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30 ans, diplômées, mais seules

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Invité pocahontas59

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)

C'est très simple : les garçons très diplômés acceptent des filles moins diplômées qu'eux, parce-qu'ils n'aiment pas la concurrence neuronale, c'est pourquoi les filles diplômées sont seules. C'est pas compliqué, et c'est comme ça que ça se passe. Non ? Je sais bien que ça va pas te plaire, mais il suffit de savoir compter, quoi.

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Je ne te comprends pas bien Sylvano..

Je n'ai jamais vu un couple comparer ses diplômes. Je ne dis pas que ce serait impossible à voir, mais statistiquement ca ne signifie strictement rien. Je n'en ai jamais vu, ni entendu parler et à mon âge et en bossant dans le registre de l'analyse des comportements, attitudes etc.. Je crois que tu peux me faire confiance sur la rareté insignifiante de telles relations.

Par contre culturellement il est très accepté qu'une femme ait un statut socio-pro plus bas que son mari, héritage de l'ère industrialo-capitaliste qui a rationalisé à partir du 18e siècle la position la division sexuelle du travail. Marx concluait : "la femme est la prolétaire du prolétaire".

C'est l'idéal bourgeois de la femme briquant la maison pour le repos et la récupération de la force de travail de l'homme briquant les machines.

On oublie souvent que la division du travail entre les sexes étaient bien moins stricte avant la révolution industrielle (le féminisme a souvent été très abusif et ignorant là-dessus).

Il est donc encore normal pour beaucoup de vieux et de vieilles mais aussi certains de leurs enfants qui n'ont pas tant que ça rejeté le modèle de leur aïeux, qu'une femme soit "en-dessous de son conjoint". Précisons que ce discours est tout aussi remarqué chez des femmes que chez des hommes. Pour rappel la domination masculine est co-produite... elle est aussi un jeu d'arrangements..

Bouh, je perçois combien il faudrait expliquer aussi cela et les milliers de lignes à écrire ou recopier d'ailleurs... Pour éviter de renvoyer purement et simplement à de bons livres qui expliquent ça bien plus clairement, avec en plus du style et de l'humour...

Mais bon !

Les femmes en revanche sont moins bien évaluées si elles 'portent la culotte' et c'est ce que pointera souvent la famille, la société si elles sont plus diplômés...

L'intégration de ce stigmate les pousse à hésité donc et à se retrouver coincées lorsqu'elles ont pris plaisir à passer un doctorat, une agreg. mais ont du mal à trouver un homme du même niveau ou plus.

Mais à mon sens le problème supplémentaire qui s'ajoute est qu'elles ont en plus une sorte d'injonction à choisir, à être libre, à avoir tout ce qu'elle veulent pour prouver qu'elles sont libérés. Etre libérée doit alors être démontré par le grand chelem : le plus haut diplôme, le meilleur travail, l'homme parfait etc.. De fait cet homme de rêve est attendu. Le fameux prince charmant dont Kaufmann montre qu'il reste un sorte de constante chez toutes les trentenaires (même si toutes expriment avec humour l'inexistence de ce personnage mythique, dans un exercice schyzophrène pathétique). Se résoudre à abandonner l'espoir de trouver la perle rare qui jouera la cerise sur le gâteau de la vie est une forme d'aveu d'échec face aux copines qui ont toutes lu les mêmes bouquins affligeants (genre Bridget Jones) et les mêmes magazines par piles de 100 "elles", "marie-claire","jeune et jolie" avant ça etc..

Un bourrage de crâne hyper médiatisé dont les injonctions sont paradoxales à la réalité.

La plupart des filles très diplômés n'ont rien d'autres à offrir que leur culture.. elles ne sont pas plus belle qu'une non diplômés, sont souvent plus rigoureuses et donc exigeantes, ne sont pas meilleure (ni moins bonne) mère, amante, etc..

Le très petit nombre de prince charmant (musicien, de bonne classe sociale, sympa, détendu, pas trop mal, grand, sur de lui etc..) fait qu'elle attend parfois longtemps avant de se rendre compte qu'elle n'est pas au niveau et qu'il va lui falloir en rabattre.. Et là l'ardoise tombe : à 35 ans il ne reste plus beaucoup d'année fécondes, les hommes de 35 à 45 sont soit casés, soit peu valorisés socialement. C'est la course à l'échalotte..

Oui... je sais vous avez connu une nana etc.. ou un gars etc.. donc tout est relatif.. je sais !!

Ben retour à ce que j'ai dit sur les sciences sociales.

Modifié par babrius
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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Pocahontas..

Tu réduis beaucoup ce qu'aiment les hommes chez les femmes. C'est une caricature. Tu peux certes le voir comme tu veux, mais ca ne correspond pas à la réalité. Il ne s'agit pas de désir de supériorité. Toi qui te dit non-féministe, tu sembles très marquée par l'idéologie féministe de la domination masculine essentialisée..

Non, les hommes ne sont pas génétiquement programmés pour avoir envie de dominer les femmes.

(on en sortira donc jamais de ces caricatures ?)

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)
Je ne te comprends pas bien Sylvano..

Je n'ai jamais vu un couple comparer ses diplômes. Je ne dis pas que ce serait impossible à voir, mais statistiquement ca ne signifie strictement rien. Je n'en ai jamais vu, ni entendu parler et à mon âge et en bossant dans le registre de l'analyse des comportements, attitudes etc.. Je crois que tu peux me faire confiance sur la rareté insignifiante de telles relations.

Par contre culturellement il est très accepté qu'une femme ait un statut socio-pro plus bas que son mari, héritage de l'ère industrialo-capitaliste qui a rationalisé à partir du 18e siècle la position la division sexuelle du travail. Marx concluait : "la femme est la prolétaire du prolétaire".

C'est l'idéal bourgeois de la femme briquant la maison pour le repos et la récupération de la force de travail de l'homme briquant les machines.

On oublie souvent que la division du travail entre les sexes étaient bien moins stricte avant la révolution industrielle (le féminisme a souvent été très abusif et ignorant là-dessus).

Il est donc encore normal pour beaucoup de vieux et de vieilles mais aussi certains de leurs enfants qui n'ont pas tant que ça rejeté le modèle de leur aïeux, qu'une femme soit "en-dessous de son conjoint". Précisons que ce discours est tout aussi remarqué chez des femmes que chez des hommes. Pour rappel la domination masculine est co-produite... elle est aussi un jeu d'arrangements..

Bouh, je perçois combien il faudrait expliquer aussi cela et les milliers de lignes à écrire ou recopier d'ailleurs... Pour éviter de renvoyer purement et simplement à de bons livres qui explique ça bien plus clairement, avec en plus du style et de l'humour...

Mais bon !

Les femmes en revanche sont moins bien évaluée si elles 'portent la culotte' et c'est ce que pointera souvent la famille, la société si elles sont plus diplômés...

L'intégration de ce stigmate les pousse à hésité donc et à se retrouver coincées lorsqu'elles ont pris plaisir à passer un doctorat, une agreg. mais ont du mal à trouver un homme du même niveau au plus.

Mais à mon sens le problème supplémentaire qui s'ajoute est qu'elles ont en plus une sorte d'injonction à choisir, à être libre, à avoir tout ce qu'elle veulent pour prouver qu'elles sont libérés. Etre libérée doit alors être démontré par le grand chelem : le plus haut diplôme, le meilleur travail, l'homme parfait etc.. De fait cet homme de rêve est attendu. Le fameux prince charmant dont Kaufmann montre qu'il reste un sorte de constante chez toutes les trentenaires (même si toutes expriment avec humour l'inexistence de ce mythe, dans un exercice schyzophrène pathétique). Se résoudre à abandonner l'espoir de trouver la perle rare qui jouera la cerise sur le gâteau de la vie est une forme d'aveu d'échec face aux copines qui ont toutes lu les mêmes bouquins affligeant (genre Bridget Jones) et les mêmes magazines par piles de 100 "elles", "marie-claire","jeune et jolie" avant ça etc..

Un bourrage de crâne hyper médiatisé dont les injonctions sont paradoxales à la réalité.

La plupart des filles très diplômés n'ont rien d'autres à offrir que leur culture.. elles ne sont pas plus belle qu'une non diplômés, sont souvent plus rigoureuses et donc exigeantes, ne sont pas meilleure (ni moins bonne) mère, amante, etc..

Le très petit nombre de prince charmant (musicien, de bonne classe sociale, sympa, détendu, pas trop mal, grand, sur de lui etc..) fait qu'elle attend parfois longtemps avant de se rendre compte qu'elle n'est pas au niveau et qu'il va lui falloir en rabattre.. Et là l'ardoise tombe : à 35 ans il ne reste plus beaucoup d'année fécondes, les hommes de 35 à 45 sont soit casés, soit peu valorisés socialement. C'est la course à l'échalotte..

Oui... je sais vous avez connu une nana etc.. ou un gars etc.. donc tout est relatif.. je sais !!

Ben retour à ce que j'ai dit sur les sciences sociales.

Et il vient d'où, le prince charmant ? Des contes pour enfant ? Tu oublies, Babrius, qu'on peut aussi crouler sous les princes charmants et ne pas en vouloir. Ca a été mon cas. Ta définition du prince charmant n'est pas forcément celle que les femmes ont dans la tête, tu crois pas ? Tu parles socio, mais tu oublies de parler psycho. C'est très compliqué ce qu'une femme attend d'un homme, c'est pas seulement social.

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Pocahontas,

Comment peux-tu dire que c'est très compliqué ce que les femmes attendent d'un homme et juste avant nous dire que pour les garçons c'est très simples : ils n'aiment pas la concurrence neuronal point..

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
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Voui, je sais. Mais les garçons veulent leur mère chez eux, le plus souvent, donc c'est pas très compliqué. Ils choisissent une femme pour remplacer leur mère, et qui fera tout pareil.

Les femmes, c'est plus complexe, je pense. Les femmes sont plus raffinées, plus fines, plus tout, tu vois ? Plus prise de tête, aussi.

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

La sociologie et la psychologie sont en guerre à cause de ça..

Un seul cas suffit à être généralisé en psycho et donc à relativiser toutes études. On peut parler indéfiniment des cas particulier pour justifier tout comportement et dans le même temps ramener sur un autre registre toute une population à un seul exemple..

Pour le coup ca n'a pour moi rien de scientifique.

J'ai pris l'exemple de la psychologie cognitive sur un autre fil : l'observation de plusieurs cerveaux à temps T pour voir que la présence d'une allèle est corrélée à un comportement... Mais on découvre peu après qu'en fait la présence de la fameuse allèle n'est pas une cause mais une conséquence et là la cause devient sociale.. comme par hasard..

Et c'est comme ça tout le temps.

Mais le libéralisme a besoin de naturaliser certains comportement pour les valoriser en fonction de ces besoins, de façon opportuniste.

La psychologie est très souvent opportunistes : un comportement est généralisable un jour et totalement particulier le lendemain en fonction de ce qu'il faut défendre, ensuite il suffit de donner une apparence de logique par un discours...

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

La plupart des garçons ne veulent surtout pas leur mère chez eux. Je ne pense même pas qu'un psychologue oserait encore soutenir une pareille chose.

Les femmes ne sont pas plus complexe que les hommes.. Le cerveau est très exactement le même. Les hormones jouent un rôles très faibles. Les injonctions culturelles les distinguent et uniquement elles.

Et le poids des inégalités naturelles (possibilité de porter un enfant) et des inégalités construites (Histoire et donc forme de relation - pouvoir, devoir, morale etc..)

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)

Euh, pardon, je connais des mecs entre 25 et 30 ans, c'est leur mère qui leur achète leurs caleçons, et qui s'occupe de tout le reste aussi. Tu connais les relations entre les mecs et leur mère ? Ca fait peur.

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Le marxisme (enfin Engels) proposait une lecture matérialiste de l'apparition du patriarcat : la spécialisation pour plus de productivité aurait nécessité que les hommes soumettent les femmes.

Totalement idiot à mon sens. En réalité le patriarcat est souvent beaucoup plus ancien et lié à la compréhension de la relation entre l'acte sexuel et la procréation. L'Homme a alors cru avoir été trompé par la nature durant tout le temps ou il croyait que la femme était le réceptacle des esprit. L'homme pris la place des esprit et s'est donc placé au centre de la vie et de sa transmission. Le sperme est devenu la graine et l'utérus un simple vase chaud. Tout était dans la graine jusqu'au 16 / 18e siècle.

Le basculement que nous connaissons vers un nouveau matriarcat est dû à ça. L'ébranlement politique, économique etc.. est dû à ce basculement.

Mais ce rééquilibrage comme on serait tenté de le voir, n'en est pas un car les structure hierarchique du patriarcat continuent de donner le LA aux représentations de la compétition, du pouvoir, de l'exploitation, d'un haut et d'un bas...

Les classe dominantes essaient de maintenir la hiérarchisation sociale... Elles ont accepté de passer à la méritocratie car celle-ci permet de déguiser des avantages acquis socialement en avantages conquis individuellement par le prisme de la naturalisation d'inégalités individuelles (basées à l'origine sur des preuves visuelles : couleur, sexe, langue etc..).

Mais elles perdent pied de plus en plus vite car l'uniformisation réduit de plus en plus le cache-sexe à un string de plus en plus fin..

Les femmes se positionnent bon gré mal gré dans cette compétition et valorisent les hommes les plus compétitifs alors même qu'elles n'ont plus aucune obligation à prendre tel ou tel comme dans les communautés traditionnelles qui régulait le marché matrimoniale. Elles sont toutes poussées par le modèle dominant à rechercher le meilleur (en homme comme dans le reste).

Les hommes aussi mais ils n'ont vraiment un peu de choix que s'ils sont très compétitif ou entre 30 et 40 ans, installés, célibataires, ils sont intéressants (enfin ils sont un peu plus nombreux à pouvoir l'être).

Les effets de générations biaisent un peu la perception de cette réalité car, par exemple on voit en même temps des femmes arrivées à 45 / 50 ans qui sont quittés par un mari qu'elles avaient bien choisies 20 ans plutôt puisqu'il est très compétitif mais qui, s'il l'est resté est encore convoité par des plus jeunes et va donc pouvoir profiter d'un deuxième vie.. Moins de 20 % des hommes ont cette possibilité (si on peut parler de possibilité :cray: ).

Ce chaos de choix individuels répétés par tant de gens dans le même sens produit un effet d'entrainement très délétère, dont il est bien difficile de prévoir le résultat précis mais qui n'est pas de bonne augure.

Lorsque je parle de retour du matriarcat, c'est parce que le pouvoir de création de la vie depuis la pillule et l'avortement est revenu aux femmes... Et qu'elles ont alors la possibilité de pratiquer un sélection génétique, un véritable eugénisme.

Je sais que tu ne seras pas d'accord, tant le mot est effrayant mais le constat commence d'être fait : il y a "l'enfant de l'amour", le premier, à l'âge où la femme choisit (18 - 30 ans) un étalon et "l'enfant de la maturité", celui fait avec l'homme secondaire (qu'elle affectera d'aimer avec maturité.... ce qui veux tout dire en réalité, et donc sans passion).

Le résultat (peu importe en fait les sentiments) est que certains homes se reproduisent plus que d'autres. L'inégalité de reproduction est plus importante qu'à aucune autre époque (les situations de harem et de droit de cuissage mise à part, puisqu'on peut les assimiler à du viol).

Or les femmes ne violent aucun homme, elles se contentent simplement d'obéir aux injonction de choix du meilleur, du plus compétitif, et d'expression du désir, de la liberté (par le choix justement).

Je n'accuse pas les femmes. Je constate que des convergences (techniques, sociales et idéologiques) sont en train de créer un problème grave, qui fait réagir certains avec violence, avec désespoir, avec intégrisme de retour à la tradition etc...

Beaucoup sont au milieu, essaient de s'adapter de faire bonne figure pour sauver les meubles ou leur peau, en se disant (après moi le déluge) mais surtout sans rien comprendre de ce qui se passe.

Et puis surtout l'ouvrir, ou même y penser conduirait à exprimer éventuellement ce que je dis et à se fermer toutes les portes (malheur à celui par qui le scandale arrive). C'est le meilleur moyen de ne même plus avoir accès aux femmes. En effet, personne n'aiment être placé au c¿ur d'une causalité néfaste, même si dédouaner d'une responsabilité consciente.

Et il y a des femmes qui en plus en sont tout à fait consciente (j'en connais, et qui en sourient en me disant "ben c'est notre tour...") .

Non, ce n'est pas une question de tour... J'aimerais me tromper mais la tension risque de ne faire que monter, car le modèle hiérarchique ne veut pas laisser la place. Il ira jusqu'au bout. Ce me semble une guerre totale de tous contre chacun en fait.

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
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Le marxisme (enfin Engels) proposait une lecture matérialiste de l'apparition du patriarcat : la spécialisation pour plus de productivité aurait nécessité que les hommes soumettent les femmes.

Totalement idiot à mon sens. En réalité le patriarcat est souvent beaucoup plus ancien et lié à la compréhension de la relation entre l'acte sexuel et la procréation. L'Homme a alors cru avoir été trompé par la nature durant tout le temps ou il croyait que la femme était le réceptacle des esprit. L'homme pris la place des esprit et s'est donc placé au centre de la vie et de sa transmission. Le sperme est devenu la graine et l'utérus un simple vase chaud. Tout était dans la graine jusqu'au 16 / 18e siècle.

Le basculement que nous connaissons vers un nouveau matriarcat est dû à ça. L'ébranlement politique, économique etc.. est dû à ce basculement.

Mais ce rééquilibrage comme on serait tenté de le voir, n'en est pas un car les structure hierarchique du patriarcat continuent de donner le LA aux représentations de la compétition, du pouvoir, de l'exploitation, d'un haut et d'un bas...

Les classe dominantes essaient de maintenir la hiérarchisation sociale... Elles ont accepté de passer à la méritocratie car celle-ci permet de déguiser des avantages acquis socialement en avantages conquis individuellement par le prisme de la naturalisation d'inégalités individuelles (basées à l'origine sur des preuves visuelles : couleur, sexe, langue etc..).

Mais elles perdent pied de plus en plus vite car l'uniformisation réduit de plus en plus le cache-sexe à un string de plus en plus fin..

Les femmes se positionnent bon gré mal gré dans cette compétition et valorisent les hommes les plus compétitifs alors même qu'elles n'ont plus aucune obligation à prendre tel ou tel comme dans les communautés traditionnelles qui régulait le marché matrimoniale. Elles sont toutes poussées par le modèle dominant à rechercher le meilleur (en homme comme dans le reste).

Les hommes aussi mais ils n'ont vraiment un peu de choix que s'ils sont très compétitif ou entre 30 et 40 ans, installés, célibataires, ils sont intéressants (enfin ils sont un peu plus nombreux à pouvoir l'être).

Les effets de générations biaisent un peu la perception de cette réalité car, par exemple on voit en même temps des femmes arrivées à 45 / 50 ans qui sont quittés par un mari qu'elles avaient bien choisies 20 ans plutôt puisqu'il est très compétitif mais qui, s'il l'est resté est encore convoité par des plus jeunes et va donc pouvoir profiter d'un deuxième vie.. Moins de 20 % des hommes ont cette possibilité (si on peut parler de possibilité :cray: ).

Ce chaos de choix individuels répétés par tant de gens dans le même sens produit un effet d'entrainement très délétère, dont il est bien difficile de prévoir le résultat précis mais qui n'est pas de bonne augure.

Lorsque je parle de retour du matriarcat, c'est parce que le pouvoir de création de la vie depuis la pillule et l'avortement est revenu aux femmes... Et qu'elles ont alors la possibilité de pratiquer un sélection génétique, un véritable eugénisme.

Je sais que tu ne seras pas d'accord, tant le mot est effrayant mais le constat commence d'être fait : il y a "l'enfant de l'amour", le premier, à l'âge où la femme choisit (18 - 30 ans) un étalon et "l'enfant de la maturité", celui fait avec l'homme secondaire (qu'elle affectera d'aimer avec maturité.... ce qui veux tout dire en réalité, et donc sans passion).

Le résultat (peu importe en fait les sentiments) est que certains homes se reproduisent plus que d'autres. L'inégalité de reproduction est plus importante qu'à aucune autre époque (les situations de harem et de droit de cuissage mise à part, puisqu'on peut les assimiler à du viol).

Or les femmes ne violent aucun homme, elles se contentent simplement d'obéir aux injonction de choix du meilleur, du plus compétitif, et d'expression du désir, de la liberté (par le choix justement).

Je n'accuse pas les femmes. Je constate que des convergences (techniques, sociales et idéologiques) sont en train de créer un problème grave, qui fait réagir certains avec violence, avec désespoir, avec intégrisme de retour à la tradition etc...

Beaucoup sont au milieu, essaient de s'adapter de faire bonne figure pour sauver les meubles ou leur peau, en se disant (après moi le déluge) mais surtout sans rien comprendre de ce qui se passe.

Et puis surtout l'ouvrir, ou même y penser conduirait à exprimer éventuellement ce que je dis et à se fermer toutes les portes (malheur à celui par qui le scandale arrive). C'est le meilleur moyen de ne même plus avoir accès aux femmes. En effet, personne n'aiment être placé au c¿ur d'une causalité néfaste, même si dédouaner d'une responsabilité consciente.

Et il y a des femmes qui en plus en sont tout à fait consciente (j'en connais, et qui en sourient en me disant "ben c'est notre tour...") .

Non, ce n'est pas une question de tour... J'aimerais me tromper mais la tension risque de ne faire que monter, car le modèle hiérarchique ne veut pas laisser la place. Il ira jusqu'au bout. Ce me semble une guerre totale de tous contre chacun en fait.

J'aime bien ton idée de l"amour de la maturité", je suis assez d'accord. Amour de vieux sages sans passion et qui mentent et se mentent.

Pour le reste, j'entend bien le désespoir, la violence, mais, veux-tu que parce-que les hommes réagissent mal les femmes renoncent ?

Quand les hommes agissaient mal, parce-qu'ils le pouvaient, qui a plaint les femmes ?

La marche haute de la hiérarchie, on ira se la chercher avec les dents, c'est vrai. Il faudra bien que les hommes s'adaptent, ou disparaissent. :p

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Relis-moi Pocahontas,

Cette guerre sera un bain de sang généralisé...

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