usine de retraitement de La Hague et l'usine Melox dans le Gard, gérées par Areva. Un participant au BN, pas informé par les sous-textes de l'histoire, nous raconte: «Je ne comprenais pas. A la fin du BN, au moment de voter, Stéphane Le Foll (lieutenant historique de Hollande - ndlr) a fait irruption dans la salle en disant: "Attendez, attendez, il faut enlever…" et Aubry l'a coupé en lui disant: "Oui, oui, c'est bon, on vote…"» Tout ce beau monde espérait-il que cela passe inaperçu?

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http://www.mediapart...-ps-ecologistes

Eva Joly, Trompée par Baupin et Duflot

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Avec quatre mois d'avance, Eva Joly a vécu le 15 novembre son mardi gras. Une journée clé, qui avait pourtant bien commencé, et qui s'est terminée pour elle dans l'écoeurement de compromis auxquels son système digestif de novice de la politique n'est pas encore habitué.

Le matin, l'ancienne juge est l'invitée de la matinale de France Inter. Avant l'émission, son co-directeur de campagne Stéphane Sitbon la prévient par téléphone des dernières évolutions des négociations avec le PS: "Il y aura des accords sur les désaccords." A l'antenne, Joly fait le service après-vente et peut tranquillement prendre le train pour Strasbourg, où elle doit participer à une session du parlement européen.

Pendant la journée, notamment en raison d'une rencontre avec les élèves de Sciences-Po Strasbourg, elle suit peu et mal ce qui se trame à Paris. Ce sont des journalistes qui, en milieu d'après-midi, l'informent des conclusions des négociations et de ce qui sera voté par le conseil national du Parti socialiste. Elle trouve ça "pas trop mal", selon un proche, et elle affirme publiquement: "Il faut se féliciter de la qualité du travail fait par nos négociateurs et de cet accord à minima."

Jusqu'ici, ce mardi 15 novembre, tout va à peu près bien au point que l'eurodéputé vert Yannick Jadot confie: "On ne va pas se cacher, les désaccords qui subsistent avec le PS, c'est intéressant pour la campagne d'Eva. Cela montre que nous ne sommes pas pareils que les socialistes."

Le point de rupture, pour la candidate à l'Elysée, sera la révélation de l'intervention d'Areva. Via le député socialiste de la Manche Bernard Cazeneuve, la firme nucléaire est parvenue à faire sauter un paragraphe de l'accord PS-écolo, sur le traitement du combustible MOX. Paragraphe re-rédigé depuis, mais le mal est fait: la guerre contre les lobbies, c'est une des spécialités de la Franco-norvégienne.

Trompée par Baupin et Duflot

Pour elle, le petit jeu a assez duré, c'est décidé, elle rentre à Paris et veut s'isoler. Car à la base, Joly et une partie de son entourage voulaient "un accord sec". Comprendre: un texte très général -voire évasif- de deux pages, et non sur trente pages trop engageantes et précises.

"Eva a été instrumentalisée par la direction écolo, qui s'est servie de sa radicalité pour peser dans le rapport de force face à Hollande", analyse un membre de son équipe. Qui complète: "L'intervention d'Areva l'a rendue furax." "Elle déteste les relations incestueuses entre le pouvoir politique et l'argent", insiste Sergio Coronado, l'un de ses deux directeurs de campagne. C'est l'honneur d'ancienne juge de l'affaire Elf qui est en jeu.

Là encore, il faut revenir en arrière. Mi-octobre, comme le rappelle un conseiller de Joly, "le parti a demandé à Eva d'aller à Fukushima. Elle en est revenu déterminée, et de plus en plus convaincue, elle qui n'est pas née écologiste, de l'impératif de sortie du nucléaire. Elle était accompagnée de Denis Baupin, qui fut par la suite l'un des négociateurs les plus actifs avec le PS dans cet accord où on n'a finalement pas tranché sur l'EPR de Flamanville. Pareil pour le dossier de l'aéroport de Notre-Dame des Landes: cet été, elle a entendu là-bas Cécile Duflot exhorter les gens à ne rien céder". Et l'on sait aujourd'hui que le projet d'aéroport a été acté comme un des désaccords de l'accord.

Où est Eva?

Se replonger dans tout ce contexte permet de comprendre l'attitude de retrait adoptée en ce moment par Eva Joly. Un retrait que Noël Mamère a vendu avec un certain sens du "teasing". Jeudi 17 novembre, dans une interview au site Public Sénat, le député de Gironde laisse entendre l'incroyable: "Eva Joly (...) s'interroge. Elle a raison de prendre du champ pour se donner un délai de réflexion."

Comment? Au terme d'une semaine folle en allers-retours entre les écologistes et le PS, la dame aux petites lunettes rouges songerait à renoncer? Un très proche de Joly assure aujourd'hui que "cette phrase de Mamère, c'était pour créer le suspens". Un autre la juge plutôt comme "une maladresse". Toujours est-il que l'objectif de l'équipe de la candidate est de "faire revenir la lumière sur la candidate, et non sur l'appareil". Créer du désir et lui permettre de prendre de la hauteur.

D'après nos informations, Eva Joly n'est actuellement ni à Paris, ni dans sa maison bretonne de l'île de Groix. Mais à la campagne, pas très loin de la capitale. "Plus qu'une prise de recul, je vois ça comme une prise d'élan", espère une des personnes qui l'entourent quotidiennement.

http://www.lexpress....il_1052719.html

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Un paragraphe finalement réapparu jeudi après une mise au point des deux camps, calmant le jeu.

A l'issue d'un vote à huis clos, 74% des membres du conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts ont entériné l'accord signé avec le Parti socialiste.

Le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts a validé samedi l'accord conclu avec le Parti socialiste pour 2012, mettant fin à une semaine de grande confusion entre les deux partis, a annoncé Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti sur Twitter, à l'issue d'un vote à huis clos.

"Résultat du vote sur la validation de l'accord adopté à 74%: 96 pour, 31 contre, trois blancs", a-t-elle indiqué.

Mardi, les deux partis étaient parvenus dans la douleur à un "accord de mandature", validé par Martine Aubry (PS) et Cécile Duflot (EELV) et prévoyant, en cas de victoire de la gauche, une coalition des deux formations à l'Assemblée nationale.

Mais mercredi, la cacophonie avait régné après le retrait la veille au soir en Bureau national du PS d'un passage du texte sur le combustible nucléaire Mox, sur fond de lobbying d'Areva. Un paragraphe finalement réapparu jeudi après une mise au point des deux camps, calmant le jeu.

L'accord programmatique a aussi permis de coucher sur le papier les nombreux points d'accord: retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont commencé tôt ou ont eu des métiers pénibles, taxe carbone, réforme fiscale d'ampleur, politique d'immigration, dose de proportionnelle aux futures législatives voulue par EELV (pour 15 à 20% du total des députés), etc.

Le volet électoral de l'accord laisse entrevoir aux écologistes, qui n'ont actuellement que quatre députés, la possibilité de pouvoir former "un groupe parlementaire" à l'Assemblée en 2012. Avec plus de 60 circonscriptions qui lui sont réservées par le PS, EELV peut désormais prétendre à 25 à 30 députés en cas de victoire de la gauche et 15 en cas de défaite.

Mais la question d'une entrée au gouvernement des écologistes, en cas de victoire en mai 2012, reste toujours posée, ces derniers ayant du mal à avaler de n'avoir pas obtenu l'abandon de l'EPR de Flamanville (Manche) et du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.

Ces deux désaccords sont inscrits dans le document global de 30 pages, désormais validé par les deux partis.

http://www.lexpress....ps_1052992.html

Après «l'accord qui acte les désaccords» (lire notre article), socialistes et écologistes inventent «l'accord qui acte que l'accord passé est bien celui-là».

Au terme de 24 heures surréalistes et franchement inquiétantes pour l'avenir de la définition d'une union de la gauche, c'est un communiqué commun signé par Michel Sapin, négociateur socialiste proche de François Hollande, et Jean-Vincent Placé, négociateur écologiste proche de Cécile Duflot, qui est venu siffler à 15 heures ce jeudi la fin de la récréation.

Le paragraphe retiré mardi dans le secret du bureau national socialiste, et sur intervention de François Hollande suite à l'insistance du lobby nucléaire (lire notre article ayant révélé l'entourloupe), a finalement été réintégré. Mais, pour que les susceptibilités de chaque camp soient préservées, il s'est accompagné d'une explication de texte:

«Des interprétations divergentes ont été données sur l'avenir des filières de retraitement des déchets nucléaires et de fabrication des combustibles nucléaires dont le MOX, au cours des cinq prochaines années. Il nous paraît donc nécessaire d'en rappeler le sens.

Il est prévu dans l'accord que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50%.

En conséquence et concomitamment avec cette diminution, la quantité de combustible nécessaire à l'approvisionnement des centrales en activité sur notre territoire, ainsi que les besoins de retraitement de ces combustibles, se poursuivront mais diminueront. C'est pourquoi il est prévu d'accompagner cette évolution progressive d'un plan de reconversion permettant de maintenir le nombre d'emplois, par la mise en œuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement.»

Afin d'éviter de nouveaux retournements de situation, une dernière phrase ponctue l'exégèse: «Au cours de la prochaine législature, les activités dans les filières concernées de retraitement et de production de combustible avec les emplois afférents seront maintenus dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule.» Cela laisse la possibilité aux pro-nucléaires de l'entourage de Hollande d'affirmer que rien ne se passera durant les cinq ans à venir, et aux écologistes d'expliquer le contraire.

Interrogé par Mediapart, Michel Sapin explique : «Le MOX est maintenu mais diminué. Il y avait deux interprétations: soit la reconversion au fur et à mesure de la filière du MOX, soit sa disparition. Le maintien de l'activité ne veut pas forcément dire que nous serons au même niveau au début et à la fin de la mandature. Une transition énergétique, ce n'est pas une brutalité.» De son côté, l'un des négociateurs écolos, Denis Baupin, se félicite que «le texte reste le bon. Qu'il soit accompagné d'explications, ça nous va. Nous aurions d'ailleurs accepté de les mettre dans le texte». Et il explique: «L'essentiel pour nous était d'engranger sur des principes. Ensuite, les contrats entre EDF et Areva s'arrêtent fin 2012. On a le temps de convaincre définitivement et l'opinion et ceux qui sont sous influence des lobbies du nucléaire

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http://www.mediapart...-du-psychodrame

Philosophe, le porte-parole d'EELV, Pascal Durand, se contente de cette séquence bricolage: «De toute façon, on entre dans une période où la social-démocratie va devoir s'habituer aux coups de boutoir. Soit au moment de passer des accords, soit à force de progression électorale de ses concurrents… Mais pour le moment, on est obligé de trouver un juste milieu: il faut faire bouger les choses tout de suite, pour ne pas laisser Sarkozy et sa dérive ultra-droitière continuer au pouvoir

Quant aux zones d'ombre de cet accord, que ce soit l'EPR de Flamanville ou le MOX, il espère désormais que «ça se jouera au rapport de force». Pour cela, les écologistes comptent sur une Eva Joly pourtant un brin désorientée par la tournure des événements.

Il avoue une certaine lassitude: «Eva est très loin de la culture d'appareil. Et elle est aussi un peu étonnée des revirements auxquels on a assisté cette semaine. Elle, elle est là pour ne rien lâcher, et c'est aussi pour ça que les militants l'ont choisie. Donc elle fait bien de prendre ses distances avec la direction des Verts, qui est par ailleurs tout à fait dans son rôle au moment de négocier avec le PS.» Selon lui, l'ancienne magistrate est «profondément choquée par le fait qu'une entreprise comme Areva puisse influencer à ce point le premier parti d'opposition». Si elle «veut prendre un peu de hauteur», assure Coronado, «sa détermination n'est pas atteinte».

Eva Joly séchera également le conseil fédéral d'EELV, le parlement du parti composé de représentants régionaux, qui doit débattre ce week-end de l'accord. Dans la douleur, craint la direction du mouvement écolo. «Ça va être chaud, car pas mal de chez nous hallucinent par rapport à l'attitude du PS, dit Denis Baupin. Mais si on rejette l'accord, c'est Areva qui se frottera les mains!»

Pascal Durand voit un point positif, qui pourrait être décisif pour convaincre les cadres intermédiaires écolos: «Cette semaine a beaucoup ressoudé les figures du mouvement. Dany (Cohn-Bendit) est désormais définitivement convaincu de l'utilité d'une candidature écolo à la présidentielle… Désormais, on peut sortir le sabre et entrer dans la bataille!»

Les Verts valident l’accord passé avec le PS

Le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts a validé ce samedi soir l’accord conclu dans la douleur avec le Parti socialiste pour 2012. Les détails avec notre envoyé spécial, qui revient par ailleurs sur l’absence remarquée d’Eva Joly lors du conseil fédéral.

http://www.bfmtv.com...-le-ps-1920728/

perso je la trouve bien Eva Joly ...:bo: femme intègre !

...

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)

Joly reproche au PS d'être fait en "bois de marionnette"

"Les négociateurs écologistes ont fait de leur mieux. Mais la vérité, c'est que les amis de François Hollande se sont révélés archaïques face à la modernité de notre projet", juge-t-elle.

L'ex-juge d'instruction, qui a "passé (s)a vie à lutter contre l'influence des lobbies, quels qu'ils soient", se dit également "outrée, scandalisée, de l'intervention d'Areva dans les discussions avec le PS". "Ainsi, donc, une entreprise puissante obtenait en l'espace de quelques heures ce qu'elle voulait, c'est-à-dire le retrait, dans un texte politique, d'une disposition qui la gênait ?" Pour elle, "il pèse désormais sur les socialistes le soupçon d'être du bois dont on fait les marionnettes".

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Membre, Posté(e)
AngeEtDemon Membre 227 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Marionettes... tous des marionnettes...

Comment demander à des personnes d'aller voter, si ils ont le sentiment de voter pour des potiches et que le véritable pouvoir se situe ailleurs?

Ne peut-on pas avoir le sentiment d'être dans une simili démocratie?

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Membre, Posté(e)
Le martien Membre 1 727 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le PS paie les campagnes des verts, qui paie commande et puis après tout que vaut la discussion sur le nucléaire contre les 60 circonscriptions ?

Eva joly, la seule qui soit intransigeante et respectueuse de la vision "verte"est en train de se faire assassiner à la "tu quoque mi fili".

Acte 1 : la décridibiliser.

Acte 2 : lui faire un procès en sorcellerie.

Acte 3 : lui faire faire son autocritique.

Acte 5 : L'amener jusqu'aux élections de gré ou de force.

Acte 6 : la détruire au soir des élections.

Les verts puent.

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