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étre un salaud, par défaut


Teva

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Membre, 39ans Posté(e)
Teva Membre 428 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

J'adore :D me :p compliquer :o la :p vie :cray: c'est :p vrai

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Invité nonnina
Invités, Posté(e)
Invité nonnina
Invité nonnina Invités 0 message
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en fait Teva, tu n'es pas un salaud...t'essaies seulement de l'être! t'es un pauv'gars paumé qui n'est jamais tombé sur celle qui pourrait t'aimer! mais, avec ta provoc et tes airs de " gros dur ", tu risques de passer à côté! fais gaffe, la vie est courte, et après, il ne te restera que des regrets...PEACE, comme tu m'as dit... :cray:

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Membre, 113ans Posté(e)
Cinephage Membre 157 messages
Baby Forumeur‚ 113ans‚
Posté(e)
en fait Teva, tu n'es pas un salaud...t'essaies seulement de l'être!

t'es un pauv'gars paumé qui n'est jamais tombé sur celle qui pourrait t'aimer! mais, avec ta provoc et tes airs de " gros dur ", tu risques de passer à côté! fais gaffe, la vie est courte, et après, il ne te restera que des regrets...PEACE, comme tu m'as dit... :cray:

C'est bien un post de femme ça. Rempli de bons sentiments et d'une pointe de condescendance qu'un esprit rustre ne saurait déceler.

Je ne prends pas la défense de Teva, je ne le connais pas et son existence m'est totalement indifférente ainsi que les tribulations par lesquelles sa vie se meut. Je parle en mon nom.

Les femmes, dans leur grande majorité, par un processus que je ne m'explique pas (peut-être est-ce l'héritage de plusieurs milliers d'années de soumission ?) sont attirées par le mal qui se dégage du mâle. Quand on expose cette assertion à un collège de femmes objectives au possible, elles répondront toutes: "foutaises ! Nous aimons les hommes doux et attentionnés". Je veux bien le croire, ce qui me semble inconcevable, c'est que l'image de l'homme parfait se limite à des attitudes futiles qui peuvent être feintes avec justesse par n'importe quel pilier de comptoir pour peu qu'il ait envie de tirer sa crampe. La réalité, c'est que les femmes aiment les hommes doux, attentionnés, mais qui savent aussi montrer leur bestialité et s'imposer. Quelle femme ici, et soyez honnêtes, voudrait d'une carpette qui ne sait pas dire "non", qui se laisse marcher sur les pieds et dont vous pourriez influencer le comportement par un simple battement de cils ?

La société moderne voudrait nous faire accroire que le couple 50/50 (50% dominant(e)/50% dominé(é)), comme je le surnomme, existe. Que l'union n'est viable et agréable uniquement quand les deux parties partagent le même degré de responsabilité. Les personnes lucides savent très bien que ce mode de fonctionnement est impossible à mettre en pratique. Dans un couple, il y a toujours un meneur et un suiveur. Le rapport de force est une composante essentielle en amour. C'est lui qui donne à la passion toute sa saveur et sa force créatrice ou destructrice d'ailleurs. Retirer le rapport de force, c'est tuer les relations puissantes au profit de ces petites histoires pépères à la Louis la Brocante.

Il n'y a pas d'égalité homme/femme. Certains voudraient s'en convaincre dans les deux camps, mais ils en viennent toujours à admettre que ce n'est pas une réalité effective. Les féministes qui prétendent se battre pour l'égalité homme/femme sont elles-mêmes persuadées que leur sexe a plus d'importance que le nôtre. Combien de fois les a-t-on entendu proclamer: "la femme, c'est l'avenir !". Ne devrait-elle pas plutôt dire: "l'homme et la femme, main dans la main, c'est ça l'avenir!", si leur cause était vraiment de rétablir un équilibre subverti par des millénaires de soumission indue imputable aux dogmes religieux ?

Monsieur le Président, Monsieur l'avocat général, mesdames et messieurs les jurés: les hommes ne sont pas des salauds et les machistes encore moins. Ils marquent leur territoire au même titre que les féministes que l'on pourrait qualifier de "machistes au féminin". L'amour est un art de la guerre.

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Membre+, 53ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 53ans‚
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Les féministes qui prétendent se battre pour l'égalité homme/femme sont elles-mêmes persuadées que leur sexe a plus d'importance que le nôtre. Combien de fois les a-t-on entendu proclamer: "la femme, c'est l'avenir !". Ne devrait-elle pas plutôt dire: "l'homme et la femme, main dans la main, c'est ça l'avenir!", si leur cause était vraiment de rétablir un équilibre subverti par des millénaires de soumission indue imputable aux dogmes religieux ?

Monsieur le Président, Monsieur l'avocat général, mesdames et messieurs les jurés: les hommes ne sont pas des salauds et les machistes encore moins. Ils marquent leur territoire au même titre que les féministes que l'on pourrait qualifier de "machistes au féminin". L'amour est un art de la guerre.

N'importe nawak. Décidément on est dans les clichés jusqu'au cou dans ce topic. :cray:

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Invité nonnina
Invités, Posté(e)
Invité nonnina
Invité nonnina Invités 0 message
Posté(e)

Tu raisonnes bien Cinephage...et je suis d'accord sur beaucoup de points, sauf, certains, bien évidemment! Je crois, par exemple, que les féministes (à part les extrêmistes, bien sûr!) ne sont pas persuadées être supérieures à l'homme! elles se sont révoltées pour toutes les brimades subies et, cela peut engendrer des revanches à prendre...mais, en tant que femme, j'aime bien pouvoir discuter d'égale à égale avec les hommes! Je trouve seulement que se targuer d'être un salaud n'est pas très valorisant, et même avilissant! de là à vouloir d'un mec sans envergure, je suis contre...Il n'y a pas que les femmes qui disent que la femme est l'avenir de l'homme...Aragon, par exemple...Donc, "la main dans la main", chacun, pouvant s'exprimer librement, sans vouloir écraser l'autre...pour moi, ce ne serait que du Bonheur...

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Membre, 113ans Posté(e)
Cinephage Membre 157 messages
Baby Forumeur‚ 113ans‚
Posté(e)
Tu raisonnes bien Cinephage...et je suis d'accord sur beaucoup de points, sauf, certains, bien évidemment! Je crois, par exemple, que les féministes (à part les extrêmistes, bien sûr!) ne sont pas persuadées être supérieures à l'homme! elles se sont révoltées pour toutes les brimades subies et, cela peut engendrer des revanches à prendre...mais, en tant que femme, j'aime bien pouvoir discuter d'égale à égale avec les hommes! Je trouve seulement que se targuer d'être un salaud n'est pas très valorisant, et même avilissant! de là à vouloir d'un mec sans envergure, je suis contre... Il n'y a pas que les femmes qui disent que la femme est l'avenir de l'homme...Aragon, par exemple...Donc, "la main dans la main", chacun, pouvant s'exprimer librement, sans vouloir écraser l'autre...pour moi, ce ne serait que du Bonheur...

La définition même d'une revanche, n'est-ce pas s'opposer de front à quelque chose ou à quelqu'un pour laver un outrage passé ? Il y a bien une notion de rapport de force, comme je le disais dans mon post. Si les hommes se laissent mener par les femmes, nul doute que vous utiliserez votre "nouveau" pouvoir pour asseoir votre hégémonie aussi arbitrairement que nous avons employé le nôtre.

Il n'y a rien de glorieux à être un salaud, surtout quand on s'en donne l'apparence alors que l'intérieur est en guimauve. Mais bien que cela ne soit pas glorieux, ce n'est pas non plus honteux. Chacun forge son caractère au gré de son vécu et tout le monde n'a pas eu la chance de grandir dans un environnement dit "sain", propice au développement de l'amour philanthropique.

Quant à Aragon, je respecte son talent, mais son jugement a autant de valeur que le mien. Nous sommes des hommes avec des visions foncièrement différentes, ni l'un ni l'autre n'est prophète et ne détient la parole suprême.

Je ne crois pas à l'égalité homme/femme attendu qu'il existe déjà des inégalités entre femmes et entre hommes. Il y a des gens qui mènent et des gens qui suivent, ce sera toujours ainsi et cela rassure tout le monde dans le fond. Demandez à un suiveur de mener et il sera paniqué à cette idée, tandis qu'il sera impossible à un meneur de suivre quelqu'un. Chacun a un rôle à jouer ici bas, je ne sais pas dans quelle mesure nous pouvons influer sur les inclinations qui sont les nôtres, mais je ne peux pas penser une seule seconde que l'on peut adopter un comportement diamétralement opposé à celui qui nous est dicté par nos origines, nos cultures et les événements qui ont bouleversé notre vie.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Re; principalement pour répondre au long post de Babrius.

Je voudrais tout d'abord commencer en clarifiant l'utilisation que j'ai fait du mot "individuel": ce que je voulais affirmer, ce n'était pas l'individualité de chacun ¿ comme tu le dis, il y a des comportements récurrents et stéréotypés, et trop de monde est suffisamment sot pour préférer s'intégrer à un cliché plutôt que pour se chercher soi-même, dès le jeune âge de la découverte de l'attrait envers l'autre sexe. D'autre part, l'être humain a ses propres limitations. Pour autant, cela ne signifie pas que la démarche de généralisation soit une démarche juste ; cet argument est irrecevable ; tout au plus peut-elle donner des pistes intéressantes, si elle est utilisée de manière correcte. Mais, même si c'est quelque chose qui me pose problème dans le post initial de Teva, ce n'est pas la chose qui me pose problème dans ton post, Babrius. Je vais donc aborder les deux points en question.

I.

Tout d'abord, re-simplifions le problème : que recherchent les femmes, que recherchent les hommes? ¿ Dire que les unes recherchent les mâles virils, salauds et affirmés, tout comme dire qu'elles recherchent les hommes doux, gentils, romantiques et effacés, sont deux choses fausses, ne serait-ce que par leur spécificité exagérée et ces épithètes pré-cuites. Dire que les uns recherchent de la baise avec un joli châssis, ou une fille "bien" pour fonder un foyer et une famille, sont deux choses fausses pour la même raison. (D'ailleurs, dans un cas comme dans l'autre, ces choses ne sont pas nécessairement incompatibles). Ce que l'être humain recherche en une moitié, c'est avant tout quelque chose d'intéressant.

Les centres d'intérêts peuvent être conscients ou inconscients (c'est le cas le plus généralement, et l'on peut le constater en appréciant la différence entre le discours et les actes ¿ comme tu l'as dit pour les femmes, mais c'est également le cas des hommes : la peur, la honte et la méconnaissance de soi sont partagées par les êtres humains quelque soit leur genre), peuvent être extrêmement divers, et peuvent fluctuer avec le temps. Cela est une chose tout à fait normale ; chez certains et certaines, ce sera la beauté, la sensation d'être aimé, la possibilité de baiser, la possibilité d'avoir des conversations intéressantes, un mélange plus ou moins farfelu de ces diverses choses, etc.

L'énorme majorité du temps, si quelqu'une te dit rechercher un salaud ou un gentil romantique, c'est faux. Dans les deux cas. Mais cela peut être pourtant affirmé de bonne foi : le vocabulaire de la plèbe est imprécis, ce qui rajoute du bruit au signal... En observant les actes, l'on constate souvent que le terme de "salaud" signifie plutôt "homme à la stature virile et au caractère affirmé", que le terme de "gentil romantique" signifie plutôt "homme cultivé avec des petites attentions ne cherchant pas à me trahir en baisant partout", et qu'au final ces expressions desquelles l'on fait des pôles opposées, sont souvent deux mêmes facettes d'un partenaire idéal(isé). Et finalement, c'est donc quelqu'une qui semble se contredire en affirmant tantôt rechercher l'un, tantôt rechercher l'autre, qui se révèle être celle qui est la plus sur la bonne voie pour comprendre et formuler ce qu'elle recherche. Bref, voici pour ce cliché.

La distance entre le discours et la pratique est donc quelque chose qui n'est pas propre à la femme, mais à l'être humain et à sa hideuse laideur, à son effroi devant lui-même et les forces qui se jouent de lui. ¿ Que cela évoque ou pas le discours psychanalytique n'a que peu d'intérêt en soi.

II.

Le point principal me gênant dans ton exposé, ce n'est pas tant la description de la situation ¿ évidemment que tout le monde n'est pas égal quant à la recherche d'un partenaire amoureux ou sexuel, évidemment que l'amour n'est le plus souvent qu'un mot cache-sexe (au sens littéral parfois), évidemment que beaucoup de monde n'est pas près à le reconnaître pour préférer se bercer dans une illusion d'égalité et de fleur bleue communément distribuée avec soin ¿, que l'affirmation qu'il y ait là un problème. Où le problème? L'inégalité face à l'amour est-elle devenue un problème? ...Et, seconde chose, que ce problème devrait être réglé, et principalement par une démarche venant des femmes.

é lire entre les lignes, tu dis donc cela : ¿Beaucoup d'hommes ne réussissent pas à trouver une femme et il y a trop peu de femmes bien. Il faudrait donc que les femmes, (i) deviennent "bien", (ii) acceptent de quitter de l'alpha pour aller avec du monsieur-tout-le-monde.¿ ¿ Et bien, non seulement je trouve cette vision d'une femme "bien" extrêmement débattable, pour des raisons évidentes quant au sens du mot "bien", (et cf. la critique qu'un autre a formulé à l'encontre de Kai, par exemple, que je trouve tout à fait injustifiée), mais également cette ébauche de "solution" mauvaise. Je ne vois pas au nom de quoi l'on devrait accorder à chacun ¿ forcer chacun à ¿ une prétendue et tiède égalité de sentiments ; c'est une sorte de communisme amoureux. Politiquement, je ne suis pas d'accord.

Ensuite, n'oublions pas que le sujet peut être inversé. Même si la plupart des hommes ¿ et des femmes ¿ ne rencontrent pas dix partenaires sexuels dans leur vie ¿ et quel en serait l'intérêt spécifique? ¿, la plupart rencontrent une "femme bien". Seulement voilà, le problème c'est qu'elle a souvent dix kilos en trop. Combien de cas aie-je vu dans lesquels cette hypocrisie dénoncée du côté de la gent féminine était présent exactement dans les mêmes termes de l'autre côté? Combien de "gentils garçons" déplorent n'être pas des "salauds" non pas pour rencontrer "une femme bien", mais pour "s'en faire quelques-unes", "être désiré comme un alpha", échouent ou réussissent, et s'aigrissent inutilement, alors que ladite "femme bien" était effectivement là... ¿ mais avec un tour de hanche un peu trop élevé pour les goûts de monsieur?

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Plusieurs analyses intéressantes.

Je te répondrais surtout à toi Criterium mais j'utiliserais d'autres points.

Nous touchons donc bien à un couple fondamentale, qui dépasse, et c'est bien normal, la seule relation homme/femme en elle-même, à savoir l'égalité et la liberté.

Depuis les lumières de l'Europe du XVIIIe siècle, nous sommes entré dans une ère de l'individu.

Il est important de bien comprendre comme tu le fais, qu'un individu n'est pas seulement un individu, mais qu'il est bien le produit d'une culture, former donc dans le cadre de typologies, parfois croisées qui donnent une infinité de personnes mais avec des différences parfois si infimes qu'elles sont invisibles, même à les côtoyer des mois ou des années.

Mais même dans cet état de perception, nous sommes dans une ère individualiste dans laquelle tout l'appareil social ramène vers ce concept en permanence ; vers la défense de l'individu. Je crois que c'est profondément ce qui invitait Michel Foucault à nommer l'un de ses cours : il faut défendre la société. Et pourtant, en particulier sur le plan sexuel, quel consommateur, quel individualiste....

Cette individualisme est la conséquence essentielle de l'essor urbain des 4 derniers siècle. Les communautés villageoises ont toujours été le coeur d'une société cohérente, mais qui se payait du prix de la liberté, du contrôle social, d'un écrasement de l'Ego pour la survie collective.

Les villes ont toujours été le lieu de l'individu, livré à lui-même, facilement exploité, volé, violé etc...

Même si certains quartiers étaient l'objet d'une surveillance collective qui recréait une forme de communauté 'bourgeoise' : milice, gens d'arme...

Le développement technique a assuré une survie collective plus facile, ayant moins besoin de reposer sur une société mécanique traditionnelle (gemeinschaft) mais entrant dans une société organique (gesellschaft), dans laquelle prévaut l'anonymat des cellules, dans des processus toujours plus complexe, ou les causes et conséquences s'éloignent toujours plus de l'individu qui y participe.

Il a aussi libéré les producteurs de vivres pour augmenter les producteurs de bien de confort, concentrés dans les villes, premier phénomène de concentration du capital : humain.

Cette dynamique du capitalisme n'est donc pas allé vers des objectifs humain, collectifs, mais vers un épanouissement de la libre entreprise. Le grand débat des lumières se pose entre la liberté et l'égalité, pourquoi ?

Parce que ce mouvement décrit ci-dessus, et bien explicité un siècle plus pas tard par Marx, Tonnies, Durkheim et quelques autres, fait vaciller la partie occidentale de l'humanité. Ce qui s'opère est un basculement complet de valeurs, de situation au monde pour chacun. L'aspiration à la liberté, à l'explosion des carcan de la communauté traditionnelle, en particulier pour les jeunes produit une immense transformation. En un siècle la jeunesse, voire l'enfance dorénavant (d'où la fascination pour Proust des philosophes actuels), va devenir l'âge légitime du sens de la vie... alors que c'était l'âge mûr qui prédominait, dans la figure de la sagesse jusque là. Non qu'il n'y est plus de nos jours de figure de sagesse mais que le fondement du sens, le sommet de sens à vivre est plus proche de 25 ans et de la capacité à cet âge de profiter des plaisirs, de la consommation comme des relations (fêtes, sexualités, groupes de pairs).

Les libéraux défendent, assez clairement mais avec des nuances toutefois, surtout morales, cette expression de la liberté. Mais celle-ci va affirmer progressivement ces droits totalitaires. C'est pourquoi la figure de l'artiste symbolise ce jeune éduqué du début du 19e qui refuse son héritage culturel tout en voulant tout de même son héritage matériel. Une contradiction lourde de sens puisqu'elle réduit l'individu à sa perception egocentrique dans un régime de singularité, mais contradictoire par toute la légitimité de l'appareil social qui lui permet de percevoir des rentes, le fruit d'un travail qu'il n'aura pas fournit.

Il s'agit de la voie de la facilité, infantile.

A cela va s'opposer la quête pré-marxisme (Babeuf) et marxiste de l'égalité. C'est à dire d'une voie plus difficile, recherchant la possibilité de prendre des avantages de liberté sans perdre le sens humain de la communauté : d'où le communisme, mais après une socialisation qui ferait de l'humanité une communauté non-traditionnelle mais adaptée à cette nouvelle taille et à cette nouvelle distance à la perception des causalités, des conséquences, des liens entre les choses et les hommes.

Et cette lutte continue. Elle reste le fondement d'un affrontement entre des individus démissionnaires qui naturalisent les désirs impulsifs de l'enfance contre la maîtrise présentée comme austère de ses passions immédiates, de la conscience difficile de ses actes, dans une chaîne de causalité complexe qui nécessite toujours plus de travail, d'attention, de maturation.

Pourquoi la femme devrait-elle alors faire la grosse partie du travail ?

Parce que l'ère de la femme est lié au basculement d'âge que j'ai signalé précédemment. L'âge de la jeunesse est le plus valorisé, et ce faisant, c'est la femme qui est valorisé car ses ressources et son capital d'action sur le monde sont exprimé à cet âge, contrairement à l'homme qui exprime surtout une maturité. Cette opposition n'est pas naturelle, loin de là et elle est peut être en train de changer, mais très peu et très lentement.

Les cultures de 'civilisation', c'est à dire à état opère leur première division du travail dans les rôles sexuels. A l'homme l'intellect et l'agir, à la femme les affects et la passivité qui repose l'agir, qui le stabilise (sa quille).

Dans la séduction ce qui est justement en jeu dans la virilité du mâle recherché par la plupart des femmes, ou dans ses capacités intellectuelles, et que tu décris fort bien, Criterium, comme les deux visages de Janus, c'est son agir sur le monde, sa force d'affirmation. La recherche des hommes pourrait paraître plus ambivalente encore mais il cherche une totalité, une femme qui représentera le monde dans sa globalité (à la foi la maman et la putain). Pourquoi ?

Parce que la femme est un être en soi, complet, qui produit du même (bébé fille) et du différent (bébé garçon). Une femme est à la fois la possibilité d'une femme et celle d'un homme. Un homme, lui, ne sera jamais la possibilité d'une femme. même à l'heure du changement de sexe total qui ne peut toutefois permettre la grossesse. Sur ce point il est intéressant d'observer l'expression transgenre (travestime ou transexualisme) qui est à 90 % masculin... ( à Saint Antoine à Paris, le service d'endocrinologie reçoit une femme pour neuf homme sur ce type de consultation). Contrairement à la foutaise freudienne sur ce point il y a bien plus de brustneid que de penisneid. Et Ce parce que cette envie correspond à la désirébilité sociale du statut de femme à notre époque, bien plus qu'à une quelconque psychologie des profondeurs de l'enfance.

Il me semble que bien comprendre cette position de grande supériorité de la femme, à laquelle s'ajoute sa physiologie - un système immunitaire plus efficace -, lui donne aussi des devoirs plus grands à notre époque...

Je ne suis pas optimiste puisque cela va à l'encontre du mouvement global de liberté contre l'égalité.

Actuellement, à l'échelle de la planète être un homme est encore plus désirable qu'être une femme et cela permet à un certain aveuglement féministe de tronquer la réalité à venir. Car le modèle occidental s'étend chaque jour et atteindra un apogée dans quelques décennies. Un modèle qui favorise les femmes au final mais surtout qui favorise les dominants mâles comme femelles. Et les femmes dominantes seront les premières à sacrifier leur compétitrice lorsqu'il s'agira de rester ou de monter dans un ascenseur social de plus en plus petit, mais dans un immeuble qui s'élève tous les jours plus haut.

La défense de la condition féminine par des femmes face au hommes dominants s'arrête à la porte de la compétition, pour devenir instrumentalisation utile, dans une progression individuelle.

Il ne reste donc que les femmes de bonnes volontés et quelques hommes peut-être.

Le choix sexuel féminin devient dans ce cadre, un choix d'avenir pour la société. Si elles favorisent les "hommes affirmés", elles choisissent la prolongation des valeurs du patriarcat, mais dans une nouvelle distribution mixte entre hommes et femmes dominants. Elles choisissent la paupérisation et l'exploitation accrue d'une majorité de la population au profit de 15 à 25 % de la population mondiale à venir ; au pire totalitarisme universel imaginable d'ici un siècle et demi.

Je ne nie pas que les hommes moins habiles, moins affirmés ne soient parfois tenté par la réussite et souffre de frustration et d'un désir de domination. De fait la sélection que les femmes doivent faire de ce qu'elles favorisent dans l'être humain est hautement complexe et difficile. Je ne connais pas de tâche plus lourde.

Mais les leaders ou meneurs, ne sont pas toujours des hommes habiles au jeu de la séduction et affirmés, charismatiques. Cela peut paraître étrange mais un homme peut être aussi peu habile et affirmé à cause d'un état amoureux, ou d'une situation de séduction qu'il sera apte à conduire et gérer des situations extrêmement complexes. Le cas est rare mais c'est bien évidemment la pire pour l'espèce...

Beaucoup de femme choisiront alors, non seulement contre l'intérêt collectif mais également contre leur propre intérêt.

Pour avoir travaillé sur les "mamans solos", je connais bien cette fascination des femmes pour ceux qui vont les abandonner voire les maltraiter. Ce pourquoi j'indiquais que la violence masculine était liée au choix du conjoint par les femmes (beaucoup retombent successivement et systématiquement sur des conjoints violents).

Enfin sur le surpoids... Qui peut paraître à tord anecdotique... Peut-on le traiter ailleurs ? Il faudrait poser la problème du corps de la femme, de la multiplicité féminine qu'elle perd avec un surpoids et qui l'a fait régresser en terme de représentation à la mère première et donc au communautaire. Il faudrait parler de la relation entre le corps et l'intellect marqué dans la sur ou sous alimentation. etc... C'est assez difficile et long pour le mettre ici en plus du reste.. Enfin il me semble.

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Membre, 39ans Posté(e)
Teva Membre 428 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
en fait Teva, tu n'es pas un salaud...t'essaies seulement de l'être! t'es un pauv'gars paumé qui n'est jamais tombé sur celle qui pourrait t'aimer! mais, avec ta provoc et tes airs de " gros dur ", tu risques de passer à côté! fais gaffe, la vie est courte, et après, il ne te restera que des regrets...PEACE, comme tu m'as dit... :o

Tu fantasmes sur moi, ça se voit, et j'en suis persuadé.

Mes écrits doivent te stimuler mais tu refuses de le voir, tu te mens. Tu aimes les gars comme moi. C'est ce que je pense, la preuve est que je t'intéresse beaucoup. Si c'était le contraire tu aurais lâché l'affaire, mais tu me cherches... Coquine ! :cray:

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Membre, 39ans Posté(e)
Yukiel Membre 237 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

lol

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