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Fabriquer une langue commune.

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Tiersi

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Membre, Posté(e)
Tiersi Membre 662 messages
Baby Forumeur‚
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Page 34, rang 6

En voilà un qui ne pratique pas la Langue de bois.

SLKPAX

Cette non-langue de bois me laisse de marbre.

Mais je persiste, c'est l'Anglais la langue véhiculaire.

SLKPAX

Chaque Anglais a sa langue, mais il n'en est pas une.

L'anglais est une langue, mais il n'en a pas.

L'anglais est une langue véhiculaire, elle n'est pas LA langue véhiculaire.

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Membre, Posté(e)
Tiersi Membre 662 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Puisque les mots sur le bout de la langue ne semblent pas revenir au sujet, préoccupons-nous d'autre chose.

Un

clavier

adapté

aux

ordinateurs

Une autre rénovation s'impose. Elle concerne la disposition des lettres sur les claviers d'ordinateur. La modification consisterait à rapprocher étroitement les caractères les plus souvent employés : que la spécificité du langage associe d'une façon fréquente. Au contraire de l'aberrante standardisation qui sévit encore aujourd'hui.

Une méthode que présenterait l'avantage d'obtenir un net gain de vitesse. Elle permettrait aussi de réduire la fatigue. Enfin, elle diminuerait les risques de contractures douloureuses des mains pour les gros utilisateurs du clavier.

Rappelons que l'ordonnancement actuel des touches découle d'un problème qui remonte au début de la machine à écrire. Très tôt, l'on s'aperçu que les dactylos tapaient trop vite. Les tiges métalliques portant un signe graphique ne tardaient pas à se coincer. Cela entraînait des interruptions continuelles : afin de débloquer les longues pièces mobiles. L'accablante solution fut d'entraver la vélocité digitale des employées de bureau. Pour cela, on sépara au maximum les lettres naturellement accolées. En particulier, les plus courantes. Cette pénalisation, qui ne se justifie plus depuis très longtemps, perdure toutefois.

L'inconvénient est d'autant plus accentué que l'utilisateur du clavier se sert de tous ses doigts, engendrant une succession de mouvements chaotiques : à la limite du grotesque.

Une excellente solution se présente sous l'aspect des claviers Dvorak, qui se conforment aux multiples spécificités linguistiques.

Plusieurs modèles opposent aujourd'hui leur inefficacité : AZERTY, QWERTY, QWERTZ¿ Ne faudrait-il pas profiter de l'opportunité du remodelage ¿ événement rarissime ¿ pour uniformiser rationnellement ces claviers ? Sans doute, n'atteindrait-on pas une perfection absolue, relativement à toutes les langues, mais un résultat impartial serait déjà suffisamment précieux, fort éloigné de l'incohérence actuelle. Les constructeurs et les consommateurs ne pourraient que s'en féliciter.

Le grand nombre des personnes qui tapent avec deux doigts ne verraient aucun obstacle à changer de clavier, puisqu'elles doivent vérifier la position des touches d'une façon régulière. Leur adhésion au clavier universel serait d'autant plus favorisée que l'instrument pourrait être meilleur marché : grâce à une production massive.

Bien entendu, les personnes habituées au système caduc ne l'abandonneraient pas. Ici comme ailleurs, cette amélioration est avant tout réservée aux nouvelles générations : un don altruiste, en somme, qui leur serait fait. Qui ¿ mieux ¿ leur est dû : au nom de la raison raisonnante.

Les développeurs et les fabricants d'équipement informatique sont tout à fait capables de résoudre ces questions techniques.

N'est-ce point consternant de laisser se prolonger ¿ décennies après décennies ¿ un embarras prévu dès le départ pour gêner au maximum l'utilisateur, quand il serait tellement aisé de remédier à ce non-sens ?

Tiersi

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Membre, Posté(e)
Tiersi Membre 662 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Page 18, rang 3 ¿ 4, GENESIIS, non sans témérité, m'invitait à fouiller mes archives. Avec une langue au repos, on peut développer quelques réflexions insondables¿

L'infini

nous

fait

tourner

en

rond

La bêtise humaine recèle une caractéristique partout répandue: l'illimité. On peut donc en tirer quelques déductions utiles au musard.

L'homme (bête ou non) se situe entre deux infinis: à égale distance de l'en deçà sans fin du quasiment rien et l'au-delà sans fin des étendues astronomiques.

Deux notions extrêmes que l'esprit humain ne peut appréhender pleinement puisque limité aux capacités restreintes d'un cerveau fini. La saine intelligence, par conséquent, devrait pousser le sage à choisir un sujet de réflexion plus accessible.

Cependant, l'insensé ne renonce jamais à gloser l'incompréhensible, afin de goûter ce plaisir divin réservé aux seuls arpenteurs d'incommensurable. Mais dans ce cas, comment imaginer d'une façon satisfaisante un espace dénué de terminaison, débouchant à ses «extrémités» sur des vastitudes toujours renouvelées?

Sous le sot du secret (qui garde des seaux sans raison), circule cette spéculation. Qui dit infini, dit aucun arrêt. Hors, si vous vous trouvez sur un cercle, il n'y a d'arrêt nulle part. Autrement dit: ni commencement ni fin. Et si ce cercle est de dimension pharamineuse, comment pourrait-on soupçonner la tromperie? C'est-à-dire le retour cyclique au même «endroit», l'observateur n'y voyant que du feu.

Assurément, un tel processus prouverait que Dieu économise ses moyens: sans se montrer pingre, n'exagérons pas. D'ailleurs qui Lui donnerait tort par ces temps de crise d'espèces? En admettant évidemment que Son existence soit prouvée scientifiquement, telle l'avidité sans scrupules des traders qu'un économiste rigoureux peut mettre en équation.

Il faudrait être cintré pour croire que la création fonctionne ainsi, pensera le rationaliste. Justement, tout est là: cintré. Ici, ce terme convient à merveille. Puisque l'espace-temps se déforme occasionnellement nous dit la science, pourquoi n'existerait-il pas un infime «cintrage spatio-temporel», global et constant, qu'aucun instrument (actuel) ne peut mesurer?

Une courbure infime à un point tel qu'elle est totalement imperceptible: comme la compassion chez ces chefs religieux condamnant à mort des hommes sous prétexte que ceux-ci auraient «déplu» à Dieu. Nouvelle preuve que la connerie androïde, doublée en l'occurrence d'ignoble cruauté, ne connaît aucun bornage. Ce type d'odieux dol ¿ maigre consolation ¿ indique cependant qu'on reste bien dans notre sujet: l'infini.

Après tout, la création nous propose maints modèles circulaires où tournent des tas de choses: les électrons autour du noyau atomique, les planètes autour du soleil, les formations stellaires autour de l'axe galactique, les garçons autour d'une jolie fille, le monde entier autour de l'égotiste, l'emberlificateur autour du pot¿ Bref, tout tourne autour de nous et en nous, à nous faire tourner la tête. Alors, pourquoi notre espace-temps ¿ si élastique ¿ n'en ferait-il pas autant?

Du reste, l'univers n'est-il pas en expansion continuelle sans à aucun moment éclater comme un ballon caoutchouteux ¿ fameux prodige ¿, alors qu'il s'infléchisse un soupçon de chouïa, où serait la difficulté?

Qui peut le plus peut bien autre chose.

Martin GALGALLUS (alias TIERSI)

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