Réveillon de la Saint-Sylvestre dans le 9.3

Un homme soupçonné d'avoir pris part à l'agression contre un disc-jockey frappé à mort durant la nuit de la Saint-Sylvestre a été mis en examen pour meurtre dimanche et l'un de ses complices placé sous statut de témoin assisté

Un homme soupçonné d'avoir pris part à l'agression contre un disc-jockey frappé à mort durant la nuit de la Saint-Sylvestre a été mis en examen pour meurtre dimanche et l'un de ses complices placé sous statut de témoin assisté, a-t-on appris au parquet de Bobigny.

L'homme de 21 ans mis en examen est l'instigateur présumé de l'agression et a reconnu les faits, a-t-on ajouté au parquet. "Deux hommes ont été déférés ce matin pour une mise en examen du chef de meurtre (...) J'ai requis non seulement la mise en examen du chef de meurtre des deux personnes qui sont déférées, mais également leur placement en détention provisoire",[/font] avait annoncé lors d'un point presse, précédent cette mise en examen, la procureur de la République de Bobigny, Sylvie Moisson.

Devant la presse, Mme Moisson avait annoncé avoir [font=-->DJ[/font][/b] frappé à mort durant la nuit de la Saint-Sylvestre au Blanc-Mesnil. M. Elisor, père de famille de 33 ans et DJ amateur, avait été frappé à

coups de barres de fer, de poing américain et de chaise, par une dizaine de personnes d'une vingtaine d'années, selon des témoins. Il avait refusé à l'une d'elles, un jeune homme selon des témoins, l'entrée de la salle des fêtes où se tenait une soirée privée qu'il avait organisée. Les agresseurs s'en étaient ensuite pris aux invités, des Antillais âgés de 30 à 55 ans.

M. Elisor, de parents guadeloupéen et martiniquais, est décédé mercredi soir à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). L'agression a provoqué une vive émotion au sein de la communauté antillaise de métropole.

source.