un jour = une histoire

Je ne suis pas un Baudelaire, un Verlaine, Un Rimbaud, ou un de ses poètes immuables. Je ne suis pas non plus un de ses romanciers de talent que peuvent être Zola, Vian, ou King. Je ne suis qu'un misérable, un idiot qui cherche à donner un sens à ses mots. Je ne suis pas non plus vous, tous plus doués les uns que les autres, à chanter la vie, à l'espérer chaque jour, à jouir de ses petits cadeaux. Rien n'est suffisant. Rien ne me suffit. Oh! J'aurais surement aimé être un Chateaubriand plutôt que rien, mais je n'ai pas du apprendre comment briller. Et je n'ai pas eu le temps de me familiariser avec le beau, le correct, le lyrique.

Non, je préfère de loin les monstres, la mort et le terrorisme, la torture, la souffrance et la folie. J'aurais pourtant pu me démerder pour pouvoir jouer avec les mots. Mais je n'ai pas eu le temps, ou la force, de faire en sorte que la vie devienne l'inspiration de quelques phrases éloquentes. Parfois, je peux me demander si je suis doté d'une logique, d'une conscience qui me rend plus consciencieux de mon devenir, et de celui de mon corps fébrile et non-énergique.

Et puis, mon dieu (pardonnez moi pour ce blasphème, j'utilise un mot usé à présent), qu'importe ce que nous sommes, ce que je suis. Animal, machine, conscience, inconscience, mal, bien, démon, athée, tueur. Je suis tout à la fois, et rien en même temps. Je suis mes pulsions, mes désirs, mes rêves. Ou peut-être sont-elles moi? Je ne sais pas. J'en ai rien à faire. Je m'en fous tout autant de connaitre la vérité et la vie, l'amour et le bonheur, le pourquoi et le comment. La seule chose qui compte, c'est de mourir assez vite avant de rencontrer le sentiment d'avoir trop vécu, de crever dignement sans s'être humé de trop de ces conneries de ressentis. Alors, Chateaubriand, je t'aime et te respecte, mais sache que, à ce jour, tu n'es pour moi qu'un illusoire modèle dont je cherche au mieux à m'éloigner, et ceci, dans le but de ne pas être encore dans les mémoires après t'avoir rejoins chez les oubliés.

Tu t'attaques à l'idole de Victor Hugo, j'aime, tout simplement :D

Jedino, n'écris pas déjà tes "mémoires d'outre-tombe", parce que ta vie est encore devant toi!

Tu verras que les années passent et que nos révoltes passent également. La rébellion est surtout l'apanage de la jeunesse et, comme elle, s'émousse au fil des ans!...Même si nous nous inspirons des héros de nos auteurs préférés, dis-toi qu'ils représentent seulement, une part de fiction! et que tous ces auteurs, célèbres dans nos mémoires n'étaient que des hommes (ou des femmes!) qui, tout comme nous, ont éprouvé des moments de doute et d'angoisse...:)

Cette part de doute et de rébellion fictionnelle est en passe de devenir une part de réalité.

Mais je me sens indépendant de cette chose là : plus je m'approche d'un "mieux", plus je semble désirer m'en éloigner. Est-ce donc normal de s'attacher à sa misère?

Le souci, tu sais, c'est que ce ne sont pas des moments, chez moi, mais presque l'intégralité de mes journées. Je finirai aliéné, emprisonné par moi-même ou... Homme. Tout dépendra. Je doute du fait, actuellement, de pouvoir réellement me défaire de cet état d'errance, de lassitude, de passivité.

Néanmoins, tu as surement raison. En tout cas, je te le souhaite.

Tu t'attaques à l'idole de Victor Hugo, j'aime, tout simplement

L'idée ne me serait pas venue sans ton intervention :D

Cette part de doute et de rébellion fictionnelle est en passe de devenir une part de réalité.

Mais je me sens indépendant de cette chose là : plus je m'approche d'un "mieux", plus je semble désirer m'en éloigner. Est-ce donc normal de s'attacher à sa misère?

Le souci, tu sais, c'est que ce ne sont pas des moments, chez moi, mais presque l'intégralité de mes journées. Je finirai aliéné, emprisonné par moi-même ou... Homme. Tout dépendra. Je doute du fait, actuellement, de pouvoir réellement me défaire de cet état d'errance, de lassitude, de passivité.

Néanmoins, tu as surement raison. En tout cas, je te le souhaite.

Tu t'attaques à l'idole de Victor Hugo, j'aime, tout simplement

L'idée ne me serait pas venue sans ton intervention :D

Ne t'attaque pas à Cosette! Dis-toi seulement que, si j'avais été de l'autre sexe, j'aurais préféré m'identifier à Gavroche...il était beaucup plus proche de mes aspirations! Tu vois, la vie décide seule de ce que nous sommes!...

Ne t'attaque pas à Cosette? Je ne suis pas sûr d'avoir compris, en faite, là. Tu ne t'es pas trompée?

Sinon, c'était plus pour faire au contraire de OhByU que de m'attaquer à l'idole de Victor Hugo.

Mais ça, fallait pas le dire.

Et puis, je ne me base sur aucune personne, ni pour les détester, ni pour m'en inspirer.

Je préfère prendre ici et là ce qui me plait, faire un tantinet chier le monde comme je le fais là avec la "provocation", et trouver finalement ce qui me va le mieux sans réfléchir à qui j'ai suivis par mégarde.

Jedino, je plaisantais, bien sûr...je voulais juste dire que Cosette n'était pas, pour autant mon personnage favori (lol), que j'aurais préféré Gavroche...restons dans le bon ton de ce topic, et, surtout "à chacun son avis", c'est vraiment ce que j'aime "la liberté d'expression"...dans la bonne humeur et la courtoisie! :)

Ah! D'accord! Moi je pensais à une erreur en parlant de Chateaubriand, en faite. Je suis vraiment trop dans le premier degré de la chose! :smile2:

Faut m'excuser, par contre, j'ai parfois (enfin souvent, mais bon, je m'essaie à l'optimisme) des périodes pseudo-délirantes où je me permets des libertés et des paroles que je ne devrais pas exprimer. D'ailleurs, cette idée là m'impose une réflexion un peu infantile : et si la folie trouvait son origine dans la provocation?

Bien entendu, cela n'a pas le moindre sens, sinon cela n'aurait aucun intérêt pour moi. Mais, j'aime bien l'idée, même si j'en ai rarement des concrètes et fondées. M'enfin, vous me direz, cela n'a pas de réelle importance, le tout c'est de s'éclater, de dire ce que l'on pense, et de le dire en bon français!

Le grincheux

Ma plume aujourd'hui a décidé de faire des facéties!

Elle a envie de rire, de chatouiller celui qui a l'air trop grognon, de mettre un sourire sur sa face si triste!

Bref, en quelque sorte, elle est prise d'un grain de folie!

Tout cela part sans doute d'une bonne intention, mais, voilà,comment va-t-il prendre l'humour de ma plume?

Ne trouvant à la vie qu'une odeur de moisi, il n'a aucune envie de respirer ce vent qui transporte des effluves odorants sous son nez enrhumé!. Voilà, c'est ça, il doit avoir le nez bouché et, ma plume a beau faire, il ne sentira pas ce parfum dont elle s'est imprégnée!

La verra-t-il seulement? Il a les yeux rougis à force de regarder le monde derrière un rideau gris!

L'entendra-t-il murmurer à l'oreille tous les mots gentils qu'elle voulait lui écrire, et qu'il n'a pas vus!

C'est bien dur, ma chère plume d'essayer de dérider ceux qui ne veulent pas voir le soleil derrière les nuages, ignorer les parfums apportés par la brise et rester sourds à l'appel d'un ami...

bonjour .le lieutenant mac léghort est souçieux , cela fait déja cinq heures qu ' il à pénétré avec sont détachement de cavalerie sur le territoire des indiens commanche .il sait qu ' un partis de guerriers redoutablent les cherchent pour en découdre avec ses soldats .sont détachement comporte 50 hommes aguéris , des vétérants qui se sont illustrés pendent la guerre civil américaine .d ' aprés son guide indien sioux la bande commanche est forte de 200 guerriers armés de carabines winchesters dernier modéle que leurs ont vendut des trafiquants d ' armes sans scrupules .ils ne l 'ont pas emportés au paradis d 'ailleurs , les commanches les ont massacrés car ils voulaient aussi de l ' eau de feu " whisky " et ils n ' en avaient pas , grave erreur , ils l ' ont payé de leurs scalps qui sont accrocher maintenant aux selles des guerriers commanches .il fait trés chaud , les uniformes collent à la peau , la poussiére de la piste vien se poser sur la sueur de leurs visages et leurs donnent l ' apparençe de fantomes aguare car la fatigue se fait sentir et que dire de la soif ?leurs cheveaux sont fatigués et cette piste maudite qui n ' en finit pas .soudain ? - ceçi est une fiction écrite au pied levé , lol , bonne soirée

Petit flirt avec les frontières de la Folie.

Paris, le soir.

Tout laisse à croire qu'il serait seul ce soir. Un jeune garçon âgé de seize ans venait de pénétrer dans une rue bien étrange, il s'y aventura pendant très longtemps.

La réalité déformée, enclin à la folie.

Dans cette magnifique ville "lumière", un endroit bien particulier ne donnait point l'envie de s'y aventurer à la nuit tombée; s'agissant d'une simple rue, sombre et baignée d'un pâle halo lunaire. Celui-ci semblait surgir de nulle part, sa position sur le sol était très étrange compte tenu de la position de l'astre dans cette immensité astrale que l'on nomme communément l'Espace. Notre satellite naturel procurait à cet endroit lugubre une once de lumière semblant être avalée par la nuit et l'étrange anneau sur le sol donnait au lieu - d'apparence tout à fait banale - une dimension fascinante. La rue mystérieuse était située quelque part dans la capitale, mais il serait bien impossible de la situer sur une carte.

Les murs portaient encore les mémoires des nombreuses marches nocturnes qu'avaient effectués les passants de fortune qui s'étaient égarés dans la ville. Oui... l'endroit laissait un franc arbitre soudain à notre imagination et nous faisait peur, si peur qu'il avait donné naissance à un bon nombre d'histoires, celles-ci sont les témoins d'une tradition de transmission par la parole chez l'Homme d'un ensemble de croyances, de dogmes, de doctrines, une persistance des traditions archaïques dans une société qui évolue sans cesse, trop vite. Parfois, certaines choses sont irrémédiablement perdues, d'autres sont introuvables, et une dernière est indestructible, peu importe qu'il s'agisse de Saccard ou non, il y avait un endroit qui résistait à tous les assauts de l'Urbanisation.

Si je devrais en revenir à la peur; on a toujours peur de ne rien pouvoir contrôler, l'impression horrible que quelque chose nous échappe, un sentiment d'impuissance que nous n'aimons pas, un sentiment qui nous ramène aux peurs les plus enfouies, celles de notre enfance.

L'une des histoire contée dans la ville racontait que - une fois le soleil couché, et la lune levée - quiconque croiserait les couloirs sinueux de la rue - par mésaventure ou par mégarde, sans doute... - et l'empruntant, serait happé de manière temporaire dans un aspect sombre de sa mémoire. Le fil conducteur de son esprit, de son existence - heureuse ou malheureuse - serait séparé de son corps, laissant alors entrer les démons qui lui font tant peur. Les désirs inavoués, inachevés, irréalisables ou bien inavouables étaient soudainement mis à nu à la face du monde étrange que l'on venait d'atteindre, nous harcelant de flashbacks incessants et douloureux, nous faisant regretter toutes ces pertes. Tout ce dédale semblait mener à un endroit où la raison et la conscience se perdaient irrémédiablement. Sans que l'on puisse l'en empêcher, il siphonnerait la moindre parcelle d'Humanité restant encore dans une âme pûre désabusée par la cruauté de la Providence; de tous ses problèmes, ils seraient submergé de toute part. Se déléctant de nos faiblesses, cet endroit - en prenant de l'ampleur à chaque fois qu'il aurait absorber l'âme d'un pauvre passant - était le couloir de la Folie. Toute personne osant en arpenter le sol était condamnée à sombrer dans les méandres tortueux de son esprit à tout jamais, perdant définitivement pieds avec la réalité.

L'après.

Le jeune garçon était sorti de la rue.

Quelque part, près de Neuilly.

Ce soir, j'ai peur,

Bonsoir, je m'appelle Jean, je ne sais pas trop pourquoi j'écris mais je le fais pourtant.

Hier soir j'ai marché dans une rue... j'ai senti des choses étranges surgir en moi, j'ai eu peur et d'un coup... plus rien...

Je crois que je suis devenu différent, voir indifférent.

Je ne considère plus la Vie comme avant mais pourtant je vois en elle une beauté indéfinissable.

Cependant, la réalité me semble bien sclérosée... Et pour cause, aujourd'hui je ne suis pas sorti de ma chambre d'hôpital, les médecins ont dit que je ne pourrai plus sortir d'ici.

Je me sens prisonnier, vide, mais j'écris, sans cesse, j'écris.

Allégresse, tristesse, je dis tout.

Moi, petit garçon, j'ai rejoint un monde étrange le 25 Aôut, sur mon sépulcre furent gravés ces mots, mes mots :

"A moi qui n'ai jamais rien demandé, le destin m'a arraché aux êtres aimés. La Folie est un fléau, elle nous arrache aussi bien tard que bien tôt."

Après nous...

Combien de fois il me manque un détail concernant la vie de ceux qui m'ont accompagnée et sont aujourd'hui disparus. Je me dis "si seulement j'avais su"! si j'avais retenu ce qu'ils me disaient, à l'époque! Combien je regrette de ne pouvoir achever cette histoire qui me semblait être sans importance et à laquelle je ne prêtais qu'une oreille distraite. Sur le moment,, je me disais que cela m'intéressait peu, qu'un autre jour, peut-être je lui consacrerai un peu plus de mon temps...et puis, voilà, il n'y a plus personne pour me la raconter, alors que maintenant, j'aimerais tant savoir! savoir pourquoi, il ou elle, avait fait ça, quels étaient les événements survenus à l'époque!

Nous sommes entourés de ceux qu'on aime et nous n'y prêtons pas toujours l'attention qu'il faudrait. C'est lorsqu'ils disparaissent, que seules quelques bribes reviennent en nos mémoires, souvenirs qu'on essaie de mettre à bout à bout, mais où il reste tant de blancs impossibles à combler!

Alors, je me dis que nous devrions mettre par écrit les faits essentiels de notre vie, une sorte de petit journal avec pêle-mêle, des anecdotes, les pensées du moment inspirées par les événements, beaucoup de notre coeur. Ainsi, un jour, nos enfants, nos petits-enfants pourraient découvrir ce que nous étions! ne regretteraient pas de nous avoir si peu écoutés et n'auraient pas à dire "si seulement j'avais su"...

pourquoi tu pleures?

La tête dans ses mains, il pleurait ce gamin et sa tristesse était si grande que j'en fus chavirée! Je l'observais un moment! il était là, assis sur un banc et semblait indifférent à l'indifférence des passants! Personne, pas un regard attendri ne se posait sur lui! Je m'approchais timidement et lui demandai "pourquoi pleures-tu, petit"? Il leva sur moi son regard noyé de larmes et me dit "je me suis perdu".

Prendre un enfant par la main, est-ce si dur que ça?

Tu écris très joliment Cosette, je n'avais pas réalisée. Je suis jalouse là...

Merci Tilsim de ce beau compliment :blush: Je trouve, pour ma part, que tu n'as rien à m'envier! Comme je te l'ai déjà dit, j'aimerais bien croquer un bout (oh! plutôt un morceau!) de ton homme en chocolat...

Le sexe (dit) faible

Dès que nous ouvrons un peu trop la bouche, nous sommes des féministes, des révoltées, des personnes qui ne pensent qu'à critiquer les hommes! Allons, voyons, Messieurs, essayez donc d'être un peu plus honnêtes! Pensez que nous n'avons guère d'autre choix que celui d'utiliser des mots pour nous battre en duel...Est-ce que, par hasard, ce ne serait pas la peur qui guide vos pas? Vous nous voulez soumises, seulement désirables, mais, surtout vous nous voudriez muettes! Ce serait tellement plus agréable!

J'aime bien l'héroïne du "Mal court d'Audiberti". C'est une princesse que l'on veut marier à un roi. Elle l'apprécie beaucoup mais, elle se rebelle parce que ce n'est pas elle qui l'a décidé! Elle choisit de se montrer nue en public en rébellion contre le monde.

C'est, à mon avis, l'image qui ressemble à celle de toutes les femmes! en tout cas, c'est celle qui m'interpelle le plus...

que de passage...

Il n'était que de passage, cela se ressentait, trop perdu en ses espoirs, cela ne pouvait durer... Il était pourtant si agréable, lui parler était un vrai plaisir, l'écouter ne pouvait que ravir, conversations sans fins, enfin si, il s'en va....

Il n'était fait que de pourquoi, trop de choses le torturait, trop d'envies l'agaçait, trop de questions sans réponses, trop de mélancolies, trop de regrets, trop de souvenirs, trop de chagrin, trop seul...

Il n'était pas l'homme parfait, trop ancré sur son destin, il ne pouvait jamais reculer, trop rustre pour certains son coeur d'or ne pouvait se libérer, trop gentil pour d'autres , ils en ont abusé .... Jamais trop pour moi, il a été un bon compagnon d'amitié et il reste encore....

Il n'était pas fait pour être là....

Merci Tilsim de ce beau compliment :blush: Je trouve, pour ma part, que tu n'as rien à m'envier! Comme je te l'ai déjà dit, j'aimerais bien croquer un bout (oh! plutôt un morceau!) de ton homme en chocolat...

Le sexe (dit) faible

Dès que nous ouvrons un peu trop la bouche, nous sommes des féministes, des révoltées, des personnes qui ne pensent qu'à critiquer les hommes! Allons, voyons, Messieurs, essayez donc d'être un peu plus honnêtes! Pensez que nous n'avons guère d'autre choix que celui d'utiliser des mots pour nous battre en duel...Est-ce que, par hasard, ce ne serait pas la peur qui guide vos pas? Vous nous voulez soumises, seulement désirables, mais, surtout vous nous voudriez muettes! Ce serait tellement plus agréable!

J'aime bien l'héroïne du "Mal court d'Audiberti". C'est une princesse que l'on veut marier à un roi. Elle l'apprécie beaucoup mais, elle se rebelle parce que ce n'est pas elle qui l'a décidé! Elle choisit de se montrer nue en public en rébellion contre le monde.

C'est, à mon avis, l'image qui ressemble à celle de toutes les femmes! en tout cas, c'est celle qui m'interpelle le plus...

En fait, moi je me considère du sexe faible.

Merci Tilsim de ce beau compliment :blush: Je trouve, pour ma part, que tu n'as rien à m'envier! Comme je te l'ai déjà dit, j'aimerais bien croquer un bout (oh! plutôt un morceau!) de ton homme en chocolat...

Le sexe (dit) faible

Dès que nous ouvrons un peu trop la bouche, nous sommes des féministes, des révoltées, des personnes qui ne pensent qu'à critiquer les hommes! Allons, voyons, Messieurs, essayez donc d'être un peu plus honnêtes! Pensez que nous n'avons guère d'autre choix que celui d'utiliser des mots pour nous battre en duel...Est-ce que, par hasard, ce ne serait pas la peur qui guide vos pas? Vous nous voulez soumises, seulement désirables, mais, surtout vous nous voudriez muettes! Ce serait tellement plus agréable!

J'aime bien l'héroïne du "Mal court d'Audiberti". C'est une princesse que l'on veut marier à un roi. Elle l'apprécie beaucoup mais, elle se rebelle parce que ce n'est pas elle qui l'a décidé! Elle choisit de se montrer nue en public en rébellion contre le monde.

C'est, à mon avis, l'image qui ressemble à celle de toutes les femmes! en tout cas, c'est celle qui m'interpelle le plus...

En fait, moi je me considère du sexe faible.

bonjour . à l 'ombre des saules en pleurs :ce jour de printemps passé , je me prélassais sur un lit de mousse au bord de la riviére .la vie était douce mais fuyait chaque jour ne me laissant que les regrets du temps passé .ma muse m ' avais laissée peut-étre l ' avais-je lassée de mon inconstance et de mon indifférence .la riviére coulait doucement ,sage et discréte , constante depuis des siécles .qu ' avait-elle vue et entendue ? la damoiselle éffarouchée acceuillant sont fiére chevalier revenant des croisades ? ou bien le sanglier que la soif tarade ? qui le sait ? elle n ' en fit par à personne ni au prince ni à la matronne .son seul désir est de couler des jours heureux , car , elle ne doit rien à personne .bonne soirée

Très poétique ce texte le Merle!

Partir...

Qui n'a jamais rêvé de partir quelque part, de partir vivre ailleurs, d'oublier ses soucis, bref, en un mot de changer de vie? Il ne suffit pas de le dire, il faut savoir le faire! Parce que, c'est toujours possible. Si l'on hésite, c'est que nous ne le désirons pas vraiment. La volonté nous manque, nous réfléchissons trop. Nous soupesons le pour et le contre, et puis, nous restons là, prisonniers de la peur qui nous retient au sol et nous brise les ailes. J'en ai connu pourtant qui, un jour comme ça, sont partis, ont quitté leur pays, ont oublié ceux qui, pourtant, comptaient beaucoup pour eux... Ils ont osé le faire, ils ont pris leur sac à dos, sans jeter un regard en arrière! Ils en ont rencontré des galères, mais ils ont découvert d'autres gens, d'autres paysages! Parfois, ils sont revenus avec des yeux différents qui ne semblaient plus voir les mêmes choses qu'avant...parfois, aussi, on ne les a plus revus et l'on ignore encore ce qu'ils sont devenus! Ont-ils trouvé ailleurs ce qui leur manquait ici? Sont-il disparus sans avoir une pensée pour ceux qu'ils avaient laissés? Je me souviens d'eux...se souviennent-ils de nous?...

De la poésie. A tout moment. Dans chacun de tes battements. De la poésie. Dans chaque instant. Dans la couleur de ton sang. De la poésie, dans tous ces détails qui font que tu sois, aujourd'hui ou demain, celle dont je m'éprends. Si je n'avais su que mon cœur était de sang, je l'aurais pensé d'encens, dont la seule odeur me rappellerait tendrement ton corps chaleureux, accueillant. Je devrais surement te remercier alors de mettre autant de paix et de sérénité dans ma vie, de combler ce petit creux où manquait l'âme, la présence, d'un innocent enfant, plein de volonté et de bonne intention à l'égard des pauvres gens. Car oui, j'étais bien pauvre, malheureusement. Je n'avais pas un sous pour nourrir mon amour affamé, inlassablement grandissant avec les jours passants. J'ai besoin de ta poésie, de l'harmonie de tes sens, de la senteur de ta complaisance, afin de naitre enfin, de mourir tendrement.

(pardon)

Peindre!

Evasive, je sais que tu peins! Quel plaisir ce doit être de pouvoir, à l'aide de tes pinceaux, capturer les images, leur donner les couleurs qui plaisent à tes yeux, en un mot, leur donner un peu de ton âme!

Enfant, je suis restée des heures à admirer un voisin qui peignait un soleil couchant! Il venait chaque jour, à la même heure pour trouver les mêmes lueurs que celles du jour d'avant. J'étais fascinée et combien de fois j'ai demandé à mes parents de m'acheter palette et pinceaux pour essayer à mon tour! Hélàs, ils ont pris mon désir pour un enfantillage et ne m'ont jamais fait ce plaisir! Il est vrai que j'avais tant de folles envies, qu'il eut été bien difficile de les satisfaire toutes! Quand je vais dans des expositions, j'aime toujours autant admirer les peintures! Dans ma maison, j'ai nombre de tabeaux accrochés sur les murs. Ce sont des "coups de coeur", achetés ça et là, à de modestes peintres amateurs, et qui me procurent des instants de bonheur!

Lorsque mon regard se pose sur l'un deux, je ne peux m'empêcher de revoir ce peintre et la petite fille assise auprès de lui, muette d'admiration...Peut-être aurais-je pu, quelques années plus tard, satisfaire ce désir, mais, voilà, ce ne fut pas le cas, je ne sais pas pourquoi! Je me dis aujourd'hui que j'aurais bien aimé, moi aussi, donner une vie à mes pinceaux...à défaut, il me reste ma plume qui se charge de mettre des couleurs à mes mots...du rose, du bleu, quelques fois du noir...selon les heures qui passent...