Au Chili, nouvelle manifestation monstre pour une réforme de l'éducation

Une nouvelle manifestation pour une réforme du système éducatif a eu lieu mardi 9 août au Chili, réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes. Des affrontements entre manifestants et policiers ont éclaté en marge de la mobilisation, faisant trente-neuf blessés, dont vingt-trois policiers, et deux cent soixante-treize personnes ont été arrêtées, selon le ministère de l'intérieur chilien.

Le cortège, composé majoritairement d'étudiants, a rassemblé dans la capitale cent mille protestataires selon les organisateurs, soixante mille selon la police. Des cortèges ont également défilé dans les villes de Calama, La Serena, Arica, Concepcion et Valparaiso. A Santiago, le défilé s'est déroulé d'abord dans le calme, les manifestants arborant des pancartes réclamant notamment la gratuité dans l'enseignement public. Mais le rassemblement a ensuite dégénéré, des petits groupes ont commencé à mettre le feu à des voitures, à casser des vitres et à former des barricades avant d'être dispersés.

"Les étudiants et les professeurs ont voulu une nouvelle fois organiser une manifestation. [Le gouvernement] leur en a donné l'autorisation. Mais, ce qui s'est passé a montré encore une fois qu'ils sont malheureusement incapables de contrôler les manifestations", a déclaré le ministre de l'intérieur, Rodrigo Hinzpeter. Samedi, après une manifestation similaire, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) avait critiqué des violences policières présumées.

PIÑERA AU PLUS BAS DANS LES SONDAGES

Le président Sebastian Piñera est confronté depuis plusieurs mois à la colère du monde étudiant contre les frais de scolarité. Il a tenté d'amadouer les manifestants en proposant un fonds de quatre milliards de dollars pour l'éducation ainsi que diverses réformes. Ces propositions ont été jugées insuffisantes par le mouvement étudiant, qui veut la garantie constitutionnelle d'une éducation publique gratuite et de qualité.

Le ministre de l'éducation, Felipe Bulnes, a signalé que l'heure du dialogue est à ses yeux passée : il entend présenter prochainement au Parlement les quelques avancées réalisées lors des négociations avec les étudiants, auxquelles ils resteront bienvenus "pour exprimer leurs inquiétudes".

Au plus bas dans les sondages, Sebastian Piñera ne bénéficie plus que de 26 % d'opinions favorables. Car, outre les étudiants, le président millionnaire, qui a fait fortune dans le transport aérien, doit également affronter la colère des écologistes et des mineurs.

Le monde

Prochainement en France.

Il est vrai qu'en changeant seulement quelques noms on pourrai y croire!

Le cortège, composé majoritairement d'étudiants, a rassemblé dans la capitale cent mille protestataires selon les organisateurs, soixante mille selon la police. Des cortèges ont également défilé dans les villes de Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Grenoble. A Paris, le défilé s'est déroulé d'abord dans le calme, les manifestants arborant des pancartes réclamant notamment la gratuité dans l'enseignement public. Mais le rassemblement a ensuite dégénéré, des petits groupes ont commencé à mettre le feu à des voitures, à casser des vitres et à former des barricades avant d'être dispersés.

"Les étudiants et les professeurs ont voulu une nouvelle fois organiser une manifestation. [Le gouvernement] leur en a donné l'autorisation. Mais, ce qui s'est passé a montré encore une fois qu'ils sont malheureusement incapables de contrôler les manifestations", a déclaré le ministre de l'intérieur, Claude Gueant. Samedi, après une manifestation similaire, la Commission européenne des droits de l'homme (CEDH) avait critiqué des violences policières présumées.

SARKOZY AU PLUS BAS DANS LES SONDAGES

Le président Nicolas Sarkosy est confronté depuis plusieurs mois à la colère du monde étudiant contre les frais de scolarité. Il a tenté d'amadouer les manifestants en proposant un fonds de quatre milliards d’Euros pour l'éducation ainsi que diverses réformes. Ces propositions ont été jugées insuffisantes par le mouvement étudiant, qui veut la garantie constitutionnelle d'une éducation publique gratuite et de qualité.

Le ministre de l'éducation, Luc Chatel, a signalé que l'heure du dialogue est à ses yeux passée : il entend présenter prochainement au Parlement les quelques avancées réalisées lors des négociations avec les étudiants, auxquelles ils resteront bienvenus "pour exprimer leurs inquiétudes".

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkosy ne bénéficie plus que de 26 % d'opinions favorables. Car, outre les étudiants, le président millionnaire, qui a fait fortune dans la …? , doit également affronter la colère des écologistes et des mineurs.

Le monde

Attendons de voir...

Ces propositions ont été jugées insuffisantes par le mouvement étudiant, qui veut la garantie constitutionnelle d'une éducation publique gratuite et de qualité.

Une revendication légitime.

Il n’y a nulle égalité, nulle justice sociale sans une éducation publique entièrement gratuite et de la plus haute qualité.

Le laboratoire néolibéral confronté aux limites du néolibéralisme.

Enfin!

C'est moi où bientot l'enseignement supérieur ne sera plus qu'à la portée des riches dans tous les pays.

Si on paie des taxes, c'est entre autres pour ça et pas uniquement pour payer la dette illégitime.

Le laboratoire néolibéral confronté aux limites du néolibéralisme.

Enfin!

C'est moi où bientot l'enseignement supérieur ne sera plus qu'à la portée des riches dans tous les pays.

Si on paie des taxes, c'est entre autres pour ça et pas uniquement pour payer la dette illégitime.

Même le New-York times connu pour être libéral a déclaré concernant le Chili que ce fût une erreur historique de libéraliser l'éducation.

Au Chili une autre grossière erreur est d'avoir remplacer le financement public par de l'endettement, un peu comme le préconise Jacques Attali....

Je trouve que ce serait vraiment bien qu'enfin, au XXIème siècle, les humais puissent recevoir une éducation.

La somme que "donne" (donne, car se sont les impôts des Chiliens, ne l'oublions pas !) n'est pas suffisante pour obtenir un système éducatif, on va dire "normal".

L'Etat Français (et pas que Français) veut enlever le système éducatif, mais ils ont trop peur des représailles, et si ça se faisait, ça se serait vite fait !

A votre avis, pourquoi les dépenses annuelles pour l'Education Nationale diminue de plus en plus ? Et pourquoi des professeur perdent leurs emploi par licenciement "économique" et sans raison. Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy se paye un avion de luxe à 930.000.000 €...Cela fait quand même beaucoup d'emplois, vous ne trouvez pas ? Ils veulent que l'Education deviennent privée...Mais combien de familles peuvent se payer ce luxe ? Pas grand monde, sinon, leurs enfants serait déjà dans le privée s'ils étaient très riches...

Pour en revenir à la Chili, je trouve que c'est une très bonne initiative de sortir manifester. Le Premier Ministre Chilien est vraiment un con de dire que les professeurs et les étudiants ne peuvent pas faire de manifestation sans qu'il y ait des émeutes... Ils y a toujours des casseurs, dans n'importe quel manifestation.

La somme que donne le Président de la Chili est vraiment trop insuffisante...

Pour répondre à un commentaire, c'est vrai que ça ressemble à notre cas en France. Seul erreur que j'ai pu constaté dans le post de Helheim, il n'y a plus de mineurs en France depuis 1988 ou dans les alentours...Les usines qui étaient en France était principalement situé en Alsace et en Lorraine, et ont fermé depuis belle lurette.

D’un autre côté, grâce au marché de l’éducation, les pauvres ont la liberté de choisir l’école qu’il veulent, entre la pourrie pas chère, et la bien pour laquelle il faut s’endetter.

L’éducation publique, c’est une atteinte insupportable à la liberté.

Le peuple trompé: les taxes des Chiliens aident ces écoles privées!

Alors pourquoi ces écoles peuvent-elles garder le bénéfice?

Qu'on ne se foute pas du peuple:

- soit une éducation publique avec les taxes

-soit une éducation privée mais sans taxes pour le ^peuple alors!

Le peuple trompé: les taxes des Chiliens aident ces écoles privées!

Alors pourquoi ces écoles peuvent-elles garder le bénéfice?

Qu'on ne se foute pas du peuple:

- soit une éducation publique avec les taxes

-soit une éducation privée mais sans taxes pour le ^peuple alors!

Quand tu vas voir ton généraliste, l'état à travers la sécurité sociale lui donne 14.40€, alors que ton médecin a clairement l'intention de gagner de l'argent.

D’un autre côté, grâce au marché de l’éducation, les pauvres ont la liberté de choisir l’école qu’il veulent, entre la pourrie pas chère, et la bien pour laquelle il faut s’endetter.

L’éducation publique, c’est une atteinte insupportable à la liberté.

Cela se voit que tu ne connais pas le système éducatif chilien, cela ne se passe du tout comme cela. Un pauvre, vu le faible score qu'il obtient à la PSU (l'équivalent de notre bac), ne peut pas intégrer les bonnes facs, il est obligé de s'endetter pour une fac pourrie. Il n'a en réalité aucune liberté.

Le système chilien est assez paradoxal, en fait ceux sont principalement les jeunes aisés qui intègrent les universités publiques.

D’un autre côté, grâce au marché de l’éducation, les pauvres ont la liberté de choisir l’école qu’il veulent, entre la pourrie pas chère, et la bien pour laquelle il faut s’endetter.

L’éducation publique, c’est une atteinte insupportable à la liberté.

Cela se voit que tu ne connais pas le système éducatif chilien, cela ne se passe du tout comme cela. Un pauvre, vu le faible score qu'il obtient à la PSU (l'équivalent de notre bac), ne peut pas intégrer les bonnes facs, il est obligé de s'endetter pour une fac pourrie. Il n'a en réalité aucune liberté.

Mon propos relevait de l’antiphrase. Merci tout de même pour ta réponse avertie.