un jour = une histoire

j'ai vu un film, l'autre soir...

Il racontait l'histoire d'une jeune fille, pas très jolie, choyée par ses parents, mais des parents qui étaient également obnubilés par le fait qu'ils voulaient qu'elle se marie avec un homme capable de s'investir dans leur petite ferme!

Elle n'avait, quant à elle, que le désir de s'en aller à la ville, loin des moutons, des vaches, des cochons, loin de cette vie qu'elle trouvait épuisante et sans aucun attrait!

Elle attendait ainsi depuis longtemps! Elle allait sur ses trente ans et, le fait de n'avoir guère d'attraits, de ne fréquenter que des gens trop âgés, ne l'aidait guère dans ses pauvres rêves intérieurs...

Les parents finissent par lui trouver le mari idéal, pour eux, un mec qui veut surtout accaparer la ferme, mais, ils ne s'en rendent même pas compte!

Etrange coïncidence, dans le même temps, un gars de la ville, venu rendre visite à un cousin, tombe amoureux d'elle et lui fait connaître "le grand frisson "!

Avec des tas de manigances, les parents lui font croire qu'il est parti sans lui donner de nouvelles!

La pauvre fille accepte de se marier avec le prétendant présenté par ses parents!

Dans un coup de folie, elle tue ses parents pendant leur sommeil...

Ce n'était que du cinéma, bien sûr, mais, n'y a-t-il pas de ces amours excessifs qui ne prennent pas en compte le bonheur de ceux qu'ils prétendent aimer?

Me fait penser à Darling de Teulé

J'ai commencé il y a deux jours un roman de Maxime Chattam. Autant dire que je me le suis arraché. Rarement j'ai été à ce point emporté par une histoire, désirant à tout prix poursuivre pour connaitre la suite. Il faut dire que tout y était : l'horreur, le suspens, le mystère, la psychologie, la situation si réelle... Laissée pour fantaisiste au début. Tout ce qui m'attire et m'entraine.

Tout y est si cohérent qu'on y croirait presque sans le commentaire fait par l'auteur à la fin. Et si l'homme était réellement ainsi, si violent? Et si la violence voyait sa fréquence et sa puissance augmenter?

Je crois que j'aime me torturer l'esprit d'images horribles, terribles. La mort me hante pas mal. Et pourtant, ces humains semblaient si monstrueux. On aurait presque cru à de véritables loup-garous. Ce devait être le but.

Et si la théorie Gaïa finissait par se montrer comme vraie? Si la nature avait déjà programmé notre fin dans notre instinct?

Modifié le 10 août 2011 par Jedino

"Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour".

Ce poison qu'on appel "Amour" qui nous ronge lorsqu'on est seul. On en guéris qu'avec l'être aimé. C'est un poison mystérieux, presque comme la Vie : ça existe, on ne sait pas pourquoi mais on est persuadé que cela est nécessaire.

Je me souviens d'une histoire, celle d'un couple chinois où la femme, dans une nuit, est prise de folie et arrache le coeur de son mari pendant son sommeil "par amour" disait-elle.

Allez savoir...

Je me souviens aussi d'une réflexion perturbante de Jedino concernant la réciprocité d'aimer et d'être aimé qui est inégal. Ce pourrait-il que l'on aime plus que celui qui nous aime ? Je me penche sur une réponse positive, malheureusement.

Mais assez parler de l'amour, je n'est pas de vif intérêt pour ce sentiment...dû moins à placer sur le papier.

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( Je n'ais pas eu le temps (je le rappelle, je suis lent) d'écrire une pensé : une petite réflexion sur la musique et son douloureux rappel du temps qu'elle anime en moi. Un moment pour agiter la plume se fera une autre fois)

Les pages de ce livre se multiplient. Leurs intriguant vide comblé par des histoires sages, pensive ou des poèmes électrifiés de sentiments.

Simple bonheur d'ouvrir ce livre et d'admirer les histoires fraîchement grattée de la plume de leurs auteurs et parfois parcourir les pages déjà parcouru mais éternellement exaltante.

L'amour ne se mesure pas , il s'exprime ... il se vit ..

L'amour permet d'atteindre le centre de soi-même... Il comble tous les besoins, au point qu'on ne ressent ni manque, ni carence, et surtout qu'on ne désire rien de plus..

Il est une réalité.. c'est le contentement absolu... tous les besoins sont satisfaits.. Il n'y a plus d'avant, plus d'après, on est et on vit dans l'instant présent !

C'est par manque d'amour que les maladies se développent, parce qu'on ne peut aimer profondément et qu'on cherche à satisfaire ses besoins autrement..

L'amour c'est une porte vers l'éveil, le contentement.. Ca détruit l'égo.. c'est la méthoe naturelle contre tout..

Si l'on ne peut pratiquer cette méthode alors on a recours à des méthodes artificielles..

L'amour provoque la disparition du mental (mais je n'ai jamais dit qu'on devient une bête :)) et l'ouverture sur une autre dimension .. celle de la plénitude .. (dans le sens où l'on se sent .. plein) ...

Modifié le 11 août 2011 par allez-savoir

Tiens à propos de mesure ... ca me fait penser à une histoire :

La mesure

Le boulanger d'une petite ville achetait son beurre à un fermier de la localité.

Un jour en rentrant chez lui, le boulanger pesa le beurre qui venait de lui être vendu, et se rendit compte alors que le fermier avait réduit la quantité de beurre tout en exigeant le même prix.

Il accusa le fermier de fraude, lui intenta un procès, et tous deux se retrouvèrent devant le juge.

Celui-ci demanda au fermier :

- Pour peser votre beurre, avez-vous des poids à mesurer ?

- Ah non, Monsieur…

- Mais comment faites-vous alors pour mesurer le beurre que vous vendez ?

Le fermier répondit :

- Et bien, lorsque le boulanger a commencé à acheter son beurre chez moi, j'ai pensé qu'il était juste que j'achète mon pain chez lui. Depuis ce jour, j'utilise son pain d'un demi-kilo comme mesure pour le beurre que je vends…

Moralité… : la faute que nous voyons chez l'autre pourrait bien être le reflet de la nôtre…

Bravo "allez-savoir"...moi qui trouvais que la gente féminine était très peu représentée ici! je suis comblée!

Un visage..

J'avais l'habitude de me promener dans une rue chaque jour!

Toujours, je voyais le visage d'une petite dame aux cheveux blancs qui avait tiré son rideau pour mieux voir les passants!

Quand il faisait froid, elle me faisait un petit signe de la main en réponse à mon sourire!

Quand il faisait beau, elle ouvrait sa fenêtre et nous échangions quelques mots, quelques banalités du genre "il fait beau aujourd'hui!".

Cela n'est jamais allé au-delà! Je me demande pourquoi, peut-être parce qu'elle n'avait pas envie! ou bien alors, que c'était moi!

En y réfléchissant aujourd'hui, je crois bien que c'était moi! Trop pressée par l'envie de faire bien trop de choses...

Un jour, je n'ai plus vu ce visage! le rideau était fermé...

J'ai éprouvé des regrets, j'ai eu l'impression de perdre quelqu'un qui faisait partie de ma vie!

Après, j'ai préféré prendre un autre chemin pour faire ma promenade!

Est-ce que nous ne sommes pas trop indifférents au monde qui nous entoure? Est-ce que parfois, nous ne pourrions pas oublier nos propres soucis et prendre en considération ceux des autres, ceux qui ne vivent que dans l'attente d'un petit signe de réconfort?

oui mais (après vous avoir lu), le centre de moi-même..... oh c'est vrai que je n'ai point inventé le fil à couper le beurre, et qu'il m'est arrivé deux trois fois en me rendant à l'épicerie de m'être aperçu que j'avais oublié chez moi mon portemonnaie, d'être donc tiraillé entre l'endroit où se situait le beurre, et celui où se situait son prix, mais sinon la plupart du temps je n'ai pas la sensation d'être trop décentré par rapport à mon égo, oh les voisins pourraient me qualifier de désaxé lorsque par exemple je me fais mal en cognant quelque chose et qu'intérieurement je hurle, mais une fois la douleur disparue, j'ai toujours ce "sentiment" d'une perpétuelle insatisfaction....... j'espère juste qu'un jour j'aurai l'occasion de plonger à l'intérieur de cette mine de connaissances que constitue le sexe opposé, quoique je le comparerais, moi, et vu de l'extérieur, à un puits, un puits dans lequel on lance des cailloux par dessus notre épaule pour faire des souhaits, un puits de souvenirs, un puits.....

Bonjour Cosette, bonjour à tous ,

Finalement on y prend goût à raconter des histoires, de plus, en commencant à en raconter, il m'en vient plein d'autres à la mémoire ... toutes des histoires que l'on m'a racontées lorsque j'étais plus petite et qui remontent à mon esprit en ce moment ..

Alors ce matin, une histoire très très belle, qui exprime très bien jusqu'où l'on peut aller par amour pour ses enfants ...

Grand-père n'aimait pas les gâteaux

Il était une fois un vieux grand-père qui assistait au repas de mariage de sa dernière petite-fille. Il était heureux, serein, apaisé devant le merveilleux spectacle de toute sa famille réunie. Leur joie, leur bonheur à tous l'entouraient d'une émotion tendre.

Comme elle était belle, sa petite-fille dans une éblouissante robe blanche ! Elle riait de bon cœur en découpant avec son jeune époux la somptueuse pièce montée toute scintillante de caramel blond et de dragées roses.

- Servez-vous tous et faites passer à vos voisins de table, disait-elle en déposant les choux tout rebondis de crème sur les assiettes chaudes.

Quand la petite-fille passa l'assiette à son grand-père :

- Tiens, Pépé Paco ! Prends donc du gâteau !

- Mais non ! Fais passer le plat, l'interrompit sa mère, toujours attentive, tu sais que Pépé n'aime pas les gâteaux.

Il y eut un instant de silence et l'on entendit soudain la voix joyeuse du grand-père :

- Mais oui ! J’aime les gâteaux.

Tiens, je vais prendre ce beau chou-là.

Regard stupéfait de sa fille.

- Comment ça, tu aimes les gâteaux ? Mais tu n'as jamais aimé les gâteaux ! Moi ta fille, j'ai cinquante ans et je ne t'ai jamais vu manger un gâteau de toute ma vie...

- De ta vie à toi, ma fille, oui… Mais pas de la mienne !

C'est que je les aime, les gâteaux ! J'ai toujours aimé les gâteaux… Seulement, nous étions si pauvres quand vous étiez petits avec tes sœurs et ton frère, tu le sais bien… Des gâteaux, votre mère ne pouvait en acheter qu'une fois de temps en temps, et encore seulement les dimanches de fête…

Elle en prenait un pour chacun, c'est sûr, mais moi, quand je voyais tes yeux à toi , ma toute petite, quand tu venais t'asseoir sur mes genoux et que tu dévorais ton gâteau avec tant de plaisir, mon plaisir à moi, tu vois, c'était de te regarder manger mon gâteau que je te donnais si volontiers.

Et j'ajoutais toujours pour que ton plaisir soit complet :

" Mange ma petite petitoune, va !…moi je n'aime pas les gâteaux : "

Le grand-père en disant cela souriait tendrement, dodelinant doucement de la tête.

Il dit encore en riant franchement :

- Tiens, ma fille, aujourd'hui c'est fête, donne-moi aussi celui qui reste sur le plat, là… D'ailleurs il va finir par tomber si tu continues à trembler comme ça ! Tu as froid ou c'est l'émotion de marier ta fille ?

Il arrive quelquefois que les cadeaux d'amour mettent de longues années avant d'être reconnus comme tels. Il suffit parfois d'un moment de tendresse, qui vient se poser sur un souvenir avec la délicatesse d'un pétale de fleur pour qu’ils se révèlent au grand jour.

Jacques Salomé : Contes à aimer...Contes à s'aimer. Ed. Albin Michel

ça me rappelle trop quand j'étais petite , j'allais souvent en week-end chez mes grands parents et dimanche c'étaitl du poulet- champignons- frites et je volais les champignons dans l'assiette de mon grand- père et lui faisait celui qu'il ne le voyait pas pour après s'exclamer : "Ah ben ça alors, on a encore eu des champignons magiques ! faudra que tu arrêtes d'acheter ceux là", qu'il disait à ma grand-mère :)

Merci de cette histoire, doux souvenirs qui refont surfaces.....

Oh que c'est beau, les filles...je ne me lasse pas de lire vos histoires...

Nous finirons par trouver quelqu'un pour les éditer, à ce train-là...

Elles reflètent tant de souvenirs de notre enfance, cette partie de nous-même qui nous a façonnés et fait devenir ce que nous sommes!

Connaissez-vous ces petites bêtes, les tardigrades? Savez-vous qu'elles sont partout? Au plus bas dans les océans, au plus haut dans les montagnes, sans parler des forêts et des cercles polaires? Et même chez nous? Elles peuvent survivre sans aucun mal à des températures extrêmes. Il parait même qu'elles peuvent survivre dans des conditions non terrestre.

J'en ai lu qu'on était jusqu'à aller se demander si elles ne provenaient pas d'ailleurs, ces petites bêtes là?

Pourtant, aucune immortalité. Leur espérance de vie est de quelques mois.

Le génie tient dans la "momification" volontaire en se laissant pour mort pendant des millénaires s'il le faut.

A bon entendeur.

Incompréhension

Ces rêves d'enfants que les adultes ne comprennent pas! Combien de fois ai-je trépigné parce que je voulais ceci et pas cela!

Caprices! j'entendais! Ce ne sont que des caprices et cela lui passera!

Mais oui, ils passent, de même que passe la jeunesse!

Trop de brimades parfois n'empêchent-elles pas de construire sa vie?

J'ai pour exemple ce journal qu'adolescente, j'écrivais!

Je prenais un immense plaisir, chaque jour, à écrire mes faits et gestes ainsi que mes pensées!

A plusieurs reprises, j'ai remarqué que mon cahier avait été visité!

Enervée, attristée, dans un mouvement de colère et avec un immense regret, je l'ai brûlé!

Je n'ai plus jamais écrit avant de me retrouver ici, sur ce forum!

Je me dis que, peut-être, cette envie d'écrire, aurait pu aboutir...

Qui le saura jamais!

Est-il pour autant trop tard? Ne peux-tu pas encore tenter ta chance, pour rattraper d'un peu de ce temps que tu aurais pu consacrer à l'écriture, et sacrifier au prix d'autre chose?

Au fond, est-ce le meilleur des choix?

Tu es la seule à en avoir la réponse.

hier et aujourd'hui...

Il y a un temps pour tout!

Et les rêves un peu fous

Que l'on fait à quinze ans

N'ont plus cours à présent!

Il faut savoir rester

Avec ses rêves brisés

Sans pour autant sombrer

Dans d'éternels regrets!

La vie n'est qu'un passage!

Les désirs plus sages

Viennent chacun leur tour,

Différents chaque jour,

Emplir les saisons!

D'autres matins, d'autres raisons,

Beaucoup d'autres projets

A tenter de réaliser...

C'est si court une vie!

Elle passe ainsi,

Comme un oiseau

Survolant l'eau

Et disparaissant

Un jour, dans le néant...

Mais où sont-ils donc tous?

Est-ce donc les vacances?

Allez, ne soyez pas timide, venez continuer l'histoire par ici. Ce n'est pas difficile, il ne suffit même pas d'être inscrit. Allez, venez, ne craignez pas pour vos vies, personne ne mange les autres, même si... Allez, je vous dis bon appétit : ce soir c'est pas gigot d'agneaux mais de l'humain au bistouri.

Et ne cherchez pas un quelconque sens à ce texte. Moi-même je ne saurais lui en donner.

Bonsoir Jedino! je crois bien en effet que tout le monde est en vacances, principalement nos écrivains!

Mais ils reviendront bientôt! souhaitons leur donc de très bons moments (qu'ils pourront venir nous raconter! ) et surtout beaucoup de soleil...

Oui, qu'ils en profitent au mieux!

A défaut de partir en vacance, bien que je le pourrais, je m'en vais flâner un peu dans ce monde si étrange où l'on trouve nos rêves.

Bonne soirée Cosette

:blush: non moi je suis là, et vous lis ...

Bonjour tout le monde,

En ce dimanche matin, je vous souhaite à tous une très bonne journée dominicale ensoleillée .. et je vous donne un peu à réfléchir ce matin dans ma nouvelle histoire ...

Evasive, j'ai adoré ton histoire de champignons magiques, elle m'a mis les larmes aux yeux .. en me rappelant ma propre histoire de champignons magiques .. Merci à toi ! :)

Qui êtes-vous ?

Une femme était dans le coma et se mourrait. Elle eût soudain l'impression qu'on l'amenait au ciel et qu'elle se trouvait au lieu du jugement.

" Qui êtes-vous?" demanda une voix.

"Je suis la femme du maire" Répondit-elle.

" Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes."

"Je suis la mère de quatre enfants."

" Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes."

"Je suis maîtresse d'école."

" Je ne vous ai pas demandé qu'elle est votre profession, mais bien qui vous êtes."

Et cela continua ainsi, quelque fût sa réplique, elle ne sembla pas fournir de réponse satisfaisante à la question.

" Qui êtes-vous?"

"Je suis chrétienne."

" Je ne vous ai pas demandé votre religion, j'ai demandé qui vous êtes."

"Je suis celle qui est allée tous les jours à l'église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux."

" J'ai demandé non ce que vous avez fait, mais qui vous êtes."

Elle a manifestement échoué à l'examen, puisqu'on l'a renvoyée sur terre... Quand elle se remit de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était. Et cela fit toute la différence.

Votre tâche consiste à être... Pas à être quelqu'un... pas à n'être personne – parce que cela implique avidité et ambition... pas à être ceci ou cela - et ainsi devenir conditionné - ... mais juste à être... VOUS MEMES ..

Modifié le 14 août 2011 par allez-savoir

Tiens Jédino , un petit texte pour toi .. qui parlait de rêves ! Un livre que je vous conseille TOUS de lire si ce n'est pas encore fait ?

Les 4 accords toltèques ! Don Miguel Ruiz

Le processus de domestication et le rêve de la Planète !

Ce que vous voyez et entendez en ce moment précis n’est qu’un rêve. Vous rêvez à l’instant même, le cerveau éveillé.

Rêver est la fonction principale de notre esprit qui fait cela vingt quatre heures par jour. Il rêve lorsque le cerveau est éveillé et également lorsque ce dernier dort. La différence c’est que, durant l’état de veille, le cadre de référence matériel nous fait percevoir les choses de façon linéaire. Lorsque nous nous endormons, nous n’avons plus ce cadre de référence, aussi le rêve a-t-il tendance à changer constamment.

Les humains rêvent en permanence. Avant notre naissance, les humains nous précédant ont créé un grand rêve extérieur que l’on appelle le rêve de la société ou le rêve de la planète.

Le rêve de la planète est le rêve collectif résultant des milliards de rêves personnels plus petits, qui, ensemble, forment le rêve d’une famille, le rêve d’une communauté, le rêve d’une ville, le rêve d’un pays et finalement le rêve de toute l’humanité.

Le rêve de la planète comprend toutes les règles de la société, ses croyances, ses lois, ses religions, ses différentes cultures et modes de vie, ses gouvernements, ses écoles, ses évènements sociaux, et ses jours fériés.

Nous naissons avec la capacité d’apprendre comment rêver, et les humains qui nous précèdent nous apprennent à le faire, de la façon dont rêve la société. Le rêve de la planète a tellement de règles que lorsqu’un nouvel être humain naît, on capte son attention et on introduit ces règles dans son esprit. Le rêve de la planète se sert de papa et maman, des écoles et de la religion pour nous enseigner comment rêver.

L’attention est la capacité à être sélectif et à se concentrer exclusivement sur ce que l’on veut percevoir. Nous sommes capables de percevoir des millions de choses simultanément, mais en utilisant notre attention, nous pouvons maintenir ce que nous voulons au premier plan de notre conscience. Les adultes qui nous entouraient lorsque nous étions enfant, ont donc capté notre attention et introduit des informations dans nos esprits par la répétition. C’est ainsi que nous avons appris tout ce que nous savons.

En nous servant de notre attention, nous avons assimilé toute une réalité, tout un rêve. Nous avons appris comment nous comporter en société : que croire et ne pas croire : ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas : ce qui est bon et ce qui est mauvais : ce qui est beau et ce qui est laid : ce qui est juste et ce qui est faux. Tout était déjà là : toute cette connaissance, toutes ces règles, tous ces concepts concernant la façon de se comporter dans le monde existaient avant notre naissance.

Lorsque vous alliez à l’école, vous étiez assis sur une petite chaise et votre attention se portait sur ce que le professeur vous enseignait. La même chose se produisait avec papa et maman, vos frères et vos sœurs. Tous s’efforçaient de capter votre attention.

Nous avons également appris à capter l’attention des autres, et développé un besoin d’attention qui est devenu très compétitif. Les enfants se disputent toujours l’attention de leurs parents, de leurs professeurs, de leurs amis « Regardez moi ! Regardez ce que je suis en train de faite ! Hé oh !

Je suis là « le besoin d’attention devient ainsi de plus en plus fort et se perpétue à l’âge adulte. Le rêve de la planète capte notre attention et nous enseigne ce que

nous devons croire, à commencer par la langue que nous parlons. Le langage est le code de compréhension et de communication entre êtres humains. Chaque lettre, chaque mot de chaque langue représente un point sur lequel on s’est mis d’accord. On dit que ceci est une page dans un livre ! Le mot page est un terme sur lequel on s’est mis d’accord. Une fois que l’on comprend le code, l’attention est captée et il y a transfert d’énergie d’une personne à l’autre…

Vous n’avez pas choisi de parler français. Vous n’avez pas choisi votre religion ni vos valeurs morales. Elles étaient déjà là avant que vous ne soyez né. Nous n’avons jamais eu l’occasion de choisir ce que nous croyons ou non. Nous n’avons pas choisi la plus infime des choses à laquelle nous avons donné notre accord. Nous n’avons même pas choisi notre nom. On nous a tout imposé et la seule façon de conserver de l’information, c’est d’être d’accord avec elle. Et du moment où nous sommes d’accord, nous croyons, c’est cela la FOI.

Avoir la foi signifie croire sans conditions.