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Le pardon interdit


existence

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je voudrais aborder la question du pardon, notamment quand on est athée baignant dans la culture chrétienne. La question est complexe.

La religion chrétienne parle beaucoup du pardon, mais un pardon conditionné à la soumission à Dieu. En effet, dans le catholicisme, pour se faire pardonner, il faut aller se confesser, implorant la hiérarchie de l'église. Dans d'autres versions du christianisme, il faut se confesser auprès d'autres croyants, ou bien directement à Dieu. Mais toujours, il y a la hiérarchie de Dieu. Le notre-père l'exprime clairement "(Dieu,) pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé", c'est-à-dire que le pardon premier viendrait de Dieu. En d'autres termes, pardonner soi-même sans croire à Dieu est interdit par le christianisme et a priori par les autres religions monothéistes (si vous avez des infos plus précises à ce sujet, ce sera la bienvenue). Quelqu'un qui pratique l'auto-absolution est alors sans aucun doute un être monstrueux qui se pardonne pour faire toujours plus de choses horribles.

Cela pose problème si on est athée. En effet, dans ce cas, on refuse la croyance en Dieu et encore davantage la soumission à la hiérarchie divine ou bien de l'église. Ou alors on a des restes de christianisme, et alors on risque de rester dans une dépendance aux croyants, qui eux, étant reliés à Dieu, seraient reliés à la source du pardon, et donc pourrait nous pardonner indirectement.

Si on est vraiment athée, alors nous n'allons pas chercher le pardon de Dieu à travers les autres. Cependant, il se peut qu'on ait une aversion pour la notion de pardon, l'associant au christianisme ou aux monothéismes en général. En effet, les religions donnent le poison et le remède en même temps, à savoir la culpabilisation et le pardon. On peut alors associer le pardon à la culpabilisation, et alors s'interdire soi-même l'accès au pardon, par peur d'entrer dans ce jeu ambivalent de la religion.

Pourtant, même si on est athée, cela n'est pas pour autant que l'on ne peut avoir aucune culpabilité. On reçoit plus ou moins de reproches de la part des autres, et il arrive qu'on fasse des erreurs. Alors il est possible de ressentir de la culpabilité ou de la colère contre soi. Le pardon de soi est donc essentiel et même peut-être vital.

Comment alors accéder à ce pardon sans tomber dans le carcan monothéiste ?

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Membre, 43ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Je tiens tous d'abord dire que dans le christianisme, le pardon n'est pas dans le but de permettre le renouvellement de la cause de la demande mais plutot un soutiens dans le désarroie d'avoir une chose sur la conscience et permettre aux personnes de ne plus réitérer la cause de sa douleur d'avoir le fardeau d'être accablé par sa conscience...

La confession, c'est un peu l'ancêtre de la thérapie!

Pourrais-je pardonner un jour des personnes qui m'ont offensé?

Je ne sais pas à vrai dire, mais le fait que celles-ci l'admettent est donc un moyen de me montrer qu'ils ont quand-même une conscience et donc portera à mes yeux une vision plus humaine qui donc favorisera mon pardon!

Je pense qu'il n'y a rien de néfaste à demander le pardon du tous puissant mais le plus important c'est ceux qui sont sur terre, et je pense que le principal dans certain cas n'est pas de sauver son ame mais de réparer ses tords.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)
Je voudrais aborder la question du pardon, notamment quand on est athée baignant dans la culture chrétienne. La question est complexe.

La religion chrétienne parle beaucoup du pardon, mais un pardon conditionné à la soumission à Dieu. En effet, dans le catholicisme, pour se faire pardonner, il faut aller se confesser, implorant la hiérarchie de l'église. Dans d'autres versions du christianisme, il faut se confesser auprès d'autres croyants, ou bien directement à Dieu. Mais toujours, il y a la hiérarchie de Dieu. Le notre-père l'exprime clairement "(Dieu,) pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé", c'est-à-dire que le pardon premier viendrait de Dieu. En d'autres termes, pardonner soi-même sans croire à Dieu est interdit par le christianisme et a priori par les autres religions monothéistes (si vous avez des infos plus précises à ce sujet, ce sera la bienvenue). Quelqu'un qui pratique l'auto-absolution est alors sans aucun doute un être monstrueux qui se pardonne pour faire toujours plus de choses horribles. ***

Cela pose problème si on est athée. En effet, dans ce cas, on refuse la croyance en Dieu et encore davantage la soumission à la hiérarchie divine ou bien de l'église. Ou alors on a des restes de christianisme, et alors on risque de rester dans une dépendance aux croyants, qui eux, étant reliés à Dieu, seraient reliés à la source du pardon, et donc pourrait nous pardonner indirectement.

Si on est vraiment athée, alors nous n'allons pas chercher le pardon de Dieu à travers les autres. Cependant, il se peut qu'on ait une aversion pour la notion de pardon, l'associant au christianisme ou aux monothéismes en général. En effet, les religions donnent le poison et le remède en même temps, à savoir la culpabilisation et le pardon. On peut alors associer le pardon à la culpabilisation, et alors s'interdire soi-même l'accès au pardon, par peur d'entrer dans ce jeu ambivalent de la religion.

Pourtant, même si on est athée, cela n'est pas pour autant que l'on ne peut avoir aucune culpabilité. On reçoit plus ou moins de reproches de la part des autres, et il arrive qu'on fasse des erreurs. Alors il est possible de ressentir de la culpabilité ou de la colère contre soi. Le pardon de soi est donc essentiel et même peut-être vital.

Comment alors accéder à ce pardon sans tomber dans le carcan monothéiste ?

***On peut aussi voir les choses ainsi :

Le croyant peut tout faire de toute façon après il n'aura qu'a aller se confesser et tout lui sera pardonner. Il est plus difficile d'être non croyant et de devoir assumer ses erreurs tout seul.

Car ce n'est pas parce que l'on n'est pas croyant que l'on n'a pas de morale ou de conscience.

Se pardonner à soi-même, pour moi cela veut dire, accepter que l'on n'est pas parfait, faire face à ses erreurs, les assumer, les corriger si c'est possible, en apprendre quelque chose et avancer.

Je ne comprends pas en quoi cela nous fait tomber dans le carcan du monothéisme

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)
Je voudrais aborder la question du pardon, notamment quand on est athée baignant dans la culture chrétienne. La question est complexe.

La religion chrétienne parle beaucoup du pardon, mais un pardon conditionné à la soumission à Dieu. En effet, dans le catholicisme, pour se faire pardonner, il faut aller se confesser, implorant la hiérarchie de l'église. Dans d'autres versions du christianisme, il faut se confesser auprès d'autres croyants, ou bien directement à Dieu. Mais toujours, il y a la hiérarchie de Dieu. Le notre-père l'exprime clairement "(Dieu,) pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé", c'est-à-dire que le pardon premier viendrait de Dieu. En d'autres termes, pardonner soi-même sans croire à Dieu est interdit par le christianisme et a priori par les autres religions monothéistes (si vous avez des infos plus précises à ce sujet, ce sera la bienvenue). Quelqu'un qui pratique l'auto-absolution est alors sans aucun doute un être monstrueux qui se pardonne pour faire toujours plus de choses horribles.

Cela pose problème si on est athée. En effet, dans ce cas, on refuse la croyance en Dieu et encore davantage la soumission à la hiérarchie divine ou bien de l'église. Ou alors on a des restes de christianisme, et alors on risque de rester dans une dépendance aux croyants, qui eux, étant reliés à Dieu, seraient reliés à la source du pardon, et donc pourrait nous pardonner indirectement.

Si on est vraiment athée, alors nous n'allons pas chercher le pardon de Dieu à travers les autres. Cependant, il se peut qu'on ait une aversion pour la notion de pardon, l'associant au christianisme ou aux monothéismes en général. En effet, les religions donnent le poison et le remède en même temps, à savoir la culpabilisation et le pardon. On peut alors associer le pardon à la culpabilisation, et alors s'interdire soi-même l'accès au pardon, par peur d'entrer dans ce jeu ambivalent de la religion.

Pourtant, même si on est athée, cela n'est pas pour autant que l'on ne peut avoir aucune culpabilité. On reçoit plus ou moins de reproches de la part des autres, et il arrive qu'on fasse des erreurs. Alors il est possible de ressentir de la culpabilité ou de la colère contre soi. Le pardon de soi est donc essentiel et même peut-être vital.

Comment alors accéder à ce pardon sans tomber dans le carcan monothéiste ?

Le pardon n'a rien à voir avec la confession ni la religion ,il est ce qu'on fait et ce que l'on sait du bien de la vie en société.

L'introspection est le facteur déterminant de l'évolution du bien être.

La vie est une remise en question perpétuelle de soi , il ne faut pas tomber dans la suffisance ,la sagesse passe par la connaissance de vouloir être sage .

En d'autres termes , il faut s'accepter et surtout vouloir se changer et s'améliorer pour faire mieux ,pour faire le bien , le pardon passe par la pensée évolutive , la pensée de faire mieux ;

cette pensée est rémanente parce qu'elle est essentielle pour la vie en société ,l'autre,l'individu que l'on ne connait pas ,est tout aussi important ,primordiale.

On commet tous des erreurs mais il faut les dépasser , se pardonner à soi-même pour que la vie , cette vie en société ,s'améliore et ainsi ne se fige et ne se sclérose par le mal-être d'avoir fait les mauvais choix et actions.

Le pardon n'est pas interdit , il est essentiel .

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Je tiens tous d'abord dire que dans le christianisme, le pardon n'est pas dans le but de permettre le renouvellement de la cause de la demande mais plutot un soutiens dans le désarroie d'avoir une chose sur la conscience et permettre aux personnes de ne plus réitérer la cause de sa douleur d'avoir le fardeau d'être accablé par sa conscience...

La confession, c'est un peu l'ancêtre de la thérapie!

Pourrais-je pardonner un jour des personnes qui m'ont offensé?

Je ne sais pas à vrai dire, mais le fait que celles-ci l'admettent est donc un moyen de me montrer qu'ils ont quand-même une conscience et donc portera à mes yeux une vision plus humaine qui donc favorisera mon pardon!

Je pense qu'il n'y a rien de néfaste à demander le pardon du tous puissant mais le plus important c'est ceux qui sont sur terre, et je pense que le principal dans certain cas n'est pas de sauver son ame mais de réparer ses tords.

Je crois que tu n'as pas compris. Je parle d'accéder au pardon en dehors du monothéisme. Si on est allergique à la religion et à la hiérarchie religieuse, si c'est néfaste de devoir demander le pardon au "tout puissant".

***On peut aussi voir les choses ainsi :

Le croyant peut tout faire de toute façon après il n'aura qu'a aller se confesser et tout lui sera pardonner. Il est plus difficile d'être non croyant et de devoir assumer ses erreurs tout seul.

Car ce n'est pas parce que l'on n'est pas croyant que l'on n'a pas de morale ou de conscience.

Se pardonner à soi-même, pour moi cela veut dire, accepter que l'on n'est pas parfait, faire face à ses erreurs, les assumer, les corriger si c'est possible, en apprendre quelque chose et avancer.

Je ne comprends pas en quoi cela nous fait tomber dans le carcan du monothéisme

Eh bien je parle du pardon dans sa dimension inconditionnelle. On peut aussi parler de l'acceptation ou de l'amour inconditionnel. Et là, tu peux être sûr qu'il y a des croyants pour débarquer et dire que l'amour inconditionnel c'est Dieu. Or Dieu pour moi c'est un amalgame de plein de choses, un paquet de n¿uds qui ne m'intéresse pas. Ce dont je veux parler c'est simplement du sentiment humain d'acceptation de l'autre et de soi-même.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Eh bien je parle du pardon dans sa dimension inconditionnelle. On peut aussi parler de l'acceptation ou de l'amour inconditionnel. Et là, tu peux être sûr qu'il y a des croyants pour débarquer et dire que l'amour inconditionnel c'est Dieu. Or Dieu pour moi c'est un amalgame de plein de choses, un paquet de n¿uds qui ne m'intéresse pas. Ce dont je veux parler c'est simplement du sentiment humain d'acceptation de l'autre et de soi-même.

Je suis désolée, je ne comprends pas en quoi le fait que des croyants te disent que l'amour inconditionnel c'est dieu, te perturbe. C'est simplement leur vision des choses, je ne vois pas en quoi ça peut t'empêcher de croire que l'amour inconditionnel, le pardon, l'acceptation de l'autre et de soi-même, sont des sentiments que tout humain peut vivre.

J'aimerais comprendre, explique-moi stp. ou peut-être n'ais-je pas bien compris ton message¿

:yahoo:

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Le problème est qu'il y a des conditionnements chrétiens un peu partout dans la tête des gens. Cela dépend bien sûr des villes et des régions. C'est-à-dire que par exemple, si tu en parles avec quelqu'un de croyant ou avec un conditionnement chrétien inconscient, il te dira oui oui et dans le fond il te montrera la direction... de la soumission à son Dieu etc.

Cela est problématique pour avoir des relations apaisées avec ces personnes. Ou alors, il faut faire abstraction d'être considéré comme un païen ou un infidèle qui ira en enfer. C'est-à-dire que même si on a des relations polies, il reste de façon sous-jacente une tension.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Que recherches-tu exactement ? à être non-croyant avec l'approbation des croyants ?

Comme partout, il y a des croyants tolérants et des intolérants, il est possible d'avoir de très bonnes relations amicales avec des personnes qui ne pensent pas comme toi mais qui ont l'ouverture d'esprit d'accepter que tu n'as pas la même vision des choses qu'eux sur ce sujet. Et pour les intolérants et bien soit tolérant, car que veux-tu faire ? les obliger à croire comme toi ? mais alors tu deviens aussi extrémiste qu'eux ^^

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je comprends ce que tu veux dire. Alors la seule option qu'on a est de fuir les endroits où il y a des croyants ou des personnes ayant un conditionnement chrétien inconscient. Et de parcourir le monde pour trouver des gens étant dans l'acceptation inconditionnelle.

Je peux bien sûr me pardonner tout seul dans mon coin. Mais bon, je suis plutôt social. Mais avec des croyants, ils te diront sans doute que tu es pardonné... pour le moment, jusqu'à ta mort où tu ira en enfer !

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Je comprends ce que tu veux dire. Alors la seule option qu'on a est de fuir les endroits où il y a des croyants ou des personnes ayant un conditionnement chrétien inconscient. Et de parcourir le monde pour trouver des gens étant dans l'acceptation inconditionnelle.

Pourquoi fuir ? pourquoi avoir peur de se confronter à l'opinion des autres ?

Et comment feras-tu pour deviner si la personne en face de toi à l'ouverture d'esprit ou pas ? Ou alors tu t'arrêtes au fait qu'il est par exemple chrétien et tu le classes automatiquement dans les non-cotoyable ? Cela viendrait à dire que tu les juges selon une étiquette.

Je peux bien sûr me pardonner tout seul dans mon coin. Mais bon, je suis plutôt social. Mais avec des croyants, ils te diront sans doute que tu es pardonné... pour le moment, jusqu'à ta mort où tu ira en enfer !

Et alors ? La question n'est pas de savoir si tu iras en enfer ou pas, car là diverge vôtre façon de penser, mais elle est plutôt de savoir, si l'autre en tant qu'humain te pardonne ton erreur ou le mal que tu as pu lui faire. A partir de là, je ne vois pas ou est le problème. Un croyant est tout a fait capable de pardonner dans l'esprit du pardon simplement humain¿enfin je pense. Là, je laisse la parole aux croyants ^^

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

La relation avec les croyants est simplement un exemple. Ce dont je parle, c'est de la difficulté de sortir de la matrice de pensée judéo-chrétienne, pour laquelle le pardon ne peut être obtenu que par la soumission à Dieu. On a beau se dire théoriquement qu'on peut ne pas être croyant et puis voilà, je pense que c'est un chemin semé d'embuches, et qu'une des difficulté est d'accéder à la notion de pardon, puisque cette notion est emmêlé avec les notions religieuses dans la mesure où l'on est dans les conditionnements monothéistes.

On pourrait résumer la question ainsi : comment être athée et avoir une moralité incluant le pardon quand on est jugé par autrui comme étant un traitre devant Dieu ?

Si l'on considère que la construction de l'individu peut se faire dans la solitude, il ne semble pas y avoir de problème. Pourtant, d'une part nous ne sommes pas seuls, et d'autre part, nous pouvons avoir des conditionnements monothéistes, dont nous sommes plus ou moins conscients, transmis par nos parents et par notre entourage.

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

c'est dommage de vouloir les fuirs car les athées peuvent apporter beaucoup, à toutes sortes de croyants,ça leur fait voir la vie differament,je sais pas ça fait de la diversité et c'est beau.Fais comme tu veux,comme tu le sens c'est mieu.

bref mais franchement je comprends mal l'histoire du pardon

en dehors du monothéisme tu peux te pardonner car tout le monde n'est pas parfait ,tu peux penser qu'on est tous conditionner d'une façon ou d'une autre et que "ce n'est pas de ta faute" si t'as réagis comme ça,tu voulais pas faire "de mal" et c'est ça qui compte dis toi que tout le monde fait des erreurs.

pardonne toi si tu as envie de te pardonner

les croyants pense ce qu'ils veulent toi pense ce que tu veux

fais comme tu le sens

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Ou alors tu t'arrêtes au fait qu'il est par exemple chrétien et tu le classes automatiquement dans les non-cotoyable ? Cela viendrait à dire que tu les juges selon une étiquette.

Non pas juger, mais se protéger en cessant une relation que l'on vivra comme toxique. Bien entendu, si l'on a déjà réussi à s'abstraire de la pensée judéo-chrétienne, on a plus besoin de se protéger puisqu'alors on est immunisé. Et bien sûr, si on s'en moque d'avoir un conditionnement religieux ou pas, on peut lâcher l'affaire et côtoyer n'importe qui. Tout dépend de ce que l'on souhaite faire de son mental.

en dehors du monothéisme tu peux te pardonner car tout le monde n'est pas parfait ,tu peux penser qu'on est tous conditionner d'une façon ou d'une autre et que "ce n'est pas de ta faute" si t'as réagis comme ça,tu voulais pas faire "de mal" et c'est ça qui compte dis toi que tout le monde fait des erreurs.

Je suis d'accord avec cela.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

La relation avec les croyants est simplement un exemple. Ce dont je parle, c'est de la difficulté de sortir de la matrice de pensée judéo-chrétienne, pour laquelle le pardon ne peut être obtenu que par la soumission à Dieu. On a beau se dire théoriquement qu'on peut ne pas être croyant et puis voilà, je pense que c'est un chemin semé d'embuches, et qu'une des difficulté est d'accéder à la notion de pardon, puisque cette notion est emmêlé avec les notions religieuses dans la mesure où l'on est dans les conditionnements monothéistes.

On pourrait résumer la question ainsi : comment être athée et avoir une moralité incluant le pardon quand on est jugé par autrui comme étant un traitre devant Dieu ?

Si l'on considère que la construction de l'individu peut se faire dans la solitude, il ne semble pas y avoir de problème. Pourtant, d'une part nous ne sommes pas seuls, et d'autre part, nous pouvons avoir des conditionnements monothéistes, dont nous sommes plus ou moins conscients, transmis par nos parents et par notre entourage.

Totalement d'accord avec tout ça, mais je trouve ta question quand même un peu tiré par les cheveux ^^ Je suis peut-être naïve mais j'ai dû mal à m'imaginer n'être vu que comme une traitresse devant dieu par tous les croyant. Et pour ceux qui ne me voient que comme ça, ils ne voudront certainement pas me côtoyer de même que je n'aurai pas le désir de les côtoyer.

Non pas juger, mais se protéger en cessant une relation que l'on vivra comme toxique. Bien entendu, si l'on a déjà réussi à s'abstraire de la pensée judéo-chrétienne, on a plus besoin de se protéger puisqu'alors on est immunisé. Et bien sûr, si on s'en moque d'avoir un conditionnement religieux ou pas, on peut lâcher l'affaire et côtoyer n'importe qui. Tout dépend de ce que l'on souhaite faire de son mental.

L'on parlait de rencontrer des gens, il n'y a donc pas encore de « relation », après c'est sûr que si le dialogue une fois établit aboutit à un mur, il ne sert à rien de continuer. Mais pour pouvoir juger de la possibilité d'une relation il faut d'abord faire connaissance et tant que cela n'est pas fait tu ne peux, à mon sens, juger selon un critère tel que la religion. Et à mon avis notre mental va se forger justement en échangeant avec divers personnes et divers opinions ce qui va permettre une plus grande ouverture d'esprit. Après, tu es le seul maître de ton mental, même si il est, c'est vrai, parfois difficile de se défaire des conditionnements.

:yahoo: (désolée je n'ai pas encore pigé comment reprendre les messages des autres en les citant :rtfm: )

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Totalement d'accord avec tout ça, mais je trouve ta question quand même un peu tiré par les cheveux ^^ Je suis peut-être naïve mais j'ai dû mal à m'imaginer n'être vu que comme une traitresse devant dieu par tous les croyant. Et pour ceux qui ne me voient que comme ça, ils ne voudront certainement pas me côtoyer de même que je n'aurai pas le désir de les côtoyer.

C'est sûr.

L'on parlait de rencontrer des gens, il n'y a donc pas encore de « relation », après c'est sûr que si le dialogue une fois établit aboutit à un mur, il ne sert à rien de continuer. Mais pour pouvoir juger de la possibilité d'une relation il faut d'abord faire connaissance et tant que cela n'est pas fait tu ne peux, à mon sens, juger selon un critère tel que la religion.

Pour parles-tu de juger ? Voilà justement une façon culpabilisante de considérer les choses, étant donné le contexte où tu l'emploies, qui ferait des pauvres croyants des pauvres personnes jugées. Il ne s'agit pas de juger les gens, mais d'évaluer si ces personnes vont avoir un effet positif, négatif ou neutre sur nous.

Et à mon avis notre mental va se forger justement en échangeant avec divers personnes et divers opinions ce qui va permettre une plus grande ouverture d'esprit.

C'est sûr. Mais justement, c'est plutôt les croyants qui croient que la vérité est la parole de Dieu qui ont des ¿illères. J'ai déjà parlé avec des croyants, et rapidement, j'ai constaté que le fait de considérer qu'il y a une autre vérité possible est quelque chose qu'ils ne peuvent pas faire, tellement leur esprit est construit autour de cette auto-persuasion. Leur équilibre mental s'écroule s'il commencent à douter.

Après, tu es le seul maître de ton mental, même si il est, c'est vrai, parfois difficile de se défaire des conditionnements.

Non, chacun est la personne la mieux placée pour choisir ce qu'elle veut faire de son mental, mais après, c'est avec les autres qu'on se construit. Se construire tout seul est laborieux.

:yahoo: (désolée je n'ai pas encore pigé comment reprendre les messages des autres en les citant :rtfm: )

Tu es pardonnée. :o° En cliquant sur Répondre en bas du message que tu veux citer.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)
C'est sûr.

Pour parles-tu de juger ? Voilà justement une façon culpabilisante de considérer les choses, étant donné le contexte où tu l'emploies, qui ferait des pauvres croyants des pauvres personnes jugées. Il ne s'agit pas de juger les gens, mais d'évaluer si ces personnes vont avoir un effet positif, négatif ou neutre sur nous.

:yahoo:je me suis mal exprimée, c'est ce que je voulais dire

C'est sûr. Mais justement, c'est plutôt les croyants qui croient que la vérité est la parole de Dieu qui ont des ¿illères. J'ai déjà parlé avec des croyants, et rapidement, j'ai constaté que le fait de considérer qu'il y a une autre vérité possible est quelque chose qu'ils ne peuvent pas faire, tellement leur esprit est construit autour de cette auto-persuasion. Leur équilibre mental s'écroule s'il commencent à douter.

T'es dur là ^^ D'accord pour certains croyants mais ce n'est pas une généralité et puis je pense que l'on peut apprendre de tout et de tout le monde

Non, chacun est la personne la mieux placée pour choisir ce qu'elle veut faire de son mental, mais après, c'est avec les autres qu'on se construit. Se construire tout seul est laborieux.

d'accord avec toi, d'où l'idée de communiqué même si l'on est pas toujours d'accord, c'est ainsi que l'on apprend.

Tu es pardonnée. :rtfm: En cliquant sur Répondre en bas du message que tu veux citer.

merci ^^

mais j'ai toujours pas compris comment répondre par paragraphe :o°

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
merci ^^

mais j'ai toujours pas compris comment répondre par paragraphe :yahoo:

Il faut scinder les messages.

La citation est entre "(quote)(/quote)"

Il faut que tu rajoutes "(/quote) blablabla (quote)" pour rajouter une réponse intermédiaire et reprendre la citation. Note : j'ai remplacé les crochets par des parenthèses.

C'est sûr. Mais justement, c'est plutôt les croyants qui croient que la vérité est la parole de Dieu qui ont des ¿illères. J'ai déjà parlé avec des croyants, et rapidement, j'ai constaté que le fait de considérer qu'il y a une autre vérité possible est quelque chose qu'ils ne peuvent pas faire, tellement leur esprit est construit autour de cette auto-persuasion. Leur équilibre mental s'écroule s'il commencent à douter.

T'es dur là ^^ D'accord pour certains croyants mais ce n'est pas une généralité et puis je pense que l'on peut apprendre de tout et de tout le monde

Peut-être que je caricature un peu, mais je pense ne pas être loin de la vérité.

Non, chacun est la personne la mieux placée pour choisir ce qu'elle veut faire de son mental, mais après, c'est avec les autres qu'on se construit. Se construire tout seul est laborieux.

d'accord avec toi, d'où l'idée de communiqué même si l'on est pas toujours d'accord, c'est ainsi que l'on apprend.

Voui, d'où la problématique de mon sujet. Comment se construire avec le pardon tout en restant athée dans un environnement judéo-chrétien ? Je pense que ce n'est pas si facile. Schématiquement, j'ai rencontré essentiellement deux types de personnes : les personnes qui sont dans la culpabilisation et donc dans le schéma judéo-chrétien, et les personnes qui ne veulent pas entendre parler de culpabilité étant alors dans le déni du sentiment de culpabilité qu'on peut avoir.

La troisième voie dont je parle est ni l'un ni l'autre. Et comme ce n'est pas courant, il est difficile de trouver des gens avec que se construire selon cette voie-là.

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Membre, 54ans Posté(e)
Aeka Membre 149 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Voui, d'où la problématique de mon sujet. Comment se construire avec le pardon tout en restant athée dans un environnement judéo-chrétien ? Je pense que ce n'est pas si facile.

Je ne vois pas ou est le problème, qu'elle importance que tu vives le pardon de tel ou tel façon ? l'essentiel est de le donner et le recevoir qu'importe par quoi il est engendré du moment qu'il est sincère.

Schématiquement, j'ai rencontré essentiellement deux types de personnes : les personnes qui sont dans la culpabilisation et donc dans le schéma judéo-chrétien, et les personnes qui ne veulent pas entendre parler de culpabilité étant alors dans le déni du sentiment de culpabilité qu'on peut avoir.

Tu exagères pas un peu là ? ^^

La troisième voie dont je parle est ni l'un ni l'autre. Et comme ce n'est pas courant, il est difficile de trouver des gens avec que se construire selon cette voie-là.

Rien n'empêche de se construire en échangeant avec les autres quels qu'ils soient, même si parfois c'est douloureux d'être confronter à des ordres de pensés différentes qui nous donnes le sentiment d'être bien seul¿

Mais dis-moi, comment seraient les personnes avec qui tu penserais pouvoir te construire selon cette voie-là ?

(Et bien c'est plus simple en faisant mes copier/coller plutôt que de rajouter ou d'enlever des crochets à gauche et à droite, ça reste compréhensible ou bien ?)

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Je ne vois pas ou est le problème, qu'elle importance que tu vives le pardon de tel ou tel façon ? l'essentiel est de le donner et le recevoir qu'importe par quoi il est engendré du moment qu'il est sincère.

Tu as raison.

Schématiquement, j'ai rencontré essentiellement deux types de personnes : les personnes qui sont dans la culpabilisation et donc dans le schéma judéo-chrétien, et les personnes qui ne veulent pas entendre parler de culpabilité étant alors dans le déni du sentiment de culpabilité qu'on peut avoir.

Tu exagères pas un peu là ? ^^

Peut-être. Ou peut-être que j'ai pas de chance.

Rien n'empêche de se construire en échangeant avec les autres quels qu'ils soient, même si parfois c'est douloureux d'être confronter à des ordres de pensés différentes qui nous donnes le sentiment d'être bien seul¿

Ben oui, mais j'aime pas me sentir seul.

(Et bien c'est plus simple en faisant mes copier/coller plutôt que de rajouter ou d'enlever des crochets à gauche et à droite, ça reste compréhensible ou bien ?)

Oui, pas de problème. On est que deux à parler, donc ça va. Cela dit, s'il y a 3 personnes ou plus, cela peut devenir incompréhensible.

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Membre, Vivre l'instant... , 61ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
61ans‚ Vivre l'instant... ,
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La vie est faite ainsi...

Un chemin qui nous mène à des instants de bonheur, à des embuches que l'on doit résoudre, franchir, des erreurs que l'on commet, des embrouilles avec certaines personnes, des moments de partage, de don de soi, d'aide, de mains tendues, des moments tristes (maladies, deuils, chomage, ruptures amoureuses ou familiales,...)

Un chemin qu'il faut parcourir en s'allégeant au maximun des émotions négatives qui vous "plombent" sur place et vous empechent d'avancer...

La culpabilité, la jalousie, le regret, la vengeance,...

Pardonner aux autres leurs erreurs et leurs errances, nous pardonner à nous nos erreurs et nos errances... C'est se donner une chance supplémentaire d'être bien, d'être heureux...

Certains le pratiquent dans la religion...

D'autres le pratiquent au quotidien parce qu'ils savent le chemin de la vie et du bonheur...

Voyager le coeur léger dans la vie rend le chemin plus agréable...

A quoi sert d'attiser le feu de la vengeance, de la haine, des regrets, de la jalousie... A rien si ce n'est à maintenir une pression psychologique, affective qui gâche le présent...

J'ai fait des erreurs dans le passé, j'ai fait souffrir des personnes que j'aimais par égoïsme et par bétise aussi... J'ai fait le chemin vers elle pour essayer de réparer...J'ai fait ce que je devais faire... Après, elles ont fait le choix, leur choix de me pardonner ou pas... Je me suis pardonnée pour pouvoir vivre et non survivre... Ce qui ne veut pas dire que j'ai oublié... Cela n'est plus source d'angoisse ou de remords...

Des personnes m'ont fait du mal... Je leur ai pardonné... Je suis allée vers elles pour leur tendre la main... Ce qui ne veut pas dire que j'ai oublié... Cela n'est plus pour moi source de souffrances...

Deux personnes ont refusé ma main tendue...

Mon coeur ne vit pas dans la rancune et le ressentiment... Cela ne me demande pas d'effort...

Et au final, le pardon est un acte pour soi, un acte égoïste qui permet de mieux vivre...

Ce n'est pas un renoncement, pas un sacrifice mais un acte nécessaire pour se donner plus de chances de vivre heureux disons sereinement sans torture morale vaine...

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