Campagne contre la violence faite aux enfants

Les enfants ont besoin de la confiance des adultes.

donner une bonne éducation a nos enfants de nos jours se n'est pas une chose facile avec le stresse du quotidien et plein d'autres facteurs liés a la société, chomage, cherté de la vie, excusez moi je revient a notre sujet , moi je suis surtout pour la punition mais se ne veux pas dire q'une petite tape au fesse juste pour dépoussiérer traumatise nos enfants plus que ça je suis entièrement contre.

il faux penser a tous les enfants victimes des conflits causés par des adultes partout dans le monde.

Je suis contre la violence, de toute façon....

mais

j'enseigne à des ados défavorisés (12 à 20 ans), issus de la banlieue (placement judiciaire, ados retirés à leurs familles, placés en foyers etc)

je me pose quand même des questions....

- l'éducation est parfois (même le plus souvent) la confrontation entre des règles et les souhaits du jeune

- je ne connais guère d'ados qui accepte des règles de son plein gré, même commentées, expliquées etc

- la force est souvent nécessaire (force verbale) et la sanction aussi (qui n'a pas besoin d'être physique....et pourtant....séparer deux ados qui se battent......ou se retrouver devant un ado en crise qui brandit une lame, brandir une bible ne suffit pas!)

Alors c'est bien beau cette campagne....mais où trouver les vrais, les bonnes solutions?

car les bons sentiments ne suffisent pas....sauf chez les bisounours....

je suis aussi conscient qu'élever ses propres enfants doit être plus facile que de tenter de remédier à des situations délabrées....

Bonjour Merle,

En découvrant la mission que vous assumez, celle d’enseigner à des ados défavorisés, je comprends un peu mieux la raison pour laquelle je trouve souvent vos fils et vos arguments intéressant, même si je ne les partage pas tous complètement, notamment dans le domaine économique.

Je ne suis pas certain que j’aurais eu moi-même, la capacité de faire ce que vous faite et pour cela je vous en félicite.

Finalement on peut comparer cette campagne à celle anti-nucléaire: il est bien beau de vouloir stopper quelque chose de nocif, mais encore faut-il proposer une alternative derrière.

Je trouve que la violence verbale est souvent pire que le fait de donner une fessée. Je n'ai jamais reçu une claque et, je l'aurais sans doute bien mérité, mais par contre, j'avais une mère qui ne savait que me blesser et me rabaisser. Elle a très bien su me complexer et j'ai eu beaucoup de mal à m'en délivrer, je ne sais même pas encore si j'y suis réellement parvenue! Reproduit-on ce que nous avons vécu? J'ai eu souvent tendance à crier au lieu de taper, mais jamais je n'ai essayé de blesser par de vilaines paroles Je suis admirative quand je vois mon petit-fils de 2 ans aller au coin sans broncher et attendre que son papa lui dise de revenir! De toutes façons, ne tombons pas encore une fois dans l'excés. Aucune violence ne se justifie. Il faut seulement savoir se modérer en toutes choses.

Je suis contre la violence, de toute façon....

mais

j'enseigne à des ados défavorisés (12 à 20 ans), issus de la banlieue (placement judiciaire, ados retirés à leurs familles, placés en foyers etc)

je me pose quand même des questions....

- l'éducation est parfois (même le plus souvent) la confrontation entre des règles et les souhaits du jeune

- je ne connais guère d'ados qui accepte des règles de son plein gré, même commentées, expliquées etc

- la force est souvent nécessaire (force verbale) et la sanction aussi (qui n'a pas besoin d'être physique....et pourtant....séparer deux ados qui se battent......ou se retrouver devant un ado en crise qui brandit une lame, brandir une bible ne suffit pas!)

Alors c'est bien beau cette campagne....mais où trouver les vrais, les bonnes solutions?

car les bons sentiments ne suffisent pas....sauf chez les bisounours....

je suis aussi conscient qu'élever ses propres enfants doit être plus facile que de tenter de remédier à des situations délabrées....

Je ne crois pas que cette campagne soit destinée à apporter des solutions pour désarmer un ado qui menace de son couteau...

Par ailleurs, pourquoi ces ados sont retirés à leurs familles ? Tu peux donner les raisons les plus fréquentes ?

Je suis contre la violence, de toute façon....

mais

j'enseigne à des ados défavorisés (12 à 20 ans), issus de la banlieue (placement judiciaire, ados retirés à leurs familles, placés en foyers etc)

je me pose quand même des questions....

- l'éducation est parfois (même le plus souvent) la confrontation entre des règles et les souhaits du jeune

- je ne connais guère d'ados qui accepte des règles de son plein gré, même commentées, expliquées etc

- la force est souvent nécessaire (force verbale) et la sanction aussi (qui n'a pas besoin d'être physique....et pourtant....séparer deux ados qui se battent......ou se retrouver devant un ado en crise qui brandit une lame, brandir une bible ne suffit pas!)

Alors c'est bien beau cette campagne....mais où trouver les vrais, les bonnes solutions?

car les bons sentiments ne suffisent pas....sauf chez les bisounours....

je suis aussi conscient qu'élever ses propres enfants doit être plus facile que de tenter de remédier à des situations délabrées....

Je ne crois pas que cette campagne soit destinée à apporter des solutions pour désarmer un ado qui menace de son couteau...

Par ailleurs, pourquoi ces ados sont retirés à leurs familles ? Tu peux donner les raisons les plus fréquentes ?

je travaille donc dans un établissement qui assure aussi bien la scolarité que l'internat....

le placement est décidé le plus souvent sur décision du juge des enfants

les raisons peuvent en être multiples

- milieu familial inapte à l'éducation d'un enfant, violence, alcoolisme, moralité, problèmes financiers, abus sexuels etc

- enlever un petit caîd de son quartier

- mais aussi enlever un jeune d'un quartier pour le protéger de la délinquance...cette demande vient parfois des parents...

-casser une bande...les jeunes sont séparés par placement en établissements distincts...

La plupart de ces jeunes qui nous arrivent sont déjà devenu violents....comment répondre à leur violence?

Il n'y a pas le choix, parfois la réponse doit être musclée, ce qui ne veut pas dire disproportionnée...

Dans cet établissement, ce sont aussi des enseignants spécialisés qui s'occupent de l'internat. je donne quelques cours, mais les 2 tiers de mon temps sont au niveau de l'internat...

où, pour calmer leurs ardeurs, je pratique avec eux des sports exigeants, voire virils: hydrospeed, boxe française, canyoning (en classes de découvertes) escalade, ski de fond....etc

Avec eux le respect se gagne dans le rapport de force....si tu es meilleur qu'eux tu gagnes respect et confiance...(bien sur il faut aussi qu'ils te sentent juste et que eux se sentent respectés) et alors, mais alors seulement le vrai travail éducatif peut commencer....

Ca ne demande que du temps et pas mal d'énergie......

J'aime, ça me garde en forme...et j'ai choisi....dans une classe de village avec des bambins sages.....qu'est ce que je m'emmerderais!

Une petite tape sur le cul ou une fesser plus pousser restant dans le cadre du raisonnable et modérer n'as jamais fait de mal à qui que ce soit .

vous parler de "tradition erroner" mais désoler de vous le dire,avant,les enfants respecter leur ainée ,le taux de réussite à l'école quand le maitre était respecter était largement plus élever ,voler largement moins,ne bruler pas de voiture ect... pour sur,c'est clair,c'est des traditions erroner

:)

• En France, chaque année, 95 000 enfants sont signalés comme enfants en danger de maltraitance, dont 19 000 sont réellement maltraités (chiffres ODAS 2005) et ces chiffres augmentent d'année en année d'environ mille enfants signalés comme étant en danger.
• 2 enfants en meurent chaque jour
• Un enfant sur dix endure des violences sexuelles.
• Près de 80 % des adultes maltraitants ont eux-mêmes été maltraités (mais environ 93 % des enfants maltraités dans leur enfance deviennent de bons parents à l'âge adulte).

En France, en 1995, la justice a été saisie de 35 000 cas de maltraitance sur enfant ; en 2002, ce chiffre est passé à 49 000. Dans 90 % des cas, elle provenait de la famille proche (le père dans 46 % des cas, la mère dans 26 % des cas).

Quelle horreur tes chiffres! Comment peux-t-on ? ... :(

C'est simple on commence par une claque et sans s'en apercevoir on fini par s'y habituer...

Si on conçoit la justice comme une entreprise qui vit dans une logique de "croissance" alors je pose la question: générer des tensions entre parents et enfants, se poser en intermédiaire, c'est un marché à combien de millions d'euros?

C'est simple on commence par une claque et sans s'en apercevoir on fini par s'y habituer...

C'est bien plus complexe que cela.

Il y a une multitude de facteurs qui peuvent engendrer la maltraitance.

Dans mon cas, c'était la maladie de ma mère, un problème de thyroïde mal soigné, plus le fait qu'elle était étrangère, et qu'elle a eu du mal à s'adapter à la langue et la culture Française...cela a engendré un trouble de la personnalité chez elle et de la violence>>>violence qui c'est répercutée sur ses enfants et son mari(ma soeur, moi, et mon père)

Après il peut y avoir le chômage, l'alcoolisme, l'addiction à une drogue,la maltraitance dans l'enfance, la maltraitance dans le travail...etc

Pleins de facteurs peuvent rendre une personne violente, et bien souvent, si le problème n'est pas traité ou signalé, les plus faibles ou proches trinquent à leur tour...

:)

• En France, chaque année, 95 000 enfants sont signalés comme enfants en danger de maltraitance, dont 19 000 sont réellement maltraités (chiffres ODAS 2005) et ces chiffres augmentent d'année en année d'environ mille enfants signalés comme étant en danger.
• 2 enfants en meurent chaque jour
• Un enfant sur dix endure des violences sexuelles.
• Près de 80 % des adultes maltraitants ont eux-mêmes été maltraités (mais environ 93 % des enfants maltraités dans leur enfance deviennent de bons parents à l'âge adulte).

En France, en 1995, la justice a été saisie de 35 000 cas de maltraitance sur enfant ; en 2002, ce chiffre est passé à 49 000. Dans 90 % des cas, elle provenait de la famille proche (le père dans 46 % des cas, la mère dans 26 % des cas).

"Deux enfants par jour", bordel !!!