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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Aujourd'hui, pour être prof, il faut un bac +5 et après on ne bénéficie d'aucune formation. Aujourd'hui on croit que le savoir de l'enseignant prime sur sa capacité à transmettre ce savoir. On avait l'autorité, on a eu l'enfant au centre de tout, on en est au savoir au centre de tout, je me demande quand on va se rendre compte qu'il est absurde de vouloir placer une chose au dessus des autres, la réalité n'est pas unidimensionnelle.

Sinon aux US, dans une école ils expérimentent ça: http://www.khanacademy.org/

Et ça c'est quelques chose qui permettra aux prof de passer plus de temps à faire des choses utiles plutôt qu'à dicter des lignes et des lignes de cours.

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Membre, 51ans Posté(e)
belcamille Membre 360 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

C'est toujours très surprenant de lire certains d'entre vous parler d'un métier qu'il ne pratique pas et donc de ce fait, qui n'ont sûrement jamais enseigné.

Reprenons les grandes idées de ce post :

On ne bénéficie pas d'aucune formation, elle se prépare en amont du concours dans les universités, certes elle est réduite à sa portion congrue en terme d'expérience , mais elle se fait quand même un peu. Cette nouvelle formation permet effectivement d'économiser sur l'aspect financier que représentait la deuxième année d'IUFM ou le futur enseignant était stagiaire, mais était payé sans avoir de classe en responsabilité.De plus, elle essaie de lisser le niveau de recrutement européen. Est ce mieux ? Je ne pense pas. Pourquoi ?

Le gouvernement avec sa réforme sur la formation des enseignants compte sur la solidarité sur le terrain pour prendre en charge les nouveaux diplômés. Mais cela ne suffit pas, cela ne suffit pas à taire les angoisses d'avoir une classe entière, un programme à mettre en place, la pression des parents, de l'inspection et surtout aucun temps de décharge pour en parler et trouver des solutions. C'est ce temps là qu'il faudrait dégager, ce temps de parole pour permettre aux nouveaux enseignants d'exprimer leurs difficultés et d'en trouver des solutions.

Martien : 35 heures pour les professeurs ? Auras tu le courage de lire jusqu'au bout ? j'en doute, c'est bien dommage car tu aurais la possibilité de changer ta production de phrases faciles et toutes faites, bref le début de l'intelligence :dev: Pour les courageux :

Il est temps de lever un peu ce voile mystérieux : Mais que font les prof en classe ???

Je ne vais parler ici que du professeur des écoles, mais je pourrais faire un autre texte sur le professeur des collèges et des lycées !

Le professeurs des écoles : Il y a un certain nombres de compétences à faire acquérir à un enfant pendant son année, prenons l'exemple d'un enfant en cycle des apprentissages fondamentaux le cycle 2 (le cycle où on apprend à lire), pour vulgariser un petit en classe de cp/ce1 (au passage vous comprendrez pourquoi les enseignants pratiquent de plus en plus de double niveau).

C'est une des classes avec le plus de pression pour les enseignants, les enfants et leurs parents !!!!! Et je vous épargne la mini polémique sur la grande section maternelle qui se retrouve en cycle 2.

Le travail des professeurs se passent en classe 6 heures par jour pour travailler en classe les programmes. Mais le professeur des écoles rentre chez lui pour corriger les évaluations, les cahiers, préparer ses futures évaluations,préparer ses futures séances sur les différents thèmes du programme par exemple Histoire des arts, c'est pas mal si les enfants peuvent voir quelques oeuvres en vrai ! Faire des recherches pour illustrer le programme, préparer les sorties en terme de contraintes administratives auprès du rectorat, mais aussi des structures qui vont accueillir les enfants en veillant à respecter les règles de sécurité pour une sortie bien entendu. Je vous épargne le référentiel du professeur des écoles avec ses "devoirs" en classe

Alors 35 heures en classe, c'est cruel pour les enfants et leur rythme, merci de ne pas penser qu'en terme de logique financière et impossible pour le professeur.

Oui une heure de classe c'est du travail avant et après la classe.

Besoin d'un stage d'observation pour vérifier ???? :dev: Vous serez après ce stage les meilleurs ambassadeurs du sujet !

Les programmes : Comme j'ai pris le cycle 2 en exemple précédemment, je mets ici que le programme du cycle 2 :dev: C'est gratos c'est pour mesurer l'exigence... et le temps consacré.

en copier coller !

FRANÇAIS

À la fin de la grande section de l’école maternelle, l’élève a largement accru son vocabulaire, il est capable de s’exprimer, d’écouter et de prendre la parole. Il comprend un récit lorsqu’il est lu par un adulte, il distingue clairement les sonorités de la langue et les signes graphiques qui les représentent à l’écrit.

Au cours préparatoire, l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots et par l’acquisition progressive des connaissances et compétences nécessaires à la compréhension des textes. Le code alphabétique doit faire l’objet d’un travail systématique dès le début de l’année. Les apprentissages de la lecture et de l’écriture, qu’il s’agisse des mots, des phrases, des textes, menés de pair, se renforcent mutuellement tout au long du cycle. Ces apprentissages s’appuient sur la pratique orale du langage et sur l’acquisition du vocabulaire ; ils s’accompagnent d’une première initiation à la grammaire et à l’orthographe.

Les élèves apprennent progressivement à maîtriser les gestes de l’écriture cursive : écrire en respectant les graphies, les liaisons entre les lettres, les accents, les espaces entre les mots, les signes de ponctuation, les majuscules.

1 - Langage oral

Au cycle des apprentissages fondamentaux, les élèves continuent leur apprentissage du langage oral : respect de l’organisation de la phrase, expression des relations de causalité et des circonstances temporelles et spatiales (pourquoi ? quand ? où ?) ; utilisation plus adéquate de la conjugaison, emploi d’un vocabulaire de plus en plus diversifié ; prises de parole de plus en plus longues et mieux organisées, dans le respect des sujets traités et des règles de la communication.

Ils s’entraînent à écouter et comprendre les textes que lit le maître, à en restituer l’essentiel et à poser des questions.

La pratique de la récitation sert d’abord la maîtrise du langage oral, puis elle favorise l’acquisition du langage écrit et la formation d’une culture et d’une sensibilité littéraires. Les élèves s’exercent à dire de mémoire, sans erreur, sur un rythme ou avec une intonation appropriés, des comptines, des textes en prose et des poèmes.

2 - Lecture, écriture

Dès le cours préparatoire, les élèves s’entraînent à déchiffrer et à écrire seuls des mots déjà connus. L’articulation entre lecture et écriture est indispensable à cet apprentissage. Cet entraînement conduit progressivement l’élève à lire d’une manière plus aisée et plus rapide (déchiffrage, identification de la signification). Au cours élémentaire première année, des textes plus longs et plus variés, comportant des phrases plus complexes, sont progressivement proposés aux élèves.

Savoir déchiffrer et reconnaître la signification des mots ne suffit pas pour lire une phrase ou un texte ; les élèves apprennent aussi à prendre appui sur l’organisation de la phrase ou du texte qu’ils lisent. Ils acquièrent le vocabulaire et les connaissances nécessaires pour comprendre les textes qu’ils sont amenés à lire.

L’appui sur un manuel de qualité est un gage de succès pour cet enseignement délicat. La lecture de textes du patrimoine et d’œuvres destinés aux jeunes enfants, dont la poésie, permet d’accéder à une première culture littéraire.

Les élèves apprennent à rédiger de manière autonome un texte court : rechercher et organiser des idées, choisir du vocabulaire, construire et enchaîner des phrases, prêter attention à l’orthographe.

Ils sont amenés à utiliser l’ordinateur : écriture au clavier, utilisation d’un dictionnaire électronique.

3 - Vocabulaire

Par des activités spécifiques en classe, mais aussi dans tous les enseignements, l’élève acquiert quotidiennement des mots nouveaux. En étendant son vocabulaire, il accroît sa capacité à se repérer dans le monde qui l’entoure, à mettre des mots sur ses expériences, ses opinions et ses sentiments, à comprendre ce qu’il écoute et ce qu’il lit, et à s’exprimer de façon précise à l’oral comme à l’écrit.

La compréhension, la mémorisation et l’emploi des mots lui sont facilités par des activités de classement qui recourent à des termes génériques, par une initiation à l’usage des synonymes et des antonymes, par la découverte des familles de mots et par une première familiarisation avec le dictionnaire.

4 - Grammaire

La première étude de la grammaire concerne la phrase simple. Les marques de ponctuation et leur usage sont repérés et étudiés. Les élèves apprennent à identifier la phrase, le verbe, le nom, l’article, l’adjectif qualificatif, le pronom personnel (formes sujet). Ils apprennent à repérer le verbe d’une phrase et son sujet.

Les élèves distinguent le présent, du futur et du passé. Ils apprennent à conjuguer les verbes les plus fréquents, des verbes du 1er groupe, être, avoir, aux quatre temps les plus utilisés de l’indicatif : présent, futur, imparfait, passé composé. Ils apprennent à conjuguer au présent de l’indicatif les verbes faire, aller, dire, venir.

La connaissance des marques du genre et du nombre et des conditions de leur utilisation sera acquise à l’issue du CE1.

5 - Orthographe

Les élèves sont conduits à écrire en respectant les correspondances entre lettres et sons et les règles relatives à la valeur des lettres (le s, le c, le g), à copier sans faute un texte court, et à écrire sans erreur des mots mémorisés. En relation avec leurs premières connaissances en grammaire, ils sont entraînés à orthographier correctement des formes conjuguées, à respecter l’accord entre le sujet et le verbe, ainsi que les accords en genre et en nombre dans le groupe nominal et à utiliser à bon escient le point et la majuscule.

Au CP et au CE1, l’attention à l’orthographe est développée chez les élèves et les moyens de la contrôler sont progressivement mis en place.

MATHÉMATIQUES

L’apprentissage des mathématiques développe l’imagination, la rigueur et la précision ainsi que le goût du raisonnement.

La connaissance des nombres et le calcul constituent les objectifs prioritaires du CP et du CE1. La résolution de problèmes fait l’objet d’un apprentissage progressif et contribue à construire le sens des opérations. Conjointement une pratique régulière du calcul mental est indispensable. De premiers automatismes s’installent. L’acquisition des mécanismes en mathématiques est toujours associée à une intelligence de leur signification.

1 - Nombres et calcul

Les élèves apprennent la numération décimale inférieure à 1 000. Ils dénombrent des collections, connaissent la suite des nombres, comparent et rangent.

Ils mémorisent et utilisent les tables d’addition et de multiplication (par 2, 3, 4 et 5), ils apprennent les techniques opératoires de l’addition et de la soustraction, celle de la multiplication et apprennent à résoudre des problèmes faisant intervenir ces opérations. Les problèmes de groupements et de partage permettent une première approche de la division pour des nombres inférieurs à 100.

L’entraînement quotidien au calcul mental permet une connaissance plus approfondie des nombres et une familiarisation avec leurs propriétés.

2 - Géométrie

Les élèves enrichissent leurs connaissances en matière d’orientation et de repérage. Ils apprennent à reconnaître et à décrire des figures planes et des solides. Ils utilisent des instruments et des techniques pour reproduire ou tracer des figures planes. Ils utilisent un vocabulaire spécifique.

3 - Grandeurs et mesures

Les élèves apprennent et comparent les unités usuelles de longueur (m et cm ; km et m), de masse (kg et g), de contenance (le litre), et de temps (heure, demi heure), la monnaie (euro, centime d’euro). Ils commencent à résoudre des problèmes portant sur des longueurs, des masses, des durées ou des prix.

4 - Organisation et gestion des données

L’élève utilise progressivement des représentations usuelles : tableaux, graphiques.

ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

L’éducation physique vise le développement des capacités nécessaires aux conduites motrices et offre une première initiation aux activités physiques, sportives et artistiques. Tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger, elle permet de développer le sens de l’effort et de la persévérance. Les élèves apprennent à mieux se connaître, à mieux connaître les autres ; ils apprennent aussi à veiller à leur santé.

La pratique des activités est organisée sur les deux années du cycle en exploitant les ressources locales.

Réaliser une performance

- Activités athlétiques : courir vite, longtemps, en franchissant des obstacles, sauter loin et haut, lancer loin.

- Natation : se déplacer sur une quinzaine de mètres.

Adapter ses déplacements à différents types d’environnement

- Activités d’escalade : grimper jusqu’à 3 m et redescendre (mur équipé).

- Activités aquatiques et nautiques : s’immerger, se déplacer sous l’eau, se laisser flotter.

- Activités de roule et glisse : réaliser un parcours simple en roller ou en vélo.

- Activités d’orientation : retrouver quelques balises dans un milieu connu.

Coopérer et s’opposer individuellement et collectivement

- Jeux de lutte : agir sur son adversaire pour l’immobiliser.

- Jeux de raquettes : faire quelques échanges.

- Jeux traditionnels et jeux collectifs avec ou sans ballon : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires, en respectant des règles, en assurant des rôles différents (attaquant, défenseur, arbitre).

Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique

- Danse : exprimer corporellement des personnages, des images, des sentiments pour communiquer des émotions en réalisant une petite chorégraphie (3 à 5 éléments), sur des supports sonores divers.

- Activités gymniques : réaliser un enchaînement de 2 ou 3 actions “acrobatiques” sur des engins variés (barres, plinths, poutres, gros tapis).

LANGUE VIVANTE

Les élèves découvrent très tôt l’existence de langues différentes dans leur environnement, comme à l’étranger. Dès le cours préparatoire, une première sensibilisation à une langue vivante est conduite à l’oral. Au cours élémentaire première année, l’enseignement d’une langue associe l’oral et l’écrit en privilégiant la compréhension et l’expression orale.

L’apprentissage des langues vivantes s’acquiert dès le début par une pratique régulière et par un entraînement de la mémoire. Ce qui implique de développer des comportements indispensables : curiosité, écoute, attention, mémorisation, confiance en soi dans l’utilisation d’une autre langue.

Les élèves distinguent des réalités mélodiques et accentuelles d’une langue nouvelle ; ils découvrent et acquièrent du vocabulaire relatif à la personne et à la vie quotidienne ; ils utilisent progressivement quelques énoncés mémorisés.

Pour la progression, il convient de se reporter aux programmes spécifiques à chaque langue vivante étrangère ou régionale.

DÉCOUVERTE DU MONDE

Au CP et au CE1, les élèves ont un accès plus aisé aux savoirs grâce à leurs compétences en lecture et en mathématiques. Ils acquièrent des repères dans le temps et l’espace, des connaissances sur le monde et maîtrisent le vocabulaire spécifique correspondant. Ils dépassent leurs représentations initiales en observant et en manipulant.

Les élèves commencent à acquérir les compétences constitutives du brevet informatique et internet (B2i). Ils découvrent et utilisent les fonctions de base de l’ordinateur.

1- Se repérer dans l’espace et le temps

Les élèves découvrent et commencent à élaborer des représentations simples de l’espace familier : la classe, l’école, le quartier, le village, la ville. Ils comparent ces milieux familiers avec d’autres milieux et espaces plus lointains. Ils découvrent des formes usuelles de représentation de l’espace (photographies, cartes, mappemondes, planisphères, globe).

Les élèves apprennent à repérer l’alternance jour-nuit, les semaines, les mois, les saisons. Ils utilisent des outils de repérage et de mesure du temps : le calendrier, l’horloge. Ils découvrent et mémorisent des repères plus éloignés dans le temps : quelques dates et personnages de l’histoire de France ; ils prennent conscience de l’évolution des modes de vie.

2 - Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets

Les élèves repèrent des caractéristiques du vivant : naissance, croissance et reproduction ; nutrition et régimes alimentaires des animaux. Ils apprennent quelques règles d’hygiène et de sécurité personnelles et collectives. Ils comprennent les interactions entre les êtres vivants et leur environnement et ils apprennent à respecter l’environnement.

Ils distinguent les solides et les liquides et perçoivent les changements d’états de la matière. Ils réalisent des maquettes élémentaires et des circuits électriques simples pour comprendre le fonctionnement d’un appareil.

PRATIQUES ARTISTIQUES ET HISTOIRE DES ARTS

La sensibilité artistique et les capacités d’expression des élèves sont développées par les pratiques artistiques, mais également par des références culturelles liées à l’histoire des arts.

Ces activités s’accompagnent de l’usage d’un vocabulaire précis qui permet aux élèves d’exprimer leurs sensations, leurs émotions, leurs préférences et leurs goûts. Un premier contact avec des œuvres les conduit à observer, écouter, décrire et comparer.

1 - Arts visuels

Les arts visuels regroupent les arts plastiques, le cinéma, la photographie, le design, les arts numériques.

Leur enseignement s’appuie sur une pratique régulière et diversifiée de l’expression plastique, du dessin et la réalisation d’images fixes ou mobiles. Il mobilise des techniques traditionnelles (peinture, dessin) ou plus contemporaines (photographie numérique, cinéma, video, infographie) et propose des procédures simples mais combinées (recouvrement, tracés, collage/montage). Ces pratiques s’exercent autant en surface qu’en volume à partir d’instruments, de gestes techniques, de médiums et de supports variés. Les élèves sont conduits à exprimer ce qu’ils perçoivent, à imaginer et évoquer leurs projets et leurs réalisations en utilisant un vocabulaire approprié.

2 - Éducation musicale

S’appuyant sur l’apprentissage d’un répertoire d’une dizaine de comptines ou chansons et sur l’écoute d’extraits d’œuvres diverses, l’éducation musicale au CP et au CE1 conduit les élèves à chanter en portant attention à la justesse tonale, à l’exactitude rythmique, à la puissance de la voix, à la respiration et à l’articulation ; ils apprennent à respecter les exigences d’une expression musicale collective ; ils s’exercent à repérer des éléments musicaux caractéristiques très simples, concernant les thèmes mélodiques, les rythmes et le tempo, les intensités, les timbres. Ils commencent à reconnaître les grandes familles d’instruments.

En arts visuels comme en éducation musicale, au titre de l’histoire des arts, les élèves bénéficient d’une première rencontre sensible avec des œuvres qu’ils sont en mesure d’apprécier. Selon la proximité géographique, des monuments, des musées, des ateliers d’art ou des spectacles vivants pourront être découverts.

INSTRUCTION CIVIQUE ET MORALE

Les élèves apprennent les règles de politesse et du comportement en société. Ils acquièrent progressivement un comportement responsable et deviennent plus autonomes.

1. Ils découvrent les principes de la morale, qui peuvent être présentés sous forme de maximes illustrées et expliquées par le maître au cours de la journée : telles que “La liberté de l’un s’arrête où commence celle d’autrui”, “Ne pas faire à autrui ce que je ne voudrais pas qu’il me fasse”, etc. Ils prennent conscience des notions de droits et de devoirs.

2. Ils approfondissent l’usage des règles de vie collective découvertes à l’école maternelle : telles l’emploi des formules de politesse ou du vouvoiement. Ils appliquent les usages sociaux de la politesse (ex : se taire quand les autres parlent, se lever quand un adulte rentre dans la classe) et coopèrent à la vie de la classe (distribution et rangement du matériel).

3. Ils reçoivent une éducation à la santé et à la sécurité. Ils sont sensibilisés aux risques liés à l’usage de l’internet. Ils bénéficient d’une information adaptée sur les différentes formes de maltraitance.

4. Ils apprennent à reconnaître et à respecter les emblèmes et les symboles de la République (la Marseillaise, le drapeau tricolore, le buste de Marianne, la devise “Liberté, Égalité, Fraternité”).

Voilà et il y a trois cycles en tout !!!! Qui a lu hein !!!???? mdr

Pas de critique possible si vous avez pas lu les programmes, sinon c'est stérile comme discussion :D

Les méthodes de lecture : Il y a autant de possibilités de méthodes de lecture qu'il y a d'enfant. Ce qui compte : c'est ce qui marche.

La semi globale pour mettre des mots derrière une notion vague qui n'est pas forcément maîtrisée, c'est commencer par intéresser l'enfant à la valeur des mots, à leur sens. Cela permet d'avoir une accroche pour permettre aux futurs jeunes lecteurs d'accepter les règles strictes et complexes que représente le code de lecture de la langue française.

Ce qui compte, c'est la progression.

Quelle progression on se donne pour parvenir à rendre un enfant lecteur ?

Pas en trois mois tant qu'à faire, sinon merci la pression pour les enfants !!!! , mais en apprenant à se laisser un peu de temps et à faire en sorte que l'enfant se sente acteur de ses apprentissages qu'il prenne conscience un peu, que c'est utile de savoir lire tout seul, bref commencer à devenir acteur de son savoir.

Alors qu'importe le support dès l'instant où l'on sait ce que l'on fait et où l'on va avec les enfants.

Le problème de la tout syllabique c'est qu'elle est longue et fastidieuse pour les enfants, on peut en décourager plus d'un avant d'avoir atteint le but fixer et un enfant qui perd son envie intellectuel c'est difficile à rattraper, possible, mais difficile en terme de méthodes.

La globale, quasiment plus aucun professeur ne l'utilise, parce qu'elle a montré ses limites auprès des enfants. Mais elle reste utile pour certains lecteurs en difficulté.

Conséquence de l'embauche d'un personnel non qualifié : C'est au vu de tout ce que je viens d'exposer et de l'exigence des programmes une simple CATASTROPHE !!!! pour nos enfants et leurs apprentissages, pour la crédibilité des politiques et leur argumentation, pour nos priorités en France en terme d'éducation... je suis loin de faire une liste exhaustive !!!! Peu de suivi entre les remplacements, les programmes et leur exigence ne sont pas respectés, cela s'apparente souvent comme de la garderie. C'est très déstabilisant pour le groupe classe, pour les enfants qui fonctionnement à l'affectif.

Voilà vous l'aurez compris ce sujet me touche d'un peu près, il méritait une réponse argumentée c'est chose faite.

Bon samedi aux courageux qui auront tout lu :D

B.

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Membre, 34ans Posté(e)
VO2max Membre 2 513 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Je pense qu'il ne suffit pas seulement de rétablir 60 000 postes de professeur...Il faut aussi trouver les volontaires!mellow9wl.gif

Aujourd'hui, la défection est telle que l'on recrute des gens à bac+3 sans aucune préparation pour affronter des classes surchargées et difficiles!

Les titulaires d'un bac+5 ont suffisamment travaillé pour réclamer un poste plus agréable et mieux rémunéré...C'est pourquoi ils se détournent de ce métier...Il y a tout un travail de fond à faire pour revaloriser la profession...Les difficultés des élèves, leur comportement, les profs qui craquent...

Je ne dirai qu'une chose: en 2012, votez pour donner la priorité à la jeunesse!thumbsup.gif

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Amen !

Bonjour à tous,

C'est toujours très surprenant de lire certains d'entre vous parler d'un métier qu'il ne pratique pas et donc de ce fait, qui n'ont sûrement jamais enseigné.

Reprenons les grandes idées de ce post :

On ne bénéficie pas d'aucune formation, elle se prépare en amont du concours dans les universités, certes elle est réduite à sa portion congrue en terme d'expérience , mais elle se fait quand même un peu. Cette nouvelle formation permet effectivement d'économiser sur l'aspect financier que représentait la deuxième année d'IUFM ou le futur enseignant était stagiaire, mais était payé sans avoir de classe en responsabilité.De plus, elle essaie de lisser le niveau de recrutement européen. Est ce mieux ? Je ne pense pas. Pourquoi ?

Juste sur ce point, tu sembles décrire la situation des maîtres des écoles. Pour le CAPES, avant la réforme, le reçu au concours écrit et oral devenait prof élève avec deux classes à charge, un prof tuteur, et des cours en IUFM (qui faisaient l'objet d'un mémoire épistémologique sur l'enseignement de sa matière). Donc si, les reçus au CAPES avait des classes en responsabilité avant même leur certification.

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Parler de méthode globale, semi globale, c'est un peu du vent, il faut préciser exactement la méthodologie suivie réellement car il y a plusieurs méthodes sous ces deux dénominations.

Après pour parler d'autres chose, je serais pour le chèque éducation (tous les enfants ont un chèque éducation et les parents en choisissant un établissement permettent à l'établissement d'encaisser le chèque).

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

On a beaucoup parlé de la proposition de François Hollande de créer 65 000 postes dans l'Education nationale. Martine Aubry, durant la campagne de la primaire, s'est montrée dubitative, et la droite a raillé l'initiative :

« Les propositions de François Hollande sont irresponsables et irréalistes », avait immédiatement réagi le ministre de l'Education Luc Chatel, critiquant les « vieilles recettes de la fuite en avant budgétaire ».

La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, avait déclaré que « la primaire socialiste virait chaque jour un peu plus à la course à la dépense ».

On a moins évoqué une proposition de Nicolas Sarkozy, datant de septembre, lorsqu'il avait visité le centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne : 80 000 places de prison pour 2017, soit 30 000 places nouvelles. « Quand Sarkozy dit qu'il veut 30 000 places de prison en plus, il veut en augmenter le nombre de 50%, rien que ça », tweete l'avocat Maître Eolas.

1,9 milliard pour les profs, 3,69 milliards pour les prisons


  • 65 000 postes d'enseignants

L'Institut Montaigne chiffre à 1,9 milliard d'euros « en rythme de croisière » le coût de la mesure, soit moins que le chiffrage du PS, 2,5 milliards pour Hollande.

« Faut-il considérer la facture sur une année ou sur toute la durée de carrière des fonctionnaires », questionnent d'emblée les experts.

« La tradition des lois de finances, retenue par tous les gouvernements, veut que l'on raisonne sur une année. »

Sur cette base, l'Institut Montaigne parvient à un coût annuel de 378 millions pendant le quinquennat et de 1,9 milliard par an en rythme de croisière (en 2017, 65 000 postes).

François Hollande annonçait un coût de 2,5 milliards, Luc Chatel évoque 7,5 milliards d'euros, et l'UMP....100 milliards, intégrant dans son calcul la rémunération des professeurs pendant quarante ans puis sa pension de retraite pendant vingt ans.


  • 30 000 nouvelles places de prison

Dans un article publié par Rue89, l'Observatoire des prisons établissait ses comptes :

« La construction de 30 000 places de prison représente un coût de plus 3 milliards d'euros pour le contribuable. Outre la construction, le coût d'une journée de détention est évalué en moyenne à 82 euros, ce qui reviendrait avec l'incarcération visée de 80 000 personnes, à un budget de 6,5 millions d'euros par jour. »

L'Institut Montaigne estime que la mesure coûterait 3,69 milliards d'euros, et intègre les hypothèses d'établissement moins sécurisés (pour détenus en semi-liberté) :

  • coût annuel des investissements entre 2012 et 2017 : 737,2 millions d'euros, soit 3,686 milliards sur les cinq ans ;
  • coût de fonctionnement par an : 730 millions.

C'est un peu facile – mais tentant – de chuter sur Victor Hugo : « Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons. »

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Avoir une population peu instruite permet de la manipuler et l'asservir plus facilement.

c est faux , c est l inverse , plus les gens sont instruit , enfin se croient instruit et plus ils sont manipulables car justement ils pensent savoir alors c est encore plus facile a tromper ... mieux vaut l ignorance que l erreur !! ..

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