Aller au contenu

Messages recommandés

Animateur, 8ans Posté(e)
ForumFr Animateur -326 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
19502913.jpg

Potiche


Date de sortie cinéma : 10 novembre 2010

[/Justifier]

Réalisateur: François Ozon
Pays: Long-métrage français
Genre: Comédie
Duré©e: time.jpg 01h43min
Acteurs: Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, ...

Synopsis[Justifier] En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l'épouse popote et soumise d'un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d'une main de fer et s'avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu'avec ses enfants et sa femme, qu'il prend pour une potiche. é la suite d'une grève et d'une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l'usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d'action. Mais lorsque Robert rentre d'une cure de repos en pleine forme, tout se complique¿

En attendant

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Cela manque de souffle. Et à vouloir faire du caricatural, plusieurs des acteurs ne sont pas drôles et donnent le sentiment de mal jouer leur rôle. On sent bien qu'Ozon veut tirer une morale de l'histoire au sujet des femmes, mais je trouve que c'est le seul intérêt du film et qu'il n'est pas bien exploité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
DH84 Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai bien aimé...

Mon avis :

La France Giscardienne des années 1970. Héritière d'une usine de parapluie, Suzanne en a laissé les commandes à son mari, pendant qu'elle reste au foyer, fait des joggings et écrit des petits poèmes sur son carnet pour tromper son ennui. Mais lorsqu'éclate un conflit social violent à l'usine, son mari se retrouve en incapacité de la diriger et elle en devient la patronne. Contre toute attente, tout fonctionne à merveille jusqu'au retour du mari, pressé de reprendre sa place. Mais la potiche est bien en place, grace au soutien du député communiste local, ennemi juré de son mari¿

A partir de là, on assiste progressivement à l'explosion d'une famille, qui est d'ailleurs volontairement tirée à gros traits. Cela vient de la comédie de boulevard, et ça se voit, l'auteur ne cherche ni la finesse, ni la profondeur mais bien le burlesque et les grands écarts soulignés. La fille est profondément bourgeoise et pédante, le garçon rebelle de gauche (un vrai bobo avant l'heure), la secrétaire à la fois maitresse et rebelle et enfin le mari un infâme capitaliste irascible. Seule et perdue au milieu de ces clichés volontaires, c'est le personnage de la potiche qui devient patron qui apporte un déséquilibre, un changement, une nuance, et bien sûr, de grands éclats de rire.

Si la partie « femme au foyer » remplit bien ses offices en matière de vannes cinglantes et de piétinement des valeurs d'égalité homme-femme, c'est pour mieux bifurquer vers un authentique film de François Ozon : inclassable, naviguant entre du cinéma très populaire, de la comédie sans oublier un sous titrage ambigu, quand il cherche aussi une résonance avec aujourd'hui en brassant capitalisme sauvage, lutte des classes, parité et filiation.

Ce ne sera donc pas « seulement » le gros délire qu'esquissait la bande annonce mais un curieux mélange de film de société et de comédie populaire, avec quelques bonus. Un bonus gentiment politique quand il met dans la bouche de l'affreux patron les très sarkozystes « travailler plus pour gagner plus » ou « casse toi pauv' con ». Un bonus romantique quand il recrée une histoire d'amour perdue entre la bourgeoise et l'ouvrier. Un bonus retro avec ses fringues kitch et de la bonne vieille disco surannée. Ce film est donc beaucoup de choses. Peut-être pas blockbuster de la comédie française de qualité mais un ensemble agréable, équilibré, plaisant¿ à défaut d'être totalement burlesque.

Et puis au final, Ozon est avant tout un merveilleux directeur d'acteur. Le genre qui peut demander à Godreche de jouer la pouffiasse sans qu'elle soit pénible. Le genre qui peut lancer Luchini dans la démesure en restant supportable. Le genre qui arrive à rendre Depardieu touchant et drôle. Et puis il y a Catherine Deneuve. Drôle, sérieuse, poignante, décalée, elle illumine la pellicule du début à la fin.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
12ansdage Membre 1 227 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

Sur le coup, j'avais l'impression que cela manquait un peu de souffle. Et puis tout compte fait, des détails reviennent, la froideur supposée de la "potiche" vole en éclat avec les aveux successifs. il y a un peu de finesse dans le propos.

Les acteurs sont bons, le scénar intéressant, la mise en scène, ma foi précise. Ozon tient bien son Lucchini en laisse.

Enfin seul bémol Depardieu me parait un décalé en Député/Maire communiste. Il y a deux rôles que ne peut absolument pas faire Depardieu c'est un Député/Maire communiste et Edmond Dantès.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×