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perdre son enfant - comment faire ?


rejanou

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le 21 janvier dernier mon fils unique est décédé d'un cancer de la peau (mélanome) après beaucoup de souffrances - je l'ai accompagné jusque au bout - j'ai commencé par lui en vouloir de ne pas m'avoir écoutée quand je le poussais à consulter, me proposant d'organiser le rendez-vous et de l'accompagner. Puis j'ai fait comme sa maladie, j'ai évoluée, j'ai suivi pas à pas la progression des métastases, j'ai appris à le comprendre, comme une maman comprend son bébé, lorsque son élocution a été plus que perturbée ... et lui ne se plaignait pas, il a tout supporté avec courage et je l'en ai admiré pour cela

maintenant je n'ai plus de force, je me fiche de tout, les jours passent et j'attends

qu'en pensez vous ? cela vous est-il arrivé ? comment vous en êtes vous sorti ?

à bientôt

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 616 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour rejanou,

Beaucoup d’entre nous n’ont pas été confronté à la perte d’un enfant et n’osent sans doute pas vous adresser un petit mot de réconfort, par crainte de vous blesser sans doute.

Tous les parents ici, mesurent je crois, l’immense épreuve et souffrance que cela doit représenter, la perte d’un enfant.

Il me semble naturel, étant donné la date récente de votre malheur, que vous n’ayez plus de force, plus goût à la vie. Toute épreuve psychique ou physique nécessite une période de cicatrisation que l’on nomme période de deuil ou de convalescence.

Vivre, c’est faire des projets, au nom de la mémoire de votre enfant, n’essayer pas de vous interdire d’en faire de nouveau, même si cela peut vous sembler encore trop tôt pour le moment.

Certes les conseils d’un inconnu dans ce domaine là sont dérisoires, mais en vous écrivant je suis entièrement par la pensée avec vous.

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Membre, Posté(e)
ya2l Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

j'ai perdu un enfant, moi aussi....

j'ai 40 ans et cela fait 20 ans ...

je ne m'en suis jamais remis, car c'était de ma faute ......quelque part.

je n'ai pas de conseils a vous donner car je suis moi même inconsolable...

A part peut être ...portez vous bien car c'est VOTRE vie..................................................................................................................................................................................................................................

Vous aller voir le monde autrement , a présent. Alors montez sur la montagne de votre peine et appréhendez ce que vous voyez, de cette difficile hauteur .

Ou restez devant l'obstacle immuable de l'existance ....arbitraire .

Mais dans ce cas, sachez qu'il ni a pas de joie...de plaisir , de projet, sans ce boulet qu'est la mort d'un enfant ( une partie de soi)

Alors, svp, faites nous un beau gâteau de votre VIE.

Votre peine est votre richesse . A présent

bien a vous.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Je suis mère et je sais que ta douleur doit être très grande, même si je ne peux pas vraiment comprendre, ni vraiment te réconforter, je suis désolée de ce que tu dois vivre actuellement.

Je te laisse ce poème qui n’est pas de moi, mais que j’ai trouvé très beau.

Me glissant au creux du ventre de celle qui m’a tant désiré

Je ressens déjà son amour, le bonheur que je lui ai procuré,

J’entends son cœur qui bat, cette douce mélodie qui me berce,

Je sens la chaleur de ses mains, la tendreté de ses caresses.

Elle me parle, me dit combien elle m’aime,

Moi aussi maman, tu ne peux t’imaginer à quel point je t’aime,

Me voilà, simplement qu’un infime petit être,

Un petit être qui grandit de jour en jour et qui n’attend qu’à naître.

Mais que se passe t’il, que m’arrive t’il?

Moi qui étais tellement bien, en sécurité, enveloppé,

Pourquoi me retire-t-on de ce nid qui m’était offert?

Pourquoi m’enlève t’on la chance de vivre sur cette terre?

Je ne sais pas où je me dirige, où je m’en vais,

Je ne comprends ce qui m’arrive, ce que j’ai fait,

Maman, je voulais tellement vivre et dans tes bras m’y retrouver,

Je ne t’ai que trop peu connu, mais tellement aimé.

Défilant devant la lune et les étoiles, je survole maintenant cette terre,

Côtoyant les nuages, je suis un petit ange dans cet immense univers,

Regrettant de tout cœur le malheur que vit ma mère,

Je ne cesse d’entendre sa voix qui m’appelle et qui m’espère.

Arrêtant devant ma maison, je regarde à la fenêtre,

C’est elle, qu’elle est belle, qu’elle est douce, elle était parfaite,

Je l’entends qui m’appelle, je ressens tellement son amour maternel,

J’entends ses prières, je l’entends supplier le ciel.

Maman, j’aimerais terriblement mettre un baume sur ton cœur,

Le soulager, car il est tellement meurtri par la douleur,

Je désirais sécher tes larmes et ne pas t’incomber ce malheur,

Revoir seulement ton sourire, celui qui était rempli de bonheur.

Je ne suis qu’un ange qui a seulement envie de se retrouver,

Dans les bras de celle qui m’était destiné,

Mais la vie, contre mon gré, en a décidé autrement,

N’oublie jamais à quel point je t’ai aimé maman.

Je serai toujours là, et toujours je veillerai sur toi,

Ne t’en fais pas, je suis bien, ne pleure pas,

Au fil des jours, je serai à tes côtés, je t’épaulerai,

Car n’oublie jamais maman, un jour je te retrouverai…"

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Je ne dirai pas ce que j'en pense au vu que je n'ai jamais été en situation, cependant étant une maman , j'imagine votre désaroi et votre vie face à cette injustice, je compatis pleinement et de tout coeur à votre souffrance.

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Membre+, "Asilienne" de service, 59ans Posté(e)
virgule.6 Membre+ 72 753 messages
59ans‚ "Asilienne" de service,
Posté(e)

La mort de son enfant est sûrement l’une des épreuves les plus difficiles à traverser pour un parent.C'est un événement, tellement contraire à l’ordre des choses,qu'il va bouleverser, parfois pour longtemps, le rapport que chacun entretient avec lui-même, avec ses proches voire avec le monde dans lequel il vit....

Que dire de plus....je partage ta peine...

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Invité nicolette94
Invités, Posté(e)
Invité nicolette94
Invité nicolette94 Invités 0 message
Posté(e)

:plus:

Je pense que c'est la pire chose qu'il puisse arriver. Cependant en sa mémoire, il ne faut pas se laisser complètement aller car je crois qu'il ne souhaiterait pas cela. Toutes mes condoléances et bon courage

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Membre, , 58ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
58ans‚ ,
Posté(e)

j'ai les boules de lire ce sujet.

Put :censored: y'a rien de pire et pire y'a pas de remède. C'est dur faut encaisser. Ma pauvre même le temps n'y fait rien, c'est ton enfant à vie, vivant ou décédé. Force toi à le voir toujours souriant ça te fera (un peu) sourire aussi.

Je t'embrasse, en guise de consolation.

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

merci pour tous ces gentils et beaux messages -

je fais des efforts en m'intéressant à beaucoup de choses mais j'ai du mal à accrocher

encore merci

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Membre, 55ans Posté(e)
Helheim Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Ayant perdu un fils il y a tout juste un an, je suis à même de comprendre ta douleur mais je ne puis t’apporter de solution… Comme toi nous avons dû l’assister dans sa lutte contre la maladie et ce jusqu’à ce qu’il s’éteigne doucement dans mes bras. Notre douleur est toujours aussi violente et ne s’apaise pas. Nous tentons, depuis, d’apprendre à vivre avec ce malheur et ce déchirement en nous soutenant mutuellement, ma femme et moi. Il nous manque tant que par moments s’en est insupportable. Mais à part continuer à vivre que faire d’autre? lui-même vouait un véritable culte à la vie; il répétait souvent ce que je lui avait inculqué: que chaque journée était un cadeau, un don et qu’il fallait en profiter! Je sais aujourd‘hui combien c‘est vrai… Même pendant sa maladie et ceci jusqu’à la fin, malgré la morphine et le reste, il a gardé ce petit sourire espiègle rempli de joie et d’amour. Il continue à vivre, dans notre cœur, nous lui parlons chaque jour, ensemble ou chacun de notre côté et la plupart du temps il nous répond…

Aujourd’hui nous n’avons plus aucune colère! ni contre dieu, ni contre le destin, la vie ou même les homme; nous avons passé ce cap je crois, nous avons accepté le fait qu’il soit mort ( mot que je n’ai pu prononcer pendant des mois) et que nous ne le reverrons plus physiquement.

Je me rends compte que je te dis tout cela un peu en « vrac » mais c’est la première fois que j’en parles de façon « publique ».

Dans notre cas, seul l’amour que nous lui portons toujours et celui que nous avons l’un envers l’autre a pu nous aider à surmonter cette épreuve.

Tu comprends que je sois incapable de te donner le moindre conseil ou solution car nous ne sommes pas tous faits pareils et chacun à son propre vécu qui fait que nous ne réagissons pas tous de la même façon face à un tel drame. La seule chose que nous avons malheureusement en commun est cette perte inestimable, irremplaçable et douloureuse.

Nous ne nous connaissons pas mais je veux t’assurer de ma sympathie la plus sincère en espérant que tu trouvera la voie qui mène à un certain apaisement.

Sincères salutations

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

merci heileim (j'espère n'avoir pas déformé ton pseudo)

je ne suis en colère contre personne sauf moi même qui n'a pas su imposer en temps et en heure ce qu'il fallait faire

maintenant c'est ce vide que je n'assume pas, cette impuissance qui dévore tout ce je pourrais mais surtout devrais faire. J'ai accepté même avant son décès : la veille j'ai dit "mon Dieu faites que cela cesse" sous morphine à doses massives, il était inconscient et sa respiration plus que laborieuse et la souffrance était inscrite dans tous ses traits. Mais reconnaître ça, l'accepter, voire même le désirer (et je n'en ai pas honte) j'ai vraiment perdu une partie de ma raison et de mon désir de continuer. Pourquoi faire et surtout pour qui ?

bonne soirée à toi et à ton épouse - ton message m'aide puisque il me dit que je peux - à bientôt

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Membre, Forumeur , Posté(e)
Epsilon30 Membre 2 871 messages
Forumeur ,
Posté(e)

Je connais une personne qui à l'age de 65 ans avait déjà perdu son mari puis ses 3 filles (2 jumelles ensuite sa dernière fille qui avait 27 ans).

Elle va bientôt avoir 100 ans et elle pleure encore en disant tout les jours: "quand-est-ce que le bon Dieu me rappellera".

Des parents ne se remettent jamais de la perte d'un enfant.

Courage, c'est tout ce que je peux dire.

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Pourquoi faire et surtout pour qui ?

J'ai envie de dire : pour lui, justement. Et à l'inverse : pourquoi mourir et pour qui ? Aurait-il désiré que tu meures, que tu le suives ? et aurais-tu souhaité qu'il meurre et te suive si c'était toi qui étais partie la première ? Cela ne le ramènera pas à la vie, ne lui fera pas de bien. Il n'y a pas de honte à continuer quand lui ne peut pas.

Le temps te fera passer les étapes nécessaires jusqu'à l'acceptation et la fin de la culpabilité (tu ne l'as pas tué, tu ne peux pas savoir si tu l'aurais sauvé). Heilem l'a dit : il continue à vivre dans ton coeur. Pense aux belles années que vous avez eu ensemble.

Bon courage.

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Invité Nanou
Invités, Posté(e)
Invité Nanou
Invité Nanou Invités 0 message
Posté(e)

Je suis maman et je n'ose imaginer ce que vous avez traversé et comment vous faites à rester debout. Survivre à ses enfants n'est pas l'ordre des choses. Je n'ai pas de remède, ni de mots, je compatis simplement à votre douleur et votre courage. Je vous souhaite sincèrement tout l'apaisement du monde.

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Membre, 55ans Posté(e)
Helheim Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

merci heileim (j'espère n'avoir pas déformé ton pseudo)

je ne suis en colère contre personne sauf moi même qui n'a pas su imposer en temps et en heure ce qu'il fallait faire

maintenant c'est ce vide que je n'assume pas, cette impuissance qui dévore tout ce je pourrais mais surtout devrais faire. J'ai accepté même avant son décès : la veille j'ai dit "mon Dieu faites que cela cesse" sous morphine à doses massives, il était inconscient et sa respiration plus que laborieuse et la souffrance était inscrite dans tous ses traits. Mais reconnaître ça, l'accepter, voire même le désirer (et je n'en ai pas honte) j'ai vraiment perdu une partie de ma raison et de mon désir de continuer. Pourquoi faire et surtout pour qui ?

bonne soirée à toi et à ton épouse - ton message m'aide puisque il me dit que je peux - à bientôt

Ne t'inquiete pas pour mon pseudo.

Continuer pour lui tout simplement car maintenant c’est à travers toi qu’il continue à exister; si demain tu n’es plus alors il te suivra et disparaitra définitivement. Il n’est plus là « physiquement » mais une partie de lui existe encore, logée à jamais dans ton cœur. Pense à lui, aux bons moments que vous avez vécu, parles-le lui souvent, dans ta tête ou à voix haute même.

C’est ainsi moi que je vit les choses, c’est ma conviction aujourd’hui et c’est de cette façon que j’arrive doucement, lentement à m’apaiser.

Notre parcours se ressemble beaucoup car ma femme et moi avons souhaité, nous aussi, jusqu’au bout que cela s’arrête, qu’il parte rapidement car il avait assez souffert. Je lui ai même demandé, en le tenant dans mes bras, de partir, de lâcher prise et de se laisser aller car nous étions là à ses côtés, qu‘il n‘avait pas à avoir peur et il m‘a écouté en s‘éteignant tranquillement contre moi… c’est atroce de faire subir cela à des parents et je crois que peu de personnes peuvent imaginer la puissance de cette douleur qui vous envahi.

Il aimait tant la vie, il pensait que c’était la chose la plus précieuse sur cette terre, alors quand il me venait l’envie de le rejoindre, je repensait à cet amour de la vie qui le possédait et je me sentait coupable, comme si je le trahissait car il aurait voulu vivre lui et je n’avait donc pas le droit de me laisser aller à cette « facilité »…

Donc nous continuons pour lui, pour qu’il vive encore par la voie de nos pensées et de notre amour.

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je tiens tout d'abord à vous remercier, et beaucoup, de tout ce que vous m'avez dit. Je veux aussi vous rassurer : je n'ai jamais envisagé ma fin après cela, ce ne serait pas juste pour lui qui s'est tant accroché. Mais c'est vrai ce que dit helheim tenir son enfant dans les bras et lui dire (en ce qui me concerne) : "c'est maman mon bébé, dors, ne lutte plus. Je t'aime et je t'aimerai toujours, tu le sais."

Tout cela je vous le confie à vous qui ne me connaissez pas car par respect de la douleur de ceux qui l'ont aussi aimé, je n'ai rien dit. Je me suis vu sortir pour hurler discrètement (si l'on peux dire) ma douleur. C'est sûr que le plus dur c'est de se débarrasser de la culpabilité que l'on ressent. C'est tellement difficile de se sentir inutile, de ne pouvoir sortir son enfant de son enfer.

je vous demande pardon, je n'ai pas à vous infliger ça, mais il fallait que je le dise.

Amitiés à vous tous et je suis de tout coeur avec tout ceux qui ont vécu l'impensable, l'impossible.

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Membre, 107ans Posté(e)
Animeletro Membre 189 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Je suis mère et je sais que ta douleur doit être très grande, même si je ne peux pas vraiment comprendre, ni vraiment te réconforter, je suis désolée de ce que tu dois vivre actuellement.

Je te laisse ce poème qui n’est pas de moi, mais que j’ai trouvé très beau.

Me glissant au creux du ventre de celle qui m’a tant désiré

Je ressens déjà son amour, le bonheur que je lui ai procuré,

J’entends son cœur qui bat, cette douce mélodie qui me berce,

Je sens la chaleur de ses mains, la tendreté de ses caresses.

Elle me parle, me dit combien elle m’aime,

Moi aussi maman, tu ne peux t’imaginer à quel point je t’aime,

Me voilà, simplement qu’un infime petit être,

Un petit être qui grandit de jour en jour et qui n’attend qu’à naître.

Mais que se passe t’il, que m’arrive t’il?

Moi qui étais tellement bien, en sécurité, enveloppé,

Pourquoi me retire-t-on de ce nid qui m’était offert?

Pourquoi m’enlève t’on la chance de vivre sur cette terre?

Je ne sais pas où je me dirige, où je m’en vais,

Je ne comprends ce qui m’arrive, ce que j’ai fait,

Maman, je voulais tellement vivre et dans tes bras m’y retrouver,

Je ne t’ai que trop peu connu, mais tellement aimé.

Défilant devant la lune et les étoiles, je survole maintenant cette terre,

Côtoyant les nuages, je suis un petit ange dans cet immense univers,

Regrettant de tout cœur le malheur que vit ma mère,

Je ne cesse d’entendre sa voix qui m’appelle et qui m’espère.

Arrêtant devant ma maison, je regarde à la fenêtre,

C’est elle, qu’elle est belle, qu’elle est douce, elle était parfaite,

Je l’entends qui m’appelle, je ressens tellement son amour maternel,

J’entends ses prières, je l’entends supplier le ciel.

Maman, j’aimerais terriblement mettre un baume sur ton cœur,

Le soulager, car il est tellement meurtri par la douleur,

Je désirais sécher tes larmes et ne pas t’incomber ce malheur,

Revoir seulement ton sourire, celui qui était rempli de bonheur.

Je ne suis qu’un ange qui a seulement envie de se retrouver,

Dans les bras de celle qui m’était destiné,

Mais la vie, contre mon gré, en a décidé autrement,

N’oublie jamais à quel point je t’ai aimé maman.

Je serai toujours là, et toujours je veillerai sur toi,

Ne t’en fais pas, je suis bien, ne pleure pas,

Au fil des jours, je serai à tes côtés, je t’épaulerai,

Car n’oublie jamais maman, un jour je te retrouverai…"

Bonjour Samira, pourrais-tu nous donner le nom de l'auteur de ce joli poème ?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Animeletro, oui bien sûr, je vais le rechercher et je te le donne dès que je le retrouve.

poème

Je l'ai retrouvée mais je n'ai pas vu de nom, je te mets le lien ci-dessus, tu arriveras peut être à retrouver le nom.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

je tiens tout d'abord à vous remercier, et beaucoup, de tout ce que vous m'avez dit. Je veux aussi vous rassurer : je n'ai jamais envisagé ma fin après cela, ce ne serait pas juste pour lui qui s'est tant accroché. Mais c'est vrai ce que dit helheim tenir son enfant dans les bras et lui dire (en ce qui me concerne) : "c'est maman mon bébé, dors, ne lutte plus. Je t'aime et je t'aimerai toujours, tu le sais."

Tout cela je vous le confie à vous qui ne me connaissez pas car par respect de la douleur de ceux qui l'ont aussi aimé, je n'ai rien dit. Je me suis vu sortir pour hurler discrètement (si l'on peux dire) ma douleur. C'est sûr que le plus dur c'est de se débarrasser de la culpabilité que l'on ressent. C'est tellement difficile de se sentir inutile, de ne pouvoir sortir son enfant de son enfer.

je vous demande pardon, je n'ai pas à vous infliger ça, mais il fallait que je le dise.

Amitiés à vous tous et je suis de tout coeur avec tout ceux qui ont vécu l'impensable, l'impossible.

Bonsoir, tu n’as pas à nous demander pardon, tu ne nous inflige rien du tout, et au contraire si cela peut t’aider d’en parler, tu as notre écoute et notre soutien.

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Membre, Posté(e)
Enghien Membre 1 061 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

qu'en pensez vous ? cela vous est-il arrivé ? comment vous en êtes vous sorti ?

J'en sais rien, j'ai pas de gosses.

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