Situation de la Gréce ou la réalité en pleine figure

Dessin humoristique signé Ilias Makris, paru aujourd'hui dans le journal grec Kathimirini :

A la décharge

Article paru dans Libération aujourd'hui :

L’inquiétant pouvoir des agences de notation

En plaçant la zone euro sous surveillance à la veille du Conseil européen, Standard & Poor’s affirme l’émergence d’un pouvoir économique illimité qui vient bouleverser l’organisation démocratique, déplore Libération.

Exécutif, législatif, judiciaire : la philosophie politique enseigne qu’un Etat démocratique se fonde sur la séparation de ces trois pouvoirs ; mais également sur la dynamique de contre-pouvoir que chacun déploie face aux deux autres, un pouvoir ne se limitant pas de lui-même.

La crise économique a balayé ce vieux schéma. Depuis trois ans qu’elle dure, ses épisodes marquants, son tempo ironique rappellent à quel point il est désormais obsolète.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel annoncent, satisfaits et en grande pompe, leurs projets européens ? Quelques heures plus tard, une agence de notation les balaye et les ridiculise, en plaçant la zone euro sous surveillance négative.

Au schéma fondateur de la démocratie succède désormais une nouvelle organisation des forces, brutale : un nouveau pouvoir, économique, sans contre-pouvoir capable de le limiter ni même de le réguler, domine tous les autres et dicte sa loi.

Article paru aujourd'hui dans le journal londonien The Daily Telegrah :

Laissons les agences de notation faire leur travail

La menace de Standard & Poor's de dégrader l'ensemble de la zone euro a provoqué la colère des responsables européens.

Mais les agences ne font que nous dire la vérité, explique un chroniqueur britannique.

Pour un ennemi acharné des agences de notation, c’était un moment crucial. Standard & Poor’s (S&P) venait à peine d’évoquer l’éventualité d’une dégradation de la zone euro qu’aussitôt surgissait Christian Noyer, la bave aux lèvres. "Les agences de notation ont été un des moteurs de la crise en 2008, on peut se demander si elles ne jouent pas encore ce rôle aujourd'hui" a lancé le gouverneur de la Banque de France.

Noyer, qui exerce en outre les fonctions de membre du conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne, est peut-être partisan, mais il n’est pas le seul à aller dans ce sens. Aujourd’hui, rares sont les institutions financières qui s’attirent autant d’opprobre que S&P, Moody’s et Fitch.

A tort ou à raison, on accuse les Trois Grandes d’être des nouveaux venus dans le monde de la finance – du genre à débouler en hurlant “au feu” alors que la maison brûle déjà, puis à verser maladroitement un peu plus d’essence sur les flammes.

Autre lien sur la crise :

Qui veut suivre Merkel et Sarkozy ?

Réunis à Paris le 5 décembre, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont mis d’accord sur un plan censé sauver l’euro de la catastrophe. Ils demandent aux Vingt-Sept de l’approuver lors du sommet des 8-9 décembre. Mais ce n’est pas gagné, estime-t-on hors de France et d'Allemagne.

Et enfin un article paru aujourd'hui dans le journal grec Eleftherotyria :

Tous au pouvoir, tous responsables

L’accord trouvé le 6 novembre sur la formation d’un gouvernement soutenu par la gauche et la droite met fin provisoirement à la crise engendrée par l’idée d’un référendum sur le plan de sauvetage du pays. Mais pour les Grecs, les problèmes restent les mêmes.

Si l’on en croit les prévisions, la récession, le chômage, et les baisses de salaires resteront d'actualité. C'est cela, la dure réalité qu'aucun gouvernement d'union nationale ne peut résoudre.

C'est donc un soulagement pour le moment pour le système politique, mais pour le nouveau gouvernement, les problèmes sont encore à venir.

Mais pour en revenir au tout premier journal cité, Kathimerini :

“Une responsabilité historique”

Le nouveau gouvernement va se mettre en place"sous la menace d’un retour à la drachme",

noteKathimerini.

Le quotidien de centre-doit appelle de ses voeux "un Premier ministre qui se sente assez sûr de lui pour ne pas se laisser déstabiliser par les explosions de l’opinion et qui soit capable de supporter sur ses épaules le poids de ses responsabilités dans le pays et dans ses rapports avec nos partenaires étrangers".

Le deux principaux partis, le PASOK de Georges Papandréou et la Nouvelle Démocratie d’Antonis Samaras ont désormais "une responsabilité historique", estime Kathimerini :

"Donner, par leur union, confort et sécurité aux citoyens en présentant un front uni et déterminé à nos partenaires."

La Gréce a t"elle un autre chance de s'en sortir?

http://www.youtube.com/watch?v=E33dUbPFdTo&sns=fb

Bonjour, dans une Europe à deux vitesses la Grèce s'enfonce jour après jour dans la récession.

2012 annonce un retour aux Drachmes pour le peuple qui s'appauvrit ou qui fuit le pays.

L'exode ne représente qu'une partie du drame humain qui se joue actuellement en Grèce.

Si des milliers de Grecs fuient vers l'Australie, la Russie, la Chine et l'Iran, les nouveaux pauvres restés au pays font appel aux ONG !

Victimes des coupes budgétaires draconiennes imposées par la crise de la dette, les Grecs les moins favorisés commencent à s’adresser aux ONG humanitaires pour se soigner.

Interrogé par EUobserver, Apostolos Veizis, le chef de Médecins sans frontières (MSF) Grèce, raconte qu’un nombre croissant de citoyens grecs frappent à la porte des centres de soins implantés depuis 1995 par MSF dans le pays.

Ceux-ci sont destinés à soigner les immigrés et les réfugiés hébergés dans des centres de rétention provisoire et qui n’ont pas accès au systéme de santé public national.

"Avec l’aggravation de la crise économique, nous sommes face aux symptômes d’un problème plus grave", explique Veizis au site d’actualité européenne :

"A présent, les retraités, les chômeurs, les sans-abri, les malades du VIH et de la tuberculose sont également privés de couverture maladie".

"Nous constatons que les budgets de certains types de soins comme l’assistance sociale et le traitement de certaines maladies sont frappés de coupes qui vont jusqu’à 80%", ajoute Veizis.

Ce dernier dénonce la rupture des stocks de matériel médical, de médicaments et de sang.

Par ailleurs, ajoute EUobserver, les géants de la pharmacie refusent de livrer certains hopitaux, de peur de ne pas être payés.

Quand les hôpitaux ne ferment pas, ils ne sont plus approvisionnés en médicaments !

Et une nouvelle loi vient d'interdire le remboursement d'achat de médicament en pharmacie.

Les pharmacies d'ailleurs ont fait récemment grève en guise de protestation.

La Grèce le premier domino ?

Grèce, Italie, Espagne ... Portugal où se sont des milliers de citoyens qui quittent eux aussi le pays pour l'Angola (ancienne colonie).

Qui suivra dans l'effondrement ?

Qui suivra la Grèce forcée de renoncer à l'Euro, c'est-à-dire au pire pour le pire ?

Voilà à quoi le monde est suspendu :

L'or est une marchandise comme les autres mais il n'existe plus aucune monnaie gagée sur l'or depuis 1971.

La monnaie est un crédit, c'est faire un crédit à quelqu'un, et donc les banques, qui sont les seules autorisées à émettre de la monnaie,

font crédit sur une demande de crédit. En fait les banques créent de la monnaie sur la demande d'un agent non bancaire ( non financier ).

Lorsque un agent non financier ( une entreprise, un ménage, un état ... ) demande à une banque commerciale d'émettre la monnaie, offre en échange des garanties ( une hypothèque, une assurance, une caution de la belle-mère ... enfin tout ce qu'on veut ), cette offre permet à la banque de créer la monnaie.

Les banques créent ( c'est-à-dire tirent du néant ) la monnaie à partir d'une simple opération comptable, c'est-à-dire en créditant un compte bancaire.

A partir de ce compte bancaire on peut aller payer d'autres fournisseurs...etc..etc .. c'est de la monnaie qui existe.

Seulement cette monnaie va devoir être remboursée à un moment ou un autre, sinon c'est la banque qui va devoir le payer de sa poche.

Cette monnaie va devoir être remboursée mais avec des intérêts, puisque c'est une entreprise privée qui émet la monnaie.

Et cette monnaie ne tombe pas bien sûr dans l'escarcelle de la population, elle tombe dans l'escarcelle évidemment de la banque qui à émit la monnaie.

Qu'elle sorte de banque peut créer de la monnaie ?

Toutes les banques ( dites banques commerciales ), c'est-à-dire tous les établissements financiers qui ont le droit d'émettre du crédit.

Mais pas les banques centrales, qui émettent la monnaie des banques !

Elles fabriquent l'argent en espèce ( billets, pièces ), les chèques ...pour fournir les autres banques.

Banques commerciales qui elles émettent l'argent de tout le monde.

La dette rapporte des sous ... aux banques et les peuples s'appauvrissent !

Aucun pays européen sera épargné par la contagion.

On pourra féliciter le duo Merkel/Sarko qui n'a pas su gérer cette crise

Il était obligé qu'on se paie cette crise , elle ne doit absolument rien au hasard

Quand on a une monnaie trop forte et qu'on fait comme si ce n'était pas important , on se prend le boomerang en pleine gueule

Ce qui est ahurissant c'est que plutôt que de faire machine arriére , vu l'énormité de l' erreur , les dirigeants veulent continuer à s'enfoncer

Ca donne pas confiance dans ces gens , ils me donnent vraiment l'iompression de faire n'importe quoi

Le choix n'est plus au vote mais de partir !

Les milliers de migrants européens débarquent sans rien sur leur terre d'accueil,

c'est le choix entre mourir ou tenter de (re)construire une vie.

Sarkosy dit que tout va bien, tout va bien pour lui !

Bien entendu il y a ceux qui restent et qui résistent encore quand ils ne se suicident pas.

Certes, il y a des gens encore à l'abri financièrement mais la corde se ressert chaque jour davantage.

Ils finiront eux aussi à en ressentir les effets.

....

En France, voter Sarkosy c'est voter pour les banques et l'appauvrissement des peuples.

Voter DSK c'est voter FMI et rebelote même si il n'y est plus !

Alors DSK au pouvoir n'y changera rien !

Voter les extrêmes, Mélenchon ou le Pen c'est voter pour des dictatures !

Voter pour eux équivaut au même résultat : obscurantisme et millions de morts !

Qui reste t-il ?

En Grèce, de nouveaux grands changement sont attendus pour Mars !

Voter les extrêmes, Mélenchon ou le Pen c'est voter pour des dictatures !

Voter pour eux équivaut au même résultat : obscurantisme et millions de morts !

Qui reste t-il ?

Bayrou et

Hollande c'est le meme système: on essaie de nous manipuler en disant que c'est mal de voter pour Mélenchon ou Le Pen et bla,bla; bla mais il faut voter autrement si on veut un vrai changement

Concernant le sujet, la Grèce ferait mieux de se déclarer en faillitte et de suivre le modèle argentin pour sortir de la crise de 2001.

écouté , voila la vraie situation du peuple grec , et peut étre se qui nous pend au nez

Oui Bluenight80 !

Merci pour le lien, voter pour les banques c'est voter pour un crime contre l'humanité !

Les grecs en viennent à s'inoculer le sida volontairement pour toucher 650 euros, plutôt que de ne rien avoir !

A savoir qu'ils n'auront pas le droit à une trithérapie pour espérer de vivre quelques années de plus !

La crise est un assassinat programmé !

on essaie de nous manipuler en disant que c'est mal de voter pour Mélenchon ou Le Pen et bla,bla; bla mais il faut voter autrement si on veut un vrai changement

Economic Dream

Les dictatures ne sont pas à prendre à la légère et contrairement à ce que vous dites,

elles ne sont pas le signe de changement mais de régression !

Rêvez-vous d'une économie qui fait celle de la vie ?

Si c'est le cas abstenez-vous de vous condamner vous même à parier sur celle des autres !

Quant à l'Argentine ce n'est pas un modèle, l'Argentine n'est pas sauvée même 10 ans après !

Un pays, un peuple ne sortent pas d'une telle crise comme un lapin d'un chapeau de magicien !

J'entends bien que nous sommes au bord du précipice.

C'est ce qui rend périlleuse toute décision prise dans l'urgence comme être motivé par la peur pour y répondre,

elle est souvent source d'erreur.

J'avoue que voter aujourd'hui est particulièrement cornélien,

doit-on pour autant faire l'économie de la pensée, de la réflexion pour aller voter aujourd'hui ?

Oui Bluenight80 !

Merci pour le lien, voter pour les banques c'est voter pour un crime contre l'humanité !

Les grecs en viennent à s'inoculer le sida volontairement pour toucher 650 euros, plutôt que de ne rien avoir !

A savoir qu'ils n'auront pas le droit à une trithérapie pour espérer de vivre quelques années de plus !

La crise est un assassinat programmé !

on essaie de nous manipuler en disant que c'est mal de voter pour Mélenchon ou Le Pen et bla,bla; bla mais il faut voter autrement si on veut un vrai changement

Economic Dream

Les dictatures ne sont pas à prendre à la légère et contrairement à ce que vous dites,

Ah je suis pour la dictature si je vote Mélenchon?

elles ne sont pas le signe de changement mais de régression !

La régression c'est ce que nous vivons aujourd'hui. Il est temps de lutter contre l'influence des marchés et des banques.

Le système actuel c'est la réduction d'un homme à une "valeur".

Rêvez-vous d'une économie qui fait celle de la vie ?

Si c'est le cas abstenez-vous de vous condamner vous même à parier sur celle des autres !

Quant à l'Argentine ce n'est pas un modèle, l'Argentine n'est pas sauvée même 10 ans après !

Un pays, un peuple ne sortent pas d'une telle crise comme un lapin d'un chapeau de magicien !

Le FMI avait demandé aux Argentins les mêmes mesures qu'aux Grecs,

résultat le plus important défaut de paiement de l'histoire (90 milliards de dollars).

L'Argentine patauge !

Faux! L'Argentine va justement bien et le taux de croissance en 2010 y était de 9.2 % et le pays est dans le top 10 des pays émergents selon "The Economist".

Et le modèle protectionniste apporte l'emploi.

Mais arretez de lancer des mots anxiogènes à ceux qui à raison veulent du changement!

Quant à l'Argentine ce n'est pas un modèle, l'Argentine n'est pas sauvée même 10 ans après !

Un pays, un peuple ne sortent pas d'une telle crise comme un lapin d'un chapeau de magicien !

Le FMI avait demandé aux Argentins les mêmes mesures qu'aux Grecs,

résultat le plus important défaut de paiement de l'histoire (90 milliards de dollars).

L'Argentine patauge !

Si c'est l'avenir que vous souhaitez aux Grecs grand bien vous fasse,

en attendant c'est celui effectivement qui frappe aux portes de la France.

C'est une blague ?

L'Argentine a connu une situation quasi similaire à celle de la Grèce. Sa monnaie était fixée à celle du dollars, si bien que leur monnaie était surévaluée, et leur balance commerciale déficitaire. Leur banque centrale avait interdiction de financer le pays, l'Argentine se finançait sur les marchés obligataires internationaux. Entre 98 et 2002, c'est le FMI qui s'occupait de l'Argentine, et qui leur a imposer le même plan qu'à la Grèce, toujours le même principe d'ajustement structurel qu'elle applique depuis maintenant un demi-siècle. Le plan de sauvetage destiné à l'Argentine portait sur quelque 40 milliards de dollars en 2000 et 2001. Plan de rigueur, privatisations, dérèglementation, réduction des dépenses sociales, une véritable catastrophe : au plus fort de la crise, le taux de pauvreté a atteint 57% (2002) et le taux de chômage 23%. Mais le FMI lâcha le pays devant l'aggravation de la crise, comme aujourd'hui avec la Grèce. L'Argentine a renoué avec la croissance après une dévaluation de 65% de sa monnaie donc l'explosion de la parité peso/dollar, et après avoir abolit l'indépendance de leur banque centrale.

Maintenant la dette argentine s'est réduite à un peu moins de 50% du PIB , avec une croissance moyenne, depuis 2002, de 8% par an. Le taux de chômage est descendu à 7.9% en 2010, le taux de pauvreté à 13 % !! Oui, l'Argentine va bien. Les argentins ont réélu Cristina Kirchner, dès le premier tour, une péroniste (= national-populiste).

Economic Dream

Allons-voyons tout le monde sait qu'un parti extrême au pouvoir donne toujours des dictatures.

Jean-Luc Mélenchon représente le parti du Front de gauche, formé entre autres du PCF et du GU.

GU dont il faut rappeler l'idéologie anti-capitaliste et qui regroupe principalement des communistes,

des marxistes, des libertaires, des anarchistes et des syndicalistes-révolutionnaires...qui promettent un joli bain de sang.

Tous sont des radicaux, qui veulent ou qui oublient la Chine communiste et ses exécutions sommaires,

qui ne sont pas sans rappeler le massacre de Tienanmen.

Est-ce cela que vous souhaiter réellement pour la France comme pour la Grèce ;

qui sous la dictature des colonels sa jeunesse étudiante avait été elle aussi massacré,

faisant les frais d'un parti extrême le LAOS, parti d'extrême droite ?

Extrémistes de gauche, extrémistes de droite au final le résultat est le même !

Lisez l'Histoire de leur idéologie respective au pouvoir et leurs millions de morts que l'on ne comptent plus.

Ce n'est pas ce que l'on peut appeler une preuve de progrès, de la part de ces courants politiques, qui n'ont plus rien à prouver d'ailleurs !

Si "le système actuel c'est la réduction d'un homme à une "valeur" " Mélenchon c'est la réduction de l'homme tout court !

Et cela ne se fera pas au rythmes des marchés financiers mais à celui de balles de fusil !

Si l'avenir proche de la Grèce promet un bain de sang, quel progrès entre celui des capitalistes et celui des communistes ?

L'emploi ? C'est sûr qu'en dégommant la population des postes seront vacants !

Mais pour revenir à Mélenchon précisément, il n'est pas sans rappeler le langage familier qu'emprunte Sarkosy !

Là aussi quel progrès ?

Donny

Quant à l'Argentine si elle montre un taux de croissance plus en forme qu'il y a 10 ans, son peuple est dans la désillusion.

Les différents modèles économiques misent sur la croissance voyez le résultat et le peuple dans tout ça ?

Quoi en conclure ? Qu'il n'y a certainement pas de modèle économique idéal !

Si tant est que les êtres humains ne sachent pas mettre en place un équilibre entre économie et social.

Ceci étant les êtres humains ont prouvé dans le passé leur intransigeance possible quant à maintenir une vraie démocratie.

Mais c'était à l'époque de la Grèce Antique, depuis où est-elle passée ?

En attendant puisque le sujet à débattre ici est essentiellement la Grèce,

les hôpitaux qui ne sont plus fournis en médicaments, en sang,

et en matériel ne sont plus fournis évidement en gants de protection.

Et Dieu seul sait ô combien ils sont nécessaires à la protection du personnel soignant !

Je précise aussi qu'une nouvelle augmentation de la taxe sur l'électricité vient d'être adoptée,

ce qui revient avec l'augmentation du prix de l'électricité, à une augmentation qui approche des 200% en l'espace d'un an.

Ceci étant les êtres humains ont prouvé dans le passé leur intransigeance possible quant à maintenir une vraie démocratie.

Mais c'était à l'époque de la Grèce Antique, depuis où est-elle passée ?

Et la République Française, une et indivisible, où est-t-elle passée ? Elle est morte, corrompue par de fausses idées d'ouverture et de supranationalité. « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Article 3 de la DDHC. Et quand on participe de près ou de loin à cette mascarade, on ne vient pas se plaindre de la disparition de la démocratie, qui ne peut exister que dans un cadre national. Ce qu'on a hérité des grecs, c'est l'idée de la souveraineté populaire, diabolisée à souhait par tous nos fossoyeurs de démocratie qui s'habille avec de la respectabilité superficielle. De Platon à Rousseau, en passant par Machiavel et Cicéron, ce sont pourtant les premières Républiques à tomber. La Grèce, l'Italie, et bientôt la France...

Vous êtes gonflé !

Le déclin de la démocratie c'est nous tous qui y avons participé !

(Où étaient donc les communistes justement et autres révolutionnaires du drapeau rouge pour s'en plaindre aujourd'hui ?)

C'est facile !

Pour en revenir à la Grèce et à l'Italie, nous avons hérité aussi de leur culture et de leur langue !

Et là aussi force est de constater une régression de la nôtre.

Et ce n'est ni avec Mélenchon ni avec Sarkosy qu'elle s'arrange encore une fois.

Je reviens comme de droit au principal sujet ...

Et puisque nous évoquions l'extrême gauche de Mélenchon,

voici quelques propos relevés d' Aleka Paparega, Secrétaire générale du parti communiste grec, le KKE et de Lania Kannelli, députée communiste :

Aleka Paparega : « Des différences majeures surgissent parmi les principales puissances impérialistes sur la façon de gérer la dette de l’Espagne et de l’Italie et d’éviter qu’une crise majeure n’atteigne la France. »

Liana Kanelli : « Il y a beaucoup d’argent produit par le peuple grec, qui est littéralement volé.

Ils ne peuvent pas prendre l’argent qui a été volé de mon pays, placé dans différentes sociétés à travers le monde ou placé dans les banques suisses. Et, maintenant, ils doivent le récupérer. Si vous étiez grec, paieriez-vous avec votre salaire, qui a été amputé de moitié, 6 taxes différentes en moins de 2 mois ? Personne ne peut payer ces taxes aujourd’hui en Grèce. »

Liana Kanelli est la Marine Le Pen de l'extrême gauche grecque j'ose dire.

Elle est reconnue pour sa verve et sa combativité, la voici d'ailleurs dans une interview donnée à la BBC :

PS : Si vous avez la version sous titrée en français merci de la partager.

Ma critique s'adressait à tout le monde, "extrême gauche" comprise.

Ok !

Une nouvelle loi vient d'être encore adoptée.

Elle s'adresse aux propriétaires de logement.

Pour tout logement mise en location ou en vente, les propriétaires sont dans l'obligation le jour même d'en avertir un service d'état.

Celui détachera un technicien afin d'inspecter les lieux et d'en estimer la valeur.

Coût de l'intervention 200 euros !

Ou 300 euros de taxes supplémentaires pour les propriétaires manquant à leur devoir.

Les propriétaires sont de moins en moins en mesure de louer ou de vendre leur bien,

soit parce que le technicien jugera qu'il n'est pas conforme,

soit parce que estimation ou pas cela leur coûtera trop cher.

Ils renoncent ainsi à l'espoir d'une rentrée d'argent.

Il faut rajouter à cela encore une nouvelle coupe des salaires qui vient d'être adoptée hier.

Essentiellement une baisse du salaire minimum !

La France perd son triple A et la Grèce entre en guerre !

Pas de surprise, la dette servant à renflouer les caisses de l'Etat grec pour que cet argent soit réinvestit dans l'armement français et allemand.

En guerre le peuple devant être sacrifié, il était donc normal de le dépouiller, en baissant notamment les salaires.

Pourquoi le nourrir ?

Si l'annonce d'un vote plane pour le mois de février, c'est celui de la guerre qui est attendu courant février - mars.

Tout autour d'elle et surtout de son île Chypre (convoitée par les grandes puissances pour son pétrole et son gaz ) se trouvent la Turquie, la Syrie, Israël, l'Egypte et la Libye.

Et juste derrière la Syrie, Israël et la Jordanie : l'Irak et l'Iran !

Par ailleurs la Russie aime beaucoup la Grèce paraît-il puisqu'elle est majoritairement de confession orthodoxe et son Pirée est Chinois désormais donc communiste !

Si quelqu'un attaque le port du Pirée, il attaque les Chinois ?

Ils ne sont pas dans la merde les Grecs !

Dernière dépêche de l'ANA, ATHENS NEWS AGENCY :

La Grèce peut compter sur le soutien de Vienne, selon le chancelier autrichien.

Le chancelier autrichien, Heinz Fischer, a assuré que l'Autriche fera tout son possible au sein de l'UE pour aider au maximum la Grèce,

en recevant vendredi au Palais présidentiel à Vienne le nouvel ambassadeur de Grèce en Autriche,

Themistoklis Dimidis, qui lui a remis ses lettres de créance.

La cérémonie a eu lieu en présence de la future ambassadrice d'Autriche en Grèce et

actuelle directrice du protocole au ministère autrichien des Affaires étrangères, Melitta Schubert.

Mme Schubert est née à Athènes, lorsque son père servait comme diplomate à l'ambassade d'Autriche.

Thanos Catsambas nommé représentant de la Grèce au FMI.

Thanos Catsambas, haut cadre du FMI dans le Département des finances publiques,

a été nommé représentant de la Grèce au Fonds Monétaire International, suite au départ de Panagiotis Roumeliotis.

La décision relative a été prise par le vice-premier ministre et ministre des Finances, Evanghelos Venizelos.