Qui est le plus malade, le névrosé ou la personne dite normale insérée dans une société anormale ?

Qui est le plus malade, le névrosé ou la personne dite "normale" insérée dans une société anormale ?

Les sociétés sont composées d'individus et ne valent que dans la mesure ou elle les aident à s'accomplir, à mener une vie heureuse et créatrice.

Quelles ont été les répercussions des perfectionnements techniquesw sur les hommes au cours de ces récentes années?

Voici la réponse que donne le Dr Erich FROMM philosophe-psychiatre:

"Notre société occidentale contemporaine, malgré ses progrés materiels, intellectuels et sociaux, devient rapidement moins propre à assurer la santé mentale

et tend à saper, dans chaque individu, la sécurité interieure, le bonheur, la raison, la faculté d'aimer,; elle tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail ou de prétendu plaisir.

Nos maladies mentales toujours plus fréquentes peuvent trouver leur expression dans les symptomes des Névroses, trés voyants et des plus pénibles.

Mais gardons nous bien de définoir l'hygiène mentale comme une la prévberntion des symptomes.

Ces derniers ne sont pas nos ennemis, mais nos amis; là ou ils sont, il y a conflit et un conflit indique toujours que les forces qui luttent pour l'harmonisation et le bonheur résistent encore.

Les victimes vraiment sans espoir se trouvent parmi ceux qui semblent les plus normaux.

Pour beaucoup d'entre eux, c'est parce que ils sont si bien adaptés à notre mode d'existence, parce que la voix humaine a été réduite au silence si tôt dans leur vie, qu'ils ne se débitent même pas, ni ne souffrent et ne présentent pas de symptômes comme le font les névrosés.

Ils sont normaux non pas au sens que l'on pourrait appeler absolu du terme, mais seulement par rapport à une sociétés profondemment anormale et c'est la perfection de celle-ci qui donne la mesure de leur désiquilibre mental.

ces millios d'anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s'accoméderaient pas si ils étaient pleinement humains et s'accrochent encore à "l'illusion de l'individualité, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés. leur conformité évolue vers l'uniformité.

Mais l'uniformité est incompatible avec la liberté de même qu'avec la santé mentale...l'homme n'est pas fait pour être un automate et s'il en devient un, le fondement de son équilibre mental est détruit".

texte "retour au meilleur des mondes"

J'ai un adage qui va bien avec le titre de ton sujet :

Dans un monde de con, vaut mieux être anormal.

J'ai déjà eu l'occasion d'avoir ce texte pour lecture.

Quoi en penser, je ne sais pas trop. Il me paraît vraisemblable, mais en même temps, le fait de savoir que ma vision du monde est assez erronée, et que tout n'est jamais trop simple, m'en font douter.

Ca m'a néanmoins déjà rassuré. Une fois ou deux, quand j'étais plus jeune que maintenant.

ben tu poses une question de maladie dans un sens ou dans l'autre, alors comment veux-tu que l'on te réponde ? de toute manière ce sera une réponse de malade ! bon je vais prendre mes médicaments :smile2:

Ouaip !

Bon sujet.

Pour survivre, il faut écraser, il faut une dose de violence.

Le doux est écrasé.

Ah, ben je viens d'apprendre que je suis incapable de prendre du recul, d'accorder aux choses un peu moins d'importance ou de les "apprécier" à leur juste valeur, et que je suis forcé d'avoir une réaction névrotique face aux aléas de la vie contemporaine. Pas plus, pas moins. Chouette.

Le plaisir serait donc "prétendu", j'aurais aimé qu'il développe sur ce qu'est un "plaisir authentique" et un "prétendu plaisir", au lieu de ça, on a droit à de la formulation très floue. (si quelqu'un peut se dévouer sur ce thème...)

Je suis donc anormalement normal parce que je ne déprime pas sur mon boulot et quelques impératifs de vie, ou parce que je ne me prends pas le chou sur cette "uniformité" ?

j'en ai rien à foutre de perdre mon temps à la combattre, fut-ce de façon inconsciente !

L'anormalement anormal (dont je suis, je pense) a donc des plaisirs commandés, sur liste, est dénué de tout sens critique, de toute capacité d'analyse, un mouton selon lui quoi... super !

Non, désolé, la société contemporaine ne m'est pas insupportable, ça ne fait pas de moi un type incapable d'apprécier les choses simples, d'avoir une personnalité, des buts de toutes sortes, et de me sentir libre même dans un "enclos".

Qui est le plus malade, le névrosé ou la personne dite "normale" insérée dans une société anormale ?

Les sociétés sont composées d'individus et ne valent que dans la mesure ou elle les aident à s'accomplir, à mener une vie heureuse et créatrice.

Quelles ont été les répercussions des perfectionnements techniquesw sur les hommes au cours de ces récentes années?

Voici la réponse que donne le Dr Erich FROMM philosophe-psychiatre:

"Notre société occidentale contemporaine, malgré ses progrés materiels, intellectuels et sociaux, devient rapidement moins propre à assurer la santé mentale

et tend à saper, dans chaque individu, la sécurité interieure, le bonheur, la raison, la faculté d'aimer,; elle tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail ou de prétendu plaisir.

Nos maladies mentales toujours plus fréquentes peuvent trouver leur expression dans les symptomes des Névroses, trés voyants et des plus pénibles.

Mais gardons nous bien de définoir l'hygiène mentale comme une la prévberntion des symptomes.

Ces derniers ne sont pas nos ennemis, mais nos amis; là ou ils sont, il y a conflit et un conflit indique toujours que les forces qui luttent pour l'harmonisation et le bonheur résistent encore.

Les victimes vraiment sans espoir se trouvent parmi ceux qui semblent les plus normaux.

Pour beaucoup d'entre eux, c'est parce que ils sont si bien adaptés à notre mode d'existence, parce que la voix humaine a été réduite au silence si tôt dans leur vie, qu'ils ne se débitent même pas, ni ne souffrent et ne présentent pas de symptômes comme le font les névrosés.

Ils sont normaux non pas au sens que l'on pourrait appeler absolu du terme, mais seulement par rapport à une sociétés profondemment anormale et c'est la perfection de celle-ci qui donne la mesure de leur désiquilibre mental.

ces millios d'anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s'accoméderaient pas si ils étaient pleinement humains et s'accrochent encore à "l'illusion de l'individualité, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés. leur conformité évolue vers l'uniformité.

Mais l'uniformité est incompatible avec la liberté de même qu'avec la santé mentale...l'homme n'est pas fait pour être un automate et s'il en devient un, le fondement de son équilibre mental est détruit".

texte "retour au meilleur des mondes"

bonjour

fort bien mais , depuis quand la normalitée serait une référence pour définir l' anormalitée ?

notre époque à ses avantages et ses inconvénients mais chaque époque à les siennes .

mais , bien sur tout peut-ètre anormalement normal .

sur une ile , il y à 999 personnes normales et un fou .

la normalitée est d ' ètre ...normale .

exemple inverse .

sur une ile il y à 999 fou et une personne normale ,

la normalitée est d ' ètre fou .

je pense que la normalitée serai d 'ètre équilibré ,

c ' est à dire en rapport avec son milieu et son époque .

bonne soirée

Les normaux (tels qu'ils sont décrit dans le texte d'introduction au sujet) ne sont pas forcément si heureux que ça, surtout si l'inattendu vient quelque peut déranger leur petite vie bien faite. Et de même les anormaux ne sont pas toujours si malheureux que ça et bien souvent plus résistants au malheur.

Mais l'analyse reste intéressante.