Aller au contenu

17 Octobre 1961


Invité caminde

Messages recommandés

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

17 octobre 1961- 17 octobre 2011

50
ème
anniversaire

Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

50 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République et le pouvoir encourage les nostalgiques de l’Algérie Française et de l’OAS.

La "Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie ", dotée de plus de 7 millions d’euros, créée en application de l’article 3 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) de la loi du 23 février 2005 vantant les "aspects positifs de la colonisation" est sous la coupe d’associations nostalgiques qui voudraient pouvoir exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de "certains" témoins. Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues des deux rives de la Méditerranée. La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein même du parti du Président de la République, cherchent à réhabiliter. Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens ou de ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. 50 ans après, il est temps :

  • que les plus hautes Autorités de la République reconnaissent les massacres commis par la Police Parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants, comme un crime d’Etat.
  • que la Fondation pour la Mémoire de la guerre d’Algérie soit refondée sur des bases totalement différentes.
  • que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.
  • que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

ici-on-noie-les-algeriens.gif

http://www.17octobre61.org,

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 40ans Posté(e)
MEDINE Membre 463 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

merci de rentre ce petite hommage, moi la France ma enlever mes deux papys

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

:snif:

Nicole BORVO COHEN-SEAT

Présidente

du Groupe Communiste Républicain et Citoyen

Sénatrice de Paris

________

Paris, le 20 octobre 2011

QUESTION D’ACTUALITE

Monsieur le Président,

Monsieur le Premier Ministre,

Mes chers collègues,

Le 19 octobre 1961, ici même le sénateur de la Seine, Jacques Duclos,

interrogeait Roger Frey, Ministre de l’Intérieur, sur la journée

tragique du 17 octobre. Ce mardi 17 octobre, des milliers d’Algériens,

ouvriers des usines de la région parisienne, sont partis - beaucoup du

bidonville de Nanterre – pour manifester à Paris sur les Grands

Boulevards, contre le couvre-feu discriminatoire décrété à l’égard des

Français musulmans à Paris par le préfet Papon.

Cette manifestation pacifique a été réprimée avec une violence inouïe.

Des morts sur les trottoirs, des corps dans la Seine, des disparus, des

enterrés anonymes au cimetière de Thiais.

« Bilan officiel : 11 500 arrestations, 2 morts, 8 blessés par balle. La

police a fait son travail ».

Pourtant, les témoignages, nombreux, font estimer le nombre de victimes

à plus de 200.

Témoignages de policiers, de journalistes, de photographes présents le

17 octobre.

La vérité a fait son chemin. Nous la devons à Jacques Panijel, Patrick

Rotman et Alain Tasma, Didier Daeninckx, Jean-Luc Einaudi, Yasmina Adi.

Pourtant, le travail de mémoire a été entravé. Deux conservateurs des

archives de Paris ont été sanctionnés pour avoir témoigné au procès en

diffamation intenté par Papon contre Jean-Luc Einaudi en 1999. Pourtant,

Papon a perdu ce procès, premier pas de la reconnaissance de la réalité

du crime du 17 octobre.

Lundi dernier, des milliers de personnes, témoins vivants du 17 octobre,

enfants, petits-enfants, jeunes d’aujourd’hui, ont défilé sur les mêmes

Grands Boulevards de Paris, jusqu’à la plaque apposée par le Maire de

Paris, Pont Saint-Michel, pour demander enfin, la reconnaissance

officielle des massacres du 17 octobre 1961 et les jours suivants.

M. le Premier Ministre, cinquante après, les hautes autorités de notre

pays doivent une parole de vérité au peuple français et algérien.

Le crime commis doit être reconnu et les responsabilités établies.

Les archives de l’Etat doivent être soumises aux règles communes et

ouvertes afin de permettre l’établissement des faits et la recherche

encouragée dans le cadre franco-algérien.

Les familles ont droit enfin à la vérité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 40ans Posté(e)
MEDINE Membre 463 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

c'est vraiment dommage que la france ne reconaise pas les erreurs du passé, car c'est grande majoritè grace a l'afrique que la france et d'autre paye d'europe son ce qu'ils sont aujourd'hui et ya pas que moi qu'il le dit

http://www.dailymotion.com/video/xeatwz_revelation-de-j-chirac-la-france-et_news

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Il faut aller plus loin que ça et réconcilier la France et l'Algérie. De tous nos pays voisins, c'est peut être le seul avec qui c'est vraiment tendu ... Que la France présente ses excuses ... mais je n'oublierai jamais que le FLN a aussi commis des crasses :sleep: bientôt ces gens là finiront comme Ben Ali et Moubarak

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 40ans Posté(e)
MEDINE Membre 463 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

je suis d'accord avec toi le FLN a aussi commis des crasses même envers sa propre population, dans le but de retrouvé l'indépendance, mai les crasses que la France a commis c'est dans le but de gardé l’algérie-française enfin de gardè sur tout le monopole sur (le gaz le phosphate le pétrole)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 81ans Posté(e)
Chauxneuve25 Membre 2 387 messages
Baby Forumeur‚ 81ans‚
Posté(e)

C'est du passé, les Français n'ont sûrement pas fait que des bonnes choses, les autres non plus d'ailleurs et ceux qui dénoncent aujourd'hui les méfaits de la police de cette époque reculée n'étaient pas les derniers à inciter la haine entre les Français. La vérité n'est pas toujours bonne à dire.:blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois après...
Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

Il n' s'agit pas de cultiver la haine ni d'y inciter.

Si, la vérité sur de tels faits doit être établie rigoureusement et dite, regardée bien en face sans passion excessive.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

d'un coté comme de l'autre d'ailleurs. les chiffres avancés sont généralement fantaisistes, plus de deux cents morts par exemple, ou des milliers de gens emprisonnées et torturés...et on oublie très souvent de replacer dans le contexte cette bavure. Comme par exemple que le fln était derrière cette manifestation.

En réalité cet article ne fait rien pour qu'on regarde avec une rigueur et une impartialité historique les épisodes parfois sanglant de l'histoire entre l’Algérie et la France, puisqu'il n’est écrit que dans le but partial d'accuser, de mettre de l'huile sur le feu, et de victimiser les descendant algérien français d'aujourd'hui...Par ailleurs parler des aspects "positifs" parallèlement aux drames de la colonisation n'est rien d'autre qu'un travail banal d'histoire, c'est comme dire "les romains ont construit tant d'aqueduc en gaule"

Si il est vrai que certains ont du mal à voir la réalité de la colonisation en face, ce n'est pas pour autant que le camp de la revendication mémorielle permanente et excessive œuvre pour une reconciliation et une lecture d'une histoire commune de manière pacifiée, et le présent article en est l'exemple typique.sa conclusion est d'ailleurs suffisamment éloquante :

"La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein même du parti du Président de la République, cherchent à réhabiliter. Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens ou de ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

Cet article n'est pas le livre complet de cette histoire, je ne suis pas historienne de profession et n'ai pas prétendu en écrire toute l'histoire

Faut-il nier ces faits et le travail d'archives fait patiemment au cours de plusieurs années?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord avec les chiffres avancés là, plusieurs centaines de morts, des milliers de torturés, je ne suis pas d'accord avec la manière dont sont présentés les faits, je ne suis pas d'accords avec les accusations idéologique du genre, certains vantent la nostalgie de l'agerie française, célèbrent le putsh de l'oas, la france n'a pas reconnu sa responsabilité dans la colonisation de l’Algérie, que Sarkozy cherche à réhabiliter l'oas, que de cette guerre découle un racisme généralisé des français pour les algériens dont une des formes seraient des assassinats commis par la police, etc etc etc.

Aprés par contre, je suis à fond pour que analyse enfin la colonisation française de l'algérie jusqu'à son émancipation d'une maniere plus sereine, et le plus possible sans a priori idéologique, ce qui est pour l'instant trés difficile certes en partie à cause d'une "mauvaise consciencie française" mais aussi d'une revendication mémorielle qui ose tous les excès et occulte ses propres démons (massacre des pieds noirs, harkis, algérien ne payant pas la dime révolutionnaire ou étant pro français, etc).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

Je comprends ce que vous dites

Mais il s'agit là de ce qui s'est passé en à Paris le 17 octobre 1961

Je pense qu'il vaudrait mieux interroger Jacques Panijel, Patrick Rotman et Alain Tasma, Didier Daeninckx, Jean-Luc Einaudi, Yasmina Adi qui ont fait le travail sur ces faits.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je ne conteste pas le sujet et vos intentions, mais simplement le choix de l'article n'y correspondait pas du tout puisqu'il contient des informations fausses et monte en épingle l’événement pour servir des causes idéologiques très éloignée de la recherche impartiale et remise en contexte de la vérité, voila tout.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

Mais comment savez-vous que les informations données sur cet évènement sont fausses et que la recherche ne fut pas impartiale, rigoureuse, exempte d'idéologie et destinée à servir la vérité sur ce qui s'est passé ce jour?

Là, c'est moi qui ne suis pas d'accord du tout avec vous.

Et je vous renvoie à mon post précédent:

"Je pense qu'il vaudrait mieux interroger Jacques Panijel, Patrick Rotman et Alain Tasma, Didier Daeninckx, Jean-Luc Einaudi, Yasmina Adi qui ont fait le travail sur ces faits."

Vous me rappelez le jour où un éléve africain m'a dit et s'est fâché très fort lorsque je lui avais mis un 08/20 à un devoir de maths en m'accusant d'avoir noté son nom et sa couleur.Par manque de temps et parce que je ne faisais qu'un remplacement dans cet établissement, je n'ai pas pu du tout avoir le temps d'un dialogue serein avec lui pour le détromper sur le procès d'intention qu'il me faisait.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je ne vois pas le rapport. L'article que vous avez posté est complétement orienté idéologiquement, ne remet rien dans le contexte, se base sur des chiffres le plus à la hausse possible quitte à citer ceux qui sont communément admis comme parfaitement fantaisistes, et fait des liens douteux avec des soit disant meurtres policier envers la population maghrébine contemporaine. Ce n'est pas un article sérieux en appelant à la sérénité, c'est à peut prêt tout l'inverse de cela.

Un article sérieux par exemple, aurait parlé du fait que le FLN était derriere cette manifestation, et que le dit fln assassinait des policier français sur le territoire français, particulierement au mois de septembre, ce qui explique déja un contexte de tension extreme, de repression violente, et de paranoia du coté des forces de l'ordre.

Un article sérieux aurait aussi expliqué que le fln est responsables de bien plus de morts d'origine algérienne que les policiers français, que ce soient des opposants messalistes, aux types refusant de payer l’impôt révolutionnaire, en passant par ceux refusant de se plier aux règles en vigueur. Un article serieux aurait parlé des differentes fourchettes d'estimation au lieu de prendre la plus élévée possible et en laissant entendre que des faits irrefutables sont là pour les etayer : les plus de deux cents morts sont simplement faux, il concerne une estimation globale du nombre décés de nords africain durant l'automne, dont il est impossible pour une grande partie de déterminer les causes, et dont probablement une bonne part est imputable au seul FLN qui avait des visées totalitaires presque comme une mafia sicilienne.

Vous citez einaudi alors que son travail est avant un travail militant et teinté idéologiquement, par contre vous ne citez pas bruet qui a une approche beaucoup moins politique et beaucoup plus "sérieuse"

Par dessus tout un article sérieux ne prétendrait pas que sarkozy est un nostalgique de l’Algérie française cherchant à réhabiliter l’Algérie française, et que parler des conséquences positives de la colonisation ne fait pas de vous un partisan farouche de cette même oas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

par contre vous ne citez pas bruet qui a une approche beaucoup moins politique et beaucoup plus "sérieuse"

Bruet?

Ou Jean-Paul Brunet?

http://www.17octobre61.org/

Livres sur le 17 octobre 1961

Un appel est lancé pour demander à tous de transmettre à contact@17octobre61.org les informations concernant les livres traitant du 17 octobre 1961

Cette liste de livres n’est certainement exhaustive, mais elle permet cependant de trouver une documentation assez unique.

Beaucoup de ces livres peuvent être commandés chez votre libraire, avec les coordonnées que vous trouverez ici. Certains sont malheureusement épuisés et n’ont pas été ré-édités. Ils sont généralement consultables dans des librairies universitaires, archives… et parfois en livres d’occasions.

Certains des auteurs sont sans doute prêts à participer à un débat sur le thème du 17 octobre 1961

Le collectif "17 Octobre" tentera d’aider les associations intéressées par de telles initiatives en les mettant en relation avec les réalisateurs, des auteurs ou des intervenants. N’hésitez pas à nous contacter pour celà.

TitreAuteurÉditeurPrixPrésentationCommentaireListe de livres traitant du 17 octobre 1961Les Harkis à Paris Paulette PéjuFrançois Maspéro VoirCahiers libres N°23, juillet 1961, saisi à sa sortieRatonnades à ParisAnonyme, présenté par Paulette PéjuFrançois Maspéro Cahiers libres N°29, novembre 1961Face à la RépressionCFTCUnion Régionnale parisienne de la CFTC 30 octobre 1961Déclarations de Maurice Papon Préfecture de Police de Paris Déclaration faite à l’occasion de la cession du 27 octobre du Conseil de ParisLe Secours Populaire vous dit la vérité sur le martyre des travailleurs algériens résidant en France après les manifestations musulmanesLe secours PopulaireSupplément à la Défense N° 446 Décembre 1961Les Manifestations algériennes d’octobre 1961 et la répression colonialiste en FranceGPRAdécembre 1961 avec 15 photos de Elie KazanLe 17 Octobre 1961JL Toni1981 Mémoire de Maîtrise dirigé par Robert Bonnaud17 Octobre 1961, Le Charnier de l’OubliAmel Chouchane1983 Mémoire de 3ème année de l’Institut d’Etudes Politiques de GrenobleMeurtres pour MémoireDidier DeaninckxSérie noire Gallimard 1985 ré-édition folo/policiers 1998Les Ratonnades d’Octobre. un meurtre collectif à ParisMichel LevineRamsay

Paris 1985

La 7ème Willaya. La Guerre du FLN en France, 1954-1962Ali HarounSeuil Paris 1986 17 Octobre 1961, Mémoire d’une CommunautéAmicale des Algériens en EuropeActualité de l’immigration Paris 1987 Voir Les Chevaux du PouvoirMaurice PaponPlon 1988 Le Préfet de Police du Général de Gaulle ouvre ses dossiers (1958-1967)La Bataille de Paris, 17 octobre 1961Jean-Luc EinaudiSeuil 1991 VoirRé-édition "Points/Histoire" avec poste-face de l’auteur en 2001Le Silence du Fleuve, Ce crime que nous n’avons toujours pas nomméAnne TristanAu Nom de la Mémoire / Syros

Bezons 1991

Ouvrage dont un film a été tournéLa Manifestation des Algériens à Paris le 17 Octobre 1961 et sa répressionSylvie ThénaultParis X, Nanterre, 1991 Mémoire de Maîtrise dirigé par jean-Jacques Becker et Danièle Dray-ZéraffaRapport sur les archives de la préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961Dieudonné Mandelkern, André Wiehn, Mireille JeanMinistère de l’Intérieur

1999

Police contre FLN, Le drame d’octobre 1961Jean-Paul BrunetFlammarion 1999 Débat : les sources documentaires sur la répression de la manifestation algérienne.Claude Liauzu, Sylvie Thénault, Jean-luc Einaudi, Sybille Chapeu, Jean-Paul BrunetCahiers d’histoire immédiate N°15 printemps 1999 Travail collectifLe 17 octobre 1961 : une amnésie collective pour un massacre organisé et occultéNathalie MatheInstitut d’Etudes Politiques de Grenoble 1999 sous la direction de D. GrangeUne nuit d’OctobreMehdi LallaouiRoman, Editions Alternatives Paris 2001Octobre 1961. Un massacre à ParisJean-Luc EinaudiFayard 2001 17 Octobre 1961Jean-Luc Einaudi et Elie KaganActes sud / Solin / BDIC, Arles 2001

Postface de Thérèse Blondet-BischA propos d’octobre 1961David Assouline et Mehdi LallaouiAu nom de la Mémoire 2001 Avec les contributions de : Jean-Luc Einaudi, Ali Haroun, Pierre Mairat, Claude Liauzu, Guy Pervillé, Benjamin Stora, Nasser Kettane, Samia Messaoudi, Pierre Vidal-Naquet17 octobre 1961, 17 illustrateursMehdi Lallaoui, Anne Tristan, Benjamin StoraAu Nom de la Mémoire 2001 avec les dessins de Baudoin, Boudjellal, Cabu, Charb, Ferrabdez, Gébé, Guillopé, Honoré, Jul, Luz, Nahum, Plantu, Puchol, Riss, Siné, Tignous, UngererLes Silences de la police. 16 juillet 1942, 17 octobre 1961Maurice RaJfus,

Jean-Luc Einaudi

L’esprit Frappeur 2001 L’immigration algérienne et les pouvoirs publics dans le département de la Seine (1954-1962)Peggy DerderL’Harmattan

2001

Le 17 octobre 1961, un crime d’Etat à Paris,Olivier Le Cour GrandmaisonLa dispute

2001

VoirOuvrage collectifL’action sociale envers l’immigration algérienne et la répression policière de septembre-octobre 1961Pierre BrichardParis VIII Mémoire de MaîtriseLes Fantômes du 17 octobreLinda AMIRIMémoires Génériques 2001

Préface de Benjamin StoraLa Bataille de France, La Guerre d’Algérie en MétropoleLinda AMIRIRobert Laffont 2004 Préface de Benjamin Storaparis 1961. Les Algériens, la terreur d’Etat et la mémoireJim House, Neil Mac MasterTailladier 2008 Traduction par Christophe JaquetLes Calots Bleus et la Bataille de Paris. Une force de police auxiliaire pendant la Guerre d’AlgérieRémy ValatMichalon, collection "Documents" 2007 Scènes de la Guerre d’Algérie en France. Automne 1961Jean-Luc EinaudiLe Cherche-Midi 2009 Meurtres pour MémoireJeanne Puchol, Didier DaeninckxFuturopolis 2011 Bande dessinée Le 17 Octobre 1961 par les textes de l’époqueSortir du ColonialismeLes Petits Matins VoirPréface Gilles Manceron et Post-face Henri PouillotOctobre NoirDidier Daeninckx, Mako

Adlibris VoirPréface de Benjamin StoraLe 17 Octobre des AlgériensMarcel et Paulette PéjuLa Découverte 2011 VoirPréface de Gilles Manceron http://www.maurice-papon.net/brunet.htm

Jean-Paul Brunet

Police contre FLN, Le drame d’octobre 1961. Flammarion

Police contre FLN Conclusion

J. P. Brunet a écrit de nombreux ouvrages sur l’histoire du socialisme et sur la police, ces derniers étant moins orientés politiquement. La rédaction de " Police contre FLN " lui a posé un véritable problème. Il y indique qu’il milita au PSU avec Claude Bourdet, et s’en réfère également à l’auteur du livre " La bataille de Paris, 17 octobre 1961 ", Jean Luc Einaudi, cité comme témoin par les parties civiles du procès de M. Papon, comme à un maître à penser. Comme beaucoup, J. P. Brunet a participé à la cabale anti-Papon qui s’est développée pendant près de 40 ans. Dans son livre " La police de l’ombre ", paru en 1990 (Ed. du Seuil) il compara les préfets Grimaud et Papon, sans prendre en compte des différences de situation. Il parla alors des ratonnades policières à grande échelle qui provoquèrent la mort d'au moins 150 manifestants du FLN. On sait qu’en 1968 les manifestants n’ont pas tué un seul policier en région parisienne, alors que le FLN en a tué 20 en 1961, sur Paris.

Au pied du mur, ou plutôt devant les archives, il découvre que les faits ne furent pas ce qu’il croyait, mais continue néanmoins d'accuser Maurice Papon avec, il est vrai, une moindre acrimonie. Il est rigoureux dans la présentation des évènements, mais il se trompe quand il aborde les problèmes de responsabilité, car il ne tient pas compte d’un contexte que cependant il présente bien.

Son livre est le seul qui présente une analyse documentée du drame d’octobre 1961. Il est une des 3 seules personnes à avoir eu accès aux archives de la police et à celles du Parquet de Paris. Nous sommes donc devant la nécessité d’utiliser son livre pour présenter la défense de Maurice Papon.

Nous présentons les chapitres du livre.

1. Le drame d’octobre 1961, entre la mémoire et l’histoire.

Ce chapitre rappelle la cabale anti-Papon développée sur le drame d’octobre, que Jean-Paul Brunet s’obstine à qualifier de " mémoire ", en gardant maintenant ses distances. Il explique que le Conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern a dirigé un groupe d’étude de ces archives, à la demande du gouvernement formulée lors du procès de Maurice Papon. Il expose ses démêlés avec l’administration pour avoir accès à ces archives. Il rappelle l’organisation de la police et fait part de ses initiatives pour recueillir des témoignages.

2. La montée en puissance du FLN

Ce chapitre est un rappel du contexte politique algérien en France. Il décrit la lutte acharnée du FLN contre le MNA, et l’instauration d’un impôt patriotique par le FLN, qui touchera même le proxénétisme, et qui constituera sa principale ressource. En 1961, le FLN veut démontrer qu’il est le seul interlocuteur du gouvernement français. Le FLN applique systématiquement la peine de mort à ceux qui refusent de se soumettre, mais le MNA résiste avec énergie.

Du début de la guerre à mars 1962, le bilan de cette lutte s’établit à 4055 morts et 9000 blessés.

3. Le FLN, un parti totalitaire

Non content d’avoir une prééminence politique, le FLN veut régenter totalement la vie des Algériens vivant en France. Il crée une justice parallèle et fait respecter les interdits de l’Islam, entraînant un nouveau degré d’astreinte et un regain de violence chez les Algériens

4. Police contre FLN

Le Général De Gaulle exige que la police française reste maître du terrain, spécialement à Paris, et incite le gouvernement à en prendre les moyens. Ceci déclenche une lutte particulièrement âpre entre la police du département de la Seine, commandée par Maurice Papon, et le FLN. Ce chapitre décrit l’organisation quasi militaire du FLN, et celle de la police. Comme il est difficile de pénétrer le milieu algérien pour obtenir des renseignements, le gouvernement Debré crée une force de police auxiliaire, la FPA. Elle est composée de volontaires algériens encadrés par des officiers des SAS, et elle est forte de 150, puis 350 hommes. Ces harkis vivent en casernes, et sont donc moins vulnérables que les policiers qui vivent à leur domicile où il est facile de les menacer et de les attaquer. Pour des raisons d’apparence et de langue, il leur est plus facile de pénétrer le milieu algérien et de recueillir des renseignements. Ces harkis sont dotés d’armes de guerre et de postes de radio modernes, et sont bien entraînés à les utiliser. Ils assurent des patrouilles dans les quartiers fréquentés par les Algériens, et se révèlent particulièrement efficaces. Ils sont suspectés d’utiliser des méthodes violentes, et rapidement, sont contraints de livrer leurs prisonniers aux commissariats de police. Le FLN réagit, et entreprend contre eux des attaques dont certaines prennent des allures de véritables batailles rangées. Cela fait monter la haine d’un cran. Les membres de la FPA, condamnés à mort par le FLN, sont également violents. Ils sont alors tenus pour responsables d’un certain nombre de meurtres.

Pour donner une idée de la violence du FLN, nous citons des attaques. En 1960, des postes ou cafés tenus par la FPA sont attaqués le 11 mars, les 1er, 2 et 12 avril, les 8, 9, 19 et 25 mai, le 5 juin…C’est une véritable bataille rangée, le 19 mai, lorsque deux commandos attaquent un poste à l’angle des rues Nationale et Harvey dans le 18 ième arrondissement. Dans la nuit du 4 au 5 juin, 30 hommes attaquent des postes de la FPA du même secteur ; au matin, coté FLN le bilan est de 9 morts, 6 blessés et 12 arrestations ; coté forces de police, il est de 8 blessés. Les forces de police récupèrent un armement important : 9 pistolets-mitrailleurs, 8 pistolets Astra-Parabellum, 5 Beretta et 26 grenades.

En septembre 1961, ces attaques redoublent et, souvent, les membres du FLN ouvrent le feu lors des contrôles d’identité. Le FLN multiplie alors les menaces directes envers des policiers à leur domicile : 61 cas entre mars et septembre. Depuis le début de l’année, jusqu’à la manifestation, sur le département de la Seine, le bilan est à 20 policiers tués et 74 blessés.

On est bien loin des évènements de mai 1968, au cours desquels aucun policier n’a été tué en région parisienne. Pourtant, l’auteur s’obstine à comparer ces évènements.

5. Le malaise de la police

Ces épreuves sont très mal vécues par les policiers, d’autant que les faits se passent dans la plus parfaite indifférence des médias alors polarisés sur les attentats, plus bruyants que meurtriers, de l’OAS. Les syndicats en sont à craindre la constitution de commandos de contre terrorisme comme ceux de l’OAS à Alger. Maurice Papon fait le tour des commissariats pour soutenir le moral de ses troupes. Un rapport d’une réunion de syndicalistes relate que l’un d’eux a déclaré : " Il nous a dit que, lorsqu’on se sentait menacé, il ne fallait pas attendre et tirer les premiers… ", et que tous les autres syndicalistes ont déclaré que M. Papon les avait incités à rester dans la légalité.

6. Des sévices au quotidien

Ce chapitre expose la montée du racisme dans la police et ses conséquences, un comportement devenant très violent envers tous les Nord-africains, des brimades, des coups, et le bris des lunettes ou de la montre. Ce comportement est dénoncé par les victimes ou par des témoins.

7. Une dérive meurtrière

En septembre et octobre 1961, la tension atteint un paroxysme, et les fusillades se déclenchent dans des circonstances ambiguës : dans certains cas les policiers ont été vraiment trop nerveux ; dans d’autres, la volonté de tuer a été certaine. Les policiers accusent la justice d’être particulièrement laxiste. Il leur apparaît comme certain que les accords de paix incluront un abandon des poursuites judiciaires à l’encontre des tueurs du FLN qui seront considérés comme des combattants. Cela s’est effectivement passé ainsi, et sur 422 condamnations à mort prononcées par les tribunaux militaires, seules 22 ont donné lieu à exécution. Cette certitude porte les policiers à faire justice eux même.

Sur les 308 cadavres de Nord-africains entrés à l’Institut médico-légal de Paris durant l’année 1961, 60 ont, peut être, été dus à la mort naturelle, et de 25 à 31 ont été des homicides dus à l’action de la police lors des manifestations d’octobre. Les autres homicides ont été dus à la lutte FLN-MNA..

NDR : De nombreuses informations ont été tirées de ce chapitre pour la rédaction du document " La lutte FLN - MNA ".

8. Vers l’affrontement direct

Ce chapitre commence : " Du 2 au 4 octobre, pas moins de 24 corps de Nord-Africains entrèrent à l’IML, la quasi-totalité ayant été victimes d’homicides..". Maurice Papon décrète alors un couvre feu considéré comme raciste par la presse de gauche, alors qu’il est fait pour protéger les Algériens, et qu’il s’avère efficace. Le nombre d’attentats chute, (Ali Haroun a admis dans son livre, que ce couvre feu avait étouffé le FLN) et le FLN prend alors l’initiative d’organiser une manifestation surprise.

9. La manifestation du 17 octobre

La police n’apprend que très tardivement la décision du FLN qui profite de l’effet de surprise. Il est établi que les Algériens n’ont pas le choix. Ils doivent participer à la manifestation ou seront exécutés par le FLN. La manifestation est particulièrement violente au pont de Neuilly, où les policiers, peu nombreux, veulent interdire l’accès aux Champs-Élysées. Elle est également très violente au quartier latin où les manifestants se sont rendus en métro. Partout, les policiers se défoulent, et " tabassent " les Algériens qui arborent le drapeau FLN qui, pour les policiers, est celui des tueurs. Ce qui frappe les observateurs attentifs est la discipline des manifestants qui affrontent les policiers en sachant ce qui va leur arriver.

10. La nuit " d’horreur et de honte "

L’hypothèse de 22 à 25000 manifestants est vraisemblable. Les arrestations sont très nombreuses, 11538 d’après la police, mais effectuées sans aucune résistance, l’arrestation étant pour un Algérien, un brevet de bonne conduite aux yeux du FLN. Cela rend sans doute les policiers encore plus enragés. Un rapport circonstancié établit que 337 individus ont été dirigés sur les hôpitaux et que 232 ont du être hospitalisés. Les matraques ont cassé de nombreux membres et provoqué de nombreux traumatismes crâniens.

Ce qui a le plus choqué les témoins est que les policiers ont continué à matraquer les Algériens dans les centres où ils étaient regroupés : les commissariats, le Palais des sports, et le centre d’identification de Vincennes. Dans certains cas, ces brutalités furent mortelles, comme le bilan de ces journées, présenté au chapitre 13, le confirme.

11. Les jours suivants

Le 18 octobre, la police alors prévenue, se renforce, et interdit l’accès au centre ville. Dans ces conditions, les FLN porte son effort à braver le couvre feu, et les manifestations se déroulent de nuit à Nanterre et Colombes où se déclenchent de véritables fusillades.

NDR : Il semble que les policiers de Colombes aient été les plus enragés si l’on fait le décompte des Algériens retrouvés dans la Seine vers Argenteuil et au pont de Bezons.

12. L’étouffement

Ce chapitre présente ce qui s’est passé au centre d’identification de Vincennes, et les recherches faites sur une éventuelle disparition de nombreux Algériens. Il reprend de nouveau les accusations de brimades à l’encontre des Algériens. Il expose longuement le comportement de la presse. J.P. Brunet analyse le comportement de Maurice Papon face aux critiques de la presse, et ses efforts pour minimiser les méfaits des policiers. Il note toutefois que cette attitude est due en partie au besoin de ne pas se couper de la police, ce qui n’aurait fait qu’envenimer les choses.

13. Bilan de la " bataille de Paris "

Ce chapitre établit trois bilans: celui des décès dus à la police, de 25 à 31 tués, celui des arrestations de cadres du FLN et celui des armes récupérées. Le bilan des arrestations de cadres du FLN est très positif : 122 cadres supérieurs, 179 cadres moyens et 1090 cadres subalternes. Il faut ajouter 196 membres des groupes armés. Les bilans des armes récupérées respectivement en octobre, novembre et décembre sont : 4, 23 et 3 pistolets-mitrailleurs et 48, 56 et 22 pistolets automatiques (total : 156). Ceci explique la réduction drastique du nombre de tués en région parisienne, les 2 mois suivants. Militairement, le FLN est traumatisé, moralement il est renforcé, car il a démontré qu’il tenait bien la population.

NDR :

En comparant ces chiffres à ceux présentés à la fin du document sur la lutte FLN-MNA, eux-mêmes repris de ce livre, qui font état de la réduction drastique du nombre d'attentats en région parisienne en novembre et décembre, on peut affirmer que l'action de la police a contribué à la diminution du nombre de meurtres, malgré les actes meutriers d'une minorité de policiers dévoyés.

Les informations présentées dans notre texte sur " Les morts d’octobre 1961", sont reprises de ce chapitre.

14. L’engrenage infernal

J. P. Brunet entreprend d’évaluer la responsabilité de Maurice Papon, et il est nettement moins catégorique que dans le corps du livre. Il se rend compte que les policiers n’ont pas été incités à commettre des violences. Il prend le parti d’écrire que Maurice Papon ne s’est pas assez impliqué dans la surveillance de ce qui se passait dans les centres de regroupement et lui reproche d’avoir privilégié l’arrestation des manifestants à la simple dispersion.

NDR : C’est oublier deux faits : le premier est que les Algériens préféraient être arrêtés pour être dédouanés vis-à-vis du FLN ; le deuxième est que les arrestations permettaient d’arrêter des cadres du FLN et, surtout, de fouiller les locaux du FLN pour récupérer les armes.

La conclusion de J. P. Brunet est que ce drame laisse aux lèvres un goût de cendre.

NDR : Cette conclusion montre que J. P. Brunet n’a ni vécu, ni bien étudié cette guerre d’Algérie. Quel en est l’épisode qui n’a pas laissé ce goût de cendre aux lèvres ? Personne ne conteste l’implication du racisme dans le drame octobre 1961. Les événements en ancienne Yougoslavie, ont depuis montré que le racisme est une menace permanente.

Conclusion du rédacteur de cette note

La comparaison du contenu de ce livre, avec le témoignage de Jean-Luc Einaudi du jeudi 16 octobre 1997devant la cour de Bordeaux, et avec ce qu’il a dit lors de sa confrontation du mardi 21 octobre 1997, avec M. Chaix, démontre que le témoignage de Jean-Luc Einaudi doit être considéré comme un faux témoignage.

Tout ce qu’ont écrit ou dit Claude Bourdet, Jacques Vergès, Pierre Vidal-Naquet, Benjamin Stora et d’autres, sur le nombre de victimes, est faux. Le gouvernement, après avoir demandé une étude au Conseiller d'Etat Dieudonné Mandelkern, a décidé que les résultats ne seraient communiqués qu’après le verdict, tant il est vrai que la connaissance de la vérité risque toujours de perturber gravement le jury d’un procès politique.

Refuser de porter à la connaissance du jury des éléments pouvant contribuer à établir la vérité est un déni de justice. Ce refus a pesé considérablement sur le verdict, même si Maurice Papon n’était pas jugé sur ces faits. Le sondage de l’IFOP, effectué avant le procès, démontre à quel point l’amalgame a été fait entre les événements de 1942-44 à Bordeaux et ceux de 1961 à Paris. L’influence de cet amalgame sur un jury populaire a été considérable.

Dans la page : <A href="http://www.maurice-papon.net/brunet.htm#deb">Début Police contre FLN Conclusion

Voir aussi : Les victimes d'octobre 1961 La lutte FLN-MNA Les victimes de la lutte FLN-MNA

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oui Brunet, et effectivement Caminde, l'article au bas de votre post semble beaucoup plus dans la logique de sérénité et de l'impartialité idéologique, par rapport au premier "manifeste", expliquant très bien le contexte de la paranoïa policière dus aux meurtres perpétrés par le fln, qui crève quelques mythes sur les chiffres fantaisistes allant au delà des deux cents morts (portant toujours relayés) expliquant le déroulement des faits autant qu'on puisse le connaitre, etc, etc...

Il explique également bien les raisons du couvre feu instauré non pas par racisme mais pour protéger la population algérienne d'une recrudescence d' assassinats rapport à la guerre que menait le fln par ambition totalitaire, la manifestation organisée par le fln étant une réaction contre ce couvre feu qui nuisait à leurs intérêts, il y a même une réflexion intéressant sur le niveau de responsabilité de Maurice Papon....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
Posté(e)

"Je pense qu'il vaudrait mieux interroger Jacques Panijel, Patrick Rotman et Alain Tasma, Didier Daeninckx, Jean-Luc Einaudi, Yasmina Adi qui ont fait le travail sur ces faits."

Qui sont ces personnes ? octobre 1961 n'est pas si ancien qu'on ne puisse faire témoigner via internet des trémoins directs ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité caminde
Invités, Posté(e)
Invité caminde
Invité caminde Invités 0 message
Posté(e)

et je redis qu'il ya eu un travail collectif avec Brunet comme l'indique bien et en détail le lien sur la bibiographie sur http://www.17octobre1961.org

Pour le reste, je re-précise bien que je ne suis pas historienne de profession , seulement lectrice intéressée par cette partie de l'histoire commune entre la France et l'Algérie, en dehors de tout partisanisme -supposé peut-être?- de par la preuve sur ce forum de mon engagement à la lutte pour les sans papiers actuels et contre le racisme, qu'il vienne d'un bord ou de l'autre.

Je ne fais que répondre patiemment sur ce post et je suis aussi arrivée à un âge où en regardant bien et objectivement, sans complaisance excessive pour moi (j'ai toujours su reconnaître mes torts éventuels sur tel ou tel fait ou dit), ma propre petite histoire, les supposées évaluations sur moi et ce que je fis, dis, ne pas fis, ne pas dis, furent dans l'ensemble dénuées de tout fondement réellement objectif et se montrèrent aptes à provoquer en moi un sourire fataliste.

Désolée , je parle là en ce moment de façon plus perso.

Rasibus, je vous prie de bien vouloir lire attentivement tout ce qui est dit dans le lien donné ainsi que ce qui est dit ci-dessus ou ailleurs.

Vous pouvez aussi lire la bibliographie indiquée en détail ainsi que les livres cités.

Si les réponses et ce qui y est dit en détail ne vous satisfont pas, je n'y peux strictement rien.

Bonne journée et bon week end à vous.

Je ne souhaite pas passer le reste de ma vie ni mes journées assise derrière mon PC

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×