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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Faudrait se couper la tête parfois. Je ne sais pas vraiment pourquoi. L'idée m'est venu à cet instant, comme une solution, une bénédiction.

Je tiens d'ailleurs à louer toute cette imperfection, tous ces vices, tous ces problèmes : sans eux, je crois que j'aurais pu être heureux.

Mais arrêtons donc de pleurer sur nos sorts. La vie est belle, la vie est faite pour se montrer belle. Si nous souffrons, ce n'est que la raison de notre absurdité. Absurde. Ca oui, nous le sommes. Nous aimons, nous goûtons, nous partageons. Tout ça pour se cacher quelques vérités dérangeantes, quelques vérités qui nous agacent et nous susurrent à l'oreille ce que nous cherchons tant à éviter.

Absurde. Le bonheur n'est pas. Le bonheur n'existe pas. Il n'est pas matériel. Comment pourrait-il exister? Je ne peux le toucher, l'apprécier, le délecter. Il n'est qu'une idée, un rêve, un fantasme, un cauchemar. Il n'a aucune valeur, il ne s'obtient pas.

Alors pourquoi m'obsède-t-il tant? Je dois être fou. Oui. Ce doit être ça. Fou et ignorant. Naïf, même. Je dois être tout ce qu'il y a de détestable en ce monde.

Dommage. Si j'avais un peu de courage, qui ne devrait pas être une qualité, je me serais surement amusé à me découper dans ma rage. Non. Je ne suis pas en colère. Je suis désespéré. Humain. Oui, seulement humain. Fébrile à souhait.

Un jour peut-être, un jour. Il faut garder espoir : demain peut très bien m'offrir de quoi m'illusionner encore une semaine ou deux de plus. Je n'attends que ça. Je ne veux que ça.

Tout est triste. Même les gens souriants. La tristesse n'est pas un état d'âme, mais elle est nous. Elle est notre misère, notre joie, notre ennui, notre réussite. Elle est tout en notre monde. Sauf la tristesse.

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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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Le problème

c'est que ça marche aussi avec la joie, la joie..... on la cherche partout, on croit s'en saisir lorsque par exemple on boit une bouteille de badoit, et puis on se rend compte joyeusement, au bout d'un moment, que cette joie nous provient de ce que nous avons entendu à la télévision dans la publicité, "y a dla joie, dans la badoit y a dla joie", c'est tout un conditionnement la joie, qu'est ce que c'est con la joie, sous toutes ses formes, y compris le son des ambulances au loin lorsqu'on passe la nuit dans une chambre d'hôpital, enfin.... moins le son que les lumières brillantes, oui, comme des coeurs chauds qui palpitent lorsque nous avons nous-mêmes volontairement voulu nous laisser enfermer dans cette chambre d'hôpital, à la suite d'une énième pulsion de mort, comme l'expression de cette joie qui s'empare de nous souvent, alors que la vie ressemble à un joyeux fleuve très très tranquille, et c'est ainsi que joyeusement les infirmières au petit matin sirotent la seule chose qui soit triste peut-être si on y réfléchit bien : leur café :)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Notre raison

Tu es mon horizon et en même temps ma prison. Je me demande bien pourquoi nous retournons mille idées dans notre tête. Nous ne comprenons pas pourquoi elles s'agitent sans cesse jusqu'à la déraison. Il n'y a rien à comprendre, tout est si compliqué. Nous passons d'un instant de félicité au désespoir profond. Heureux, malheureux, ou bien désespérés, sans savoir ni pourquoi, ni comment. Il suffit simplement d'une étoile qui brille pour que naisse l'espoir ou d'un ciel trop noir pour que ce soit le désespoir. Les rouages du cerveau sont parfois bien huilés, mécaniques parfaites aux mouvements contrôlés! et puis, un peu moins de cette substance grise et voilà nos idées qui s'affolent et ne trouvent plus le frein pour s'arrêter. Oui, nous sommes bien faibles, pauvres humains et à la merci d'un tout petit rien sur notre chemin pour faire de nous l'être le plus joyeux, le plus triste ou le plus fou et changer ainsi le cours de notre destin...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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La raison. Comme si j'en avais encore ne serait-ce qu'un brin. Je suis illogique, dérangé, fou. Je me perds, lentement, en moi-même. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais pas qui je suis. Je ne l'ai jamais su. Je meurs doucement, au gré de mes pétales qui n'ont jamais brillé de mille éclats. Quelqu'un me les arrache. Quelqu'un prend plaisir à me les arracher, une à une. Je crois que c'est moi. Non, c'est moi. Mais où suis-je? Où m'en vais-je prudemment marcher? Je l'ignore. Je ne veux pas le savoir. Je crois que mon dernier désir est d'en finir. Je ne comprends rien. Je n'ai jamais rien compris. Je suis perdu. N'y a-t-il donc personne en ce monde? Personne capable de comprendre? Il n'y a rien à comprendre. C'est surement cela. Je suis un simplet. Un idiot. Je veux la vie, et ne cherche que la mort. Je veux apprendre sans faire d'effort. Non. Je veux apprendre. J'aime apprendre. Je ne veux faire que ça. Mais je n'aime pas être en classe. Je n'y arrive pas. Je n'ai jamais réussi. Il ne me reste plus que les livres. Oui! Je les enchaine, j'en lis des dizaines en même temps. Je m'y sens bien. Je ne m'y perds pas. Je le comprends. J'y suis quelqu'un. Seulement, je ne peux en faire ma vie. Je ne peux pas vivre. Je ne suis pas fait pour vivre. Je ne dois pas vivre. Mes pensées sont dérangeantes, délirantes. Je suis délirant. Je ne pourrais jamais savoir. Savoir quoi, au juste? Je suis comme lui, je suis comme elle. Je suis comme tous ces jeunes qu'on martèle, qu'on doit pousser au devoir pour apprendre. Moi, je préfère éviter ce devoir. Je n'aime pas qu'on tente de dénuder mon savoir. Pas sans réfléchir. Moi, je préfère lire. Je ne demande pas plus. Si. Je voudrais aussi lui parler. Ou, au moins, ne pas avoir à souffrir. Je n'aime pas souffrir. Je n'aime pas tant de chose. J'ai peur. Peur de toi, peur de lui, peur de ça, peur de vous, peur de moi. Mais personne ne le comprend. Personne ne le sait. Tout le monde s'en moque. Tout le monde se préfère aux autres. Sauf moi. Moi, je n'existe pas. Je n'existe pas, si ce n'est pour les autres. Je ne veux vivre que pour aider, donner, dépendre du bonheur des autres. Le mien n'importe pas. Je ne rêve pas même d'argent. Je ne veux que le céder. Un sourire me suffit. Une parole, même. Je n'existe pas. Suis-je à ce point détestable? Ou à ce point effacé? Ce n'est pas vraiment important. Non, ça ne l'est pas. Au fond, je ne demande rien. Rien, à part la paix. Rien, à part la sérénité. Je ne demande qu'à lire, matin, midi, et soir. Apprendre par moi-même. Les calculs ne m'intéressent pas. Je n'y comprends rien. Ils n'ont pas d'intérêts. Ce qui compte, ce sont les notions, les idées. Je suis bête. Je ne l'assume pas. Je voudrais crever. Maintenant. Mais je n'en ai pas le courage. J'aimerais croire en dieu. Lui tirer un dernier souhait. Je suis bête. Il ne me viendrait pas en aide. Je n'ai pas d'intérêt pour lui non plus. Il ne veut pas de gens comme moi auprès de lui. Pourquoi je parle d'une personne en parlant de lui? Je suis un idiot. Il faut m'en excuser. Mon dieu. Rendez-moi un service. Aidez-moi. Venez, ne soyez pas avare. Soyez indulgent, et flinguez-moi.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Le mal de vivre

Tu es si jeune Jedino! Je voudrais bien avoir 18 ans aujourd'hui! mais, je me souviens bien qu'à cette époque- ci, je me sentais incomprise et que je maudissais tout ce qu'on m'imposait. J'aurais voulu, aussi, n'étudier que les matières qui me plaisaient et je me complaisais à lire "les fleurs du mal" et tous ces poèmes qui traduisaient mon mal de vivre. C'était à reculons que j'allais à mes cours. Heureusement qu'il y avait les copains, les amies qui étaient à peu près dans le même état d'esprit, sinon, je ne sais pas jusqu'où j'aurais pu aller, certains soirs de divagations...Mais, tu sais, la vie passe pour nous tous, elle passe même si vite qu'il ne faut pas gâcher, pour des rêves impossibles, cette jeunesse qui, demain déjà, fera partie de ton passé et que tu regretteras! Qu'importe si certaines heures te semblent un peu trop dures à vivre, dis-toi que celles qui restent à venir te réservent des surprises et seront, à coup sûr, meilleures! Evade-toi donc, la tête dans tes livres, mais essaie tout de même de choisir des auteurs qui mettent dans tes pensées un peu moins de tristesse et du baume dans ton coeur afin de te faire voir la vie avec plus de couleurs...:)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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La photosynthèse

C'est ce sentiment si puissant que nous vivons grâce au soleil qui nous abreuve de ses rayons, les pores de notre peau tels les rainures d'une feuille verte se pâmant, s'exaltant, se donnant en spectacle que diable, au printemps revenu à la suite de la neige tombée à la morte saison, y compris lorsque nous nous tenons debout devant la verrière de la chambre d'hôpital, après une nuit passée à expliquer à une belle plante d'infirmière que non elle n'a absolument pas besoin de nous attacher au lit, nous allons nous calmer, nous n'avons pas non plus réellement besoin de nous suicider, il s'agit juste de pulsions comme ça, comme arrivent des maladies bénignes telles que rhume ou sinusite, c'est plus ou moins fréquent suivant les périodes et les sortes d'individus, chez moi c'est plus fréquent que chez d'autres voila tout, mais au fond nous sommes tous des êtres humains très similaires les uns les autres, c'est juste une question de karma, on ne vit pas tout à la fois tous au même rythme, c'est une progression spirituelle....... et nous contemplons au dehors le manège des voitures, particulières ou ambulances sans leurs gyrophares éteints depuis la nuit écoulée, roulant au pas sur le parking de l'hôpital, calmées elle aussi depuis cette nuit de folie, et nous ne pouvons que nous retourner sur la gerbe de muguet qui a passé la nuit dans le couloir -et oui la nuit les infirmières sortent tout ce qui est photosynthétique, afin de ne pas encombrer la respiration des malades ^^- et depuis les entrailles de notre solitude nous avons envie de dire à cette gerbe de muguet : je t'emmerde... :o° et au rez de chaussée lorsque nous descendons faire les papiers de sortie nous pouvons apercevoir, en sortant du service urgentiste, face au parking, dans le hall visible de l'hôpital (de valence), un immense aquarium contenant des poissons exotiques ou moins exotiques (impossible à savoir j'ai jamais demandé) qui pourraient être quelque trésor ? :blush:

Modifié par chat_ooo
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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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les infirmières

Chat000, même si tu gardes une dent (de sagesse!) contre ton infirmière, je voudrais leur rendre ici, un hommage sincère. Chaque fois que je suis allée rendre visite à des amis hospitalisés, je les ai admirées!

Toujours sollicitées, toujours courant au chevet des malades avec le sourire, alors que beaucoup sont grincheux, elles font leur métier avec un grand courage. N'oublions pas aussi qu'elles ont l'obligation de faire trois ans de pratique, après le BAC, sans être rémunérées, dans les divers services des hôpitaux, même assurer la toilette des morts! C'est une profession dans laquelle il faut avoir beaucoup de dévouement!

C'était une petite remarque, annotée au passage, pour ne pas être injuste, même si je comprends bien que tu avais tes raisons de garder rancune à celle qui t'avait un peu malmené...:)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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le lit

quelquefois la nuit elles nous rendent visite contre notre gré -c'est le voisin qui les a sonnées, point nous, mais bon..... - et souvent le matin, elles rigolent à gorge déployée en refaisant notre lit, comme chaque matin, en évoquant à voix forte la vie privée de leurs patients en quoi consiste le fait que machin arrête pas de beugler depuis son opération, c'est un insupportable douillet, et l'autre, machin - chose, ses points de suture n'arrêtent pas de sauter, tandis que untel est un cochon en ne cessant d'essayer de leur mettre la main au cul, et unetelle de leur collègue a dû s'absenter aujourd'hui car elle assiste au mariage de son beauf' mais le service du couloir est tout chamboulé à cause d'elle..... il ne s'agit là que d'anecdotes, moi ce qui m'intéressait surtout, c'était que le lit soit enfin refait pour que je puisse m'y réallonger tranquillou afin de pouvoir savourer un petit-déjeuner bien mérité et tant attendu depuis toute une nuit sans roupiller :bad:

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Au loup...

Raconte-moi encore Papy, cette histoire que j'aimais, entre toutes, celle du petit Pierre qui voulait faire croire...

Elle m'est revenue tout à coup à la mémoire! Petit Pierre gardait ses moutons dans le pré et il avait un sifflet dans sa poche au cas où le loup viendrait en manger un. Petit Pierre était un joyeux gamin et comme il s'ennuyait, il n'avait que l'idée de s'amuser et de faire des blagues. Alors, il tournait et retournait son sifflet dans sa poche et n'avait qu'une envie, celle de faire croire que le loup arrivait, afin que quelqu'un vienne lui tenir compagnie. A force de faire déranger plein de gens pour rien, plus personne ne croyait à un quelconque danger imminent! Un jour, pourtant, un loup fut bel et bien présent et petit Pierre eut beau siffler à perdre haleine, le loup put à son aise faire un repas de roi!

Ne criez donc pas au loup pour simple peccadille, attendez d'avoir un réel problème avant de faire appel à celui qui saura venir vous secourir!:o°

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Cosette, je lis seulement ce que j'ai sous la main. Je lis, et cela me suffit à me sentir bien. Je ne maudis pas les cours. Loin de là. J'aime y aller. Et bien moins pour les connaissances faites que pour les cours en eux-mêmes. J'aime apprendre, mais j'aime le faire à ma manière. Ce que je maudissais hier, ce n'était rien. Rien à part le désespoir d'une mauvaise nouvelle. Aujourd'hui, cela va mieux. Je me doutais même que cela finirait par se corriger.

Je crois que je l'aime. Est-ce vraiment de l'amour? Possible. Surement. Ce n'est pas important. Je ne demande pas plus que lui parler. Et le simple fait de savoir qu'elle ne s'en est pas allée me permet de retrouver un certain équilibre.

Et oui, tu as raison. Je suis jeune. Je profite de la vie. En tout cas, je le devrais. Mais ce n'est pas le cas. Je ne demande que très peu. Un concert par an, même pas. Lui parler. Rêver. Voilà la recette de mon bonheur. Je ne veux pas plus, sinon je finirais par attendre de trop. J'attends déjà de trop. J'en souffrirai, probablement. J'en ai

l'habitude. Je m'y fais toujours. Je crois.

Sinon, les fleurs du mal m'ont déjà fait frémir, oui. Je l'ai lu deux fois, de manière très superficielle, mais je les ai lu. Cela m'avait vallu un surnom l'année dernière. Baudelaire. Le hasard, surement. Depuis, j'ai trouvé des auteurs bien moins joyeux encore, faisant dans la prose. J'aime les histoires. J'aime qu'on me les raconte. "J'aime savoir des trucs", comme dirait Dr House. Je suis curieux, même de ce que je déteste, ne serait-ce que pour en comprendre le fondement. La théorie ne m'intéresse pas. Voilà le seul souci que j'ai avec les cours. Et puis, mon raisonnement est souvent contraire. Analyser, puis citer les informations des documents. C'est tout à fait contraire à la logique. Mais bon. Moi, je n'y réfléchis pas. J'écris au fil de mes pensées, je ne cherche pas à les ordonner. Elles s'ordonneront toutes seules, selon le flot de mes mots.

Shane Stevens, Boris Viane. Voilà de quoi se faire plaisir dans la provocation et le vice. Ce ne sont que des exemples. Je lis des histoires d'amour, du théâtre, de la science-fiction, de la philosophie, de la thélogie, etc. Peu m'importe le sujet. Je veux lire. Et apprendre. Seulement, je ne peux trouver cette force sans elle. Je ne sais pas pourquoi. Je me suis attaché à elle, comme si elle était l'engrenage qui me mettait en route. L'amour. J'en ai peur.

Non, cosette, tu ne devrais pas t'en faire. Mon mode de vie me convient. Hermite, loin du monde, des autres. Cela ne me pose pas souci. Mon seul réel souci est de ne pas pouvoir conjuguer mes loisirs aux attentes de la société, pour pouvoir m'y fondre et être tranquille. Je suis angoissé. Je fais des crises d'angoisse. J'en suis presque certain. Je pense en faire depuis presque toujours. Mon angoisse évolue, est en moi. Elle est moi. Je ne peux pourtant pas la combattre. Pourquoi tout cela? Parce que j'ai peur. Peur des autres, peur de leurs regards, peur de leurs parler. Peur d'être en conflit. Peur d'être responsable. Peur d'assumer. Peur des insectes. Peur de trop de chose.

Pourtant, ce n'est que détail. Je n'ai de toute manière pas le courage d'aller à nouveau tenter de me faire aller mieux. Je vais bien. Si je suis loin de tout. De tout, sauf d'elle.

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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Mes mains tremblent.

Dès que mon coeur bat vite, mes mains tremblent.

Toutes mes émotions parviennent inexorablement jusqu'au bout de mes doigts.

Je devrais peut-être croiser mes bras derrière le dos mais je ne le fais pas.

Que ce soit par l'amour ou la haine, mes mains tremblent.

Je pourrais les mettre dans mes poches mais je me dis tant pis ! Qu'elles tremblent !

Elles ne cachent aucun sentiment et mon visage leur ressemble.

Mes mains tremblent, et mes yeux, mon nez et ma bouche aussi !

Je suis une feuille légère qui vole au gré du souffle de mes passions.

Mais je préfère les mouvements du coeur à l'immobilité de la raison...

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le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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bonjour .l ' aube se léve doucement , paresseuse et sans empressement .le soldat vincent grelotte ,il serre son fusil des deux mains , l ' acier de l ' arme lui colle à la peau .toute la nuit , l ' artillerie ennemie à ravagée les tranchées .hachant de çi de la des hommes ou les enterrant vivants sous des tonnes de terre .le silence est inquiétant .l ' ennemis vas -t il attaqué ? pourtant , vincent , malgrés la peur qui lui tord les tripes , ne pense qu ' à une seule chose , boire un café bien chaud .qu ' elle dérisiont , il peut mourire à tout moment et il ne pense qu ' à réchauffer cette carcasse tremblente auquel il tient temps .il pense à sa femme et ses enfants , les reverra-il ?pourquoi mourire à 30 ans pour qui pourquoi ? oui pour la patrie , pour l ' honneur , et peut-étre pour la gloire ? et les types , les ennemis en façe , des pauvre types comme lui , tremblant et apeurés ,qu 'elle dérision la guerre , s ' ils les connaissais , il serai peut-ètre les meilleurs amis du monde ?ils ont surment une famille qui espére les revoire vivant , méme extropiés ,pourvut qu ' ils reviennent les serrer dans leurs bras .à quoi bon , c ' est la guerre .le destin de chacun s 'accomplira , cruel ou compatissant ? 1914 , une année comme une autre ?et pourtant ? bonne soirée

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Le dormeur du Val Arthur Rimbaud

C'est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme.

Nature, berce-le chaudement : il a froid!

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Il dort dans le soleil la main sur la poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Ce poème m'a toujours bouleversée et fait détester les guerres! Ces vers ont été publiés en Novembre 70.

Après ce fut celle de 14-18, et puis il y eut celle de 1940...S'arrêteront-elles un jour? Les hommes prendront-ils conscience enfin que ces atrocités ne servent que les intérêts de certains?

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Les poètes

Poètes, je vous aime. Vous avez su, depuis que je sais lire, accompagner mes pensées, qu'elles soient joyeuses ou tristes. Vous représentez pour moi le sel même de la vie et, sans vous, tout serait fade et insipide. J'ai beau connaître souvent vos poèmes par coeur, j'aime, une nouvelle fois ouvrir ces livres encore, et faire chanter vos mots les uns après les autres...Je voudrais, comme vous, savoir m'exprimer avec autant de force et de beauté. La force de vos phrases qui font, parfois, monter des larmes à mes yeux ou mettre un sourire sur mes lèvres et du baume en mon coeur! Quel pouvoir vous avez sur ceux qui savent découvrir, au travers de vos lignes, ces sentiments que vous avez éprouvés et que vous avez écrits pour nous faire partager! Baudelaire, Verlaine, Rimbaud...vous me faites toujours contempler le vol de l'albatros, écouter cette chanson d'automne, ou suivre ce bâteau ivre qui est le jouet des flots...

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le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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Le dormeur du Val Arthur Rimbaud

C'est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme.

Nature, berce-le chaudement : il a froid!

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Il dort dans le soleil la main sur la poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Ce poème m'a toujours bouleversée et fait détester les guerres! Ces vers ont été publiés en Novembre 70.

Après ce fut celle de 14-18, et puis il y eut celle de 1940...S'arrêteront-elles un jour? Les hommes prendront-ils conscience enfin que ces atrocités ne servent que les intérêts de certains?

bonjour .ce poéme de rimbaud n nous à été apprit à l ' ècole , javais dix ans .il m ' à aussi impréssioné , malgrés que je ne comprenais pas tout à fait le sens .l ' espoir fait vivre , mais la réalité s ' impose .bonne journée .

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Tu trembles...

Tu trembles mon ami, mais ce n'est pas de froid, c'est plutôt ton émoi devant ce tableau troublant, celui de ton amour que tu prends dans tes bras. Donne-lui un baiser, pose ta joue tout contre son visage, sens son coeur qui bat au même rythme que le tien et dis-toi que rien n'est plus beau que cette harmonie qui vous laisse pantois, surpris par tant de joie, qu'elle fait presque mal par son intensité. Moment privilégié de douceur, de tendresse extrême que l'on voudrait bien voir durer pour l'éternité. C'est peut-être de peur que tu trembles, peur que cet instant ne soit trop fugace et trop vite, s'efface...

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Invité nicolette94
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Invité nicolette94
Invité nicolette94 Invités 0 message
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Incompréhension

On a trop parlé en sous-entendus

A force on a créé trop de mal-entendus

En faiblesse de l'essentiel on en a égaré la vue

Et en se frolant si mal on s'est reperdu...

Pourtant on ne cherchait qu'a se comprendre

Pourtant notre volonté n'était que de s'apprendre

Pourtant on ne désirait que se donner sans prendre

Et pourtant on s'est encore raté, c'est à se pendre

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Bonjour Nicolette, ravie de ta venue parmi nous.:)

Se comprendre est bien difficile, il est vrai. Il nous suffit d'y croire, de penser que le bonheur existe, de se dire qu'avec beaucoup d'amour nos différences ne prendront pas le dessus. Très facile tout ça au début d'une histoire, mais lorsque le feu s'éteint petit à petit, que la flamme n'arrive plus à se rallumer, il vaut peut-être mieux suivre un autre chemin et ne pas s'obstiner! Il est si facile de se faire du mal lorsque l'incompréhension s'est trop bien installée. ! Penser parfois effacer une page trop pleine de ratures, en prendre une blanche pour écrire à nouveau le mot bonheur, et le vivre, peut-être avec moins de rancoeur?

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Le chat et la souris

Ce matin, Gros Matou s'est faufilé dans ma cuisine par la porte entr'ouverte, une petite souris dont la queue dépassait d'entre ses dents. Il m'a regardé de son air conquérant pendant que la souris couinait tant qu'elle pouvait. Pauvre petite souris! J'ai bien essayé de la dégager, mais Gros Matou n'a rien voulu entendre. Pendant un bref instant, j'ai cru avoir gagné, la souris ayant réussi à s'échapper, mais d'une patte habile, le chat, aussitôt, l'a immobilisée...et ce cruel jeu a duré, duré trop longtemps à mon gré et sans nul doute aussi, au gré de la souris. La fin, bien sûr, n'est pas difficile à deviner! La souris a fini en un bon déjeuner pour Gros Matou, ravi. Depuis, je lui fais la tête, je n'ai pas envie de le voir ronronner sous mes habituelles caresses. Evidemment, il ne comprend pas pourquoi, alors qu'il était fier de me montrer son trophée!

C'est que la vie est cruelle pour plus petit que soi, pour tout ce qui est faible au regard du plus fort. C'est la loi de la jungle, mais, n'est-ce pas aussi la même pour les hommes quand ils ont un fusil entre leurs mains?

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Invité métempsycose
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Invité métempsycose
Invité métempsycose Invités 0 message
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Dans le même genre....

Monsieur M, mon ancien chat, est un chasseur aussi. Et comme tous les chats, il aime jouer avec ses proies sans pour autant les manger.

Moi aussi je lui ai plusieurs fois forcé d'ouvrir la gueule pour laisser filer souris ou oiseaux. Et au contraire, je le laissais martyriser, jouer et je le félicitais quand c'était des serpents....brrrrr

Un soir, dans la maison, Monsieur M choppe une souris et commence à jouer avec. Je l'ai félicité, et ai voulu une nouvelle fois lui ouvrir la gueule. Sauf que cette fois ci, il ne voulait pas! Aucun de nous deux avons cédé: lui la souris dans la gueule et moi lui tirant dessus, jusqu'au moment où.......

J'ai réussi à extraire la souris de sa gueule, Monsieur M ayant encore sa peau dans la gueule!

J'ai dépecé la pauvre bête...

Après je n'ai plus essayé de lui retirer une proie.

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