un jour = une histoire

Bonsoir,

Eloge de la lenteur, un peu hors de notre temps (j'espère ne pas faire de HS)

pour ceux qui aiment lire ou écrire de la poésie

http://www.dailymotion.com/video/xe2bb1_rencontre-avec-yves-prie_creation#

La lenteur dans toute sa splendeur ! :smile2:

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Je doute que les modérateurs lisent tout ce qui se met. Mais, si c'est signalé, et que c'est justifié, oui.

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Bonjour Yfig! Pourquoi poses-tu cette question? Tu as envie d'écrire une histoire qui ne te semble pas politiquement correcte? :smile2:

Si tu lis quelques uns de nos écrits, tu verras que nous sommes assez libres, mais il est évident que nous ne voulons choquer personne et que, si c'était le cas, les modos pourraient bien intervenir...m'enfin, je pense!!!

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Ton message a été approuvé. Tu ne devrais plus avoir ce problème très vite

Il n'y a pas de grandes histoires. Ni de grands hommes. Et, encore moins de grands noms. Je ne sais pas pour vous, mais, moi, cela m'étonne. Voir cet immense voile se déposer ainsi, discrètement. Toute cette subjectivité couvrant ce qui nous entoure. Je me dis que, oui, il le faut : au moins, cela nous parle, nous semble familier. Nous en avons tant besoin, de ce sentiment de sécurité, d'apparente connaissance. Sinon, la paranoïa sème son blé. Sinon, nous n'y serions pas les maîtres, même objectés. C'est là ma petite pensée actuelle, celle qui englobe un peu de ma journée. Oh, non, elle ne changera pas le monde, ou que sais-je d'autre! Sa prétention se limite à exister. Par ailleurs, j'ai pu observer, aujourd'hui, ou plutôt expérimenter, car c'est là l'expérience d'un ressenti, aussi étrange soit-il, à quel point parfois, je nous trouve mécanique. Pas dans le fonctionnement corporel à proprement parler qui l'est somme toute déjà bien assez, et de façon très évidente. Dans nos attitudes, nos comportements, surtout. Nos habitudes ne les sont-elles pas? Nos réactions, sensiblement proches, ne le sont-elles pas?

Mais, qu'importe, à présent. Car j'ai aussi remarqué à quel point nous avions ce besoin de classer les choses. Comme si l'ordre était la seule manière de contrôler. Les bonnes choses, les mauvaises. Les mal placées, et celles qui le sont biens. Tous ces détails infimes qui inondent nos vies, sans jamais chercher à être vu. Un amas de morceaux bien ficelés entre eux pour se sentir chez nous. C'est là que nous trouvons l'originalité, la personnalité, l'individu. Un ensemble de transformations à notre échelle pour façonner notre univers. La question est de savoir si cela fait de nous des êtres uniques. La question est véritablement de déterminer si nos actions font de nous ce que nous nommons par "quelqu'un". Pour ma part, je n'y crois pas. Mon opinion tourne de plus en plus vers cette impression de n'être que des machines, inassumées ou inconscientes. Des êtres qui, par possession de ce que nous appelons la conscience, consente à adapter le naturel par un besoin ancestral de protection, besoin devenu, par la suite, l'origine de la fausse unicité de chacun. Ces animaux doués de cet instinct voulant qu'on préfère la pierre sculptée que la pierre comme on pourrait la trouver partout. Nous, ces bêtes vivant d'une pulsion pour le changement. Notre évolution découle de là. Pour moi.

Exister? Comment ? Pourquoi ?

Trouver un but, un seul, à la fois...

Se dire que nos problèmes n'existent pas

Qu'un jour tout s'arrangera...

A toutes nos questions

Répondre par non!

Et puis fermer les yeux

Se concentrer sur un lieu

Où nous nous rejoindrons

Où enfin nous serons

Ces amoureux

Heureux...

Sans problème

Nous disant des "je t'aime"...

La vie, quand on rêve

Nous laisse tremblants de fièvre...

Et c'est si bon, si bon...

Alors, avec confiance...rêvons...

Regarder au-delà

Choir ici bas

N'être que là.

Les questions fusent,

Les gens s'amusent.

Pourquoi ignorons-nous

Ces vérités infuses?

Les mots s'envolent,

Les corps s'affolent.

Pourquoi délaissons-nous

Ces êtres frivoles?

Il n'y a bien plus que les muses

Pour parfaire l'éclat

De ces vers qui s’usent

Non loin du combat.

La puissances des mots.

La puissance des choses.

Je ne crois pas au faux,

Je ne crois plus en la prose.

Je crois en tout ce qui peut

Rendre les gens heureux...

Un sourire dans tes yeux

Du soleil dans les cieux...

Tes bras autour de moi

Me préservant du froid...

Promesse de se revoir

De vivre ces beaux soirs

Où nous allions tous deux

Main dans la main, heureux...

La vie est ainsi faite!

A nous de la rendre parfaite

En oubliant les maux,

Ne gardant que le beau

D'une vie tumultueuse

Qui fut une vie heureuse...

J'ai vingt ans ne vois-tu pas ? J'ai vingt ans au creux de mes reins.

Vingt ans, deux fois auprès de toi. Et toi aveugle et muet aussi.

Sourd à mes cris.

Tu papillonnes, affolant tes ailes flétries aussi aux chaleurs de cette éphémère.

J'ai vingt ans et tu as oublié. Oublié tes mains sur mes reins, tes mains sur mon corps.

Tu ne frôles même plus ce ventre épars des grossesses perdues.

Ce ventre que j'aspire de tout mon souffle quand je me lève devant toi. Apnéique de ton regard.

Et toi qui m'ignore. Qui m'ignorait. Tu me vois à nouveau n'est-ce pas ? Tu me vois dans ton attente d'elle.

Ma vieillissure comme ultime déchirure de nos vies.

Ma vieillissure comme un miroir maudit de tes décennies.

Et toi tu cours, tu cours, tu voles vers l'enfant.

L'enfant belle et ferme aux seins melonnés, charnus. Mes seins comme deux flaques.

Mes tripes noyés sous ces flaques-là. Mes yeux que tu évites. Et moi, abandonnique.

Et nous , et nous !

Comme un cri sans fin, sans écho ... Un hurlement sur la porte close, sur l'armoire vide.

Je veux mourir là maintenant. A vingt ans.

De retour sur ce fil... Avec plaisir...

Infinitive! super heureuse de te revoir sur nos pages...

Toujours autant de talent!

Merci belle douce...

Je vous chinais de temps en temps entre deux secondes de trépidations...

Et j'ai renouvellé tout à l'heure ce mot de passe perdu.

Retrouvé au fil de tes pages douces et tendres.

Tendresses à toi et Evasive.

Sourire aux autres.

Lire,

Ecrire,

Partager

Son jardin secret...

Pages de bonheur

Ravissent mon coeur...

Retrouver des amis,

Oublier nos soucis...

Ensemble rire ou pleurer!

C'est beau l'amitié!

C'est bon la sincérité!

Quel bienfait

Pour celui qui sait

Où est la vérité...

Je ne me lasse pas de lire tous vos écrits et je vous en remercie :)

On travaille. On est heureux. On souffre. On fait pas mal de choses. On apprécie ça. On le regrette, parfois. Nos vies sont biens remplies, dénuées au mieux de tout ennui. On se nourrit d'amour. Et d'argent, aussi. On discute. On échange. On évolue. Rien n'est vraiment tracé. Nous n'en avons, en tout cas, pas l'impression. On surfe sur internet. Sur les flots des jours qui passent, également. Globalement, on en conclue que, ça va. Ca pourrait être pire. Ou mieux. Mais, tant pis. Au fond, peu nous importe. Enfin, si. Nous nous convainquons juste du contraire. Nous avons ce besoin de rêves. De beautés. De rires. De ces détails qui inondent nos heures. Comme pour les noyer. Sincèrement, où allons-nous? Que voulons-nous? Où sont ces repères qui nous rassurent? Où sont cachés ces mystères qui autrefois faisaient vibrer le cœur de nos aïeux? Je ne sais pas. Je m'y perds, à mon tour. La folie surplombe mes pensées. Je crois qu'elle me prend en tenaille. Doucement. Je me sens mou, sous ses poignées. On a vite fait de s'y faire. D'accepter la soumission. La pression. La lâcheté. Toutes ces qualités utiles aux bons esclaves. On est jamais meilleur esclave que lorsqu'on est libre. Ou que l'on se pense ainsi. Cela revient au même. Curieux. Tout est curieux. Le lever d'une main. La mouvance d'un œil. L'expression d'un visage. Le vol d'un oiseau. Le titre d'un livre. Le mot choisi. Le journal du matin. Tout. Tout. Tout. A s'en rendre fou. Je trouve qu'il est là, l'intérêt de notre existence. Devenir cinglé, à n'en plus dormir, à n'en plus pouvoir le supporter, jusqu'à la fébrilité naturelle de la découverte de ces événements anodins. Le reste n'a pas la moindre importance. Le sérieux, le profit, le besoin, l'ensemble de ces contraintes, intérieures ou non, qu'on s'impose malgré nous pour ressembler à ce qui nous entoure. Par crainte. Surtout. Un homme qui a peur n'est pas un homme libre. Peut-être ne le voyez-vous pas? C'est pourtant notre climat. Le réchauffement climatique. Le chômage. La violence. La dette. Un monde parfaitement factice où règne ce qui, finalement, ne sert à rien. Regardez autour de vous. Regardez bien. Nous manquons que trop de l'inutile. Là réside notre erreur la plus profonde. Et moi-même, je suis empoisonné. La preuve en est : j'en meurs. Lentement. Le poison prend son temps, pour s'imprégner.

Infinitive! super heureuse de te revoir sur nos pages...

Toujours autant de talent!

Oui son texte ne laisse pas indifferent, c'est superbement bien écrit

Tu dis je t'aime

Et tu pleures

Tu pleures tu souffres tu gémis

Tu dis je t'aime

Tu m'ignores

Tu te parles à toi

Pas à moi

Je te dis d'attendre un moment

Tu ne le supportes pas

Tu souffres encore

Tu pars impatient vers une autre

L'amour ta souffrance ton malheur ton inquiétude ta prison

L'amour ma joie mon bonheur ma paix ma liberté

Et tu voulais qu'on s'entende?

Et tu voulaisqu'on s'aime?

Amour souffrance

Amour bonheur

Il faut choisir

face à toi j'ai pas le choix

présente moi ton profil

car ton plaisir est de me mentir

ou te mentir à toi-même, ce qui revient au même!

entre masculin et féminin y a pas qu'un f

y a un m!

E=Mc 2

ce qui est sûr : l'amour n'a jamais été aveugle

mais les humains..

l' fait d' t'avoir "parlé" -sauf erreur- va te plonger dans un abîme invisible.. celui des Enfers.. celui où je ne peux te sauver.. sauf ton Dieu..

Dans mon jardin

Ce matin

Mes roses s'étaient

Sous les larmes courbées...

Leurs pétales

Recouvraient les dalles...

Tristes comme un visage

Sans âge,

Elles avaient perdu en une nuit

Tout attrait et toute vie...

Elles sont comme mon âme

Qui hurle et réclame

Un peu de vie, un peu d'espoir...

Quand donc vais-je voir

Le bout de ce tunnel

Où tu m'attends, fidèle,

Patient et tendre amant

Qui me manque tant...

Infinitive! super heureuse de te revoir sur nos pages...

Toujours autant de talent!

Oui son texte ne laisse pas indifferent, c'est superbement bien écrit

Ben merci dites donc !!!

:blush: