économie générale

Bonjour,

j'ai une dissertation à faire, le sujet est

Pour les théoriciens classiques, l’offre créée la demande. Pour les keynésiens, c’est la demande qui engendre l’offre. Commenter et illustrer avec des exemples.

J'ai développé les idées des deux courant de pansées mais je ne trouve pas d'exemple. Quelqu'un d'inspiré pourrait m'aider?

Merci de votre aide

minnie

bais j'évoquerais déjà l'économie de marché et les marchés de monnaies, où là ben... ceci au prime abord, la conclusion enfin évoquerait le risque d'inflation si demande inférieure à l'offre..

Si tu dois donner un exemple historique d'application de la théorie de Keynes, faut prendre la crise des années 1930 je crois...

Keynes: si tu creuses un trou et que tu le rebouches, tu as travaillé, tu participes à l'économie. Pour Keynes s'il n'y a pas de demande, l'offre ne peut pas exister (il a raison là dessus et c'est pour ça que les théories classiques se sont révélées insuffisantes, on considérait que la demande serait toujours là) or les conclusions qu'il en tire sont pour moi douteuse, si effectivement s'il n'y a pas de demande, l'offre ne peut pas exister, espérer qu'en faisant des grands travaux (creuser et reboucher), la situation ira mieux est un peu fantasmagorique.

Classiques (c'est une catégorie un peu vague): Si mon travail est de creuser des trous, je vais économiser le travail à quelqu'un d'autres qui va pouvoir créer d'autres richesses.

Sinon contextuellement quand on dit: l'offre crée la demande, il faut se dire que le 19iéme siécle est une époque de pénurie (tous les besoins ne sont pas satisfaits) et que donc en créant une offre, il va automatiquement avoir quelqu'un qui va en avoir besoin. L'offre ne crée pas vraiment la demande, la demande n'est pas satisfaite à la base. En tout cas la théorie montre sa faiblesse vu que ses prémisses sont fausses (il peut y avoir satisfactions de tout les besoins).

Sinon il y a l'école autrichienne qui considère que la demande se crée subjectivement (confiance dans le marché par exemple) et que donc les crises ne sont que le reflets du manque de confiance et les bulles le reflet de l'excès de confiance (on peut voir une crise arriver au nombre de gratte ciels immenses qui sont construits car ces constructions reflètent le cout très bas de l'emprunt et donc de l'excès de confiance). L'école autrichienne considère donc que toutes interaction économique se base sur des critères subjectifs et non objectifs.

Bonjour minnie30,

Quelques sujets de réflexions complémentaires et en marge…

Toutes les théories économiques comportent leur part devérité et leur part d’inefficience.

Une vérité économique particulière n’est pertinente que dansun contexte historique particulier qui fait que son effet devient immédiatementperceptible et palpable, ou pas du tout.

La crise actuelle que nous vivons collectivement depuis 2008,offre certaine ressemblance avec la crise de 1929, d’ailleurs tous les états dumonde occidental, fort de cette expérience, ont anticipés cette réitération dela catastrophe sociale des années 30, en prenant à leur charge les incertitudesbancaires.

Le problème de cette patate chaude, n’est pas résolu pourautant, puisque ce sont les états qui sont soumis maintenant au risque defaillite, alors que leurs intentions étaient justement d’éviter l’écroulement oula faillite en domino de leur secteurbancaire.

Au début du XXème siècle, relancer l’économie pour un état,même avec des moyens artificiels, telle que de remettre la planche à billet était synonymede reprise de l’activité, de l’emploi, de la confiance.

Or, la transformation chronique et structurelle de notresociété actuelle, mécanisée, robotisée, informatisée, et qui n’existait pas sous cette forme auparavant, c’est ladissociation entre l’activité et l’emploi qui fait que toute reprise de l’activité,d’une façon ou d’une autre, ne deviendra pas nécessairement une reprise de l’emploi.Toute la complexité du sujet est contenue dans cette simple observation.

Or la science économique est indissociable des sciencessociales, les tempêtes politiques en cours et celles qui s’annoncent dans lemonde ne pourront pas faire l’impasse de cette réalité là.

Comment y parviendront-elles, malheureusement je n’ai pas laréponse ?

Qu'il la fasse tout seul sa dissertation.