Deux mots d'humour

On passe de l'espoir au désespoir sur un coup de dés.

C'est toujours dans cette période située entre les galettes et les crêpes que par esprit de contradiction on a tendance à prendre de la brioche.

C'est souvent dans l’indifférence générale que surviennent les différends entre particuliers.

Si vous n'êtes pas du métier, réussir une filature peut vite s'avérer coton.

La route de la vie

A y regarder de près on peut aisément établir un parallèle entre les codes de la route et ceux de la vie, la vie sur les routes et les existences qui tiennent la route. Prenons quelques exemples pour illustrer le propos à défaut d’y lustrer les jantes :

La limitation de vitesse sur les autoroutes abaissée de 20 km/h par temps de pluie, instituée pour éviter les accidents qui ne manquent pas d’arriver dans la vie de tous les jours lorsque sont confondues vitesse et précipitations.

La priorité à droite, de mise quand on roule loin de la Tamise, rappelant la nécessité pour atteindre ses objectifs de ne pas être gauche dans ses choix en sachant privilégier des priorités adroites.

Le sens interdit ou sens unique, à rapprocher de l’obligation de ne pas se conduire en dépit du bon sens et soulignant à quel point aller à contre-courant peut vous conduire en tôle, sans vouloir froisser personne.

Dans le même ordre d’idée le franchissement de la ligne blanche, qui était jaune avant que des dirigeants de la DDE ne sombrent dans la cocaïnomanie, fait prendre conscience des risques pris à faire face au lourd poids des événements contraires.

Quant au sens giratoire, ne tournons pas autour du pot, il symbolise une tentative de régulation des individus pour qui la vie n’a pas de sens et rien ne tourne rond en les mettant sur la voie et en leur proposant une issue, évitant ainsi que l’histoire tourne mal.

Mais avec ou sans panneau indicateur, on est vite conscient que lorsqu’on dépasse les bornes on va toujours trop loin. Mieux vaut ne pas décoder …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 14 janvier 2018 par Pierre-de-Jade

A trop faire faux bond arrive un jour où l'on a du mal à rebondir.

L'homme honnête sera bientôt l'exception qui confirme les règles.

Mieux vaut être cinglé par le vent que vanté par un cinglé.

Les gens qui se prennent la tête finissent par perdre la boule.

C’est pas gagné

 

Réussir, réussir, ce mot est le leitmotiv de la lutte anti-losers et pourtant on ne réussit pas très bien à savoir ce qui se cache derrière. Que l’on emploie aussi bien le vocable réussite pour exprimer le succès ou la chance démontre à quel point son caractère en plus d’être subjectif et éphémère est hautement aléatoire.

On entend souvent qu’il faut travailler pour réussir mais reconnaissons que réussir n’est pas gagné pour tout le monde. Comme le disait si bien Mme Irma avant de perdre la boule, la réussite n’a pas attendu les cartes pour nous jouer des tours.

Alors que l’échec est mat, le succès est brillant, il n’y a pas photo sur le sujet. Les problèmes surviennent quand on sait que même les personnes brillantes ont parfois du mal à mater l’échec.

Echouer génère incontestablement un manque à gagner chez les gagneurs qui, les yeux hagards et les pieds ailleurs, se sentent très vite perdus, sans parler des gagneuses qui se sont perdues avant même de commencer à gagner.

En fin de compte même s’il est de notoriété publique que l’on gagne à être connu, il n’en est pas moins connu que l’on ne gagne pas toujours. On se consolera en constatant que tout est relatif et que gagner aux échecs est tout aussi possible qu’échouer une réussite.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Ne serais-tu pas le frère putatif de Philippe Bouvard......? 

Il ne faut pas creuser beaucoup pour constater que les problèmes de fond refont toujours surface.

Il est difficile de laisser vagabonder son esprit quand on a des idées fixes.

Il y a des types qui ne sont jamais en reste pour diviser dès lors qu'il s'agit d'en tirer des dividendes.

Il est paradoxal de manquer d'air quand on a un coup de pompe.

Garder la main

Sa capacité à utiliser ses bras et les mains qui vont avec a toujours conféré à l’homme un avantage certain sur l’écrevisse ou le requin-marteau lorsqu’il s’agit de monter un plafonnier trois spots. Même Bernard, l’ermite de la forêt de Montmorency, manie mieux la pince que le plus doué des pingouins. Cet atout physiologique, outre qu’il permet à nos congénères de mettre leur main dans la figure des emmerdeurs, leur attribue la capacité à maîtriser cet art qui a fait la fortune de Castorama et Leroy-Merlin, les deux font la paire, et que l’on appelle le bricolage. Quand on se retourne sur son histoire, l’homme est rapidement passé du stade de la découverte du feu à l’utilisation du fer à souder en passant par des périodes où il était fier de dessouder. De nos jours quasiment tout le monde bricole, même les gouvernements successifs, et poser un parquet sans une plainte est à la portée de n’importe quel magistrat un tant soit peu outillé. Plus besoin d’un coup de main pour poser un coude sans crainte de passer pour un bras cassé. On réussit très bien à faire son trou avec le seul piston d’une perceuse à percussion. A l’heure de l’intelligence artificielle et de la robotique, l’homme refuse de capituler et tente de garder la main avant que le tournemain ne tourne demain en eau de boudin.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

 

Modifié le 28 janvier 2018 par Pierre-de-Jade

J'imagine que tu en as de pleins chargeurs  dans ton arsenal.

Et que tu as une chaîne de montage à disposition.

 

Si Dieu a créé l'homme à son image, il n'a pas de quoi se vanter.

L'éternité est une grève de la fin illimitée.

Face à la montée des eaux une seule solution, la fuite.

Les gens qui se trompent sur toute la ligne se retrouvent en marge.

Le numérique fait son numéro

Le numérique affole les compteurs. Il est partout au point de nous faire perdre nos repères. Les mots eux-mêmes ont été upgradés et sont passés en version 2.0.

Plus moyen d’ouvrir des fenêtres au bureau sans risquer de se retrouver Iphone ou d’attraper un virus. Impossible de naviguer sur la Toile sans un minimum de Ram, c’est bien la peine d’avoir un moteur de recherche.

L’accueil des sites laisse à désirer, pas un réceptionniste pour vous indiquer le chemin d’accès et quand vous trouvez le chemin on vous demande un mot de passe avec au moins un caractère spécial, un chiffre, des majuscules, des minuscules et peut-être bientôt des caractères cunéiformes et des hiéroglyphes. Entre parenthèses, n’essayez pas avec le prénom de votre belle-mère, elle a beau avoir un caractère spécial, on ne vous laissera pas entrer.

Ces mots de passe se multiplient à un point tel qu’il faut vraiment une mémoire de masse pour s’en souvenir. Les icônes sont partout étalées sur le bureau ou à l'écran, même l’Eglise orthodoxe ne trouve pas ça catholique mais n’ose pas protester. Et soit dit en passant, avoir besoin d’une souris pour envoyer un message, je ne vois pas le progrès au regard de l’époque où un pigeon voyageur faisait très bien l'affaire.

Bien qu’elle soit basée sur une combinaison de 0 et de 1, on a la vague impression que la numérisation est parfois difficile à déchiffrer et que malgré les progrès du traitement de texte, le digital ne remplacera jamais les digitales.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 4 février 2018 par Pierre-de-Jade

Les gens bornés écrivent toujours sur du papier à entête.

Se laisser griser par le vin blanc n'a jamais empêché d'avoir des idées noires.

Le problème quand on envoie balader les gens est que parfois ils n'en reviennent pas.

Les hommes qui appellent leur femme ma moitié ne doivent pas être finis.

Les jeux du futur

Pour fêter le quasi-centenaire des premiers jeux d’hiver organisés à Chamonix en 1924, voici les nouvelles épreuves que le Comité Olympique envisage d’inclure au programme de la prochaine olympiade de 2022.

· La boule savoyarde se pratiquant avec des boules de neige et qui, contrairement à la boule lyonnaise, doit se jouer rapidement pour éviter que les boules se tirent quand le soleil se pointe.

· Le badinage artistique pour briser la glace en parlant d’art avant de rouler un patin.

· La course en raclette pour les fondus du ski bien décidés à promouvoir une nouvelle utilisation des spatules.

· Le saut ASCII longtemps en concurrence avec le Octet sur glace, un tremplin vers le numérique pour le saut à ski.

· Le snow-basket pratiqué en raquettes et qui permettra enfin de passer plus de trois secondes dans les raquettes sans aller à la faute.

· L’icecream, forme hivernale de l’escrime pratiquée avec des bâtons pour éviter de se planter sur une glissade mal contrôlée.

· La descente en rappel pour se souvenir qu’avant de descendre il faut grimper.

· Le slalom nain qui mettra fin à des années de discrimination envers les petits skieurs qui se sentaient mis à la porte des slaloms géants.

En attendant que l’Olympe se pique aux jeux c’est sans fart que je laisse la place aux Dieux de la glisse.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 11 février 2018 par Pierre-de-Jade

Il est rare que l'on se porte comme une fleur quand on n'a pas de pot.

Les gens qui ont le cafard n'ont même plus l'envie de faire le ménage, ce qui ne résout rien.

Lorsque l'éloge est théâtral, le cinéma entre en scène.

Quand on pense qu'un coup de foudre peut en un éclair se transformer en relations orageuses, c'est triste.

On n’a que ce qu’on hérite

L’actualité est là pour nous rappeler qu’un héritage peut tout aussi bien générer des problèmes de succession qu’une succession de problèmes.

Testament ou pas, Dieu sait si le partage du gâteux n’est pas toujours du gâteau et peut générer quelques aigreurs chez des héritiers ô combien désintéressés mais néanmoins peu enclins à se contenter des miettes. Dans le cas où plusieurs testaments ont été rédigés, c’est arrivé plusieurs fois depuis Jésus-Christ, on s’éloigne vraiment de la simplicité biblique pour ne plus savoir à quel saint se vouer. Pour compliquer encore la situation il arrive que certains un peu moins désintéressés s’entretuent pour l’héritage, créant ainsi un nouveau problème de succession. Et ainsi de suite, on n’en sort pas. Plus le défunt a des biens et plus ça se passe mal. Quand il n’y a rien à partager, on n’entend pas une mouche voler. En tout état de cause l’héritage est sans aucun doute le meilleur traitement qui existe contre la maladie d’Alzheimer puisqu’il rend la mémoire à des gens qui ne se souvenaient plus qu’ils ne connaissaient pas le trépassé.

Si l’homme n’avait pas reçu la cupidité en héritage certains pensionnaires des cimetières communaux ne se retourneraient pas dans leur tombe en se demandant s’ils n’auraient pas mieux fait de donner à des déshérités.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 18 février 2018 par Pierre-de-Jade

Sans rêves, la vie serait un cauchemar.

On commence par déclarer sa flamme et on finit par s'embraser.

Vous avez remarqué que les gens qui ont de gros appétits ont souvent des petites faims ?

On commence par des écarts de langage et on finit avec des paroles déplacées.

L’arme à l’œil

Un massacre de plus au tableau de chasse des USA avec un élève plutôt rancunier et armé comme un char d’assaut venu canarder à tour de bras dans son ancien lycée, confirmant une nouvelle fois que le plomb n’est pas bon pour la santé.

De l’autre côté de l’Atlantique les tontons flingueurs, ce n’est pas du cinéma. Il y a des râteliers partout, il n’est donc pas surprenant que les gens soient armés jusqu’aux dents. Et jusqu’à présent rien n’y fait, les descendants de John Wayne ne désarment pas, hors de question d’abandonner les moyens de descendre leur prochain.

Dès qu’ils se sentent menacés, les gourous du port de l’arsenal se multiplient sur les ondes en justifications à deux balles pour ne pas couler leur activité lucrative, quitte à toucher le fond. Quand on les écoute leurs arguments, il est légitime de se demander de quel côté de l’arme se situe le trou de balle.

Bien sûr, de plus en plus de voix s’élèvent contre cette tradition qui accélère de façon significative le passage de l’arme à gauche, même chez les droitiers. On a même vu certains repentis scier symboliquement le canon de leur arme à la télé, comme s’ils ne savaient pas que depuis Josh Randall le fusil à canon scié n’est pas des plus inoffensifs.

Mais on est encore loin du stade où le cow-boy nostalgique laissera définitivement son artillerie au musée des balles perdues.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 25 février 2018 par Pierre-de-Jade

La multiplication des conflits armés dans le monde démontre le peu d'évolution de l'homme au fil des siècles, passé de l'homme des cavernes à l'homme des casernes.

Chercher constamment à avoir le dernier mot est souvent le début des histoires.

Quand les mal élevés prennent le dessus, on touche le fond.

Difficile de se faire une place au soleil quand on n'est plus que l'ombre de soi-même.

Il n'est pas toujours facile de dresser l'oreille, encore faut-il qu'elle écoute.

Capital à la peine

La société est à de rares exceptions près gouvernée par un système, Le capitalisme, basé sur la croissance, le profit et l’économie de marché. Dès le départ on sentait venir l’arnaque. Il est très difficile de faire des économies en allant faire ses courses au marché.

On peut raisonnablement se demander si les individus à l’origine d’un système qui lorsqu’il s’emballe permet à une minorité de faire du blé en laissant une majorité sur la paille n’avaient pas un grain.

Cette perpétuelle course à la croissance n’est pas sans évoquer le destin tragique du ballon de baudruche ou celui non moins enviable du Soleil qui finira en naine blanche ou en trou noir après être passé par l’étape géante rouge. En rester au stade de la croissance est bien le signe que la société n’a pas encore atteint l’âge adulte. Gagner toujours plus pour tout perdre à la fin comme au casino, consommer plus pour tout consumer et en somme passer pour des cons.

Si étymologiquement parlant capital vient du latin caput, tête, il peut finir par nous la faire perdre ainsi d’ailleurs que notre latin et se rapprocher de l’allemand kaputt qu’il n’est pas utile de traduire. Attention de ne pas dilapider celui de notre planète et de ne pas nous condamner nous-mêmes à la peine capitale.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 4 mars 2018 par Pierre-de-Jade

Donner de la voix quand on refuse de prêter l'oreille est un marché de dupe.

Nous ne sommes pas assez proches pour tutoyer les étoiles.

Les gens qui travaillent d'arrache-pied finiront par traîner la jambe.

Le tissu de mensonges est rarement l'étoffe des hérauts.

Fonctionnaire !

Une question revient régulièrement dans les médias, les fonctionnaires sont-ils des feignants privilégiés ? Je vais tenter d’y répondre sur trois cas particuliers sans me laisser influencer par la vox populi souvent aussi indigeste que le Viandox avant d’aller au lit.

Je dégare avec le cheminot. Le cheminot n’a pas d’horaires même quand les trains sont à l’heure et n’hésite pas à aller au charbon pour vous mettre sur la voie. On peut certes admettre que la tâche du garde-barrière ou du chef de gare désaffectée n’est pas des plus pénibles mais pour le reste on est loin du train de sénateur.

Je passe au postier à défaut de passer à la poste. Le postier moderne bien qu’affecté à une poste occupe plusieurs postes. Ses tâches se sont diversifiées au fil des années au point qu’il doit souvent faire le tri tout en appliquant les consignes au pied de la lettre. Un coup à devenir timbré.

J’embraye avec le prof. Le prof comme chacun le sait et surtout ceux qui n’en savent rien, est un planqué passant son temps en vacances. Quand il n’est pas en train de bronzer sur la Costa-Brava, il doit braver une meute d’individus aux neurones anesthésiés par Facebook et accomplir le sacerdoce de tenter de les instruire, ce qui pour le moins n’est pas un privilège exorbitant.

Ces quelques lignes pour m’amener à me poser la question : et si les plus fainéants étaient ceux qui ne se donnent pas la peine de s’informer avant de parler et ceux qui refusent de voter des mesures qui rogneraient ne serait-ce qu’une once de leurs privilèges ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 11 mars 2018 par Pierre-de-Jade

Le meilleur moyen de dormir tout son soûl reste quand même de se coucher bourré.

Combien de personnes parties pour rester sont finalement parties sans demander leur reste ?

La génétique devient gênante à partir du moment où elle gêne l'éthique.

Les gens qui passent leur temps à froisser les autres, personnellement ça me chiffonne.

Dope-niveau

Le dopage est partout. Pas plus tard qu’hier j’ai croisé un retraité qui m’a avoué sous condition de garder l’anonymat s’administrer un blanc-cassis avant chaque partie de belote. Pas une discipline, pas un secteur d’activité, où la réussite n’éveille les soupçons. Chacun s’interroge : peut-on jouer le jeu sans se piquer au jeu, atteindre le top-niveau sans passer par le niveau dope ? Le doute s’immisce encore un peu plus après avoir vu un concurrent de curling se faire prendre le balai dans le sac. A quand le scandale d’un dopage hormonal généralisé chez les joueurs de dames ? On nous explique que la lutte contre la triche s’intensifie, que c’est beaucoup plus propre qu’avant, je vous assure, mais on observe ce paradoxe que moins on prend de produits et plus on est performant. Prenez le cyclisme par exemple, un sport où beaucoup en connaissent un rayon sur le sujet et où des génies ont même réussi à doper les vélos. Et bien ce sport est si propre de nos jours qu’au regard de la vitesse moyenne des étapes du Tour, Eddy Merckx aujourd’hui passerait pour un facteur en fin de carrière. Et ne parlons pas des coureurs de 100 mètres, à ce rythme effréné ils seront bientôt arrivés avant de partir. Et tout ça pour atteindre le nirvana d’une gloire qui n’est en fait qu’un paradis artificiel en plus d’être l’opium du peuple.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 18 mars 2018 par Pierre-de-Jade

Petits essais

Hop ! tique dehors. Je ne l'avais pas vue, mauvais optique sans doute.
Que faire des restes en cuisine ? Mieux vaut rester sans cuisiner

Chassez le naturel, non seulement il reviendra au galop mais il sera accompagné par les écolos.

Peut-on raisonnablement être accusé d'intelligence avec l'ennemi lorsque l'ennemi est con ?

Alors que certains filent le parfait amour, d'autres filent déjà vers le suivant.

Le problème quand on perd la raison est de ne pas savoir pourquoi.

Les pendules à leurre

Les temps changent et malgré tout nous passons encore notre temps à parler du temps qu’il fait. C’est un sujet de conversation qui contribue à le faire passer depuis la nuit des temps mais quel que soit son état, le sien comme celui du temps, l’homme sera toujours plus vieux et ce n’est pas demain la veille que ça s’arrêtera. Il s’obstine néanmoins à vouloir changer le cours du temps depuis l’instauration de deux heures, l’heure d’été et l’heure d’hiver, qu’il a la prétention de faire durer plusieurs mois. Ne nous étonnons pas après ça que les horloges biologiques soient perturbées. Et quand on vous explique qu’à 2 heures il sera 3 heures, c’est un coup à vous faire louper l’heure du thé. On ne compte d’ailleurs plus les individus remontés comme des pendules contre ce leurre d’été et prêts à les remettre à l’heure qui, comme Proust, pleurent comme des Madeleines à la recherche du temps perdu et du sommeil. Ce n’est certainement plus qu’une question de temps si l’on en croit la rumeur et quoi qu’il en soit il faudra trouver une autre manière de tromper le temps. Je vous laisse, je suis déjà en retard pour avancer mon réveil.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 25 mars 2018 par Pierre-de-Jade

La musique c'est l'art d'accrocher les gens à l'âme-son.

A quoi sert que les murs aient des oreilles si vous vous murez dans le silence ?

A force de répéter que l'orage couve, il ne faut pas s'étonner de se retrouver avec des grêlons gros comme des œufs.

L'expression c'est le début de la fin n'a ni queue ni tête.

Spécialiste du freinage reconverti dans la percussion vend vieux disques de tambour.

Vieille fille d’âge avancé recherche homme déjà expérimenté pour en faire un vieux de la vieille.

Concepteur de régimes amaigrissants recherche grossiste pour se faire du pèze.

Faits divers : deux membres de la communauté de Jehovah ont disparu. La police cherche des témoins

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 8 avril 2018 par Pierre-de-Jade

Une vérité lumineuse ne fait pas l'ombre d'un doute.

Il est assez logique de ne pas pouvoir encadrer des gens que l'on ne peut pas voir en peinture.

Etonnamment les résultats du secteur des papiers peints ne décollent pas, peut-être une forme de laisser à lé.

C'est souvent lorsqu'on n'est pas dans son assiette que l'on met les pieds dans le plat.

La lutte finale n’est pas pour demain

Aussi loin que remonte son histoire, l’homme a toujours été d’un naturel belliqueux sans grand espoir de le chasser, le naturel ayant la fâcheuse habitude de revenir au galop. Déjà l’homo-sapiens n’hésitait pas à manier le gourdin lorsque l’un de ses congénères qu’il ne pouvait pas voir en peinture rupestre venait l’emmerder dans sa grotte. On n’y peut rien, l’homme est bagarreur. Le motif le plus futile ou le plus bénin, comme on dit à Porto-Novo, est prétexte à conflit. Considérons le cas par exemple d’un locataire se mettant paisiblement à la cornemuse pour accompagner sa femme répétant des airs de biniou le samedi matin à l’aube. Vous aurez toujours un voisin acariâtre et ne manquant pas d’air pour le bombarder d’insultes sans raison apparente, le menaçant de lui faire avaler un à un les tuyaux dudit instrument. Autant l’homme est capable de tendre la main, autant il est prompt à vous la mettre dans la gueule. Au début les conflits restaient très locaux, le gourdin n’ayant pas le rendement du canon de 75mm pour décimer l’opposant. La science progressant plus vite que la raison de l’homme, très vite les duels se sont transformés en massacres de masse pour ne pas dire en génocides, quand on n’aime pas, on ne compte pas. La société n’est pas en reste et alimente ce côté combatif en portant aux nues les battants, notamment dans le monde du travail, oubliant au passage que le propre d’un battant est de finir à la porte. Une évidence s’impose, la lutte finale n’est pas pour demain en local comme à l’international.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 15 avril 2018 par Pierre-de-Jade

Il est toujours plus facile de parler de sa lignée que de tenir son rang.

Les originaux nous laissent parfois sans répliques.

Ne vous gênez pas pour prendre votre temps, lui ne se gêne pas pour prendre votre vie.

Il est plus facile d'avoir le courage de ses idées quand on a pour idée de s'enfuir.

On nous cache tout, on nous dit rien

L’homme a toujours eu peur de l’avenir, ceci expliquant qu’il a invariablement cru au fil du temps en ceux qui lui annonçaient des lendemains qui chantent, quitte à déchanter par la suite. Qu’ils soient prédicateurs, dirigeants politiques, voyant(s), médiums, médias, gourous, instituts de sondages, météorologues, j’en passe et des pas vraiment meilleurs, ces prévisionnistes de tout poil ont tout l’avenir devant eux. On nous fait vraiment avaler n’importe quoi et pas seulement à la cantine des Ehpad ou dans les avions low-cost. C’est parti fort il y a plus de 2000 ans avec l’histoire d’un type qui aurait ressuscité sans même rembourser les frais d’obsèques à la famille, et qui se permettait non seulement de marcher sur l’eau mais de la transformer en vin, sans jamais se faire alpaguer par la répression des fraudes. Je vous passe la théorie de la Terre plate qui avait le don de mettre en boule les scientifiques du 17^ème siècle, à laquelle près de 10% de la population actuelle adhère encore, confondant certainement avec les plats en terre cuite. Les politiques ont depuis longtemps su bénéficier de la crédulité du peuple, réussissant l’exploit de faire croire au Père Noël jusqu’aux électeurs musulmans. Les voyant(e)s ont également largement prospéré sur la naïveté publique en passant de la roulote à Internet, continuant de vous promettre la chance au jeu alors qu’ils ou elles sont incapables de toucher les gains de l’arrivée dans l’ordre de la 5^ème course à Vincennes par terrain gras.

Je ne voudrais pas jouer le mauvais augure mais j’ai bien peur que le tigre du Bengale disparaisse de la surface du globe bien avant le bobard.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 22 avril 2018 par Pierre-de-Jade

Les vers solitaires ne riment à rien.

Avoir de l'assurance n'est pas synonyme de franchise.

C'est fou le nombre de gens prêts à jouer les balances pour du pèze.

Paradoxalement ce sont souvent les personnes au sang chaud qui perdent leur sang-froid.

Même le passé a de l'avenir, on en parlera encore demain.

Condamnons la mort

Pour paraphraser Pierre Dac, s’il y en a bien une pour faire preuve d’un manque évident de savoir-vivre, c’est bien la mort. Elle s’invite sans prévenir, arrive à l’improviste, jetant un froid dans l’assistance qui ne l’attendait pas et qui trouve son irruption un peu raide. Pas étonnant qu’elle doive se contenter d’un plat de viande froide sans le moindre accompagnement pour le relever. Rien ne l’arrête, et ce n’est pas l’impunité dont elle bénéficie depuis la nuit des temps alors qu’elle est convaincue de faux et usage de faux qui va changer la donne. Pour ne rien arranger, elle n’a aucune conversation. Le genre d’invité muet comme une tombe capable d’instaurer un silence de mort parmi une assemblée de bons vivants. Le type d’individu qui a toujours le dernier mot tout en étant incapable d’avoir le mot de la fin. Totalement inapte à vous donner une explication de son passage impromptu alors qu’il est si facile de trouver une raison de vivre. N’essayez pas de briser la glace en lui offrant une bière, la seule qu’elle consomme sans modération étant la mort subite qu’elle produit déjà elle-même en grande série. Elle repart toujours comme elle est arrivée et ne donne plus aucun signe de vie jusqu’à son prochain passage. Même pas capable de nous dire s’il y a une vie après la mort, cette conne.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 29 avril 2018 par Pierre-de-Jade

Comme dirait un gendarme à Notre-Dame-des-Landes, il est plus facile de siffler un demi que de vider une plaine.

Certaines personnes trop lettrées sont difficiles à déchiffrer.

Mieux vaut se donner du mal, au prix où sont les biens.

Les petits savent prendre de la hauteur en se moquant du grandira-t-on.

Tout le monde sur les ponts !

Cette année plus encore que d’ordinaire, le mois de mai est le mois des ponts. La nature est bien faite, le pont ayant cette faculté de toujours tomber pile dans les périodes de congés. Mais d’où vient cette merveilleuse tradition permettant de se reposer entre deux jours de congés ?

Des historiens aussi dignes d’intérêt qu’un placement sur le livret A racontent que le pont trouve son origine dans la bataille du Pont d’Arcole remportée par Napoléon Bonaparte, le plus célèbre des Corses qui par tradition n’ont jamais présenté une opposition farouche au repos. A ne pas confondre avec Tino Rossi qui lui chantait même les jours fériés et notamment à Noël.

Toujours est-il que certains ont su en tirer la quintessence. Une connaissance, répondant au patronyme de Millot, bien que sa femme ne se prénommât pas Vénus, a rendu célèbre le viaduc de Millot au sein de sa société située à la Grande Arche de la Défense par son aptitude maintes fois renouvelée à ne pas rester sur le pont dès que l’un d’eux se présente.

D’avoir choisi le pont plutôt que le tunnel pour qualifier ce jour de congé supplémentaire a toutefois permis de ne pas galvauder l’expression voir enfin le bout du tunnel. C’était le mot de la fin, j’en profite pour prendre congé.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 6 mai 2018 par Pierre-de-Jade

Il est difficile de remonter la pente quand on est à plat.

Avec le recul on se dit que l'humanité n'avance pas.

Paradoxalement on trouve des bas-reliefs en haute-montagne.

Quand on pense qu'il y a des gens qui rendent l'âme sans jamais avoir eu d'esprit, c'est triste.

Errare humanum d’Est en Ouest

Chacun sait depuis Adam et Eve ou plus prosaïquement depuis que j’ai porté des chaussettes dépareillées au mariage de ma belle-sœur que l’erreur est humaine. Certains font preuve d’une telle persévérance pour le démontrer qu’on se demande parfois si ce n’est pas l’homme lui-même qui serait une erreur.

Malgré cette évidence, il n’est pas faux d’écrire que certains perfectionnistes chroniques affirment que pour réussir il ne faut pas faire de faux-pas. Affirmation qui n’est pas en soi une réussite et dont le caractère grossier du raisonnement confine à l’incorrection quand on sait que l’erreur est le moteur du progrès, à condition d’éviter les surrégimes. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et marcher sur des œufs n’a jamais permis d’éviter les boulettes.

Nos pairs n’évoluent pas sans commettre d’impairs, ne comptez pas là-dessus. On a beau faire gaffe, la bévue est toujours là, tapie dans l’ombre et prête à bondir, attendant son heure qui finit toujours par venir. La fiabilité humaine a ses limites et je ne parle pas des responsables politiques qui trompent souvent plus qu’ils ne se trompent.

Mais ne nous plaignons pas car il est facile d’affirmer sans risque de se tromper que faute d’erreurs, l’homme se situerait à un niveau de perfection qui deviendrait rapidement parfaitement ennuyeux.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !

Modifié le 13 mai 2018 par Pierre-de-Jade