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Comment 30 ans de libéralisme ont détruit nos sociétés


eklipse

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
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Comment 30 ans de libéralisme ont détruit nos sociétés

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Bourse_FouleTraders.jpg

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La crise actuelle est partie des "subprimes" mais il s'agit en fait d'une crise systémique qui aurait eu lieu de toute façon car elle est l'aboutissement de 30 ans de déséquilibres profonds créés par le libéralisme, ou plus exactement l'ultralibéralisme, cette idéologie fabriquée sur mesure par les élites économiques pour servir leurs intérêts et satisfaire leur avidité sans limite.

Le libéralisme avait déjà été appliqué dans les années 20, avec notamment une dérèglementation du secteur bancaire. Il en a résulté la crise de 1929 et la grande dépression qui a suivi et dont le monde n'est sorti que "grâce" à la guerre.

Suite au désastre qu'il avait engendré, le libéralisme avait été mis au placard, remplacé par le keynésianisme, c'est à dire une intervention régulatrice et stimulatrice des états dans l'économie.

FriedrichVonHayek.jpgMais dès la fin de la seconde guerre mondiale, un groupe de personnes inspirées et réunies par Friedrich von Hayek (le pape de l'ultra-libéralisme, en photo ci-contre) ont fondé la "Société du Mont-Pèlerin", un club de réflexion dont le but était de convertir à nouveau les états au libéralisme.

36 personnalités étaient présentes lors de la première conférence le 10 avril 1947, dont Hayek bien sûr, Milton Friedman (prix Nobel d'économie et l'un des principaux théoriciens du libéralisme), Karl Popper, Maurice Allais, et Bertrand de Jouvenel (politicologue et économiste libéral, controversé pour son passé pendant l'occupation et son interview complaisante d'Adolf Hitler en 1936, il est aussi le fondateur du think tank de prospective "Futuribles").

Pour promouvoir l'idéologie libérale et la diffuser dans les cercles dirigeants, les membres de la Société du Mont Pélerin ont fondé une centaine d'autres think tanks et réseaux d'influence, comme la Heritage Foundation, le Cato Institute ou le Manhattan Institute.

Leur stratégie a atteint son but dans les années 80 avec l'arrivée au pouvoir de personnalités politiques entièrement acquises au libéralisme, en particulier Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

Dès lors, les états ont progressivement abdiqué de leur pouvoir au bénéfice des multinationales et des banques. Ils ont privatisé et déréglementé massivement l'économie, en faisant disparaitre la quasi totalité des contraintes et des contrôles, laissant se développer les paradis fiscaux afin de faciliter l'évasion fiscale, et permettant aux grandes entreprises et aux plus fortunés d'échapper presque totalement à l'impôt. Les états se sont également désengagés de l'économie, abandonnant toute politique industrielle, cessant de préparer le long-terme, et privatisant tout ce qui pouvait devenir une source de profit pour le secteur privé, détruisant ou abandonnant les services publics.

Parmi les mesures inspirées par le libéralisme, il y eut en particulier la dérégulation du système bancaire aux Etats-Unis où l'administration Clinton avait supprimé le garde-fou mis en place par Roosevelt suite à la crise de 1929 pour interdire aux banques de dépot d'être en même temps des "banques d'investissement", c'est à dire de spéculer en bourse avec l'argent des déposants.

Mais la mesure clé a été la suppression des barrières douanières et du contrôle des changes. C'est ce qui a rendu possible la "mondialisation", c'est à dire la libre circulation des marchandises et des capitaux, permettant aux entreprises de "délocaliser" pour exploiter la main d'oeuvre à bas coût dans les pays du tiers-monde, et augmenter ainsi la concurrence sur un marché du travail désormais mondialisé lui aussi.

Cela a été possible grâce à la complicité des dirigeants de droite et de gauche, du fait de leur liens avec les multinationales et les banques, directement ou à travers les think tanks ou "clubs de réflexion" où se retrouvent l'élite des pouvoirs financiers, économiques, politiques et médiatiques.

Les délocalisations massives qui s'en sont suivi ont provoqué la désindustrialisation des pays occidentaux et un appauvrissement sans précédent de la population ordinaire, au point de faire disparaître les classes moyennes par le chomage, la précarité généralisée et la baisse des salaires réels. Dans le même temps, les délocalisations favorisaient l'essor spectaculaire de la Chine et quelques autres "pays émergents" où se concentraient les délocalisations, bouleversant au passage les équilibres géopolitiques.

Mais pendant qu'une majorité de la population s'est appauvrissait, la minorité bénéficiaire de la mondialisation s'enrichissait, dont une extrême minorité de façon astronomique, ce qui permettait à des statistiques en trompe-l'oeil d'afficher une hausse moyenne des revenus de 2% par an.

L'effondrement du pouvoir d'achat des classes moyennes est la véritable cause de la dépression économique actuelle dont la "crise des subprimes" n'a été que le déclencheur.

Une hyper inflation masquée

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La baisse des salaires réels est aussi le résultat d'une hyper inflation, elle aussi masquée dans des statistiques officielles dont les produits de référence ne sont pas du tout représentatifs des dépenses ordinaires d'un ménage. Cette hyper inflation résulte de la baisse de la valeur intrinsèque de la monnaie, du fait de la monnaie créée en excès par les banques et les marchés financiers. En transformant les variations boursières en profit, les "investisseurs" créent de la monnaie sans contrepartie en biens nouveaux dans l'économie réelle. C'est ce qui crée l'inflation, car chaque dollar ou chaque euro correspond à une fraction plus petite des biens disponibles. C'est ainsi que se sont envolés les prix du logement, de l'alimentation et de l'énergie (les 3 biens réels les plus essentiels), une hausse amplifiée par la spéculation immobilière et la spéculation boursière sur les matières premières industrielles et agricoles.

Cette spéculation qui a attisé l'inflation est elle-même le résultat de l'excès d'enrichissement des plus riches. Car ceux qui ont déjà tout placent leurs masses de capitaux en excès sur les marchés financiers et dans l'immobilier, créant des "oscillations destructrices" et des bulles spéculatives qui explosent en faisant à chaque fois des dégâts dans l'économie réelle.

LehmanBrothers.jpg

Les causes de la crise financière

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Conformément aux commandements de l'idéologie libérale, les états avaient laissé se développer sans aucun contrôle le marché des "produits dérivés", ces titres financiers complexes qui permettent de démultiplier les variations boursières, à la hausse comme à la baisse, grâce à des "effets de levier" cumulés pouvant atteindre 100 (en clair, permettant de jouer 100 millions en bourse avec un capital de seulement 1 million). En seulement 15 ans après leur création au début des anées 1990, les produits dérivés ont pu se développer sans aucun controle, jusqu'à atteindre le montant astronomique de 683.000 milliards de dollars en 2008. A elles toutes seules, les banques Citigroup et Bank of America détiennent chacune 17.500 milliards en produits dérivés, dont une part importante a perdu toute valeur mais reste inscrite dans les bilans à la valeur d'achat, dissimulant ainsi des pertes abyssales.

Ce sont les effets de levier des produits dérivés qui expliquent comment les banques ont pu perdre des dizaines de milliards au point de se retrouver en faillite.

Parmi ces produits dérivés, il y avait les fameux "subprimes", des emprunts immobiliers titrisés qui transféraient des banques vers les acheteurs de titres le risque de non remboursement. De plus, la collusion entre les banques et les agences de notation chargées d'évaluer les risques a conduit à leur sous-estimation délibérée.

La phase finale de la crise financière

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Les banques et les assurances ont joué au casino boursier des sommes colossales qu'elles ne possédaient pas, et elles ont perdu.

Dans un premier temps, les pertes ont été transférés aux états, selon le principe du libéralisme qui consiste à privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes.

Les états ne disposant pas réellement de l'argent qu'ils avaient prêté aux banques, ils l'ont emprunté... aux banques, celles-ci ayant le pouvoir de créer de la monnaie par le simple fait de prêter de l'argent (voir le film "L'argent-dette" de Paul Grignon).

Le renflouement des banques ainsi que la baisse des recettes fiscales (du fait de la crise) ont fait exploser la dette publique des pays occidentaux, alors qu'elle avait été préalablement creusée par la désindustrialisation, la baisse des revenus (causée par la stagnation des salaires, le chômage et la précarité), l'effondrement de la consommation, l'évasion fiscale et les allègements d'impôts pour les riches et les grandes entreprises.

La plupart des pays occidentaux sont maintenant au bord de la faillite, avec des niveaux d'endettement de près de 100% du PIB, voire davantage.

Le transfert des pertes des banques sur des états déjà affaiblis n'était pas tenable très longtemps. C'est pourquoi nous en arrivons aujourd'hui à la phase finale du grand hold-up: le transfert des pertes bancaires vers les citoyens de base.

Les uns après les autres, les gouvernements de droite et de gauche sont en train d'adopter des plans "d'austérité" qui vont diminuer les revenus et les prestations sociales (retraites, allocations chômage, systèmes d'assurance maladie) tout en augmentant les impots et les taxes. On peut aussi prévoir que la crise servira de prétexte à finir de privatiser ce qui peut encore l'être, principalement dans les secteurs encore publics et semi-publics (énergie, poste, santé, éducation, justice, police, forces armées...).

Le libéralisme a sappé la démocratie, ruiné les classes moyennes, abandonné les citoyens au bon vouloir des multinationales, et transformé les ex pays riches en "pays en voie de sous-développement". Au final, le libéralisme aura entièrement détruit nos sociétés par l'anéantissement des états-nations et l'explosion des inégalités, nous faisant revenir aux conditions sociales du Moyen-Age avec une minorité de très riches et la misère pour le plus grand nombre.

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Membre, Filets de Sagesse Singulière à l'Orange., 57ans Posté(e)
Benjjj Membre 1 906 messages
57ans‚ Filets de Sagesse Singulière à l'Orange.,
Posté(e)

Les systèmes bancaires & financiers sont se qu'ils sont, ils nous permettent de nous développer

En ce qui concerne la crise j'aurais plutôt tendance a pensé qu'elle était nécessaire d'un point de vue cyclique.

Elle servira de toutes façon à notre bon devenir. Elle permet déjà de nous fournir des accès assez importants sur des données d'informations que nous offre des outils de communications

C vrai aussi qu'une voiture sans permis coute aussi 15.000 €, c cher laugh.gif

Je pense que ce n'est pas en se battant contre eux qu'on changera la couleur des billets, il ne tueront pas la poule aux oeufs d'or que nous sommes.

Nos oeufs sont les meilleurs pour faire une bonne omelette biggrin.gif

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Heu, c'est un peu trop facile de privatiser les profits et nationaliser les dettes...délocaliser, licencier en masse, puis sommer le peuple de rembourser en travaillant plus pour le même salaire, voir moindre, tout en voyant le prix de la bouffe, de l'énergie, des loyers, eux augmenter de manière exponentielle...ainsi que le chômage ...puis voir les fonctions publiques se privatiser à grande vitesse...à un moment un grand nombre de personnes tombent dans la précarité...et alors quoi, faut qu'elles se la ferment et encensent ce système obsolète??

:mouai:

Une interview étonnante de Klaus Schwab, le président et fondateur du World Economic Forum, interviewé en janvier 2011... Il y dit ouvertement que les pertes des banques ont été transformées en dette publique dont on est maintenant en train de transférer la charge sur les populations. Il reconnait également que la crise actuelle a pour cause première un manque de morale et éthique. Il affirme que nous devons aller vers une nouvelle éthique dans le sens d'une plus grande responsabilité sociale, sans quoi nous irons vers un nouveau mai 68 mondial...

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

il y à 20 ans j'ai lu un livre de journaliste politique qui annoncait exactement ce qui est en train de ce passer et pour aller vers un monde dirigé par une petite poignée de puissant , à peine moins d'une centaine qui dirigerait le monde . on y va tout droit à moins d'un clach.

je suis d'accord avec se que tu as écris @eklipse.

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Bah le malheur des uns fait le bonheur des autres...voir la montée des pays émergents (Brics), on va me dire...certes m'enfin à la base c'était pas par altruisme ou souci de plus d'égalité, mais surtout la recherche du profit inconditionnel des spéculatueurs & co.

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

il y à 20 ans j'ai lu un livre de journaliste politique qui annoncait exactement ce qui est en train de ce passer et pour aller vers un monde dirigé par une petite poignée de puissant , à peine moins d'une centaine qui dirigerait le monde . on y va tout droit à moins d'un clach.

je suis d'accord avec se que tu as écris @eklipse.

C'est pas moi qui ai écrit cela, c'est l'avis d'un blogueur, que je trouve pertinent...;)

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Membre, 33ans Posté(e)
Caesarievitch Membre 106 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

Allé, je commence ma répponse par un peu d'humour avec les deux liens ci-dessous, du rap qui explique les théories de Keynes et Hayek

En ce qui me concerne, je suis plus favorable aux keynésianisme qu'au libéralisme façon Hayek, avec le rôle plus important que joue l'Etat par rapport aux entreprises. Cependant, je ne suis pas entièrement d'accord avec tout ce qui est dit dans ce topic.

1/Les délocalisations massives qui s'en sont suivi ont provoqué la désindustrialisation des pays occidentaux et un appauvrissement sans précédent de la population ordinaire, au point de faire disparaître les classes moyennes par le chomage, la précarité généralisée et la baisse des salaires réels.

Mais pendant qu'une majorité de la population s'est appauvrissait, la minorité bénéficiaire de la mondialisation s'enrichissait, dont une extrême minorité de façon astronomique, ce qui permettait à des statistiques en trompe-l'oeil d'afficher une hausse moyenne des revenus de 2% par an.

2/Le libéralisme a sappé la démocratie, ruiné les classes moyennes, abandonné les citoyens au bon vouloir des multinationales, et transformé les ex pays riches en "pays en voie de sous-développement". Au final, le libéralisme aura entièrement détruit nos sociétés par l'anéantissement des états-nations et l'explosion des inégalités, nous faisant revenir aux conditions sociales du Moyen-Age avec une minorité de très riches et la misère pour le plus grand nombre.

1/En ce qui concerne la désindustrialisation, je suis d'accord, mais il faut aussi préciser qu'on s'est tourné vers une économie de service, et que ce phénomène n'a pas attendu les années 1980 pour se manifester. Après, de la à dire qu'il y a eu disparition de la classe moyenne, que la précarité est généralisée, c'est quand même un peu exagéré. Je suis d'accord pour dire que les plus riches ont continué de s'enrichir et que ça joue sur la hausse des revenus de 2% par an, mais en ce qui concerne la classe moyenne, elle ne s'est pas appauvrie, seuls les plus pauvres ont continué de s'appauvrir, ce qui explique l'accroissement des inégalités entre les plus riches qui s'enrichissent et les plus pauvres qui s'appauvrissent. Il n'y a que depuis la crise que les classes moyennes se sont un peu appauvries, et là encre tout dépend du secteur dans lequel on travaille. Aux dernières nouvelles, ce sont toujours les classes moyennes qui se ruent sur le tout dernier téléphone portable, sur le super nouveau écran plat, etc... Et enfin, contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire, les classes moyennes sont des bénéficiaires de la mondialisation. ça n'augmente pas leurs revenus, mais ça réduit leurs dépenses.

2/Le libéralisme ne ruine pas les classes moyennes, il les entretient pour s'assurer qu'il y aura toujours de la consommation. Il ne laisse tomber que les plus pauvres, ceux qui ne consomment pas. Enfin, les "ex pays riches" ne sont en rien des pays en voie de sous-développement. Ils continuent de s'enrichir, la seule différence est qu'ils le font moins vite que d'autres pays, comme les pays asiatiques. Le grand danger vient de la dette, c'est elle qui va déterminer si on risque effectivement de s'appauvrir comme en Grèce. Et puis, le retour au Moyen-âge, franchement... La misère pour le plus grand nombre, on n'en est pas encore là, mais avec les idées de démondialisation on risque d'y arriver.

Sinon, je suis assez d'accord avec le reste. A mon avis, les deux grands fléaux du libéralisme sont la spéculation et les actionnaires.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Bise Eklipse, très bon article qui résume assez bien la situation il y a beaucoup à dire...

Je vais souligner ceci :

Dans un premier temps, les pertes ont été transférés aux états, selon le principe du libéralisme qui consiste à privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes.

et j'ajouterai qu'il y a là tout le côté pervers de ce système qui conduit les banques et un certain nombre d'acteurs de jouer en sachant qu'ils ne risquent rien : s'ils gagnent c'est bon pour eux, s'ils perdent c'est nous qui payons ! (pile je gagne, face tu perds !!)

Je repasserai...

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Invité Caminde
Invités, Posté(e)
Invité Caminde
Invité Caminde Invités 0 message
Posté(e)

Une interview étonnante de Klaus Schwab, le président et fondateur du World Economic Forum, interviewé en janvier 2011... Il y dit ouvertement que les pertes des banques ont été transformées en dette publique dont on est maintenant en train de transférer la charge sur les populations. Il reconnait également que la crise actuelle a pour cause première un manque de morale et éthique. Il affirme que nous devons aller vers une nouvelle éthique dans le sens d'une plus grande responsabilité sociale, sans quoi nous irons vers un nouveau mai 68 mondial...

Ben remarque, j'ai comme l'impression que les populations ont compris ça comme ça.

Sinon, suis pas contre mai 68.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
La plupart des pays occidentaux sont maintenant au bord de la faillite, avec des niveaux d'endettement de près de 100% du PIB, voire davantage.

La France est à un niveau d'endettement de près de 88 % de son PIB actuellement (68 % fin 2008), l'Italie à 116 % l'Allemagne 83 %....

Les Etats Unis avec 14 300 milliards de d'endettement a atteint son seuil de 100 % où normalement ils ne peuvent plus faire aller leur planche à billet, évidemment ils le feront quand même sous peine de se retrouver dans l'incapicité de rembourser leurs créanciers dès le 2 août de cette année (sinon gare à la réaction en chaine...), d'où les tensions actuelles entre démocrates et républicains ...

Sur ce dernier point le phénomène de dépréciation de cette monnaie a déjà des conséquences, des pays pensent à ne plus échanger avec la seule base du dollar...

Il suffit de souvenir qu'il y a quelques mois la Russie et la Chine ont décidé d'abandonner ce billet vert pour échanger via leur monnaie respective...

L'Iran étudie la possibilité de mettre en place un pannel de monnaies pour vendre son pétrole (gare à ce coup là, on sait ce qu'il est advenu de l'Irak quand S Hussein a décidé qu'il vendrait désormais son pétrole en Euro)...

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Les systèmes bancaires & financiers sont se qu'ils sont, ils nous permettent de nous développer

En ce qui concerne la crise j'aurais plutôt tendance a pensé qu'elle était nécessaire d'un point de vue cyclique.

Elle servira de toutes façon à notre bon devenir. Elle permet déjà de nous fournir des accès assez importants sur des données d'informations que nous offre des outils de communications

C vrai aussi qu'une voiture sans permis coute aussi 15.000 €, c cher laugh.gif

Je pense que ce n'est pas en se battant contre eux qu'on changera la couleur des billets, il ne tueront pas la poule aux oeufs d'or que nous sommes.

Nos oeufs sont les meilleurs pour faire une bonne omelette biggrin.gif

J'ai peine à croire qu'il y a encore des gens qui pense que le système bancaire et financiers nous permettent de nous développer..

Le dévellopement est une chose qui se doit être mondiale ,si pour que nous nous développions,d'autres doivent mourir de froid,de faim et subir les guerres de domination pour que toi ,grâce à ton système financier et bancaire puissiez avoir votre écran plat 55 pouces,alors tu es loin de compte et c'est plutôt une régression

Le développement pour être viable doit être accompagner du progrès et le progrès c'est aller de l'avant .

Tu parles d'une voiture sans permis à 15.000 euros ,je te dit qu'une voiture à la fabrication c'est à tout cassé 3000 à 5000 euros et que le reste ne sert a enrichir l'hyper classe et surement pas toi qui te fait bien enfiler par la recherche d'un profit exagérer et irraisonnée,pour le coup,tu parles d'un développement progressiste .

Quand à la crise elle n'est que le résultat de l’appât du gain de wall street et consort ,"comment faire de l'argent à partir de rien"

réponse: Ont produit des billets de banque calquer sur aucune valeur réelle et ont inonde la planète

2/ Ont spécule sur tout et n'importe quoi ce qui fait gonfler les prix et provoque une inflation imaginaire ..

Ont vend aussi des crédits à tour de bras à n'importe qui,les prisonniers par exemple sortant de prison,les banquiers sont les premiers devant la prison ,contrat à la main et 200.000 dollars dans la poche ,c'est véridique ,sa ce fait en Californie .

Je finirais par une formule christique pleine de bon sens:

"fou est celui qui construit sa maison sur du sable "

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Invité David Web
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Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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Je crois qu'il y a des personnes qui persistent dans leurs erreurs, ce n'est pas le fait que l'analyse du système actuel soit mauvaise, c'est le fait de ne pas comprendre les tenants et aboutissants de certaines stratégies commerciales (niveau macro-économique) et de l'intérêt de chacun (niveau micro-économique).

Pour bien comprendre certaines choses il faut une vision des deux :

Il y a une différence sensible entre être un consommateur : tu achètes un bien en comparant les prix et tu fais aller la concurrence pour avoir les mêmes avantages au meilleur tarif. Je ne vois aucune objection là dessus.

Et le fait que tu achètes des actions en bourse, puisque là tu achètes des titres non pas pour les consommer mais pour les revendre plus tard en faisant un bénéfice... d'acheteur tu deviens vendeur en spéculant...

Qu'on soit bien d'accord et qu'on comprenne bien la différence !

J'ajouterai ceci : c'est que dans le système actuel la perversion est à son comble, s'il y avait 1 spéculateur pour 10 investisseurs, il n'y aurait aucun problème, la "bonne spéculation" est aussi source d'innovations, mais nous en somme à 10 spéculateurs pour 1 investisseur ! d'où la faillite assurée du système...

A bon entendeur...

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Je vous conseille de lire et de voir Pierre Hillard qui a une explication cohérente sur le but de tout cela,bien sur,je ne dit pas que c'est la bonne mais c'est intéressant

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
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La dette publique est un leurre!

Avant la loi Giscard, la banque publique empretait sans interets à l'Etat.

Or aujourd'hui, ce sont les banques privées qui pretent à l'Etat et qui influent sur les dépenses de l'Etat.

Trouver vous ça normal?

Le comble du ridicule est que l'Etat emprunte aujourd'hui pour payer les interets des prets précédents!

Les banquiers gagnent déjà assez rien qu'avec les interets mais la dette à l'origine est nécessaire pour obliger l'Etat à emprunter.

Abrogeons cette loi néolibérale, qui est aussi dans le traité de Maastricht, et retournons à la Banque Nationale pretant à l'Etat.

Et pourquoi pas une banque publique pretant aux entreprises françaises et aux Français à 0 pourcent d'interets!

Je le répète, la dette publique est un leurre pour nous soumettre aux marchés.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Je vous conseille de lire et de voir Pierre Hillard qui a une explication cohérente sur le but de tout cela,bien sur,je ne dit pas que c'est la bonne mais c'est intéressant

:sleep: Je vous conseille de lire La Fontaine : la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, le corbeau et le renard et autres fables...

Je ne dis pas que la bonne qui fera le ménage, mais c'est intéressant aussi...

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Je sais pas,par contre ce que je sais c'est que c'est des personnes comme toi (à ce niveau ) qui pense économie des états ,le résultat est là et bien là,tu dis souvent "à bon entendeur" ,je reprend cette formule.

Je vous conseille de lire et de voir Pierre Hillard qui a une explication cohérente sur le but de tout cela,bien sur,je ne dit pas que c'est la bonne mais c'est intéressant

:sleep: Je vous conseille de lire La Fontaine : la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, le corbeau et le renard et autres fables...

Je ne dis pas que la bonne qui fera le ménage, mais c'est intéressant aussi...

Tiens,voici ce que François Asselineau en dit,ce n'est pas un rigolo et tu peux regarder sa biographie pour t'en convaincre ,la vidéo dure 3 heures :

Si tu as le temps et que tu n'est pas trop fainéant ,tu comprendras quelques petit truc .

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Membre, 34ans Posté(e)
dba75 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Ce débat est très intéressant ! La question n'est pas de savoir si le libéralisme est bon ou mauvais... Étant donné que les profits vont toujours au capital, ça ne donne guère une société où il fait bon vivre ! Cependant, c'est à nous (le peuple) de construire une nouvelle société : une société plus juste, avec des bases solides et des valeurs communes à tous les êtres-humains !

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Je le répète, la dette publique est un leurre pour nous soumettre aux marchés.

Oui c'est un leurre bien réel qui met les grecs dans une situation de faillite intenable, un leurre ! oui un leurre ! :sleep:

Sinon faut être un peu sérieux jeune homme avant d'avancer de tels arguments, ce qui est un leurre c'est tout ces branquignoles de politiciens qui disent on a la solution, on va changer tout ça !

Pour s'en convaincre il suffit de se rappeler ce qui s'est passé pour "sauver" nos banques :

Imagine le truc, BNP Paribas qui vient demander à l'Etat de l'argent pour le renflouer sinon ce sera une file interminable de personnes qui viendront retirer leur sous, sous couvert du grand nuage noir de la situation de 1929..

Et Mme Lagarde qui dit oui à tout ! (je me souviens qu'elle disait même qu'elle serait derrière chaque banque pour vérifier si l'argent allait bien dans l'économie réelle, z'ont dû se marrer les banquiers !)

Bien sûr il fallait les sauver mais pas sans contre parti !

Parce que là ils ont dit quoi les banques ? : on veut bien de votre argent mais on ne veut pas vous céder de parts !!!!!!!!

L'Etat a prêté avec un intérêt de 8 % !

Pendant que ces marionnettes tergiversaient sur des discussions interminables pour savoir s'il fallait réglementer ou pas ce marché (via les G8 G20 ou je ne sais quoi), les banques ont continué à spéculer et ont eu vite fait de rembourser leur dette et basta...

En 6 mois les bénéfices engendrés étaient supérieur à 100 % !!! alors les 8 malheureux % c'est vraiment s'être fait entuber jusqu'à l'os...

Je sais pas,par contre ce que je sais c'est que c'est des personnes comme toi (à ce niveau ) qui pense économie des états ,le résultat est là et bien là,tu dis souvent "à bon entendeur" ,je reprend cette formule.

Je vous conseille de lire et de voir Pierre Hillard qui a une explication cohérente sur le but de tout cela,bien sur,je ne dit pas que c'est la bonne mais c'est intéressant

:sleep: Je vous conseille de lire La Fontaine : la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, le corbeau et le renard et autres fables...

Je ne dis pas que la bonne qui fera le ménage, mais c'est intéressant aussi...

Tiens,voici ce que François Asselineau en dit,ce n'est pas un rigolo et tu peux regarder sa biographie pour t'en convaincre ,la vidéo dure 3 heures :

Si tu as le temps et que tu n'est pas trop fainéant ,tu comprendras quelques petit truc .

Je vais te répondre l'ami, je ne suis pas fainéant, ton truc tu te le gardes avec tes conceptions à la noix Monsieur, cette vidéo tu l'as vu ok donc t'as sûrement tout compris mieux que les autres j'en suis con-vaincu...

Bonne fin de soirée économiste à deux balles...

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Je sais pas,par contre ce que je sais c'est que c'est des personnes comme toi (à ce niveau ) qui pense économie des états ,le résultat est là et bien là,tu dis souvent "à bon entendeur" ,je reprend cette formule.

Je vous conseille de lire et de voir Pierre Hillard qui a une explication cohérente sur le but de tout cela,bien sur,je ne dit pas que c'est la bonne mais c'est intéressant

:sleep: Je vous conseille de lire La Fontaine : la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, le corbeau et le renard et autres fables...

Je ne dis pas que la bonne qui fera le ménage, mais c'est intéressant aussi...

Tiens,voici ce que François Asselineau en dit,ce n'est pas un rigolo et tu peux regarder sa biographie pour t'en convaincre ,la vidéo dure 3 heures :

Si tu as le temps et que tu n'est pas trop fainéant ,tu comprendras quelques petit truc .

Je vais te répondre l'ami, je ne suis pas fainéant, ton truc tu te le gardes avec tes conceptions à la noix Monsieur, cette vidéo tu l'as vu ok donc t'as sûrement tout compris mieux que les autres j'en suis con-vaincu...

Bonne fin de soirée économiste à deux balles...

Ma conception en fait,je l'ai prise chez les autres qui y connaisse bien plus que moi ou que toi ,donc elles ne sont pas à la noix,elles sont juste différente mais passons,ici ,sur cette vidéo ,tu as un politicien qui à était haut fonctionnaire et qui t'explique ,preuve en main que ta conception à toi est possiblement à la noix :D possiblement ne veut pas dire que ce soit vrai hein .

La vidéo que je t'ai mise,et je pourrais te sortir bien d'autre vidéo d'économiste réputer ainsi que de bon ouvrage sur le sujet pour essayer de te faire entendre un autre son de cloche chose que tu n'as pas envie d'entendre puisque tu sembles te complaire dans tes certitudes ,sache juste une chose,je penser et analyser comme toi,jusqu'au jour ou j'ai comparer les faits et les gens qui les avais provoquer .

Ensuite,tu me dis "économiste à deux balles" ,un je ne suis pas économiste et deux ,je ne prétend pas avoir la vérité ,mais texte sur le sujet ne sont que la retranscription de la pensé d'auteur,d'économiste ,de politique ect.. toi par contre,tu parles selon toi sans y connaitre grand chose .

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Invité David Web
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Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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:D Je viens de regader les 10 premières minutes de ta référence vidéo !!! j'suis déjà pété de rire....

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