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Selon la CGT, PSA prévoit de fermer deux sites, menaçant 6200 emplois

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Invité David Web

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un mot qui semble plaire au gouvernement actuel : délocalisation. :sleep:

Ce n'est pas qu'il plait au gouvernement ,c'est qu'il ne peux rien faire!

Article 32 et 63 du traité de Lisbonne , délocalisation et mouvement de capitaux .

Le problème n'est pas le gouvernement mais les différents traités ratifiés!

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

comment s' étonner que toutes les usines ou presque en france ferment lorsque même 1 parti dd' extrême droite montre le mauvais exemple :

http://www.forumfr.com/sujet438823-le-fn-combat-le-made-in-china-sauf-pour-ses-banderoles.html

:smile2::dev:

éh oui les ""frontistes"" ! depuis le temps que je vous dit que les ""beaux discours"" des "pros de la politique"" ne sont que des attrape couillons !!!!!

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Eh oui et cette Marine en fait partie du système mais c'est un autre débat !

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 63ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
63ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

Une fois de plus, la réflexion tronquée permet de dire n'importe quoi. Il est inutile, dans le contexte actuel, d'acheter français, cela reviendrait à ruiner la société. Tant que le libéralisme maintiendra les frontières grande ouverte et que le protectionnisme sera regardé comme une hérésie, il est impensable et suicidaire de consommer français.

Cela revient à ce que j'avais déjà dit précédemment "PAS DANS LE CONTEXTE ACTUEL".

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais ce que tu dois savoir c'est que Hollande n'a rien à dire ,c'est Bruxelles et peugeot qui commande,alors maintenant ,pas maintenant,c'est mort!

Modifié par Kub0
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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

@grandfred et cie

Vous êtes du genre à reprocher à Marine le Pen de porter des chaussettes made in China alors que 100% des chaussettes vendues en France sont importées de Chine...

Quand on ne possède aucun argument pour s'opposer aux idées, on s'oppose à des futilités.

Modifié par Hussard Noir
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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est vrai tu as raison,tout comme le soi disant train de vie des ministres ,la garden-party annulé etc....c'est des conneries tous ça ...cela évite de régler le problème à la base!

Mise a part les communistes je vois pas qui irais assez loin pour interdire les licenciements.

Interdire les licenciements ne répond pas au problème. Les industriels licencient ou délocalisent en général par soucis de compétitivité dans une économie européenne de libre-échange, c'est donc le libre-échange qu'il faut remettre en cause par des doses de protectionnisme, mais le PS ne le fera pas plus que l'UMP car c'est notre statut au sein de l'Union européenne qui serait remis en cause.

PSA a beaucoup moins délocalisé ses productions que Renault, c'est l'une des raisons qui font son déficit (700 millions au premier semestre). Les industriels évoluent dans le système économique que les politiques leur donne, et les politiques sont bien hypocrites de traiter les industriels comme des voyous.

oui!

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Membre, Posté(e)
pope Membre 2 435 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est le systeme capitaliste qui nous met dedans, nous le savons tous, alors pourquoi perseverer dans cette ligne suicidaire??

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Et surtout parce-que leurs auteurs se partagent le pouvoir. Nous avons le choix entre le PS et l'UMP, c'est à dire entre Maastricht et Maastricht, Lisbonne et Lisbonne.

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Réécrivons la constitution et arrêtons avec ces corrompus!

Modifié par Kub0
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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont crées, mais ceux-là sont enracinés et feignent l'alternance. Si quelqu'un croit en la démocratie à l'heure actuelle c'est un idiot.

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que ceux qui écrivent les lois,ne soit pas ceux qui les font appliquer et ceux qui les exécutent!

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

http://www.usinenouv...te-opel.N178729

Legroupe PSA, qui vient de décider de fermer son usined'Aulnay-sous-Bois en 2014, a également décidé en avril dernier dedoubler sa production en Chine, en visant l'objectif de 900.000véhicules en 2014.Si toute l'industrie des États-Unis et del'Europe occidentale s'effondre, à l'exception des entreprisessituée en quasi-monopole ou sur des créneaux d'excellence, c'estbien qu'il y a des raisons communes à tous ces pays. MONDIALISATION » ET DE LA « CONSTRUCTION EUROPÉENNE » QUI TUENTL’INDUSTRIE EUROPÉENNEM. de La Palice l'aurait dit : sil'industrie en général - et l'industrie automobile en particulier-, se porte mal ou très mal (sauf cas particuliers) en Europeoccidentale, c'est tout simplement parce que l'on y a placé lesentreprises dans une situation qui n'est pas viable.L'ADOPTION DE LAPOLITIQUE DITE DE « MONDIALISATION INÉVITABLE » PAR LA COMMISSIONEUROPÉENNE,IMPOSÉE IPSO FACTO A LA FRANCE Le premier de ces choix stratégiques a été d'adopter la politique dite de «mondialisation inévitable », c'est-à-dire de suppression de laplupart des réglementations aux échanges de capitaux, demarchandises et de services.Contrairement au bobard monumental quifut asséné à l’époque à tous les peuples d’Amérique du nordet d’Europe occidentale, cette « mondialisation inévitable »n'avait rien d'inévitable.Supprimer les réglementations auxéchanges de capitaux, de marchandises et de services, cela n'arriveni par hasard ni en claquant des doigts : il faut que desresponsables politiques mènent des tractations internationalesardues pendant des années, de façon réfléchie et préméditée,puis qu'ils prennent, ou fassent prendre, dans la foulée toute unesérie de décisions régaliennes. Tout cela ne tombe évidemment pasdu ciel comme une météorite géante façon "Apocalypse maya"La« mondialisation inévitable » fut donc une politique délibérée,qui aurait très bien pu ne pas être adoptée. Elle ne l'auraitd'ailleurs pas été si les peuples avaient été dûment ethonnêtement informés de ce en quoi elle consistait et de ce qu'enseraient les conséquences fatales. Cette politique fut décidéeconjointement par les États-Unis d'Amérique et la Commissioneuropéenne (au tournant des années 1990-1994.L'époque n'est pasanodine. Elle correspond au moment où s'est présentée uneconjonction de deux événements historiques fondamentaux : d'unepart, l'effondrement du camp socialisteCet effondrement et laliquidation de l'URSS ont été utilisés par les États-Unis à desfins idéologiques (comme la consécration de leur modèleéconomique) et à des fins politiques et commerciales (comme lajustification de l'objectif de libre-échange des capitaux qu'ilspoursuivaient depuis plusieurs décennies) ;d'autre part, le débutd'ouverture de la République Populaire de Chine après le triomphede la ligne politique et économique des Deng Xiaoping sur celle deHua Guofeng.Ce début de retour camouflé de la Chine au capitalismea permis à l'oligarchie euro-atlantiste d'envisager avec délectationd'utiliser les ressources humaines de cet immense pays pour ytransférer massivement l'appareil productif occidental afin d'ybénéficier de coûts de fabrication extraordinairement réduits etde peser sur les revendications sociales en Amérique du nord et enEurope occidentale.Il faut bien comprendre que le démantèlement desréglementations aux échanges qui a alors été décidé eût étéinfiniment compliqué à mener si la prétendue « constructioneuropéenne » n'avait pas existé.Car, depuis le traité de Rome de1957, ce que l'on appelle « la politique commerciale extérieure »(droits de douane, quotas, procédures d'accès aux marchés, etc.) aété (et ce n'est pas un hasard), l'une des toutes premièresprérogatives régaliennes que les États signataires avaienttransférées à la Commission européenne.Si la « constructioneuropéenne » n'avait pas existé, il aurait donc fallu que lesAméricains obtinssent l'accord séparé de chacun des 12 pays quiconstituaient la CEE en 1990, et des 15 qui constituaient l'UE en1995. La chose eût été très difficile, sinon impossible.Maisgrâce à la « construction européenne », il suffisait auxAméricains de se mettre d'accord avec le Commissaire européen encharge pour régler l'affaire dans ses grandes lignes. C'estd'ailleurs ce qui fut fait. Cettepolitique de « mondialisation inévitable » a été gravée dans lemarbre de la construction européenne par le traité de Maastrichtsigné en décembre 1991 et ratifié en 1992 ; elle a ensuite donnénaissance aux Accords de Marrakech du 15 avril 1994, qui a créé

l'OrganisationMondiale du Commerce.Dans le traité de Maastricht (repris depuislors par le traité sur l'Union européenne (TUE) et le traité surle fonctionnement de l'Union européenne (TFUE)), cette politiquefigure notamment (pas seulement) dans deux articles essentiels : lesarticles 63 et 32 du TFUE.Les auditeurs attentifs de mes conférencesconnaissent bien ces deux articles puisque je leur en parlesouventhttp://www.u-p-r.fr/...nion-europeenne).Pourles autres, je rappelle les principes essentiels que posent ces deuxarticles :1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre,toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Étatsmembres et entre les États membres et les pays tiers sontinterdites.2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre,toutes les restrictions aux paiements entre les États membres etentre les États membres et les pays tiers sont interdites. a)- unfeu vert général, non contrôlable et non réductible par l'Étatpour sortir de France tout l'argent qu'elles veulent (puisque «TOUTES LES RESTRICTIONS aux mouvements de capitaux sont INTERDITES»). un feu vert général, non contrôlable et non réductible parl'État pour aller investir cet argent dans les 26 autres États del'UE, notamment pour y construire une usine à la place de cellequ'elle compte fermer en France (puisque « toutes les restrictionsaux mouvements de capitaux ENTRE LES ÉTATS MEMBRES sont interdites»)c)- un feu vert général, non contrôlable et non réductible parl'État pour aller investir cet argent dans les 170 autres États dela planète, par exemple en Chine, en Inde, en Asie du sud-est, etc.,notamment pour y construire une usine à la place de celle qu'ellecompte fermer en France (puisque « toutes les restrictions auxmouvements de capitaux entre les États membres ET LES PAYS TIERSsont interdites »Dans l'exercice des missions qui lui sont confiéesau titre du présent chapitre, la Commission s'inspire: b) del'évolution des conditions de concurrence à l'intérieur del'Union, dans la mesure où cette évolution aura pour effetd'accroître la force compétitive des entreprises, En clair,ces dispositions donnent aux entreprises un cadre généralextrêmement favorable, et non réductible par un seul État, pourimporter les productions - y compris les leurs - faites dans des paystiers à très bas coûts de salaires, par exemple en Chine, dans lesous-continent indien, ou en Asie du sud-est. (du fait de laprétendue « NÉCESSITÉ DE PROMOUVOIR LES ÉCHANGES COMMERCIAUXentre les États membres et les PAYS TIERS. » En bref, lesdispositions des articles 63 et 32 du TFUE permettent à toutes lesentreprises sises dans un pays de l'UE de fermer leurs usines dansle pays d'Europe où elles en possèdent, de procéder à destransferts massifs de capitaux pour ouvrir des usines de remplacementdans tous les autres pays du monde, et de rapatrier dans leurpays d'origine leurs propres productions fabriquées à très bascoûts. (Les entreprises situées aux États Unis bénéficient dedispositions comparables pour ce qui les concerne)J'insiste ici surun aspect fondamental : c'est que ces dispositions qui donnent auxentreprises - et donc à leurs actionnaires - les mains totalementlibres n'existaient pas pendant toutes les décennies antérieuresqui ont vu fleurir les grandes industries françaises.Par exemple,pendant la période dite des "Trente Glorieuses" allant engros de 1945 à 1975, qui vit une croissance à peu prèsininterrompue de l'industrialisation et de la prospérité desFrançais :une entreprise française n'avait tout simplement pas ledroit de transférer librement à l'étranger des capitaux d'unmontant significatif.Si elle souhaitait le faire, par exemple dans lebut d'acheter ou de construire une usine, il lui fallait obtenirl'autorisation du ministère français de l'économie et desfinances.Lequel étudiait alors de près le dossier, examinaitnotamment les avantages et les inconvénients en termes d'emplois, desavoir-faire et de commerce extérieur, et décidait en définitived'accepter ou de refuser le transfert des capitaux.C'est ce que l'onappelait le "contrôle des mouvements de capitaux" de lamême façon, une entreprise étrangère n'avait pas non plus ledroit de faire venir en France des capitaux étrangers d'un montantsignificatif.Si elle souhaitait le faire, par exemple dans le butd'acheter une entreprise française ou de construire une usine, illui fallait également obtenir l'autorisation du ministère françaisde l'économie et des finances. Lequel étudiait de près le dossieret pouvait accepter ou refuser, comme dans le cas précédent. End'autres termes, la

plupartdes délocalisations industrielles étaient rendues impossibles parle système de réglementation qui préexistait au traité deMaastricht.Et si la France et les Français assistent depuis deuxdécennies à l'effondrement de l'industrie française, et desemplois qui vont avec, c'est une conséquence directe du traité deMaastricht, désormais articles 63 et 32 du TFUE, donc uneconséquence directe de la prétendue « construction européenne». De la même façon, si la France et les Français assistentdepuis deux décennies au rachat de pans entiers de leur industrie,de nombreuses entreprises de services, de certains de leurs servicespublics privatisés et de leur patrimoine immobilier, par des fondsde pension américains ou des fonds d'investissement du Qatar, etc.,c'est également une conséquence directe du traité de Maastricht,(désormais codifiés dans les articles 63 et 32 du TFUE), donc uneconséquence directe de la prétendue « construction européenne »Cequ'il faut bien comprendre, pour clore cette partie, c'est que lesentreprises occidentales ne peuvent pas rester vertueuses avec un telsystème.Car il suffit qu'une seule entreprise délocalisemassivement ses activités dans un pays à très bas coûts desalaires, de charges sociales et de contraintes environnementalespour qu'elle bénéficie d'un avantage comparatif souvent décisifpar rapport aux entreprises qui n'ont pas délocalisé. Obligeantainsi ces dernières à faire de même, sauf à disparaître Commesi les dispositions précédentes ne suffisaient pas à motiver desdélocalisations torrentielles des usines de France vers des pays àtrès bas coûts de salaires et de charges sociales, il s'y estajouté un autre facteur très aggravant : l'adoption de la monnaiecommune européenne, pour les pays de l'UE qui ont fait ce choixcalamiteux. Dont la France.Je n'ai pas la place de revenir icilonguement sur les problèmes multiformes posés par l'euro et quiconduiront, de façon certaine, à son explosion, comme ont toujoursexplosé toutes les monnaies plurinationales de l'Histoire. La seuleincertitude qui existe concerne la durée de survie de l'euro :quelques mois ? quelques semestres ? quelques années ?En revanche,et pour l'objet de cet article, je signalerai que l'euro a au moins 2effets tragiques pour nos entreprises :Comme je le montre, graphiquesà l'appui, dans mes conférences sur l'euro, chaque économie a unecompétitivité différente. Cela dépend évidemment de chaquebranche et de chaque entreprise mais, prise globalement, l'économiefrançaise n'a pas la même compétitivité que l'économieallemande, ou que l'économie espagnole, ou que l'économiefinlandaise, etc. Or, le taux de change externe d'une monnaie,qui est le facteur qui permet de corriger les déficits ou lesexcédents de compétitivité, est désormais commun à toutes leséconomies de la zone euro.Depuis 2003 qu'il a commencé à dépasserlargement le taux de change 1 EURO = 1 DOLLAR, le taux de change del'euro est devenu trop élevé pour les économies de plusieurs paysde la zone, mais pas pour tous. Si globalement l'économie allemandea bien résisté à un taux de change externe de 1,2, ou 1,3, ou 1,4,ou même 1,5 dollar pour 1 euro, il n'en a pas été de même pourles économies des pays du sud.Face à un taux de change externeaussi élevé, de nombreuses entreprises françaises ont donc étécontraintes de délocaliser leurs productions en dehors de la zoneeuroCe n'est pas moi , mais Louis Gallois, président d'EADS, quitirait ainsi la sonnette d'alarme dans un entretien accordé auFigaro le 27 mars 2008 :« Une baisse du dollar de 10 cents faitperdre 1 milliard d’euros à Airbus. L'euro à son niveau actuelest en train d'asphyxier une bonne partie de l'industrie européenneen laminant ses marges à l'exportation. Si cela continue,l'industrie européenne fuira l'Europe »Or, même si le taux dechange de l'euro, qui avait atteint un sommet à la mi-2008 à 1 €= 1,58 $, s'est notablement déprécié depuis lors, il n'en restepas moins, à 1 € = 1,22 $, encore trop élevé pour une partiesignificative des industries de l'Europe du sud, surtout cellesexposées à des marchés mondiaux très concurrentiels, comme c'estle cas de l'automobile.Depuis que Louis Gallois avait formulé cettemise en garde voici plus de 4 ans, et pour reprendre son expression,l'industrie a continué, à « fuir l'Europe » Enfin,dernier clou dans le cercueil de nos usines moribondes, lavolonté d'assurer prétendument la viabilité de l'euro, puis lestentatives désespérées de le sauver contre vents et marées, ontconduit les (ir)responsables politiques européens à adopter

depuisplus de dix ans une politique économique à proprement parlerdémente.Oubliant complètement les enseignements de Keynes, quiexpliquait qu'il n'y avait rien de pire que de couper dans lesdépenses publiques en période de récession, car on aggravait alorsle déficit public que l'on prétendait combler, la Commissioneuropéenne et les dirigeants de l'UE ont continuellement exigé descoupes sombres dans les dépenses publiques, et continuent d'ailleursde le faire de plus belle.Cette idée est absurde à tous les égardsd'une part, les 20 ans écoulés depuis le traité de Maastricht etles 13 ans écoulés depuis l'introduction effective de l'euro dansles échanges interbancaires ont prouvé que, plus l'on taille dansles dépenses publiques et plus... le déficit s'accroît. C'estexactement ce qu'enseignait Keynes, et ce que ne veulent pas voir nosdirigeants.d'autre part, cette politique vise une chimère : cellequi consisterait à rembourser un jour les dettes publiquespharaoniques que pratiquement tous les pays occidentaux ne cessentd'accumuler. Or tous les spécialistes savent (et avouent à l'écartdes micros et caméras) qu'il sera de toute façon impossible derembourser ces dettes puisque c'est le principe même de la créationmonétaire, injustement confiée exclusivement aux banques privées,qui est à l'origine de cette dette publique exponentielle. Pourparler net, la solution de la dette publique ne pourra passer que parune remise en cause des formes de la création monétaire, etcertainement pas par une diminution constante des dépensespubliques. enfin, cette politique de dingos a conduit l'ensemblede l'Europe de l'ouest à devenir la lanterne rouge de la croissancemondiale. Tous les pays d'Europe de l'ouest s'enfoncent dans unerécession sans fin depuis plus de 12 ans.Il est on ne peut pluslogique que les entreprises désinvestissent et ferment leurs usinesdans une telle zone en perdition économique.CONCLUSION : C'EST BIENLA « CONSTRUCTION EUROPÉENNE » QUI TUE L’INDUSTRIEEUROPÉENNEQuelle est donc la conclusion de tout ceci ? C'est celleque nous avons sous les yeux, et dont le sinistre industriel de PSA -mais aussi celui d'Opel - apparaissent comme des allégories :1)- ledogme européiste et celui de la « mondialisation inévitable » ontretiré à nos entreprises la protection de leurs marchésintérieurs, protection qui les préservait de la concurrenceinsoutenable de pays à très bas coûts de salaires et de charges,M.Stracke, qui a démissionné de ses deux postes de président d'Opelet de General Motors Europe le même jour que celui de l'annonce dePSA, l'avait confié sans ambages au magazine LUnisne Nouvelle : «GM a adopté depuis 25 ans une stratégie au rabais, de réductiondes coûts. Face à des pays comme la Chine et la Corée du Sud,cette stratégie low-cost ne fonctionne pas »2)- les traitéseuropéens ont donné par ailleurs aux entreprises européennes unfeu vert total pour qu'elles aillent s'installer ailleurs, 3)-logiques et non pas suicidaires, les dirigeants d'entreprises -confrontés de surcroît aux exigences de leurs actionnaires - nepeuvent qu'être conduits à délocaliser leurs activités dans lespays à très bas coûts de salaires et de charges. Pourquoi ne leferaient-ils pas puisque, sauf cas de monopole ou de stratégie "deniche", c'est la seule possibilité pour eux de rétablir lesconditions de concurrence dans lesquelles elles évoluent ?4)- cettenécessité de se délocaliser est rendue encore plus vitale pour lesusines situées dans les pays de la zone euro, puisque le taux dechange externe de l'euro, très excessif depuis une dizaine d'années,y rend les productions encore moins compétitives sur les marchésmondiaux.5)- cette nécessité de se délocaliser est rendu encoreplus urgente par le fait que les marchés européens sont en pleinmarasme, du fait d'une récession lancinante entretenue par des plansde rigueur drastiques à répétition depuis au moins 12 ans. Et queles nouveaux plans de "sauvetage" exigés en Grèce, enEspagne, en Italie, vont encore plomber davantage la récessiongénérale !6)- enfin, s'agissant des entreprises automobiles, lavolonté de l'État de faire rentrer coûte que coûte de l'argentdans ses caisses, et la volonté des grandes villes de réduirel'usage de la voiture, ont conduit à transformer les conducteurs ende véritables vaches à lait pour le fisc : le prix des vignettesest de plus en plus cher, le prix de l'essence - qui comporte quelque75% de taxes - s'envole, les amendes de stationnement explosent dansles grandes villes, les amendes routières aussi du fait de lamultiplication des radars routiers, etc. etc. Laconséquence en est que de

plusen plus de gens réduisent leur consommation automobile dans les paysd'Europe occidentale. C'est un aspect certainement positif en matièrede lutte contre la pollution. Mais cela contribue encore davantage àmettre en péril l'une des principales industries pourvoyeusesd'emplois en France.Dans ces conditions, la conclusion s'imposed'elle-même. Pour justifier sa décision annoncée le 12juillet, le groupe PSA a fait savoir qu'il était « très affectépar la baisse des marchés automobiles européens ». Et dans soncommuniqué transmis à la presse, le président du directoire dePSA, Philippe Varin, a enfoncé le clou :« L'ampleur et le caractèredurable de la crise qui affecte notre activité en Europe rendentdésormais indispensable ce projet de réorganisation qui nous permetde dimensionner notre capacité de production à l'évolutionprévisible des marchés. »On ne saurait mieux dire que l'Europe estLE problème de PSA.On notera pour terminer que l'annonce du planprésenté par PSA de suppression de 8.000 emplois et de fermeture del'usine d'Aulnay dans les 2 ans est à mettre en parallèle avecl'annonce, qu'avait faite le même groupe PSA il y a moins de 3 mois,sur ses perspectives en Chine.Le 24 avril 2012, le groupe françaisavait en effet dévoilé au journal La Tribune (repris par lemagazine AUTO PLUS) sa volonté d'accroître substantiellement sonexpansion sur le marché chinois. Les objectifs de PSA en Chine sont: d'y vendre 480.000 véhicules cette année contre 404.000 en 2011.d'y fabriquer rapidement de nouveaux modèles. Une berline compacte àcoffre, probablement sur base de C4 rallongée, et une autre compacted'entrée de gamme seront produites en Chine, et leur lancement estattendu pour 2013. par ailleurs, la première DS entièrementfabriquée en Chine, la DS5, sera commercialisée au second semestre2013à partir de 2014, Citroën fabriquera également une berlinecompacte inédite à coffre, un 4x4 et une grosse berline.à terme,PSA ambitionne de doubler sa production totale en Chine pours'approcher des 900.000 exemplaires d'ici à 2ans. http://news.autoplus...uhan-Citroen-C4]D'un côté : suppression de 8.000 emplois en France et fermeture del'usine d'Aulnay en 2014, avec des dizaines de milliers d'emploissous traitants menacés chez les sous-traitants, et une perteterrible de notre savoir faire industriel. Le tout dans un contexteéconomique, français et européen, catastrophique, et dans uneambiance sociale, politique et morale crépusculaire sur tout lecontinent.De l'autre côté : multiplication des nouveaux véhiculesfabriqués en Chine, et doublement d'ici à 2 ans de la production dePSA en Chine, avec 900.000 exemplaires. Le tout dans un contexteéconomique en pleine croissance et l'ascension irrésistible de laChine au rang de 1ère puissance mondiale.

Voilace qui peux peut être faire mieux comprendre ce probleme de PSA etde notre industrie et qui montre combien ces gouvernements successifssont vendus !

FA

Ma foi,pour ceux que ça intéresse!

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les industriels ne sont pas responsables de tout ce qui arrive.

Qui a décidé que les frontières devraient s'ouvrir ?qui a signé les accords le permettant ?

c'est bien les élus..et par qui ces gens-là ont-ils été mis au pouvoir: les électeurs …

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les industriels ne sont pas responsables de tout ce qui arrive.

Qui a décidé que les frontières devraient s'ouvrir ?qui a signé les accords le permettant ?

c'est bien les élus..et par qui ces gens-là ont-ils été mis au pouvoir: les électeurs …

Tu choisis le bon mot "électeur" et pas "citoyen".

Que ceux qui écrivent les lois,ne soit pas ceux qui les font appliquer et ceux qui les exécutent!

Ils ont organisés notre impuissance citoyenne par la constitution française et son détournement de sa création d'origine!

La constitution Française était au départ faites pour protéger le citoyen du pouvoir et de ses excès.

La constitution Française a lors actuel est écrite par et pour protéger le pouvoir! ,là est notre problème!

Modifié par Kub0
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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bien sûr, on a bon coeur :D

mais quand même, j'aimerais qu'on m'explique un truc:

si j'ai bien compris,la délocalisation, théoriquement, c'est pour produire moins cher

comment se fait-il que nos caisses coûtent de plus en plus cher, alors?

la qualité? mmpfff, je vais rigoler!

on nous vend de la daube, assortie de quelques gadgets, et comme les gadgets sont généralement chinois, coréens, etc...c'est pas ça qui fait monter le prix, si on compare à l'économie sur la main-d'oeuvre

je voudrais bien comprendre!

On vous ment !!!!

Je savais que le site d'Aulnay devrait fermé depuis 7 ans !! les syndicats aussi !

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Membre, Posté(e)
Kub0 Membre 397 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bien sûr, on a bon coeur :D

mais quand même, j'aimerais qu'on m'explique un truc:

si j'ai bien compris,la délocalisation, théoriquement, c'est pour produire moins cher

comment se fait-il que nos caisses coûtent de plus en plus cher, alors?

la qualité? mmpfff, je vais rigoler!

on nous vend de la daube, assortie de quelques gadgets, et comme les gadgets sont généralement chinois, coréens, etc...c'est pas ça qui fait monter le prix, si on compare à l'économie sur la main-d'oeuvre

je voudrais bien comprendre!

On vous ment !!!!

Je savais que le site d'Aulnay devrait fermé depuis 7 ans !! les syndicats aussi !

et-oui! laugh.gif

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
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whistling1.gifComme Delanoë maire ps de la ville de paris avec son copain Beau con Baupin ne veulent pas de voiture à Paris ils ferons parvenir des pou pouces et vélos chinois pour remplacer la voiture détestée? Modifié par papy75
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