Eloge de l'erreur

Nous vivons dans une civilisation où l'erreur est très mal perçue, puisqu'elle témoigne de l'incapacité à accomplir la tâche qui nous incombe. A l'école comme au travail, nous devons être utiles, nos actions doivent être efficaces. Chacun étant coincé à un niveau hiérarchique de la production et de la consommation, le corolaire en est que nous exigons cette même efficacité de la part des autres, comme en témoigne la réaction naïve mais classique : "Tant que cela fonctionne ça me va!".

Nous vivons dans une société procédurale sous l'effet de la technique moderne. Nous n'avons plus de véritables connaissances, mais seulement des procédures à exécuter. A l'image d'une secrétaire qui sera formée sur un logiciel qu'elle utilise mais dont elle ne comprend pas le fonctionnement, ou une standardiste qui apprend à faire fonctionner le téléphone sans en comprendre les mécanismes. A l'image du professeur de mathématiques qui enseigne la règle de trois, permettant de s'assurer que la division est juste, sans que l'élève ne comprenne les véritables mécanismes de cette justification, ou d'un apprenti cuisinier qui suit sa recette de cuisine, sans comprendre la façon dont les aliments vont se renforcer les uns les autres pour former un résultat subtil.

Nous utilisons tellement de technologies différentes que nous ne saurions jamais en maîtriser tous les tenants et les aboutissants, c'est pourquoi nous ne sommes plus véritablement formés, mais formatés par notre éducation et notre travail. N'est-il pas temps de réaliser qu'un être humain ne se doit pas juste d'être utile? Ce serait la marque d'un véritable humanisme me semble-t-il. Une illustration en apparaît clairement lorsque les ouvriers à la chaîne sont remplacés par des machines, ces dernières étant plus efficaces, laissant la main d'oeuvre peu qualifiée à la rue. Ceux qui sont inutiles au système comme les autistes de bas niveau ou les aveugles par exemple, sont considérés comme des handicapés, c'est à dire des individus auxquels il manque quelque chose pour être tout à fait citoyens ; et tout le monde les regarde de travers (si ce n'est pire) lorsqu'ils sont dans la rue.

Pourtant les erreurs, loin d'être négatives, viennent généralement renforcer les compétences ou l'humanité de celui qui les commet. Car les erreurs permettent précisément d'apprécier les limites de nos connaissances formelles, elles sont toujours une occasion de remise en question qui font, à cette limite où la théorie se heurte à la pratique, apparaître les mécanismes sous-jacents que nous n'avions pas soupçonné. En accédant à une compréhension plus en profondeur de son outil de travail ou des procédures que nous nous devons de suivre, c'est à dire en sortant des sentiers battus, nous comprenons le bien fondé ou non des démarches et pouvons éventuellement apporter des modifications. Exactement comme un programmeur pourra alors modifier le code d'un programme défectueux et le réparer.

Le propre de l'intelligence, de la maturité, et de toute pensée véritable n'est-il pas de savoir s'écarter des procédures, ou de la rigidité des règles lorsque celles-ci sont obsolètes ou inappropriées? De la même façon qu'un enfant se voit interdire l'accès aux allumettes sans comprendre pourquoi, le jour où il transgressera et s'y sera brûlé, il aura appris non seulement la raison de l'interdiction, mais sera également apte à comprendre les dangers du feu. Il aura alors grandi. Celui qui comprend est toujours supérieur à celui qui obéit ; il devient un peu plus humain. Tout comme la souffrance nous rend plus humains, car nous ressortons toujours grandis d'une épreuve surmontée.

Les erreurs sont également source de créativité et d'innovation, à l'image de certains cuisiniers qui découvrirent certaines de leurs recettes (cf. coq au vin) grâce à leurs maladresses. En effet, sans erreurs, peut-être ne ferions nous que nous copier constamment les uns les autres. Qu'est-ce qui nous différencierait alors des machines et quel sens pourrait prendre une vie?

Archimède était dans sa baignoire quand il a inventé le mot : "Eurêka" ; Claude François, pareil, sauf que voila quoi on sait ce qu'il advint ; va comprendre Charles.... idem sur la route, en voiture, la moindre erreur et voila quoi ; je ne crois pas qu'une éloge soit appropriée pour l'erreur humaine puisque ça reviendrait à faire l'éloge de l'humain, c'est une erreur en soi ; non mais donc l'éloge de la confiance en soi, par contre, laquelle s'acquiert en commettant des erreurs effectivement, mais quand on se retourne sur soi, oh pas moi mais euh mettons Einstein, ben paraît qu'il était pas très doué à l'école, je crois pas que ça l'ait marqué en revanche, même si pour nous c'est une croustillante anecdote :cool:

citation: "Tant que cela fonctionne ça me va!"

Ce genre de personne te lacheront aux moindre problème mais c'est de plus en plus fréquent...

Aux états-unis, l'erreur est beaucoup plus tolérée qu'en France.

Archimède était dans sa baignoire quand il a inventé le mot : "Eurêka" ;

Eurêka voulait dire j'ai trouvé, par ce bain il a compris le phénomène de poussé

Le mot "Eurêka" existait avant qu'Archimède ne l'utilise.

Je suis d'accord avec l'idée qu'on apprend en commettant des erreurs et donc que l'erreur peut être une bonne chose, mais encore faut-il ne pas passer son temps à rechercher qui est le coupable, mais plutôt pourquoi l'erreur a été commise et qu'est-ce que l'on peut en tirer.

Nous vivons dans une civilisation où l'erreur est très mal perçue, puisqu'elle témoigne de l'incapacité à accomplir la tâche qui nous incombe. A l'école comme au travail, nous devons être utiles, nos actions doivent être efficaces. Chacun étant coincé à un niveau hiérarchique de la production et de la consommation, le corolaire en est que nous exigons cette même efficacité de la part des autres, comme en témoigne la réaction naïve mais classique : "Tant que cela fonctionne ça me va!".

Nous vivons dans une société procédurale sous l'effet de la technique moderne. Nous n'avons plus de véritables connaissances, mais seulement des procédures à exécuter. A l'image d'une secrétaire qui sera formée sur un logiciel qu'elle utilise mais dont elle ne comprend pas le fonctionnement, ou une standardiste qui apprend à faire fonctionner le téléphone sans en comprendre les mécanismes. A l'image du professeur de mathématiques qui enseigne la règle de trois, permettant de s'assurer que la division est juste, sans que l'élève ne comprenne les véritables mécanismes de cette justification, ou d'un apprenti cuisinier qui suit sa recette de cuisine, sans comprendre la façon dont les aliments vont se renforcer les uns les autres pour former un résultat subtil.

Nous utilisons tellement de technologies différentes que nous ne saurions jamais en maîtriser tous les tenants et les aboutissants, c'est pourquoi nous ne sommes plus véritablement formés, mais formatés par notre éducation et notre travail. N'est-il pas temps de réaliser qu'un être humain ne se doit pas juste d'être utile? Ce serait la marque d'un véritable humanisme me semble-t-il. Une illustration en apparaît clairement lorsque les ouvriers à la chaîne sont remplacés par des machines, ces dernières étant plus efficaces, laissant la main d'oeuvre peu qualifiée à la rue. Ceux qui sont inutiles au système comme les autistes de bas niveau ou les aveugles par exemple, sont considérés comme des handicapés, c'est à dire des individus auxquels il manque quelque chose pour être tout à fait citoyens ; et tout le monde les regarde de travers (si ce n'est pire) lorsqu'ils sont dans la rue.

Pourtant les erreurs, loin d'être négatives, viennent généralement renforcer les compétences ou l'humanité de celui qui les commet. Car les erreurs permettent précisément d'apprécier les limites de nos connaissances formelles, elles sont toujours une occasion de remise en question qui font, à cette limite où la théorie se heurte à la pratique, apparaître les mécanismes sous-jacents que nous n'avions pas soupçonné. En accédant à une compréhension plus en profondeur de son outil de travail ou des procédures que nous nous devons de suivre, c'est à dire en sortant des sentiers battus, nous comprenons le bien fondé ou non des démarches et pouvons éventuellement apporter des modifications. Exactement comme un programmeur pourra alors modifier le code d'un programme défectueux et le réparer.

Le propre de l'intelligence, de la maturité, et de toute pensée véritable n'est-il pas de savoir s'écarter des procédures, ou de la rigidité des règles lorsque celles-ci sont obsolètes ou inappropriées? De la même façon qu'un enfant se voit interdire l'accès aux allumettes sans comprendre pourquoi, le jour où il transgressera et s'y sera brûlé, il aura appris non seulement la raison de l'interdiction, mais sera également apte à comprendre les dangers du feu. Il aura alors grandi. Celui qui comprend est toujours supérieur à celui qui obéit ; il devient un peu plus humain. Tout comme la souffrance nous rend plus humains, car nous ressortons toujours grandis d'une épreuve surmontée.

Les erreurs sont également source de créativité et d'innovation, à l'image de certains cuisiniers qui découvrirent certaines de leurs recettes (cf. coq au vin) grâce à leurs maladresses. En effet, sans erreurs, peut-être ne ferions nous que nous copier constamment les uns les autres. Qu'est-ce qui nous différencierait alors des machines et quel sens pourrait prendre une vie?

bonjour . l ' erreur est humaine , la procédure robotisé ne la connait pas .il faut dire que les écoliers du temps de charlemagne , n ' avaient pas grand chose à apprendre ou à retenir vu l ' époque .aujourd ' huit , cela est autre chose . à l ' école , si on me demandait de me rappeler que 1+1=2 sans m ' expliquer pouquoi , inutile de dire que je m ' en fichais comme de mes premiéres chaussettes .maintenant , on cherche des opérateurs machines pour une tàche particuliére .il y à quand-méme des métier ou il faut connaitre les mécanismes intimes de la béte " lol " pour oeuvrer dans le sens de la marche .l ' erreur peut-étre dangereuse ou fàtale dans certain cas mais , elle à un certain charme car elle est un travers de l ' humain et sans cela , l' étre humain ne serait plus qu ' une machine froide et sans émotions .bonne journée .

à l ' école , si on me demandait de me rappeler que 1+1=2 sans m ' expliquer pouquoi

C'est trop évident pour être expliqué. :D

à l ' école , si on me demandait de me rappeler que 1+1=2 sans m ' expliquer pouquoi

C'est trop évident pour être expliqué. :D

bonjour .c ' est vrais , mais c ' était un exemple trés simple car pour d ' autres matiére complexes c ' est à peut prés la méme chose .il y à des prof qui se donnent la peine d ' expliquer clairement , si le programme le permet ?mais d ' autres son moins clair mais je n ' irai pas jusqu ' à dire " moin bon " lol .bonne soirée .

à l ' école , si on me demandait de me rappeler que 1+1=2 sans m ' expliquer pouquoi

C'est trop évident pour être expliqué. :D

Voyons voir...

1+1 veut dire que les deux unités sont ensembles, alors cela fait 2. J'espère t'avoir éclairé le merle. :smile2:

Nous vivons dans une civilisation où l'erreur est très mal perçue, puisqu'elle témoigne de l'incapacité à accomplir la tâche qui nous incombe. A l'école comme au travail, nous devons être utiles, nos actions doivent être efficaces. Chacun étant coincé à un niveau hiérarchique de la production et de la consommation, le corolaire en est que nous exigons cette même efficacité de la part des autres, comme en témoigne la réaction naïve mais classique : "Tant que cela fonctionne ça me va!".

D'accord sur ce constat consternant.

Nous vivons dans une société procédurale sous l'effet de la technique moderne. Nous n'avons plus de véritables connaissances, mais seulement des procédures à exécuter. A l'image d'une secrétaire qui sera formée sur un logiciel qu'elle utilise mais dont elle ne comprend pas le fonctionnement, ou une standardiste qui apprend à faire fonctionner le téléphone sans en comprendre les mécanismes. A l'image du professeur de mathématiques qui enseigne la règle de trois, permettant de s'assurer que la division est juste, sans que l'élève ne comprenne les véritables mécanismes de cette justification, ou d'un apprenti cuisinier qui suit sa recette de cuisine, sans comprendre la façon dont les aliments vont se renforcer les uns les autres pour former un résultat subtil.

Comme par hasard, les deux ignorants sont des ignorantes, puis suit un homme... qui sait et un enfant qui ne sait pas, et enfin un homme qui ne sait pas... mais qui fait de la cuisine, traditionnellement attribué aux femmes, sauf pour les chefs cuisiniers, qui sont supérieur hiérarchiquement.

Je dis ça... je dis rien, hein.

N'est-il pas temps de réaliser qu'un être humain ne se doit pas juste d'être utile?

Je pense que le problème est dans le sens qu'on donne au mot utile. Utile à quoi ? Est-ce inutile de comprendre quelque chose ? Je ne pense pas. D'ailleurs, dans les hiérarchies, on a beaucoup de rétention d'information, c'est-à-dire qu'on empêche les subordonnés de savoir et donc de comprendre.

Comme par hasard, les deux ignorants sont des ignorantes, puis suit un homme... qui sait et un enfant qui ne sait pas, et enfin un homme qui ne sait pas... mais qui fait de la cuisine, traditionnellement attribué aux femmes, sauf pour les chefs cuisiniers, qui sont supérieur hiérarchiquement.

Je dis ça... je dis rien, hein.

Pffff... comme si j'étais misogyne... je prends des exemples que je connais bien, inutile de chercher midi à quatorze heures... C'est bientôt fini ces interprétations douteuses à l'emporte-pièce?

Je pense que le problème est dans le sens qu'on donne au mot utile. Utile à quoi ? Est-ce inutile de comprendre quelque chose ? Je ne pense pas. D'ailleurs, dans les hiérarchies, on a beaucoup de rétention d'information, c'est-à-dire qu'on empêche les subordonnés de savoir et donc de comprendre.

Non je disais que l'humain ne doit pas juste être utile. Il faut savoir l'être évidemment à un moment où un autre, l'idée c'est que nous ne sommes pas des machines finalement. Nous ne sommes pas des objets ; mais dans un tel contexte, nous aimerions tous être aussi efficaces que des ordinateurs...C'est une société complètement sado-maso dans laquelle il faut accepter qu'on se serve de nous pour après pouvoir se servir des autres...

Je suis d'accord avec l'idée qu'on apprend en commettant des erreurs et donc que l'erreur peut être une bonne chose, mais encore faut-il ne pas passer son temps à rechercher qui est le coupable, mais plutôt pourquoi l'erreur a été commise et qu'est-ce que l'on peut en tirer.

Face à une erreur il y a deux possibilités : se demander qui est coupable ou se demander comment faire.

à l ' école , si on me demandait de me rappeler que 1+1=2 sans m ' expliquer pouquoi

C'est trop évident pour être expliqué. :D

Voyons voir...

1+1 veut dire que les deux unités sont ensembles, alors cela fait 2. J'espère t'avoir éclairé le merle. :smile2:

Nous vivons dans une civilisation où l'erreur est très mal perçue, puisqu'elle témoigne de l'incapacité à accomplir la tâche qui nous incombe. A l'école comme au travail, nous devons être utiles, nos actions doivent être efficaces. Chacun étant coincé à un niveau hiérarchique de la production et de la consommation, le corolaire en est que nous exigons cette même efficacité de la part des autres, comme en témoigne la réaction naïve mais classique : "Tant que cela fonctionne ça me va!".

D'accord sur ce constat consternant.

Nous vivons dans une société procédurale sous l'effet de la technique moderne. Nous n'avons plus de véritables connaissances, mais seulement des procédures à exécuter. A l'image d'une secrétaire qui sera formée sur un logiciel qu'elle utilise mais dont elle ne comprend pas le fonctionnement, ou une standardiste qui apprend à faire fonctionner le téléphone sans en comprendre les mécanismes. A l'image du professeur de mathématiques qui enseigne la règle de trois, permettant de s'assurer que la division est juste, sans que l'élève ne comprenne les véritables mécanismes de cette justification, ou d'un apprenti cuisinier qui suit sa recette de cuisine, sans comprendre la façon dont les aliments vont se renforcer les uns les autres pour former un résultat subtil.

Comme par hasard, les deux ignorants sont des ignorantes, puis suit un homme... qui sait et un enfant qui ne sait pas, et enfin un homme qui ne sait pas... mais qui fait de la cuisine, traditionnellement attribué aux femmes, sauf pour les chefs cuisiniers, qui sont supérieur hiérarchiquement.

Je dis ça... je dis rien, hein.

N'est-il pas temps de réaliser qu'un être humain ne se doit pas juste d'être utile?

Je pense que le problème est dans le sens qu'on donne au mot utile. Utile à quoi ? Est-ce inutile de comprendre quelque chose ? Je ne pense pas. D'ailleurs, dans les hiérarchies, on a beaucoup de rétention d'information, c'est-à-dire qu'on empêche les subordonnés de savoir et donc de comprendre.

bonjour .merçi pour la solution , lol . jean claude van damm aurait dit 11 .lol . :smile2:

Pffff... comme si j'étais misogyne... je prends des exemples que je connais bien, inutile de chercher midi à quatorze heures... C'est bientôt fini ces interprétations douteuses à l'emporte-pièce?

Si tu n'es pas misogyne, c'est peut-être la société où tu vis qui l'est.

Non je disais que l'humain ne doit pas juste être utile. Il faut savoir l'être évidemment à un moment où un autre, l'idée c'est que nous ne sommes pas des machines finalement. Nous ne sommes pas des objets ; mais dans un tel contexte, nous aimerions tous être aussi efficaces que des ordinateurs...C'est une société complètement sado-maso dans laquelle il faut accepter qu'on se serve de nous pour après pouvoir se servir des autres...

Ne penses-tu pas qu'il est utile de se sentir bien ? Utile d'être heureux ? Utile de ne pas souffrir ? Utile d'être libre ?

Mieux vaut commettre une erreur avec toute la force de son être,

Que d'éviter soigneusement les erreurs avec un esprit tremblant.

Dan Millman

Je pense avoir fait peu d'erreurs (dignes de ce nom) dans ma vie, mais celles que j'ai pu faire, je ne les ai jamais regretté...

Parce que je reste convaincue qu'elles m'auront apporté beaucoup + que si je ne les avais pas faites !

Pffff... comme si j'étais misogyne... je prends des exemples que je connais bien, inutile de chercher midi à quatorze heures... C'est bientôt fini ces interprétations douteuses à l'emporte-pièce?

Si tu n'es pas misogyne, c'est peut-être la société où tu vis qui l'est.

Ca c'est même plus que certain.

Non je disais que l'humain ne doit pas juste être utile. Il faut savoir l'être évidemment à un moment où un autre, l'idée c'est que nous ne sommes pas des machines finalement. Nous ne sommes pas des objets ; mais dans un tel contexte, nous aimerions tous être aussi efficaces que des ordinateurs...C'est une société complètement sado-maso dans laquelle il faut accepter qu'on se serve de nous pour après pouvoir se servir des autres...

Ne penses-tu pas qu'il est utile de se sentir bien ? Utile d'être heureux ? Utile de ne pas souffrir ? Utile d'être libre ?

Il est clair qu'on se sent toujours mieux quand on oeuvre dans le sens de la marche. "Veux-tu avoir la vie facile? Reste près du troupeau et oublie-toi en lui." Friedrich Nietzsche. Je pense en effet qu'il vaut mieux marcher dans le courant général, penser peut-être très dangereux.

Je pense avoir fait peu d'erreurs (dignes de ce nom) dans ma vie, mais celles que j'ai pu faire, je ne les ai jamais regretté... Parce que je reste convaincue qu'elles m'auront apporté beaucoup + que si je ne les avais pas faites !

Je te suis parfaitement ; au passage, très belle citation!

Il est clair qu'on se sent toujours mieux quand on oeuvre dans le sens de la marche. "Veux-tu avoir la vie facile? Reste près du troupeau et oublie-toi en lui." Friedrich Nietzsche. Je pense en effet qu'il vaut mieux marcher dans le courant général, penser peut-être très dangereux.

Quel rapport avec ce qu'on disait ? Je pensais que tu étais plutôt du genre à réfléchir, tu m'étonnes par ces propos.

C'est sûrement un aveu de faiblesse, ou plutôt une tentation qui me vient parfois. Mais finalement tu as raison, comment être libre ou heureux sinon? En même temps, quand on est libre, on a en général beaucoup d'ennemis. La philosophie, et la pensée en général d'ailleurs, sont comme des drogues dont on ne peut se passer une fois qu'on y a goûté.

Je pense qu'il y a un malentendu, je ne prône pas de suivre le troupeau, notamment d'un point de vue idéologique, psychologique etc.