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La dette de la Grèce


Yoannbzh

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Crise de la dette. Les détails du plan pour sauver la Grèce

Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles en sommet de crise depuis ce jeudi midi, devraient valider un accord, préparé par la France et l’Allemagne, qui devrait permettre de sauver la Grèce de la faillite. L’AFP s’est procuré une copie de ce projet d’accord. En voici les principaux points.

Un nouveau plan de sauvetage

Après les prêts d’un montant total de 110 milliards d’euros sur trois ans octroyés, en mai 2010, à la Grèce par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI), une nouvelle aide va lui être accordée. Le montant est en discussion, mais un chiffre de 71 milliards d’euros est évoqué. La participation du FMI à ce second prêt n’est pas assurée.

Le secteur privé impliqué dans le dispositif

Ce plan de sauvetage prévoit aussi de réduire la dette grecque (actuellement de 350 milliards d’euros) en impliquant les banques créancières du pays, comme le souhaitait l’Allemagne depuis le début. D’un point de vue plus global, le projet prévoit aussi une participation plus globale du secteur privé (banques, assurances, fonds de pension…) à l’allégement de la dette grecque.

Cette participation du secteur privé répond à « une situation exceptionnelle », indique toutefois le document, laissant entendre que cette solution « unique » ne sera pas appliquée à d’autres pays en difficulté.

Des conditions des prêts assouplies

Cette mesure ne concerne pas que la Grèce. Les dirigeants européens veulent assouplir les conditions d’accès aux prêts des pays de l’Union en difficulté (Irlande, Portugal, Grèce). Il est ainsi prévu d’allonger la durée des prêts à ces pays - de 15 ans au minimum - et de réduire les taux d’intérêt qu’elle leur demande, de 4,5 % à 3,5 %.

Un défaut de paiement assumé

Les solutions envisagées risquent toutefois de déboucher sur un défaut de paiement de la Grèce (son impossibilité à rembourser sa dette auprès de ses créanciers), brisant ainsi un tabou au sein de l’Union monétaire. Un défaut de paiement de la part de la Grèce est « potentiellement inévitable », a estimé jeudi le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager.

Mais le projet réaffirme clairement que la Grèce est « dans une situation unique ». Et de détailler : « Tous les autres pays de la zone euro réaffirment solennellement leur détermination inflexible à honorer pleinement leur propre signature souveraine ». Pour faire clair, aucun autre Etat ne sera autorisé à faire défaut de paiement.

Ouest France ou Challenges.fr

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Quand je pense que personne ne veut me faire un crédit parce que je suis malade, c'est écoeurant.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Le secteur privé impliqué dans le dispositif

Ce plan de sauvetage prévoit aussi de réduire la dette grecque (actuellement de 350 milliards d’euros) en impliquant les banques créancières du pays, comme le souhaitait l’Allemagne depuis le début. D’un point de vue plus global, le projet prévoit aussi une participation plus globale du secteur privé (banques, assurances, fonds de pension…) à l’allégement de la dette grecque.

Cette mesure ne concerne pas que la Grèce. Les dirigeants européens veulent assouplir les conditions d’accès aux prêts des pays de l’Union en difficulté (Irlande, Portugal, Grèce). Il est ainsi prévu d’allonger la durée des prêts à ces pays - de 15 ans au minimum - et de réduire les taux d’intérêt qu’elle leur demande, de 4,5 % à 3,5 %.

Génial! Ce sont les banques et les spéculateurs qui ont causé cette crise et on va les récompencer en les impliquant dans le plan et ils toucheront donc des bénéfices en plus.

Cela devrait etre un pret sans interets comme avant de la Banque Nationale(dans l'occurence la BCE) vers l'Etat plutot que des prets mis sur le marché.

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Membre, La main qui mord, 44ans Posté(e)
Ame errante Membre 11 839 messages
44ans‚ La main qui mord,
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Elle n'a pas déjà été déjà "sauvée", la Grèce?

Faut la sauver combien de fois.? :hu:

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Tant qu'on laisse les spéculateurs décider des taux d'interets, il y aura des problèmes.

Bientot, ils se tourneront vers un autre pays et on devra à nouveau les aider.

Il est anormal que la dette de l'Etat soit une marchandise que l'on peut échanger sur un marché.

C'est quand meme un peu l'argent de nous tous, non?

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Ils avaient la retraite calculée sur le dernier mois de salaire et 37 ans de cotisation requis, jusqu'en 2010.

Aux termes du sommet, le remboursement est étiré sur 30 ans et surtout les taux d'intérêt du remboursement aux banques privées ont été baissés à 3,5 à 4% contre 5% aujourd'hui, a expliqué Nicolas Sarkozy au sortir du sommet."Cela permettra à la Grèce d'effectuer 30 milliards d'euros d'économies dans les dix prochaines années", a ajouté le chef de l'Etat.

L'Irlande et le Portugal, également en difficulté, voient aussi la durée de leurs prêts allongée à 15 ans au minimum, voire à 30 ans, avec une "période de grâce de dix ans" avant le premier remboursement.

--------------

Une chose est sûre, pourquoi des prêts à long terme pour les particuliers et sur 4, 5 ans aux Etats ? Belle claque aux banques.

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Invité Hayach
Invités, Posté(e)
Invité Hayach
Invité Hayach Invités 0 message
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Faudra la sauver autant de fois que des extra-UE continueront à lorgner dessus.

C'est un leurre. D'un côté la Grèce est "dans une situation catastrophique", mais pour d'autres, elle a un potentiel partenariat intéressant.

Comme pour Israël qui se verrait bien signer quelques accords avec les grecs pour les pétrole et le gaz dans leur zone (c'est déjà acquis avec Chypre) ou encore les chinois qui ont compris leur position intéressante en méditerrannée.

Si ils ont décidé de débourser autant pour un pays qui selon eux les plombe, c'est qu'ils ont tout intérêt à ce que ce pays ne s'en aille pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Elle n'a pas déjà été déjà "sauvée", la Grèce?

La politique qui a suivi le premier plan de sauvetage n’a pas eu l’effet escompté. Les privatisations et la réduction des salaires et pensions n’ont pas produit la relance économique espérée, mais une récession économique et une dette publique accrues.

À nouveau, l’État grec n’est (ou n’est bientôt) plus en mesure de satisfaire ses engagements financiers.

Faut la sauver combien de fois.? :hu:

Ce petit jeu pourrait être renouvelé un certain nombre de fois.

Néanmoins, il semble qu’on s’oriente plutôt vers une restructuration et une stabilisation de la dette grecque. Les crises ont certains risques, et la stabilisation ad vitam æternam de la dette grecque (comme on l’a fait avec le plus grand nombre des pays du tiers-monde) est donc peut-être le meilleur moyen de spolier ce pays régulièrement et au meilleur taux.

Il est anormal que la dette de l'Etat soit une marchandise que l'on peut échanger sur un marché.

Il est surtout anormal que l’État ait le droit de s’endetter auprès de personnes (physiques ou morales) privées. La création monétaire doit redevenir un monopole public, national, ou européen, en l’occurence.

C'est quand meme un peu l'argent de nous tous, non?

La dette publique, c’est l’argent que nous tous devont à quelques uns : les plus fortunés d’entre nous.

Ils avaient la retraite calculée sur le dernier mois de salaire et 37 ans de cotisation requis, jusqu'en 2010.

Le dernier mois n’est pas forcément le meilleur, quand on fait des petits boulots en attendant la retraite.

Quant aux 37 années, c’est on ne peut plus justifié. En France, à tout le moins, la durée réelle de cotisation des salariés, le nombre d’année qu’un travailleur moyen cotise durant sa vie, c’est 37 années.

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