Le Mal

Le "mal"...

Ce qui est mal pour l'un ne l'est pas pour l'autre...

Il y a des coutumes ancestrales que toutes personnes de bien dans certaines régions du monde pratiquent (excisons, mariages forcées,...) qui nous choquent et que nous classons dans les actes barbares...

Pour le père incestueux, il ne fait pas du mal à son enfant... L'enfant l'a provoqué ou ce qu'il lui fait est naturel... La mère qui couvre la vérité ou la nie pour ne pas perturber sa vie croit-elle mal faire ?

L'homme qui viole et qui assure que la victime était consentante croit-il mal faire ?

Certains hommes ou femmes voient le mal de partout...

D'autres le vivent au quotidien et ne se sentent pas coupables pour autant...

Le mal d'ici et de maintenant n'est pas le mal d'ailleurs et d'avant...

Chasser les sorcières... Brûler les hérétiques... Le droit de cuissage des seigneurs... Le droit de vie et de mort sur les vassaux... Qui sommes nous pour dire ce qui est bien ou mal...

Pour le seigneur pouvoir avoir des relations sexuelles sur la jeune épousée était un bien, pour elle et pour le mari, un mal...

Pour l'escroc, arnaquer le plus possible est un "métier" ou un "sport", pas un mal...

Pour celui qui a perdu ses économies, une source d'ennuis et un mal...

Et nous, quand nous roulons trop vite au risque de heurter un piéton...

Et nous, quand nous prenons la fuite après avoir heurté un rétro sans laisser nos coordonnées...

Et nous quand nous buvons trop en prenant le volant...

Et nous quand nous détournons les yeux du SDF ou de la victime d'une agression, quand nous essayons de gratter une place dans la file d'attente, quand nous disons des mots vulgaires sous le coup de la colère, quand nous perdons patience après une journée de travail et que nous giflons l'enfant qui refuse d'obéir alors que les autres fois dans la même situation, nous aurions garder notre calme...

Ne pas faire à autrui ce que je n'aimerais pas qu'on fasse à un être que j'aime ou à moi-même, voici ma définition du mal et du bien...

Je n'aimerais pas que quelqu'un achète un objet qu'on m'a volé...

Aussi, je n'achète pas d'objets volés même si les prix sont attractifs...

Je porte secours parfois sans trop réfléchir et à mes dépens parce que j'aimerais que dans une telle situation, quelqu'un réagisse ainsi pour l'un des miens ou moi-même...

Je ne maugrée pas contre la caissière et je ne roule pas plus vite parce que je suis en retard... A moi de m'organiser, de gérer mon temps...

Etc...

Nos définitions du bien et du mal nous sont personnelles et dépendent aussi du contexte (époques, géographie, milieu socio-professionnel,...).

Et de la situation que nous vivons... Je n'aime pas le recours à la violence... Je sais pourtant que dans des circonstances exceptionnelles (agressions), j'ai réagi comme un animal et sans remord...

Le "mal" était mon allié, une nécessité en quelque sorte...

Nous sommes tous victimes et bourreaux... Humains et si animaux...

le mal c'est un mensonge.

parfaitement d'accord sur ce coup là...

Bonjour,

Beaucoup de vos questions trouvent leurs réponses lorsque l'on prend un point de vue "à terme" c'est à dire en situant la question dans le temps.

- il est agréable pour certains de fumer

- à terme, la fumée tue

- il est désagréable de souffrir

- la souffrance nous indique une détresse

- à terme, on risque de mourir

- il n'est guère apaisant d'anticiper les ennuis

- pourtant c'est le seul moyen d'augmenter ses chances de les éviter

- il n'est guère comfortable de retenir sa consommation

- pourtant c'est de bonne gestion

...

Le mal combat le mal lorsqu'il s'agit d'une discipline combattant le chaos. Encore faut-il faire attention à ce que la discipline soit juste et que ce qui est appelé chaos ne soit pas en réalité une diversité non contradictoire.

bonjour . n ' oublions pas que , le bien et le mal sont des notions humaine . dans la nature , elle semble ne pas existèes . l ' adaptation au milieux , et la survie des especes semble ètre les valeurs principales et incontournables . bonne soirèe .

D'où serait-il possible de connaître le mal à venir et qu'il serait souhaitable de craindre ?

La peur, la menace, l'anticipation, la déduction...

(une partie du mal) c'est croire que notre vie se résume au laps de temps impartie entre notre naissance et notre mort ainsi que de consacrer ce temps qu'à notre propre jouissance (puisque le reste nous est extérieur et étranger)

La peur, la menace, l'anticipation, la déduction...

Le déterminisme en quelque sorte? Mais il faut être conscient qu'il est partiel et conditionné à un ensemble de paramètres dont la liste est parfois elle-même incomplète. Et encore faut-il hiérarchiser le mal ; c'est ici qu'intervient la nécessité d'une morale il me semble, non?

Oui, de façon indirecte par études scientifiques bien établies. Mais pour l'individu en question le mal ne se situe pas nécessairement là. La cigarette du condamné par exemple?

Pourquoi indirectement ? Quand je fume une cigarette, je prends une bouffée, je recrache la fumée lentement par le nez et la bouche, j'apprécie ce moment, mais je sais pertinemment que ça me fait du mal, même si je ne ressens pas de douleur immédiate, et ça, tous les fumeurs le savent, personne ne l'ignore. Le sujet concerne le Mal, et le Mal ce n'est pas juste avoir mal parce que je me suis ouvert la jambe en tombant, je pense qu'il faut avoir une vue plus globale.

La cigarette du condamné, c'est pas ça qui va tuer le condamné, il risque pas d'en mourir ^^

Le "mal"...

Ce qui est mal pour l'un ne l'est pas pour l'autre...

Il y a des coutumes ancestrales que toutes personnes de bien dans certaines régions du monde pratiquent (excisons, mariages forcées,...) qui nous choquent et que nous classons dans les actes barbares...

Pour le père incestueux, il ne fait pas du mal à son enfant... L'enfant l'a provoqué ou ce qu'il lui fait est naturel... La mère qui couvre la vérité ou la nie pour ne pas perturber sa vie croit-elle mal faire ?

L'homme qui viole et qui assure que la victime était consentante croit-il mal faire ?

Certains hommes ou femmes voient le mal de partout...

D'autres le vivent au quotidien et ne se sentent pas coupables pour autant...

Le mal d'ici et de maintenant n'est pas le mal d'ailleurs et d'avant...

Chasser les sorcières... Brûler les hérétiques... Le droit de cuissage des seigneurs... Le droit de vie et de mort sur les vassaux... Qui sommes nous pour dire ce qui est bien ou mal...

Pour le seigneur pouvoir avoir des relations sexuelles sur la jeune épousée était un bien, pour elle et pour le mari, un mal...

Pour l'escroc, arnaquer le plus possible est un "métier" ou un "sport", pas un mal...

Pour celui qui a perdu ses économies, une source d'ennuis et un mal...

Et nous, quand nous roulons trop vite au risque de heurter un piéton...

Et nous, quand nous prenons la fuite après avoir heurté un rétro sans laisser nos coordonnées...

Et nous quand nous buvons trop en prenant le volant...

Et nous quand nous détournons les yeux du SDF ou de la victime d'une agression, quand nous essayons de gratter une place dans la file d'attente, quand nous disons des mots vulgaires sous le coup de la colère, quand nous perdons patience après une journée de travail et que nous giflons l'enfant qui refuse d'obéir alors que les autres fois dans la même situation, nous aurions garder notre calme...

Ne pas faire à autrui ce que je n'aimerais pas qu'on fasse à un être que j'aime ou à moi-même, voici ma définition du mal et du bien...

Je n'aimerais pas que quelqu'un achète un objet qu'on m'a volé...

Aussi, je n'achète pas d'objets volés même si les prix sont attractifs...

Je porte secours parfois sans trop réfléchir et à mes dépens parce que j'aimerais que dans une telle situation, quelqu'un réagisse ainsi pour l'un des miens ou moi-même...

Je ne maugrée pas contre la caissière et je ne roule pas plus vite parce que je suis en retard... A moi de m'organiser, de gérer mon temps...

Etc...

Nos définitions du bien et du mal nous sont personnelles et dépendent aussi du contexte (époques, géographie, milieu socio-professionnel,...).

Et de la situation que nous vivons... Je n'aime pas le recours à la violence... Je sais pourtant que dans des circonstances exceptionnelles (agressions), j'ai réagi comme un animal et sans remord...

Le "mal" était mon allié, une nécessité en quelque sorte...

Nous sommes tous victimes et bourreaux... Humains et si animaux...

Pourquoi indirectement ? Quand je fume une cigarette, je prends une bouffée, je recrache la fumée lentement par le nez et la bouche, j'apprécie ce moment, mais je sais pertinemment que ça me fait du mal, même si je ne ressens pas de douleur immédiate, et ça, tous les fumeurs le savent, personne ne l'ignore. Le sujet concerne le Mal, et le Mal ce n'est pas juste avoir mal parce que je me suis ouvert la jambe en tombant, je pense qu'il faut avoir une vue plus globale.

La cigarette du condamné, c'est pas ça qui va tuer le condamné, il risque pas d'en mourir ^^

Ce que j'aimerai dire c'est plutôt le fait que fumer ne sera jamais un mal pour certaines personnes. Elles peuvent parfaitement l'intégrer à leur quotidien et arriver à l'heure de leur mort sans avoir eu le moindre problème en rapport à la cigarette. Quel mal y a-t-il à fumer pour un homme qui meurt écrasé subitement par une voiture? Ne pourrait-on pas au contraire se dire qu'il n'y a pas à le regretter? Je sais bien que tout cela est relatif et imprévisible ; c'est pour cela que je plaçais la souffrance comme une sorte de détecteur.

edit : J'ai une question simple : si tu penses que fumer est mal, pourquoi continues-tu?

Le déterminisme en quelque sorte? Mais il faut être conscient qu'il est partiel et conditionné à un ensemble de paramètres dont la liste est parfois elle-même incomplète. Et encore faut-il hiérarchiser le mal ; c'est ici qu'intervient la nécessité d'une morale il me semble, non?

Le nécessitarisme plutôt, pour rester dans l'esprit de ma première réponse. Et dans ce contexte, il n'y a pas d'antinomie avec la morale.

edit : J'ai une question simple : si tu penses que fumer est mal, pourquoi continues-tu?

Surement la dépendance

"Le mal vient de ce que l'homme se trompe au sujet du bien." Socrate.

C'est énorme car ca restera à jamais d'actualité!

Surement la dépendance

A moins que tu n'aies décidé que tu étais trop dépendant pour arrêter...

"Le mal vient de ce que l'homme se trompe au sujet du bien." Socrate.