Le Brésil aime tellement le Rafale qu'il n'a pas d'argent pour l'acheter

Le Brésil aime tellement le Rafale qu'il n'a pas d'argent pour l'acheter

Compte tenu de ses difficultés économiques, le Brésil n'est pas en mesure d'acheter des avions de combat Rafale ou des avions de guerre quels qu'ils soient. C'est en substance ce qu'aurait expliqué la présidente brésilienne Dilma Rousseff à Nicolas Sarkozy mercredi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Selon un conseiller du chef de l'État cité par Le Nouvel Observateur, si un choix venait à intervenir, "il serait en faveur du Rafale qui est clairement positionné comme étant le favori pour l'armée brésilienne mais également pour le gouvernement brésilien". Tout au plus les deux parties seraient-elles tombées d'accord "pour continuer à travailler sur ces sujets".

Fin (provisoire ?) d'un feuilleton riche en effets d'annonces depuis plusieurs années. Le Post récapitule.

Le Rafale, un avion jamais été vendu à l'étranger

"Fleuron" de l'industrie aéronautique française, mis en service au début des années 2000, l'avion n'a jamais été vendu à l'étranger malgré les efforts des autorités françaises.

En visite officiel au Brésil en septembre 2009, Nicolas Sarkozy annonçait pourtant en grande pompe la signature d'un "contrat historique" de 36 Rafale pour 5 milliards d'euros. "Le principe est décidé, on entame la rédaction, la négociation de tous les contrats dès maintenant", ajoutait le chef de l'État. Deux ans plus tard, rien n'a été signé et le Brésil a officiellement reporté sa décision à "début 2012" annonçait en juillet dernier le ministre brésilien de la défense.

"Une compétition extrêmement difficile"

Bref, un peu d'emballement... notamment quand Hervé Morin, alors ministre de la défense, évoquait au même moment "huit à neuf mois de discussions" pour aboutir à une signature de contrat qu'il disait "bien partie". "Cela peut prendre 5 mois comme 5 ans", concèdait pourtant Dassault Aviation à L'Express peu après la première annonce de Nicolas Sarkozy...

Dans le même discours, le chef de l'Etat évoquait "une compétition extrêmement difficile" de laquelle seraient sortis vainqueurs la France et Dassault Aviation, le Brésil préférant retenir l'avion français "plutôt que l'avion américain (de Boeing, ndlr) ou l'avion suédois (de Saab, ndlr)". Là encore, un peu d'emballement.

Si le Rafale - et les relations diplomatiques avec la France - semblaient avoir les faveurs de l'ancien président brésilien Lula, celle qui lui a succédé en janvier 2011 a souhaité réexaminer le dossier. Et après réfléxion, Dilma Rousseff préférerait le F-18 américain à l'avion français. La "dame de fer" de Brasilia - qui travaille au rapprochement diplomatique de son pays avec les Etats-Unis - aurait écouté les réticences des responsables de l'armée de l'air brésilienne sur l'appareil français. Le Rafale est trop cher disent les militaires brésiliens. Une manière comme une autre de faire jouer à plein la concurrence...

Pas d'accord malgré la ristourne

Pourtant, Dassault Aviation a bien proposé une ristourne à l'ancien président brésilien avec une offre de 8,2 milliards de dollars pour 36 avions, révisées à 6,2 milliards de dollars en février 2010. Mais décidemment rien n'y fait, ni la "sérénité" de la présidence française en janvier 2010, ni l'optimisme de rigueur de Nicolas Sarkozy au mois de novembre de la même année. "Je reste confiant", avait-il affirmé.

Plusieurs fois des discussions et négociations ont été entamées à propos de la vente du Rafale à l'étranger (avec le Maroc, les Emirats Arabes Unis, ou ... la Lybie). Aucunes n'ont abouti. "Depuis 2007, la France a signé chaque année deux fois plus de grands contrats à l’export que durant les dix années précédentes. Deux fois plus!", s'enthousiasmait pourtant le chef de l'État en janvier 2010.

"On peut dire que sans nul doute notre Président détient le record des annonces de contrats... non signés", s'amusait alors le posteur menou69.

L’auteur

Source : le post

Bon bah se sera pas pour ce coup là.

A ma connaissance il ne reste plus que le dossier de l'Inde pour tenter une vente...

il serait tant,fleuron de l'industire aéronautique ,

mais peut etre trop cher,dans ce cas là,c'est inutile :D

Inutile non, nous on s'en sert, mais c'est certain que c'est un luxe.

Le Rafale n'aura pas eu de chance pour sa destinée commerciale, on a fait un choix stratégique qui n'a pas été payant, il n'en reste pas moins qu'un des meilleurs avions de combats de sa catégorie (si ce n'est le meilleur).

Ce qui est amusant c'est qu'il me semble que Dassault a reçu une enveloppe pour le Rafale II, qui s'alignerait plus sur une vocation "bon marché" comme peut l'être le F-18 américain, on manque encore d'esprit visionnaire puisque l'avenir de l'aeronautique de combat se situe au niveau des drones.

Sur ce dossier (les drones) on peine à réellement tranché, on a vaguement pris une décision cette année mais on est loin du programme ambitieux ou réellement utile. Tout juste on se contentera de se doter alors qu'on devrait avoir une vraie logique industrielle à développer.

Parfois on prend du retard à ne pas prendre d'avance.

c'est encore une lacune de l'europe de la défense.

je serais personnellement pour plus de lien et de coopération dans le domaine militaire

au sein de l'union européenne,plus de moyen et plus de capacité à concurrencer

les états unis et d'autre nation.

Ce qu'on va sceller aujourd'hui ne prendra effet que dans 10 ou 15 ans.

Le rafale est le fruit de l'indépendance française en matière de défense, à un moment où on n'était pas dans l'OTAN et où on avait fait le choix industriel d'élaborer chacune des composantes matérielles de notre armée.

L'Europe de la défense, sur le dossier des avions multi rôle ça aura abouti à l'Eurofighter, avion qui a vite montrer ses limites lors de la guerre en Libye (par exemple).

Aujourd'hui, avec EADS, groupe européen, on table plus sur la coopération et je pense que c'est mieux en effet. Est ce que ça restera aussi viable si la zone euro est menacée dans sa sérénité ? j'ai de sérieux doutes.

si le rafale était vendu par un pays non zone euro, il aurait des chances

Non, pas plus. Il coute vraiment cher, c'est un luxe d'avoir un avion pareil.

Le rafale, le famas, le char leclerc ....

Ya pas à dire, en France on sait faire des armes efficaces aux performances reconnues, mais le coût trop élevé fait que nous avons bien du mal à les vendre ...

Même notre propre armée a du mal à s'équiper ...

Du coup on étale dans le temps les commandes ...

Entre le premier et le dernier appareil d'une commande, bien des années passent ...

Au bout d'un moment faudrait aussi se remettre en cause ptête ....

On veut à tout prix vendre une Rolls-Royce à des gens pour qui une Mercedes suffit amplement.

Du coup avec le même budget ils achètent plus de matériel chez les concurrents ...

surtout par les temps qui courent

Le Rafale est cher mais c'est aussi le seul avion multi-missions au monde.

C'est un appareil de supériorité aérienne, de reconnaissance,d'appui-feu rapproché, de frappes air-sol de précision, de lutte antinavires, et auquel on pourrait confier des missions nucléaires. Il n'a pas de concurrent actuellement, mis à part le futur Lookheed Martin F35 Lightning qui sera encore plus cher.

En attendant les gens font sans partout dans le monde ...

La qualité du produit n'est pas remis en cause, c'est sa cible marketing qui a été mal définie ...

Cet avion n'a pas de client ...

Pas un avion de vendu à l'étranger en plus de 10 ans, c'est pas rien ...

Le Rafale est cher mais c'est aussi le seul avion multi-missions au monde.

Le seul non mais le meilleur oui

En attendant les gens font sans partout dans le monde ...

La qualité du produit n'est pas remis en cause, c'est sa cible marketing qui a été mal définie ...

Cet avion n'a pas de client ...

Pas un avion de vendu à l'étranger en plus de 10 ans, c'est pas rien ...

Le choix de départ n'est contestable qu'à l'arrivée. On n'a pu soutenir qu'un seul type de dossier quand l'amérique était encore à soutenir une demi douzaine de programme. Au final, c'est pas pertinent mais parce que depuis la donne internationale à changée.

Pas de bol quoi :D

Pour ce dossier c'est foutu, maintenant ça aurait été bien d'envisager l'avenir comme il faut, et sur le dossier des drones, on reste vachement timorés ; je pense qu'on finira avec un demi programme histoire de dire qu'on en a un mais qu'on ne saura pas s'engager dans une dynamique de réussite technologique et commerciale.