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La malbouffe rend dépressif

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Invité Marinelou
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Grâce aux lois sur le tabagisme passif (dont je ne remets pas en cause l'utilité), le tabagisme tend à ne faire du mal qu'aux fumeurs tout comme la malbouffe fait du mal à ceux qui s'y adonnent.

Il n'y a pas de raison selon moi de traiter ces deux comportements différemment.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
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La différence entre malbouffe et cigarette c'est qu'un des deux produits est une drogue, provoquant une très forte dépendance psychique. Peu m'importe que la cigarette soit interdite ou non, les lois en vigueur me suffisent. Ce que je voulais dire, c'est qu'il y a déjà une différence de traitement, puisqu'il y a déjà des lois sur le tabagisme. Mais cette différence de traitement est justifiée.

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Invité Marinelou
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Invité Marinelou
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Justifiée par le fait que le tabac est une drogue ?

Je vois pas bien pourquoi. D'ailleurs les compulsions alimentaires existent.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Oui, tout peut être addictif avec certaines personnes, il y a bien des accrocs aux jeux vidéos, au poker, au sport ou aux timbres, et il y a des gens qui sont accrocs à la bouffe. Mais dans ces cas, ce n'est pas tant le produit qui est addictif que la personne qui est addicte.

Pour la drogue c'est différent, puisqu'elle agit directement sur le cerveau, pas en déclenchant la sécrétion d'endorphine, mais en produisant une molécule qui va remplacer l'endorphine, et qui de fait rend l'addiction plus "systématique".

M'enfin, ce qui justifie la différence de traitement, selon moi, c'est dans un premier temps, la nuisance pour les autres que provoque la fumée de cigarette, et dans un deuxième temps le fait que la cigarette soit une drogue dure provoquant une dépendance psychique très forte ( plus forte que celle provoquée par la cocaïne et bien plus forte que celle provoquée par le cannabis) ainsi qu'une forte dépendance physique (encore une fois plus forte que celles de la cocaïne et du cannabis).

Sans oublier que la toxicité générale du tabac est plus forte que celle de l'héroïne ou de la cocaïne.

En fait, si le tabac est légal et pas le cannabis, c'est simplement culturel, puisque le tabac est plus dur à quasiment tous les points de vue.

Et si le tabac n'est pas considéré comme aussi dangereux que l'héroïne ou la cocaïne, c'est seulement du fait de sa dangerosité sociale qui est bien plus faible.

Modifié par Kégéruniku 8
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Invité Marinelou
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Invité Marinelou
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Posté(e)
Oui, tout peut être addictif avec certaines personnes, il y a bien des accrocs aux jeux vidéos, au poker, au sport ou aux timbres, et il y a des gens qui sont accrocs à la bouffe. Mais dans ces cas, ce n'est pas tant le produit qui est addictif que la personne qui est addicte.

Pour la drogue c'est différent, puisqu'elle agit directement sur le cerveau, pas en déclenchant la sécrétion d'endorphine, mais en produisant une molécule qui va remplacer l'endorphine, et qui de fait rend l'addiction plus "systématique".

Je ne me lancerait pas dans des explications neuropsychologiques. Mais s'agissant de l'impact,

Si on laisse du soda à profusion à des gamins, ceux qui résistent à s'en gaver sont l'exception. Et la privation après le renforcement dans le temps crée un état de manque. Voilà pour l'approche psychologique et réelle.

M'enfin, ce qui justifie la différence de traitement, selon moi, c'est dans un premier temps, la nuisance pour les autres que provoque la fumée de cigarette, et dans un deuxième temps le fait que la cigarette soit une drogue dure provoquant une dépendance psychique très forte ( plus forte que celle provoquée par la cocaïne et bien plus forte que celle provoquée par le cannabis) ainsi qu'une forte dépendance physique (encore une fois plus forte que celles de la cocaïne et du cannabis).

Sans oublier que la toxicité du tabac est plus forte que celle de l'héroïne ou de la cocaïne.

En fait, si le tabac est légal et pas la cocaïne, c'est parce que la dangerosité sociale du tabac est bien plus faible. Autrement, le tabac est considéré comme plus dur quasiment à tous les points de vues.

Plutôt que de la cocaïne, parlons de l'alcool dans ces conditions :

n'est-ce pas à à la fois un fléau social et un produit toxique et addictif ?

Est-il légal ? Oui

Fait-il partie de l'alimentation ? A l'évidence oui.

Est-il taxé au bénéfice de la sécu ? Oui

Pourtant, boire un verre de vin de temps en temps est aussi agréable que bon pour la santé à ce qu'on dit.

Le soda n'est pas différent : un verre de temps en temps ça ne pose aucun problème. 2 litres par jour, c'est toxique et addictif. La taxation est loin d'être la pannacée mais c'est efficace.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)
Je ne me lancerait pas dans des explications neuropsychologiques. Mais s'agissant de l'impact,

Si on laisse du soda à profusion à des gamins, ceux qui résistent à s'en gaver sont l'exception. Et la privation après le renforcement dans le temps crée un état de manque. Voilà pour l'approche psychologique et réelle.

Oui, ce n'est pas dû au soda en lui même mais au sucre qu'il contient. ça marche de la même façon avec des bonbons ou des chewing gum ou même avec du jus de fruit. (même si un peu moins avec ce dernier, puisqu'il est moins sucré.)

Mais ça marche avec tout ce qui apporte du plaisir, puisque tout ce qui procure du plaisir peut être addictif, mais contrairement aux drogues cette addiction n'est pas systématique puisque c'est un plaisir que l'on peut trouver ailleurs. La drogue agit comme un ligand, en bloquant les récepteurs d'endorphine, de fait tu finis par avoir besoin de ta drogue pour pouvoir éprouver du plaisir.

Laisse des jouets à des gamins, ceux qui ne joueront pas avec seront l'exception, et si tu finis par les priver de ces jouets, cela créera une sorte de manque aussi. Seulement ce manque sera, en réalité, simple à combler. Il suffira de leur trouver une autre source de plaisir. Même sans ça, passera assez rapidement d'ailleurs.

Enfin, pour certains soda, il faut admettre que c'est un peu plus complexe, puisqu'ils contiennent de la caféine, qui est une drogue.

Plutôt que de la cocaïne, parlons de l'alcool dans ces conditions :

n'est-ce pas à à la fois un fléau social et un produit toxique et addictif ?

Est-il légal ? Oui

Fait-il partie de l'alimentation ? A l'évidence oui.

Est-il taxé au bénéfice de la sécu ? Oui

Pourtant, boire un verre de vin de temps en temps est aussi agréable que bon pour la santé à ce qu'on dit.

Le soda n'est pas différent : un verre de temps en temps ça ne pose aucun problème. 2 litres par jour, c'est toxique et addictif. La taxation est loin d'être la pannacée mais c'est efficace.

Je suis pour l'interdiction de l'alcool. L'alcool est une drogue parmi les plus dures et les plus dangereuses. Plus que la cocaïne et bien plus que le tabac ou le cannabis. Il n'y aucune comparaison possible entre l'alcool et le soda. C'est comme comparer l'héroïne au sucre candy.

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Invité Marinelou
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Invité Marinelou
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Posté(e)
Oui, ce n'est pas dû au soda en lui même mais au sucre qu'il contient. ça marche de la même façon avec des bonbons ou des chewing gum ou même avec du jus de fruit. (même si un peu moins avec ce dernier, puisqu'il est moins sucré.)

Mais ça marche avec tout ce qui apporte du plaisir, puisque tout ce qui procure du plaisir peut être addictif, mais contrairement aux drogues cette addiction n'est pas systématique puisque c'est un plaisir que l'on peut trouver ailleurs. La drogue agit comme un ligand, en bloquant les récepteurs d'endorphine, de fait tu finis par avoir besoin de ta drogue pour pouvoir éprouver du plaisir.

Non, les opiacés ne bloquent pas les récepteurs aux endorphines, ils les stimulent d'une façon très semblable aux endorphines naturelles mais ils ne font pas que ça, tout cela est extrêmement complexe évidemment.

A titre d'exemple : une comparaison neurobiologiques de substances variées :

IX. MODE D'ACTION DES DROGUES :

l'alcool agit par l'entremise des TIQs pour stimuler les

récepteurs opioides, en inhibant le GABA et en créant

une libération de Dopamine dans les sites récompenses

(euphorie).

La morphine agit directement en stimulant les

récepteurs opioides, en inhibant le GABA et en créant

une libération de Dopamine dans les sites de récompense

(euphorie)

Le Glucose agit indirectement en créant une libération

le de peptides opioides (neurotransmetteurs) qui inhibe

GABA et causent le relâchement de Dopamine dans les

sites récompenses

source

Et un autre article sur des rats ou le glucose a des effets neurobiologiques identiques à ceux des drogues :

source (anglais)

Voilà qui peut expliquer que non, il n'est pas facile aux personnes de changer leur alimentation et les régimes diététiques ont autant de succès (et d'échecs) que les techniques de sevrage tabagique.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Même si ce n'est pas encore certain, puisqu'aucune étude sur l'homme n'a permis de l'affirmer, on pense que le sucre stimule les mêmes zones de plaisir et de récompense que les drogues, mais la ressemblance s'arrête là.

Premièrement parce que le glucose est l'aliment principal de notre cerveau, il nous est nécessaire, contrairement aux drogues.

Deuxièmement, c'est que concernant le sucre, il n'y a pas addiction mais impulsion. On peut ressentir un important désir de consommation mais il n'y a pas de besoin compulsif et non contrôlé. De plus, il a été prouvé que le sucre ne cause pas de réactions caractéristiques de dépendance. Par exemple, le fait de ne pas avoir accès à des aliments sucrés ne provoque pas d'irritabilité ou de crise d'angoisse. ( Pas même lors de crises d'hypoglycémie.)

Alors, oui, pour une personne ayant des troubles de l'alimentation le "sevrage" ne sera pas simple, de la même façon qu'il ne sera pas simple pour un accroc des casinos. Mais, il le sera tout de même d'avantage que pour un toxicoman. (Pour sevrer un accroc du sucre on lui donne des légumes alors que pour un héroïnoman on lui donne du cannabis.)

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Invité Marinelou
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Invité Marinelou
Invité Marinelou Invités 0 message
Posté(e)
Même si ce n'est pas encore certain, puisqu'aucune étude sur l'homme n'a permis de l'affirmer, on pense que le sucre stimule les mêmes zones de plaisir et de récompense que les drogues, mais la ressemblance s'arrête là.

Je suis d'accord : il faut toujours se référer à la clinique.

Mais c'est bien toi qui a parlé de neurobiologie, or ce qu'on en sait c'est que la chimie n'est pas différente contrairement à ce que tu affirmais.

Premièrement parce que le glucose est l'aliment principal de notre cerveau, il nous est nécessaire, contrairement aux drogues.

Deuxièmement, c'est que concernant le sucre, il n'y a pas addiction mais impulsion. On peut ressentir un important désir de consommation mais il n'y a pas de besoin compulsif et non contrôlé. De plus, il a été prouvé que le sucre ne cause pas de réactions caractéristiques de dépendance.

Prouvé ? on peut avoir une source ?

Par exemple, le fait de ne pas avoir accès à des aliments sucrés ne provoque pas d'irritabilité ou de crise d'angoisse. ( Pas même lors de crises d'hypoglycémie.)

Comparer l'hypoglycémie à un syndrome de manque est osé...

Pourquoi pas :

Manifestations de l'hypoglycémie

En cas d'hypoglycémie, vous ressentirez probablement certains des symptômes suivants :

sueurs ou tremblements, sensation d'anxiété, vertiges, perte de concentration, pâleur, voire agressivité.

source

Alors, oui, pour une personne ayant des troubles de l'alimentation le "sevrage" ne sera pas simple, de la même façon qu'il ne sera pas simple pour un accroc des casinos. Mais, il le sera tout de même d'avantage que pour un toxicoman. (Pour sevrer un accroc du sucre on lui donne des légumes alors que pour un héroïnoman on lui donne du cannabis.)

Je ne connaissais pas cette prise en charge de l'héorinomane... :cray: Admets que tes affirmations sont quand même folfloriques...

Mais en effet la personne habituée au gras et au sucre trouvera un plat de légumes absolument sans saveur et le mangera sans plaisir. C'est pourquoi, certains comportements alimentaires présentent la caractéristique que tu attribuais aux drogues seules : le fait l'exclure d'autres plaisirs.

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Invité EnergetikFix76
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Invité EnergetikFix76
Invité EnergetikFix76 Invités 0 message
Posté(e)

Votre petit cours est très intéressant. Merci à tous les deux.

A noter que le corps utilise le glucose dans son métabolisme,c'est vrai, mais que le sucre est du saccharose.

Je voulais parler de quelque chose que j'ai remarqué, me concernant, vis à vis de la malbouffe. Si plusieurs jours de suite je consomme des aliments moins intéressants nutritionnellement parlant, ayant plus un intérêt gustatif (et de basse énergie comme je les dénomme), il se trouve que mon désir envers ces aliments s'accroît. Plus j'en mange et plus j'en ai envie. Et, à l'inverse, si durant quelque temps je fait particulièrement attention à ce que je mange, favorisant légumes, céréales et légumineuses, mon attrait pour des plats moins diététiques disparaît assez sensiblement. L'idée de manger un hot dog par exemple me répugne alors presque.

Qu'est-ce qui explique ça ?

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
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Je suis d'accord : il faut toujours se référer à la clinique.

Mais c'est bien toi qui a parlé de neurobiologie, or ce qu'on en sait c'est que la chimie n'est pas différente contrairement à ce que tu affirmais.

Euh... Ce n'est pas parce qu'on suppose, avec un certain degré de probabilité, qu'il y a des ressemblances que c'est la même chose. :/

Sinon le glucose serait considéré comme une drogue, ce qui n'est pas le cas. Tout ce qui est dit c'est qu'il est probable que le glucose stimule les mêmes zones du cerveau que les drogues.

Prouvé ? on peut avoir une source ?
Les « rages de sucre » sont-elles un symptôme de dépendance? Il n'y aurait pas de dépendance physiologique comme telle, selon la nutritionniste Hélène Baribeau. « Dans ma pratique, je constate que les personnes qui ont un goût très fort pour le sucre sont celles qui ne mangent pas de façon équilibrée, qui ont des heures de repas irrégulières, qui sautent des repas ou qui espacent beaucoup leurs heures de repas, précise-t-elle. Lorsqu'on corrige ces déséquilibres, le goût du sucre s'estompe. »

La nutritionniste rappelle que le sucre est le principal carburant du cerveau. « Quand il y a une petite baisse de sucre dans l'organisme, c'est d'abord le cerveau qui est en manque, dit-elle. Le goût du sucre vient à ce moment-là, accompagné d'une baisse de la concentration et d'irritabilité ». Elle suggère notamment de prendre des collations, afin de ne pas priver le corps de nourriture pendant plus de quatre heures consécutives.

Pour les accros au goût sucré, des facteurs psychologiques plutôt que physiologiques peuvent jouer. « Les aliments sucrés sont une douceur associée au plaisir et les gens peuvent être "accros" à ça », souligne Hélène Baribeau.

Les aliments sucrés sont en effet perçus comme une récompense, d'après Simone Lemieux, chercheuse à l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF)5. « Les enfants apprennent que s'ils finissent leur repas ou leurs légumes, ils vont mériter un dessert et, dans d'autres circonstances, on les récompense en leur offrant une sucrerie. Cet apprentissage leur fait associer les aliments sucrés au réconfort et cette empreinte reste très forte », affirme-t-elle.

Cette dépendance psychologique est-elle moins grave qu'une dépendance physiologique et est-elle aussi difficile à traiter? On peut présumer que tout dépend de son intensité et de ses conséquences sur le tour de taille de tout un chacun.

http://www.passeportsante.net/fr/Actualite...e_dependance_do

Je n'ai pas retrouvé la source originelle, mais si j'ai bon souvenir, je la tiens d'un autre débat sur ce même forum.

Je ne connaissais pas cette prise en charge de l'héorinomane... :cray: Admets que tes affirmations sont quand même folfloriques...

Mais en effet la personne habituée au gras et au sucre trouvera un plat de légumes absolument sans saveur et le mangera sans plaisir. C'est pourquoi, certains comportements alimentaires présentent la caractéristique que tu attribuais aux drogues seules : le fait l'exclure d'autres plaisirs.

http://www.cannabis-med.org/index.php?tpl=...mp;lng=fr#Depen

(j'avais lu ça dans un autre article à la base, qui d'ailleurs ne parlait du cannabis comme produit de substitution que pour l'héroïne et pas pour l'alcool et les benzodiazépines, mais je ne le trouve plus. Dommage d'ailleurs, parce qu'il avait le mérite d'expliquer l'utilisation du cannabis. Si je me souviens bien, c'était parce que celui ci reste longtemps dans le sang et de fait ne provoque qu'une très faible dépendance)

Sinon, ce que j'attribue aux drogues seules c'est ça:

"Le désir persistant pour la drogue et l'incapacité d'arrêter de la consommer ;

Le développement d'une tolérance à la drogue qui l'oblige à en consommer des quantités croissantes pour avoir les mêmes effets ;

L'apparition de symptômes de manque pour la drogue dès que l'on cesse d'y avoir accès (syndrome de sevrage) ;

Beaucoup de temps est passé à se procurer la drogue, à sa consommation et à la récupération de ses effets ;

L'incapacité d'interrompre la consommation ou de la contrôler et ce, parfois même au mépris de ses propres valeurs ;

L'usage de la drogue est maintenu, malgré la reconnaissance de problèmes physiques, psychologiques et sociaux importants créés par cet usage."

Et le goût du sucre n'exclut pas d'autres plaisirs. :/ Il peut exclure certains plaisirs de la table, et encore je n'en suis pas vraiment certain, mais c'est tout. Il n'y a pas de désir persistant, contrairement aux drogues, justement parce que "l'accroc au sucre" peut se procurer du plaisir autrement.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)
Votre petit cours est très intéressant. Merci à tous les deux.

A noter que le corps utilise le glucose dans son métabolisme,c'est vrai, mais que le sucre est du saccharose.

Je voulais parler de quelque chose que j'ai remarqué, me concernant, vis à vis de la malbouffe. Si plusieurs jours de suite je consomme des aliments moins intéressants nutritionnellement parlant, ayant plus un intérêt gustatif (et de basse énergie comme je les dénomme), il se trouve que mon désir envers ces aliments s'accroît. Plus j'en mange et plus j'en ai envie. Et, à l'inverse, si durant quelque temps je fait particulièrement attention à ce que je mange, favorisant légumes, céréales et légumineuses, mon attrait pour des plats moins diététiques disparaît assez sensiblement. L'idée de manger un hot dog par exemple me répugne alors presque.

Qu'est-ce qui explique ça ?

Si tu manges de façons équilibrée, ton envie de graisses et/ou de sucre s'estompe puisque celle ci ne répond plus à aucun besoin. Si tu manges de façons déséquilibrée, les besoins de ton organisme te feront désirer d'autres aliments plus riches en graisses et/ou en sucre pour compenser ce qu'il te manque.

Et ça, si je me souviens bien, c'est parce que l'homme a d'avantage connu la faim et la famine que la saciété. De fait, il faisait privilégier les aliments riches en graisses et en sucres, puisque ceux ci lui permettait de supporter d'avantage la faim. Ce sont des aliments qui "tiennent mieux au corps". Et le fait de se tourner vers le sucre et la graisse lorsqu'on mange de façon déséquilibrée serait lié à ça.

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)
C'est à la limité du sujet mais bon.

"le pneumologue Philippe Even, désormais à la retraite, exprime pour la première fois publiquement ses doutes sur la nocivité réelle du tabagisme passif. « Les preuves scientifiques n'existent pas », assène celui qui fut membre du premier Comité antitabac formé par Mitterrand en 1981"

source

Il faudra que ce pneumologue explique cela aux personnes qui ont vécu avec des fumeurs et qui ont actuellement des poumons noirs comme l'ébène...

Quant on sait la nocivité des composants présents dans la cigarette, on se demande pour quelle raison celui qui inhale serait le seul à être en danger...

Grâce aux lois sur le tabagisme passif (dont je ne remets pas en cause l'utilité), le tabagisme tend à ne faire du mal qu'aux fumeurs tout comme la malbouffe fait du mal à ceux qui s'y adonnent.

Il n'y a pas de raison selon moi de traiter ces deux comportements différemment.

Je trouve la loi visant à diaboliser les fumeurs complètement stupide.

La taxation est loin d'être la pannacée mais c'est efficace.

En quoi est-elle efficace ?

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Invité Marinelou
Invités, Posté(e)
Invité Marinelou
Invité Marinelou Invités 0 message
Posté(e)
Euh... Ce n'est pas parce qu'on suppose, avec un certain degré de probabilité, qu'il y a des ressemblances que c'est la même chose. :/

Sinon le glucose serait considéré comme une drogue, ce qui n'est pas le cas. Tout ce qui est dit c'est qu'il est probable que le glucose stimule les mêmes zones du cerveau que les drogues.

Non c'est prouvé. De fortes prises de glucose entraînent une stimulation artificiellement élevée des centres plaisir/récompense. Le même mécanisme que les opiacés et l'alcool. C'est écrit dans les articles, il suffit de lire.

Sinon, ce que j'attribue aux drogues seules c'est ça:

"Le désir persistant pour la drogue et l'incapacité d'arrêter de la consommer ;

Le développement d'une tolérance à la drogue qui l'oblige à en consommer des quantités croissantes pour avoir les mêmes effets ;

L'apparition de symptômes de manque pour la drogue dès que l'on cesse d'y avoir accès (syndrome de sevrage) ;

Beaucoup de temps est passé à se procurer la drogue, à sa consommation et à la récupération de ses effets ;

L'incapacité d'interrompre la consommation ou de la contrôler et ce, parfois même au mépris de ses propres valeurs ;

L'usage de la drogue est maintenu, malgré la reconnaissance de problèmes physiques, psychologiques et sociaux importants créés par cet usage."

Incapacité d'arrêter la consommation des drogues ? C'est très loin de la réalité et heureusement...

A part cette ineptie, les autres caractéristiques sont applicables à certains comportements alimentaires.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)
Non c'est prouvé. De fortes prises de glucose entraînent une stimulation artificiellement élevée des centres plaisir/récompense. Le même mécanisme que les opiacés et l'alcool. C'est écrit dans les articles, il suffit de lire.

Alors, pourquoi le glucose n'est pas considéré comme une drogue, si c'est la même chose?

Incapacité d'arrêter la consommation des drogues ? C'est très loin de la réalité et heureusement...

A part cette ineptie, les autres caractéristiques sont applicables à certains comportements alimentaires.

Cette ineptie n'est pas de moi, ce sont les principaux critères définissant une addiction, établis par les spécialistes en dépendances.

Sinon, effectivement, les addictions alimentaires existent également, même si elles sont en réalité très rares. on a tendance à les confondre, comme tu l'as fait, avec les impulsions alimentaires. Et les addictions alimentaires, contrairement aux autres addictions, relèvent quasiment toujours de la psychopathologie.

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Membre, 80ans Posté(e)
Chauxneuve25 Membre 2 387 messages
Baby Forumeur‚ 80ans‚
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Votre petit cours est très intéressant. Merci à tous les deux.

A noter que le corps utilise le glucose dans son métabolisme,c'est vrai, mais que le sucre est du saccharose.

Je voulais parler de quelque chose que j'ai remarqué, me concernant, vis à vis de la malbouffe. Si plusieurs jours de suite je consomme des aliments moins intéressants nutritionnellement parlant, ayant plus un intérêt gustatif (et de basse énergie comme je les dénomme), il se trouve que mon désir envers ces aliments s'accroît. Plus j'en mange et plus j'en ai envie. Et, à l'inverse, si durant quelque temps je fait particulièrement attention à ce que je mange, favorisant légumes, céréales et légumineuses, mon attrait pour des plats moins diététiques disparaît assez sensiblement. L'idée de manger un hot dog par exemple me répugne alors presque.

Qu'est-ce qui explique ça ?

L'idée de manger un hot dog te répugne peut-être, mais si tu manges un hot dog deux fois par semaine et que tu manges équilibré le restant de la semaine ce ne sont pas deux hot dog ( à moins qu'on les ait farci de mort aux rats) qui vont te tuer.

Les fast food existent depuis belle lurette et malgré cela l'espérance de vie s'accroît d'un ans tous quatre ans.

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Invité EnergetikFix76
Invités, Posté(e)
Invité EnergetikFix76
Invité EnergetikFix76 Invités 0 message
Posté(e)
Alors, pourquoi le glucose n'est pas considéré comme une drogue, si c'est la même chose?

Si,si, le saccharose est considéré comme une drogue. C'est un problème qui touche beaucoup l'enfance et qui est responsable de nombreux phénomènes d'hyperexitabilités, entre autre. Comme beaucoup de drogue, le saccharose agit comme un excitant et un calmant à la fois. Beaucoup de drogues ont le même effet mais bien souvent l'effet n'est calmant que parce que le produit vient soulager l'organisme en état de manque et donc de stress. En fait beaucoup de drogues sont excitantes tout simplement et le sucre en est une. Et la dépendance est parfois, selon les individus, très marquée.

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Invité Marinelou
Invités, Posté(e)
Invité Marinelou
Invité Marinelou Invités 0 message
Posté(e)
Sinon, effectivement, les addictions alimentaires existent également, même si elles sont en réalité très rares. on a tendance à les confondre, comme tu l'as fait, avec les impulsions alimentaires. Et les addictions alimentaires, contrairement aux autres addictions, relèvent quasiment toujours de la psychopathologie.

Tout d'abord, les addictions relèvent toutes de la psychopathologie.

On peut employer, pour certains à tort le terme d'addiction alimentaire, à la place d'impulsion alimentaire mais en aucun cas, une addiction alimentaire serait une forme plus sévère des impulsions alimentaires,

L'impulsion ou addiction alimentaire, peut importe, est un trouble très fréquent au contraire.

Comme pour les drogues, les sujets maîtrisent plus ou moins bien leur dépendance mais l'impulsion alimentaire ne dépend pas que du sujet : leur fréquence a fortement augmenté depuis quelques décades en raison de la mise à disposition de ces 'substances alimentaires" à l'origine des dépendances.

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Invité EnergetikFix76
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Invité EnergetikFix76
Invité EnergetikFix76 Invités 0 message
Posté(e)
L'idée de manger un hot dog te répugne peut-être, mais si tu manges un hot dog deux fois par semaine et que tu manges équilibré le restant de la semaine ce ne sont pas deux hot dog ( à moins qu'on les ait farci de mort aux rats) qui vont te tuer.

Les fast food existent depuis belle lurette et malgré cela l'espérance de vie s'accroît d'un ans tous quatre ans.

Le fast food est un plaisir instantané. Une symphonie pour les papilles.

Déjà rapide à préparer et utilisant des ingrédients conditionnés de manières pratique (ou bien dans un resto à la formule super djeun's...euh, bien qu'elle ait soixante ans aux Etats Unis). Ce n'est pas négligeable. Ensuite, les couleurs criardes ouvrent d'une certaine manière l'appétit. C'est une propriété importante. Le fast food se mange avec les doigts et tout le monde sait que manger avec les doigts est différent car on se sent plus proche de l'aliment. C'est parfois aussi salissant mais cela fait partie du plaisir d'avoir à lécher la mayonnaise qui dégouline sur les doigts. La consistance de ces aliments permet de grandes bouchées bien pleines que l'on déglutie bruyamment. Toutes les saveurs sont réunies (en particulier dans le génialissime hamburger); regardez bien comment le goût du steak gras et légèrement âpre se mêle à la douceur du pain. Le ketchup est acide et sucré, la mayo fournit un gras différent, le fromage amène une autre saveur légèrement amère, sans parler des cornichons et autres crudités qui amène croquant et fraîcheur au tout. Sans oublier l'oignon; ah, l'oignon cru ! Celui qui nous fait nous rappeler à notre haleine ce que nous avons mangé et ce pendant plusieurs heures. Les frites viennent à leur manière reposer le palet par leur toute relative fadeur mais ce qui n'enlève rien à ce délicieux aliment bien salé, chaud, croustillant et moelleux à la fois. Elles finissent aussi de combler l'estomac. Elles jouent un peu le même rôle que le pain mais n'en sont pas. Bien sûr, n'oublions pas l'indispensable soda dont la fraîcheur et les bulles aident grandement à "faire passer" le tout. L'hypersucré du soda est aussi bien venu pour balancer l'excès de sel des autres aliments.

Voilà.

Alors quoi, c'est pas bon le fast food ? Kikadissa ? :cray:

( Eh, dites, sans parler du fait qu'il y a tout ce qu'il nous faut, nutritionnellement parlant, dans un repas comme ça...) :o

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Invité Gaetch
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Le fast food est un plaisir instantané. Une symphonie pour les papilles.

Déjà rapide à préparer et utilisant des ingrédients conditionnés de manières pratique (ou bien dans un resto à la formule super djeun's...euh, bien qu'elle ait soixante ans aux Etats Unis). Ce n'est pas négligeable. Ensuite, les couleurs criardes ouvrent d'une certaine manière l'appétit. C'est une propriété importante. Le fast food se mange avec les doigts et tout le monde sait que manger avec les doigts est différent car on se sent plus proche de l'aliment. C'est parfois aussi salissant mais cela fait partie du plaisir d'avoir à lécher la mayonnaise qui dégouline sur les doigts. La consistance de ces aliments permet de grandes bouchées bien pleines que l'on déglutie bruyamment. Toutes les saveurs sont réunies (en particulier dans le génialissime hamburger); regardez bien comment le goût du steak gras et légèrement âpre se mêle à la douceur du pain. Le ketchup est acide et sucré, la mayo fournit un gras différent, le fromage amène une autre saveur légèrement amère, sans parler des cornichons et autres crudités qui amène croquant et fraîcheur au tout. Sans oublier l'oignon; ah, l'oignon cru ! Celui qui nous fait nous rappeler à notre haleine ce que nous avons mangé et ce pendant plusieurs heures. Les frites viennent à leur manière reposer le palet par leur toute relative fadeur mais ce qui n'enlève rien à ce délicieux aliment bien salé, chaud, croustillant et moelleux à la fois. Elles finissent aussi de combler l'estomac. Elles jouent un peu le même rôle que le pain mais n'en sont pas. Bien sûr, n'oublions pas l'indispensable soda dont la fraîcheur et les bulles aident grandement à "faire passer" le tout. L'hypersucré du soda est aussi bien venu pour balancer l'excès de sel des autres aliments.

Hamburgeeer :cray:

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