Sur le moment

Voici un petit texte que je viens juste d'écrire suite à une idée qui m'est venue brutalement en tête :)

Dans le noir le plus sombre, plus sombre que la nuit, plus sombre que le vide, des étoiles attendent.

Luisant doucement sur le velours du néant. Le noir, elles ne connaissent que ça. Le vide apaisant où elles flottent doucement.

Parfois, l’une d’elle disparait, où ? Comment ? Pourquoi ?

Mais comme certaines disparaissent, d’autres arrivent au même moment, remplaçant la disparue comme pour ne pas brisé l’ensemble.

La nouvelle est toujours apeurée, elle ne sait jamais comment elle est arrivée ici, ne sait jamais d’où elle vient.

J’en ai vu défiler depuis que j’attends ici, depuis quand ? Je ne pourrais vous répondre, le temps je n’en ai guère notion d’ailleurs.

Je sais juste que j’ai peur, j’ai peur car je ne luis plus comme autrefois, je brille moins, je m’affaibli. Dans le silence qui règne ici la lueur qui m’habite s’éteint à petit feu.

Est-ce que moi aussi, je vais disparaître comme de nombreuses avant moi. Pour aller où ? Pourquoi ? Je suis si bien ici, bercée par le vide.

Que se passe-t-il ? Je ne luis plus du tout ! Le noir se fait plus profond, je me sens poussée et tirée !

Tout n’est d’un coup que bousculade, je m’emballe, je sens quelque chose battre en moi, ça ne m’était jamais arrivé avant ! C’est effrayant !

Quelque chose m’attrape, je suis soudain aveuglée, pourquoi ne suis-je plus dans la pénombre ?

On me frappe, quelque chose sort de ma gorge, c’est assourdissant, je me rends compte que c’est moi qui émet tout ce bruit.

Quelque chose d’étrange s’infiltre en moi, j’avale et recrache, puis recommence, encore, encore, encore, jusqu’à le faire sans même m’en rendre compte, inconsciemment.

On me transporte, je suis ballotée de droite, on me bouscule, ce battement en moi se fait plus rapide, j’émets de plus en plus de sons stridents, je veux retrouver ma solitude, mon vide, mon néant !

On me repose, les bousculades se transforment en douceur, je vois deux billes bleues se poser sur moi, je ressens un sentiment de bien-être profond, plus profond que lorsque j’étais dans le noir.

Je m’apaise et me laisse bercée, je me prépare à la grande aventure que je m’apprête à vivre.

Déjà le vide sombre d’où je viens me paraît flou, petit à petit j’oublie, et me consacre entièrement à la vie.

et me laisse bercée

c'est sûrement volontaire, jpense ^^

mais l'effet recherché par le texte est obtenu, on n'y comprend rien, no prise de tête c'est un régal quoi.....

Ca commence par le début de la fin, la route vers la mort, puis l'entrée dans le néant... qui se transforme doucement en sortie du néant, entrée dans la vie, la naissance d'un bébé.

C'est comme ça que je l'ai imaginé et j'ai aimé ce que j'ai ressenti. :)

Oui chap!

En fait je me suis dit, en étant vivant, on a peur de la mort, et si "les morts" avaient peur de la vie ?

Et ça à donner ça :smile2:

J ai bien aimé

Perso je trouve qu au début il y a un ptit moment gothique « j adore »

C est jolie et poétique :blush:

Merci :)

J'y ai lu le cycle de vie et de mort d'une étoile. La main invisible de la matière noire sur l'univers, la dictature des trous noirs... La transformation des étoiles en naine blanche, le phénomène des supernova ainsi que la vie d'une galaxie.

Ne serait-tu pas fan d'astronomie ? :)

ah non, du tout, j'y connais rien en astronomie :smile2: